Artérite du système nerveux central associée au SIDA : Guide Complet 2025

L'artérite du système nerveux central associée au SIDA représente une complication neurologique grave mais rare de l'infection par le VIH. Cette pathologie vasculaire cérébrale touche principalement les patients immunodéprimés et nécessite une prise en charge spécialisée. Comprendre ses mécanismes, ses symptômes et les nouvelles approches thérapeutiques 2024-2025 permet d'améliorer significativement le pronostic et la qualité de vie des patients concernés.

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Artérite du système nerveux central associée au SIDA : Définition et Vue d'Ensemble
L'artérite du système nerveux central associée au SIDA est une inflammation des vaisseaux sanguins du cerveau qui survient chez les patients infectés par le VIH. Cette pathologie rare mais sérieuse affecte les artères cérébrales de petit et moyen calibre [12,13].
Concrètement, le virus VIH et l'immunodépression qu'il provoque créent un terrain favorable à l'inflammation vasculaire. Les parois des artères cérébrales s'épaississent et se rétrécissent, compromettant l'irrigation du tissu nerveux. Cette vasculopathie peut conduire à des accidents vasculaires cérébraux ischémiques, particulièrement chez les patients jeunes [10].
Mais attention, cette maladie ne touche pas tous les patients séropositifs. Elle survient généralement chez les personnes avec un taux de CD4 très bas, souvent inférieur à 200 cellules/mm³. L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement antirétroviral efficace peuvent considérablement réduire les risques [14].
D'ailleurs, les mécanismes exacts restent encore partiellement méconnus. Les chercheurs pensent que l'inflammation chronique, les infections opportunistes et la réplication virale directe dans le système nerveux central contribuent tous au développement de cette artérite [13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'artérite du système nerveux central associée au SIDA reste une complication rare mais significative. Selon les données de Santé Publique France, elle touche environ 2 à 5% des patients VIH+ avec un taux de CD4 inférieur à 100 cellules/mm³ [12]. Cette prévalence a considérablement diminué depuis l'introduction des trithérapies dans les années 1990.
L'incidence annuelle en France est estimée à 0,3 pour 1000 patients-années chez les personnes vivant avec le VIH. Mais ces chiffres varient selon les régions : l'Île-de-France et la région PACA présentent des taux légèrement supérieurs, probablement liés à une plus forte concentration de patients VIH+ [6].
Au niveau international, les données montrent des disparités importantes. En Afrique subsaharienne, où l'accès aux antirétroviraux reste limité, la prévalence peut atteindre 8 à 12% des patients avec SIDA avancé [6]. À l'inverse, en Europe du Nord et en Amérique du Nord, les taux sont similaires à ceux de la France.
Concernant l'âge et le sexe, cette pathologie touche principalement les adultes de 30 à 50 ans, avec une légère prédominance masculine (60% des cas). Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation, voire une légère diminution des cas grâce aux nouvelles stratégies de prévention et aux innovations thérapeutiques [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'immunodépression sévère constitue le facteur de risque principal de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA. Un taux de CD4 inférieur à 200 cellules/mm³, et surtout en dessous de 100, multiplie considérablement les risques [14]. Cette immunodépression permet au VIH de franchir la barrière hémato-encéphalique et d'infecter directement les cellules du système nerveux central.
Les infections opportunistes représentent un autre facteur déterminant. La toxoplasmose cérébrale, la cryptococcose méningée ou encore les infections à cytomégalovirus peuvent déclencher ou aggraver l'inflammation vasculaire [13]. Ces pathologies créent un cercle vicieux : l'inflammation favorise l'artérite, qui à son tour facilite les infections.
Mais d'autres éléments entrent en jeu. L'âge avancé (plus de 45 ans), le tabagisme, l'hypertension artérielle et le diabète constituent des facteurs de risque cardiovasculaire classiques qui s'ajoutent aux effets du VIH [6]. L'usage de drogues intraveineuses, par ses effets vasculaires directs et le risque infectieux, augmente également la probabilité de développer cette pathologie.
Il faut savoir que certaines souches de VIH semblent plus neurotropes que d'autres. Les variants à tropisme CXCR4 montrent une affinité particulière pour le système nerveux central et pourraient être associés à un risque accru d'artérite [14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à d'autres complications neurologiques du VIH. Les céphalées constituent le symptôme le plus fréquent, touchant plus de 80% des patients. Ces maux de tête sont généralement persistants, d'intensité modérée à sévère, et résistent aux antalgiques habituels [13].
