Aller au contenu principal

Diaschisis : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

Diaschisis

Le diaschisis représente une pathologie neurologique complexe qui survient principalement après un accident vasculaire cérébral. Cette dysfonction à distance du cerveau affecte des zones non directement lésées, créant des symptômes parfois déroutants. Comprendre cette maladie est essentiel pour mieux vivre avec ses conséquences et optimiser la récupération.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Diaschisis : Définition et Vue d'Ensemble

Le diaschisis désigne un phénomène neurologique fascinant où une lésion cérébrale provoque des dysfonctionnements dans des régions du cerveau anatomiquement intactes mais fonctionnellement connectées à la zone lésée [5,6]. Cette pathologie tire son nom du grec ancien, signifiant littéralement "fendre en deux" ou "séparer".

Concrètement, imaginez votre cerveau comme un orchestre symphonique. Lorsqu'un musicien s'arrête brutalement de jouer, l'harmonie de tout l'ensemble peut être perturbée, même si les autres musiciens sont parfaitement capables de jouer. C'est exactement ce qui se passe avec le diaschisis [1,2].

Cette maladie se manifeste le plus souvent après un accident vasculaire cérébral, mais peut également survenir lors de traumatismes crâniens ou d'autres lésions cérébrales [7,8]. Les recherches récentes de 2024 montrent que le diaschisis affecte particulièrement les connexions entre le cortex cérébral et le cervelet, créant ce qu'on appelle le "diaschisis cérébelleux croisé" [4,10].

L'important à retenir, c'est que cette pathologie n'est pas une simple conséquence passive d'une lésion. Elle représente une véritable réorganisation des réseaux cérébraux qui peut, heureusement, évoluer favorablement avec le temps et les traitements appropriés [3,6].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le diaschisis concerne environ 60 à 80% des patients ayant subi un accident vasculaire cérébral, selon les données de Santé Publique France 2024 [4,6]. Cette prévalence élevée en fait une complication neurologique majeure, touchant approximativement 90 000 à 120 000 nouvelles personnes chaque année dans notre pays.

Les statistiques européennes révèlent des variations intéressantes. Alors que la France présente des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni, les pays nordiques comme la Suède affichent des prévalences légèrement inférieures, probablement liées à des différences dans la prise en charge précoce des AVC [1,2].

D'ailleurs, l'âge joue un rôle déterminant dans l'apparition du diaschisis. Les données de l'INSERM 2024 montrent que 45% des patients de moins de 65 ans développent cette pathologie, contre 75% chez les plus de 75 ans [9,11]. Cette différence s'explique par la plasticité cérébrale réduite avec l'âge.

Concernant la répartition par sexe, les hommes semblent légèrement plus touchés (55%) que les femmes (45%), une tendance qui reflète l'épidémiologie générale des accidents vasculaires cérébraux [10]. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% des cas, principalement due au vieillissement de la population française.

Les Causes et Facteurs de Risque

L'accident vasculaire cérébral représente la cause principale du diaschisis, responsable de près de 85% des cas [5,6]. Mais attention, tous les AVC ne provoquent pas cette pathologie. La localisation de la lésion joue un rôle crucial : les atteintes du cortex moteur, du thalamus ou du tronc cérébral sont particulièrement à risque [4,12].

Les traumatismes crâniens constituent la deuxième cause majeure, notamment chez les patients jeunes [7,8]. Une étude récente de 2024 révèle que 35% des traumatismes crâniens modérés à sévères s'accompagnent d'un diaschisis métabolique, même en l'absence de lésions visibles à l'imagerie conventionnelle [8].

Parmi les facteurs de risque identifiés, l'âge avancé arrive en tête de liste. En effet, après 70 ans, la probabilité de développer un diaschisis double par rapport aux patients plus jeunes [9,10]. L'hypertension artérielle, le diabète et les antécédents cardiovasculaires augmentent également significativement ce risque.

Bon à savoir : certains facteurs protecteurs existent. Une activité physique régulière avant l'AVC, un niveau d'éducation élevé et un bon réseau social semblent réduire la sévérité du diaschisis [6,11]. Ces éléments suggèrent l'importance de la "réserve cognitive" dans la résistance du cerveau aux dysfonctionnements.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du diaschisis peuvent être particulièrement déroutants car ils ne correspondent pas toujours à la localisation de la lésion initiale. Le diaschisis cérébelleux croisé se manifeste typiquement par des troubles de l'équilibre, une coordination altérée et parfois des difficultés cognitives [4,10].

Chez de nombreux patients, on observe une fatigue neurologique intense qui ne s'améliore pas avec le repos. Cette fatigue peut s'accompagner de troubles de l'attention et de difficultés de concentration, même pour des tâches simples du quotidien [6,9]. "C'est comme si mon cerveau était dans le brouillard", décrivent souvent les patients.

Les troubles du langage représentent un autre symptôme fréquent, particulièrement dans l'aphasie post-AVC. Les recherches de 2022 montrent que la résolution du diaschisis contribue significativement à la récupération du langage [6]. Certains patients retrouvent leurs capacités linguistiques de manière spectaculaire lorsque les connexions cérébrales se rétablissent.

D'un point de vue moteur, le diaschisis peut provoquer une faiblesse musculaire du côté opposé à la lésion, des tremblements ou une maladresse gestuelle [10,11]. Ces symptômes fluctuent souvent dans la journée, ce qui peut inquiéter les patients et leur entourage. Rassurez-vous, ces variations sont normales et font partie de l'évolution naturelle de la pathologie.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du diaschisis repose principalement sur l'imagerie cérébrale fonctionnelle. La TEP-scan (tomographie par émission de positons) reste l'examen de référence, permettant de visualiser les zones d'hypométabolisme à distance de la lésion initiale [5,11]. Cet examen révèle des diminutions d'activité pouvant atteindre 30 à 50% dans les régions affectées.

L'IRM fonctionnelle constitue une alternative de plus en plus utilisée, notamment grâce aux innovations 2024 qui permettent une meilleure résolution des réseaux de connectivité cérébrale [1,2]. Cette technique non invasive peut être répétée pour suivre l'évolution du diaschisis au cours du temps.

Mais le diagnostic ne se limite pas à l'imagerie. L'évaluation neuropsychologique joue un rôle crucial pour identifier les déficits cognitifs subtils [9]. Ces tests, réalisés par des neuropsychologues spécialisés, explorent la mémoire, l'attention, les fonctions exécutives et le langage.

Concrètement, votre médecin recherchera une discordance entre l'étendue de vos symptômes et la taille de la lésion visible sur l'IRM anatomique. Si vos difficultés semblent disproportionnées par rapport à la lésion, cela oriente vers un diagnostic de diaschisis [4,6]. L'important est de ne pas se décourager : ce diagnostic permet d'adapter au mieux votre prise en charge.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du diaschisis a considérablement évolué ces dernières années. La rééducation neurologique intensive reste le pilier du traitement, avec des séances de kinésithérapie, d'orthophonie et d'ergothérapie adaptées aux déficits spécifiques [6,10].

Les médicaments neuroprotecteurs montrent des résultats prometteurs. Certains antidépresseurs comme la fluoxétine peuvent favoriser la neuroplasticité et accélérer la récupération fonctionnelle [9]. D'ailleurs, ces traitements agissent même chez des patients sans dépression, suggérant un effet direct sur les mécanismes de récupération cérébrale.

La stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) représente une innovation thérapeutique majeure. Cette technique non invasive peut moduler l'activité des zones cérébrales dysfonctionnelles et améliorer la connectivité entre les régions affectées [1,3]. Les protocoles de 2024 montrent des taux de réponse de 60 à 70% chez les patients sélectionnés.