Les troubles neurologiques focaux apparaissent progressivement ou brutalement selon la localisation et l'étendue de l'atteinte vasculaire. Une faiblesse d'un côté du corps, des troubles de la parole, des difficultés de coordination ou des troubles visuels peuvent révéler la maladie [10]. Ces symptômes évoquent souvent un accident vasculaire cérébral, d'où l'importance d'un diagnostic différentiel rigoureux.
D'ailleurs, les troubles cognitifs ne doivent pas être négligés. Une baisse de la concentration, des difficultés de mémoire ou un ralentissement psychomoteur peuvent précéder les signes neurologiques plus évidents. Ces manifestations sont parfois attribuées à tort à la dépression ou à l'encéphalopathie VIH [13].
Bon à savoir : les crises d'épilepsie surviennent dans environ 15% des cas, particulièrement lorsque l'artérite touche les régions corticales. Les troubles de l'équilibre et les vertiges sont également fréquents, surtout en cas d'atteinte du tronc cérébral ou du cervelet [8].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA nécessite une approche méthodique et multidisciplinaire. La première étape consiste en un examen clinique neurologique complet, associé à un bilan biologique incluant le taux de CD4, la charge virale VIH et les marqueurs inflammatoires [14].
L'IRM cérébrale avec injection de gadolinium constitue l'examen de référence. Elle permet de visualiser les lésions ischémiques, les sténoses artérielles et l'œdème cérébral. Les séquences FLAIR et de diffusion sont particulièrement utiles pour détecter les lésions récentes [10]. L'angio-IRM ou l'angioscanner peuvent compléter le bilan en montrant directement les anomalies vasculaires.
Mais attention, le diagnostic différentiel est crucial. Il faut éliminer d'autres causes d'accidents vasculaires cérébraux chez les patients VIH+ : toxoplasmose, lymphome primitif du système nerveux central, leucoencéphalopathie multifocale progressive ou encore neurosyphilis [4]. La ponction lombaire peut être nécessaire pour analyser le liquide céphalorachidien.
L'artériographie cérébrale reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic, mais elle n'est réalisée qu'en cas de doute diagnostique majeur en raison de son caractère invasif. Elle montre typiquement des sténoses multiples, des dilatations post-sténotiques et parfois des occlusions complètes des artères de petit et moyen calibre [13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA repose avant tout sur une trithérapie antirétrovirale efficace. L'objectif est d'obtenir une charge virale indétectable et une remontée du taux de CD4 au-dessus de 200 cellules/mm³. Cette approche permet de contrôler l'inflammation et de prévenir la progression des lésions vasculaires [14].
Les corticoïdes constituent souvent un traitement d'appoint en phase aiguë. La prednisolone à doses dégressives (1 mg/kg/jour initialement) peut réduire l'inflammation vasculaire et l'œdème cérébral. Cependant, leur utilisation doit être prudente chez ces patients immunodéprimés [9].
En cas d'accident vasculaire cérébral aigu, la thrombolyse peut être envisagée selon les critères habituels, mais avec une surveillance renforcée. L'aspirine à faible dose (75-100 mg/jour) est généralement prescrite en prévention secondaire, sauf contre-indication [8].
D'ailleurs, la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire est essentielle. Contrôle de la tension artérielle, équilibre du diabète, arrêt du tabac et correction des dyslipidémies font partie intégrante du traitement. Certains patients peuvent bénéficier d'une rééducation neurologique intensive pour récupérer leurs fonctions [9].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA. Le programme Breizh CoCoA 2024 met en avant l'utilisation de nouveaux antirétroviraux à longue durée d'action, permettant une meilleure observance et un contrôle viral optimal [1].
Les thérapies anti-inflammatoires ciblées représentent une avancée majeure. Les inhibiteurs de l'interleukine-6 et du TNF-alpha, déjà utilisés dans d'autres pathologies inflammatoires, font l'objet d'essais cliniques prometteurs. Ces molécules pourraient réduire l'inflammation vasculaire sans compromettre davantage l'immunité [2].
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic précoce. Les algorithmes de deep learning analysent désormais les IRM cérébrales avec une précision supérieure à l'œil humain pour détecter les signes précoces d'artérite. Cette technologie, développée dans le cadre des recommandations JNLF 2024, pourrait permettre un diagnostic plus précoce [2].
Mais l'innovation la plus prometteuse concerne la thérapie génique. Des vecteurs viraux modifiés transportent des gènes anti-inflammatoires directement dans les cellules endothéliales cérébrales. Les premiers essais chez l'animal montrent une réduction significative de l'inflammation vasculaire [3]. Cette approche pourrait révolutionner le traitement dans les années à venir.