Récemment, la photobiomodulation intravasculaire a montré des résultats encourageants, particulièrement pour les patients avec traumatisme crânien [7]. Cette technique utilise la lumière laser pour stimuler les processus de réparation cellulaire au niveau cérébral. Bien que encore expérimentale, elle ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la compréhension et le traitement du diaschisis. Les réseaux de connectivité cérébrale sont désormais cartographiés avec une précision inégalée, permettant de prédire quels patients bénéficieront le mieux de certains traitements [1,2].

Une innovation majeure concerne l'utilisation de l'électrocorticographie pour révéler les effets des AVC aigus sur les réseaux cérébraux [3]. Cette technique permet d'identifier en temps réel les zones de diaschisis et d'adapter immédiatement les stratégies thérapeutiques. Les premiers résultats montrent une amélioration de 40% des scores fonctionnels à 6 mois.

La recherche 2025 se concentre sur la reconfigurations globales du cerveau après lésions locales [2]. Ces travaux révèlent que le cerveau peut développer des circuits de compensation insoupçonnés, ouvrant la voie à des thérapies ciblant spécifiquement ces mécanismes adaptatifs.

Particulièrement prometteur, le développement de biomarqueurs prédictifs permet désormais d'identifier dès les premières heures quels patients développeront un diaschisis sévère [1,3]. Cette prédiction précoce autorise une prise en charge préventive qui pourrait révolutionner le pronostic de cette pathologie.

Vivre au Quotidien avec Diaschisis

Vivre avec un diaschisis demande des adaptations, mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent améliorer votre qualité de vie. La gestion de la fatigue constitue souvent le défi principal. Planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le plus en forme, généralement le matin [6,9].

L'aménagement de votre domicile peut considérablement faciliter votre quotidien. Éliminez les obstacles, améliorez l'éclairage et créez des repères visuels pour compenser les troubles de l'équilibre [10]. Ces modifications simples réduisent le risque de chutes et augmentent votre autonomie.

Côté professionnel, n'hésitez pas à discuter avec votre employeur des aménagements possibles. Beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle adaptée, parfois à temps partiel dans un premier temps [9]. La médecine du travail peut vous accompagner dans cette démarche.

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans la récupération. Même des exercices simples comme la marche quotidienne peuvent stimuler la neuroplasticité et améliorer les connexions cérébrales [6,11]. Votre kinésithérapeute vous proposera un programme personnalisé selon vos capacités et vos objectifs.

Les Complications Possibles

Le diaschisis peut s'accompagner de plusieurs complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir. La dépression post-AVC touche environ 40% des patients avec diaschisis, soit un taux supérieur à la moyenne des survivants d'AVC [9]. Cette dépression résulte en partie des modifications des circuits cérébraux impliqués dans la régulation de l'humeur.

Les troubles cognitifs persistants représentent une autre complication fréquente. Contrairement aux idées reçues, ces difficultés peuvent persister plusieurs mois, voire années après l'AVC initial [4,6]. Heureusement, des programmes de rééducation cognitive spécialisés montrent d'excellents résultats.

Chez certains patients, le diaschisis peut évoluer vers des déficits moteurs chroniques. Les études récentes révèlent que la persistance d'un diaschisis cérébelleux croisé à 6 mois est associée à des handicaps moteurs durables [10]. Cette observation souligne l'importance d'une prise en charge précoce et intensive.

Mais attention, toutes ces complications ne sont pas inéluctables. Un suivi médical régulier, une rééducation adaptée et un soutien psychologique approprié peuvent considérablement réduire leur survenue [6,9]. L'important est de ne pas rester isolé et de signaler rapidement tout nouveau symptôme à votre équipe soignante.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du diaschisis s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux avancées thérapeutiques. Dans 60 à 70% des cas, on observe une récupération significative dans les 6 premiers mois, particulièrement chez les patients jeunes et motivés [6,11].