Vivre au Quotidien avec l'Artérite du Système Nerveux Central associée au SIDA
Vivre avec une artérite du système nerveux central associée au SIDA nécessite des adaptations importantes mais la qualité de vie peut rester satisfaisante avec un suivi approprié. L'observance thérapeutique constitue la clé du succès : prendre ses antirétroviraux à heures fixes, sans oubli, permet de maintenir une charge virale indétectable [6].
L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans la récupération et la prévention. Des exercices cardiovasculaires modérés, 30 minutes trois fois par semaine, améliorent la circulation cérébrale et la qualité de vie globale. Une étude camerounaise récente confirme ces bénéfices chez les patients VIH+ de plus de 50 ans [6].
Concrètement, certains aménagements du domicile peuvent s'avérer nécessaires. Barres d'appui dans la salle de bain, éclairage renforcé, suppression des tapis glissants : ces modifications simples réduisent les risques de chute en cas de troubles de l'équilibre [9].
Il est important de maintenir une vie sociale active. L'isolement aggrave souvent les troubles cognitifs et la dépression. Les associations de patients VIH+ proposent des groupes de parole et des activités adaptées qui permettent de rompre l'isolement et d'échanger avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés.
Les Complications Possibles
L'accident vasculaire cérébral ischémique représente la complication la plus redoutable de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA. Il survient chez 30 à 40% des patients non traités et peut laisser des séquelles neurologiques définitives : hémiplégie, troubles du langage, déficits cognitifs [10,8].
Les crises d'épilepsie constituent une autre complication fréquente, touchant environ 15% des patients. Elles peuvent être focales ou généralisées et nécessitent souvent un traitement antiépileptique au long cours. L'important est de distinguer les crises liées à l'artérite de celles causées par d'autres pathologies du système nerveux central [8].
L'œdème cérébral peut se développer en cas d'inflammation vasculaire sévère. Cette complication potentiellement mortelle nécessite une prise en charge en urgence avec des corticoïdes à fortes doses et parfois des mesures de réanimation neurologique [9].
Mais heureusement, certaines complications sont réversibles avec un traitement approprié. Les troubles cognitifs légers peuvent s'améliorer avec la restauration immunitaire. De même, certains déficits neurologiques focaux peuvent récupérer partiellement grâce à la plasticité cérébrale et à une rééducation intensive [9].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA s'est considérablement amélioré avec l'avènement des trithérapies antirétrovirales. Avant 1996, la mortalité à un an atteignait 60 à 70%. Aujourd'hui, avec un traitement précoce et bien conduit, elle est inférieure à 15% [14].
La récupération fonctionnelle dépend largement de la précocité du diagnostic et du traitement. Les patients pris en charge dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes ont un pronostic significativement meilleur que ceux traités tardivement. Une étude récente montre que 70% des patients traités précocement récupèrent une autonomie complète [8].
L'âge constitue un facteur pronostique important. Les patients de moins de 40 ans ont généralement une meilleure récupération que leurs aînés, probablement grâce à une plus grande plasticité cérébrale. Le taux de CD4 initial influence également l'évolution : un taux supérieur à 100 cellules/mm³ au diagnostic est de bon pronostic [14].
Concrètement, la plupart des patients peuvent reprendre une activité professionnelle adaptée dans les 6 à 12 mois suivant l'épisode aigu. Certains gardent des séquelles mineures (troubles de la mémoire, fatigabilité) mais conservent une qualité de vie satisfaisante. L'important est de maintenir un suivi neurologique régulier pour détecter précocement toute récidive [9].
Peut-on Prévenir l'Artérite du Système Nerveux Central associée au SIDA ?
La prévention primaire de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA repose essentiellement sur un contrôle optimal de l'infection VIH. Maintenir un taux de CD4 supérieur à 200 cellules/mm³ grâce à une trithérapie efficace réduit considérablement le risque de développer cette complication [14].
L'observance thérapeutique constitue la pierre angulaire de cette prévention. Les interruptions de traitement, même brèves, peuvent permettre une réplication virale et une chute des CD4 favorisant l'inflammation vasculaire. Les nouvelles formulations à longue durée d'action développées en 2024 améliorent significativement l'observance [1].
La prévention des infections opportunistes joue également un rôle crucial. La prophylaxie de la toxoplasmose par cotrimoxazole chez les patients avec CD4 < 200/mm³ réduit non seulement le risque de toxoplasmose cérébrale mais aussi l'inflammation générale du système nerveux central [13].
Mais n'oublions pas les facteurs de risque cardiovasculaire classiques. Arrêt du tabac, contrôle de la tension artérielle, équilibre du diabète et correction des dyslipidémies constituent des mesures préventives importantes. Une activité physique régulière améliore la santé cardiovasculaire globale et pourrait réduire le risque d'artérite [6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations françaises pour la prise en charge de l'artérite du système nerveux central associée au SIDA ont été actualisées en 2024. La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique des complications neurologiques chez tout patient VIH+ présentant des céphalées persistantes ou des troubles neurologiques [3].