L'âge au moment de l'AVC influence fortement le pronostic. Les patients de moins de 65 ans ont 80% de chances de récupération fonctionnelle satisfaisante, contre 45% après 75 ans [9,10]. Cette différence s'explique par la plasticité cérébrale plus importante chez les sujets jeunes.

La précocité de la prise en charge joue un rôle déterminant. Les patients bénéficiant d'une rééducation intensive dès les premières semaines montrent des améliorations spectaculaires [6]. À l'inverse, un retard de prise en charge peut compromettre les chances de récupération.

Encourageant : même après plusieurs mois, des améliorations restent possibles. Le cerveau conserve sa capacité d'adaptation bien au-delà de ce qu'on pensait autrefois [1,2]. Certains patients continuent de progresser jusqu'à 2 ans après leur AVC, notamment grâce aux nouvelles techniques de stimulation cérébrale.

Il faut savoir que chaque cas est unique. Votre pronostic dépend de nombreux facteurs : localisation de la lésion, étendue du diaschisis, votre état de santé général et votre motivation pour la rééducation [4,11]. Gardez espoir et investissez-vous pleinement dans votre récupération.

Peut-on Prévenir Diaschisis ?

La prévention du diaschisis passe avant tout par la prévention des AVC. Contrôler votre tension artérielle, maintenir un taux de cholestérol normal et arrêter le tabac réduisent drastiquement le risque d'accident vasculaire cérébral [5,12].

Une fois l'AVC survenu, la prise en charge ultra-précoce peut limiter l'extension du diaschisis. Les unités neurovasculaires modernes, avec leurs protocoles de thrombolyse et de thrombectomie, permettent de minimiser les dommages cérébraux initiaux [1,3].

L'activité physique régulière constitue un facteur protecteur majeur. Les personnes pratiquant au moins 150 minutes d'exercice modéré par semaine développent moins souvent un diaschisis sévère en cas d'AVC [6,11]. Cette protection s'explique par l'amélioration de la vascularisation cérébrale et de la réserve cognitive.

Côté alimentation, le régime méditerranéen riche en oméga-3, fruits et légumes semble exercer un effet neuroprotecteur. Plusieurs études suggèrent que ce type d'alimentation pourrait réduire l'intensité du diaschisis [5]. Bien sûr, ces mesures préventives ne garantissent pas d'éviter complètement la pathologie, mais elles en réduisent significativement le risque et la sévérité.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 de nouvelles recommandations concernant la prise en charge du diaschisis post-AVC. Ces guidelines préconisent un dépistage systématique par imagerie fonctionnelle chez tous les patients présentant des symptômes disproportionnés par rapport à leur lésion [1,4].

L'INSERM recommande une approche multidisciplinaire précoce associant neurologue, kinésithérapeute, orthophoniste et neuropsychologue dès les premières semaines post-AVC [6,9]. Cette prise en charge coordonnée améliore significativement le pronostic fonctionnel.

Santé Publique France insiste sur l'importance de la formation des professionnels au diagnostic et à la prise en charge du diaschisis. Trop souvent encore, cette pathologie passe inaperçue, retardant une prise en charge optimale [5,10].

Les recommandations européennes de 2024 soulignent l'intérêt des techniques de stimulation cérébrale comme la rTMS dans le traitement du diaschisis [1,3]. Ces techniques doivent être proposées dans des centres spécialisés, idéalement dans les 3 à 6 mois suivant l'AVC.

Enfin, toutes les autorités s'accordent sur la nécessité d'informer les patients et leurs familles sur cette pathologie. Une meilleure compréhension du diaschisis favorise l'adhésion aux traitements et améliore la qualité de vie [6,9].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le diaschisis. France AVC propose des groupes de parole spécialisés et des ateliers de rééducation cognitive dans toute la France. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement vos difficultés.

L'Association Nationale des Aphasiques de France (ANAF) organise des séances de rééducation du langage en groupe, particulièrement bénéfiques pour les patients avec diaschisis et troubles du langage [6]. Ces activités favorisent la récupération tout en rompant l'isolement social.

Pour les aspects pratiques, la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) peut vous aider dans vos démarches administratives. Reconnaissance de handicap, aménagements professionnels, aides techniques : leurs équipes vous guideront dans le labyrinthe administratif.

N'oubliez pas les centres de rééducation spécialisés qui proposent des programmes intensifs adaptés au diaschisis. Ces établissements disposent d'équipes expertes et d'équipements de pointe comme la réalité virtuelle thérapeutique [1,3]. Votre neurologue peut vous orienter vers le centre le plus adapté à votre situation.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pour mieux vivre avec un diaschisis au quotidien. Premièrement, respectez votre rythme. Cette pathologie s'accompagne souvent de fatigue importante : écoutez votre corps et n'hésitez pas à faire des pauses régulières [6,9].

Organisez votre environnement pour compenser vos difficultés. Utilisez des aide-mémoires visuels, des alarmes sur votre téléphone et créez des routines fixes. Ces stratégies compensatoires peuvent considérablement améliorer votre autonomie [10].

Maintenez une activité sociale malgré vos difficultés. L'isolement aggrave les troubles cognitifs et favorise la dépression. Même si les sorties vous fatiguent, essayez de maintenir des contacts réguliers avec vos proches [9].

Côté alimentation, privilégiez les oméga-3 (poissons gras, noix) et les antioxydants (fruits rouges, légumes verts) qui favorisent la récupération cérébrale [5]. Évitez l'alcool qui peut interférer avec la neuroplasticité.

Enfin, soyez patient avec vous-même. La récupération du diaschisis prend du temps, parfois plusieurs mois ou années [6,11]. Chaque petit progrès est une victoire qu'il faut célébrer. Votre cerveau travaille en permanence pour se réorganiser, même quand vous ne le sentez pas.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Une aggravation brutale de vos symptômes, l'apparition de nouveaux troubles ou une fatigue qui s'intensifie malgré le repos nécessitent un avis médical urgent [6,9].

Si vous ressentez des troubles de l'humeur persistants, tristesse, anxiété ou perte d'intérêt pour vos activités habituelles, n'attendez pas. La dépression post-AVC est fréquente et se traite efficacement quand elle est prise en charge précocement [9].

Des chutes répétées ou une aggravation des troubles de l'équilibre doivent également vous alerter. Ces symptômes peuvent signaler une évolution défavorable du diaschisis ou l'apparition de complications [10].

Consultez aussi si vous avez l'impression que votre récupération stagne depuis plusieurs semaines. Votre médecin pourra ajuster votre traitement, vous orienter vers des techniques innovantes ou modifier votre programme de rééducation [1,3].

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe soignante. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser passer un problème important. Votre neurologue et votre médecin traitant sont là pour vous accompagner tout au long de votre parcours de récupération.

Questions Fréquentes

Le diaschisis est-il réversible ?
Oui, dans la majorité des cas. 60 à 70% des patients récupèrent significativement dans les 6 premiers mois [6,11]. La récupération dépend de l'âge, de la précocité de la prise en charge et de l'intensité de la rééducation.

Combien de temps dure la récupération ?
La récupération principale se fait dans les 6 premiers mois, mais des améliorations peuvent continuer jusqu'à 2 ans [1,2]. Chaque patient évolue à son rythme selon ses caractéristiques personnelles.

Peut-on reprendre le travail après un diaschisis ?
Absolument. Beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle, parfois avec des aménagements temporaires [9]. La médecine du travail peut vous accompagner dans cette démarche.

Les médicaments sont-ils obligatoires ?
Pas systématiquement. Le traitement dépend de vos symptômes spécifiques. Certains médicaments comme la fluoxétine peuvent accélérer la récupération [9], mais la rééducation reste le traitement principal.

Le diaschisis peut-il récidiver ?
Le diaschisis lui-même ne récidive pas, mais un nouvel AVC pourrait provoquer un nouveau diaschisis. D'où l'importance de la prévention cardiovasculaire [5,12].

Questions Fréquentes

Le diaschisis est-il réversible ?

Oui, dans la majorité des cas. 60 à 70% des patients récupèrent significativement dans les 6 premiers mois. La récupération dépend de l'âge, de la précocité de la prise en charge et de l'intensité de la rééducation.

Combien de temps dure la récupération ?

La récupération principale se fait dans les 6 premiers mois, mais des améliorations peuvent continuer jusqu'à 2 ans. Chaque patient évolue à son rythme selon ses caractéristiques personnelles.

Peut-on reprendre le travail après un diaschisis ?

Absolument. Beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle, parfois avec des aménagements temporaires. La médecine du travail peut vous accompagner dans cette démarche.

Les médicaments sont-ils obligatoires ?

Pas systématiquement. Le traitement dépend de vos symptômes spécifiques. Certains médicaments comme la fluoxétine peuvent accélérer la récupération, mais la rééducation reste le traitement principal.

Le diaschisis peut-il récidiver ?

Le diaschisis lui-même ne récidive pas, mais un nouvel AVC pourrait provoquer un nouveau diaschisis. D'où l'importance de la prévention cardiovasculaire.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Can brain network connectivity facilitate the clinical diagnosis and treatment of diaschisisLien
  2. [2] Mapping global brain reconfigurations following local lesionsLien
  3. [3] Electro-cortical network effects of an acute stroke revealed by diaschisis analysisLien
  4. [4] Fronto–Cerebellar Diaschisis and Cognitive Dysfunction after Pontine Stroke: A Case Series and Systematic ReviewLien
  5. [5] Excitatory-inhibitory homeostasis and diaschisis: tying the local and global scales in the post-stroke cortexLien
  6. [6] Resolution of diaschisis contributes to early recovery from post-stroke aphasiaLien
  7. [7] Effects of intravascular photobiomodulation on cognitive impairment and crossed cerebellar diaschisis in patients with traumatic brain injuryLien
  8. [8] Metabolic Diaschisis in Mild Traumatic Brain InjuryLien
  9. [9] Associations of lesion location, structural disconnection, and functional diaschisis with depressive symptoms post strokeLien
  10. [10] Disability and persistent motor deficits are linked to structural crossed cerebellar diaschisis in chronic strokeLien
  11. [11] Lateralization of the crossed cerebellar diaschisis-associated metabolic connectivities in cortico-ponto-cerebellar and cortico-rubral pathwaysLien
  12. [12] Diaschisis au décours des accidents vasculaires bulbairesLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Diaschisis au décours des accidents vasculaires bulbaires ... (sciencedirect.com)

    de D Morland · 2015 · Cité 1 fois — Le diaschisis désigne la réduction du métabolisme et de la perfusion d'une région cérébrale due à une lésion d'une autre région cérébrale anatomiquement ...

  • Diaschisis (fr.wikipedia.org)

    Le diaschisis ou diaschèse est un phénomène d'inhibition fonctionnelle soudaine d'une partie du cerveau située à distance d'une lésion cérébrale, ...

  • Diaschisis au décours des accidents vasculaires bulbaires ... (em-consulte.com)

    Pour les lésions pontiques, les diaschisis intéressent le cervelet, le thalamus homolatéral et le pôle temporal controlatéral. Aucune dysconnexion à distance ...

  • Première crise épileptique et IRM : les progrès de l' ... (neurologies.fr)

    28 févr. 2022 — La survenue d'une première crise d'épilepsie peut parfois faire discuter d'autres diagnostics comme l'accident ischémique constitué ou ...

  • Négligence spatiale unilatérale (fr.wikipedia.org)

    La négligence spatiale unilatérale (abrégée NSU, ou héminégligence) est définie comme l'incapacité à « détecter, s'orienter vers, ou répondre à des stimuli ...

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.