Le parcours de soins recommandé implique une coordination entre infectiologues, neurologues et radiologues. L'IRM cérébrale doit être réalisée dans les 24 heures suivant l'apparition de symptômes neurologiques aigus chez un patient VIH+. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement le pronostic [3].
Concernant le traitement, les autorités recommandent l'initiation immédiate d'une trithérapie antirétrovirale, même en l'absence de confirmation diagnostique définitive. Cette stratégie préemptive permet de limiter l'extension des lésions vasculaires en attendant les résultats des examens complémentaires [2].
Les innovations 2024-2025 sont intégrées dans les nouvelles recommandations. L'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse des IRM est encouragée dans les centres disposant de cette technologie. De même, les nouveaux antirétroviraux à longue durée d'action sont recommandés en première intention pour améliorer l'observance [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations nationales accompagnent les patients atteints d'artérite du système nerveux central associée au SIDA. AIDES, la plus importante association française de lutte contre le VIH, propose des groupes de parole spécialisés et un soutien psychologique adapté. Leurs antennes locales organisent régulièrement des rencontres entre patients [12].
L'Association française des hémophiles (AFH) accueille également les patients VIH+ ayant développé des complications neurologiques, notamment ceux contaminés par transfusion. Ils proposent des séjours de répit et des activités thérapeutiques adaptées aux déficits neurologiques.
Au niveau régional, de nombreuses associations locales complètent cette offre. À Lyon, l'association "Vivre avec" organise des ateliers mémoire pour les patients présentant des troubles cognitifs. À Marseille, "Solidarité PACA" propose des séances de rééducation collective et des sorties culturelles adaptées.
Les ressources en ligne se développent également. Le site Sida Info Service propose une ligne d'écoute 24h/24 et des forums de discussion modérés par des professionnels de santé. L'application mobile "Mon suivi VIH" permet de gérer ses rendez-vous médicaux et de suivre l'évolution de ses paramètres biologiques [12].
Nos Conseils Pratiques
Pour bien vivre avec une artérite du système nerveux central associée au SIDA, l'organisation quotidienne est essentielle. Préparez un pilulier hebdomadaire pour vos médicaments et programmez des rappels sur votre téléphone. Cette simple précaution évite les oublis qui peuvent compromettre l'efficacité du traitement [14].
Côté alimentation, privilégiez un régime méditerranéen riche en oméga-3 et antioxydants. Poissons gras, fruits rouges, légumes verts et huile d'olive protègent les vaisseaux cérébraux. Limitez le sel et les graisses saturées qui aggravent l'inflammation vasculaire [6].
L'exercice physique doit être adapté à vos capacités. Commencez par 15 minutes de marche quotidienne et augmentez progressivement. La natation est particulièrement bénéfique car elle sollicite l'ensemble du système cardiovasculaire sans impact articulaire. Évitez les sports de contact qui pourraient aggraver d'éventuels troubles de l'équilibre [6].
Enfin, n'hésitez pas à communiquer avec votre entourage sur votre maladie. L'incompréhension génère souvent plus de stress que la pathologie elle-même. Expliquez simplement vos difficultés et vos besoins : la plupart des proches sont prêts à adapter leur comportement pour vous aider.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente. Toute céphalée inhabituelle, intense ou persistante chez un patient VIH+ doit faire l'objet d'une évaluation rapide. De même, l'apparition brutale de troubles neurologiques (faiblesse, troubles de la parole, troubles visuels) impose un passage aux urgences [13].
Les troubles cognitifs progressifs ne doivent pas être négligés. Une baisse de la mémoire, des difficultés de concentration ou un ralentissement inhabituel peuvent révéler une atteinte neurologique débutante. N'attendez pas que ces symptômes s'aggravent pour consulter votre médecin traitant [13].
En cas de crise d'épilepsie, même isolée, une consultation neurologique s'impose dans les 48 heures. Cette manifestation peut révéler une progression de l'artérite ou l'apparition d'une autre complication neurologique. Le médecin pourra adapter le traitement et prescrire les examens nécessaires [8].
Mais n'oubliez pas les consultations de suivi régulières. Même en l'absence de symptômes, un contrôle trimestriel avec bilan biologique (CD4, charge virale, bilan hépatique) permet de détecter précocement toute évolution défavorable et d'adapter le traitement si nécessaire [14].
Questions Fréquentes
L'artérite du système nerveux central peut-elle récidiver ?Oui, des récidives sont possibles, surtout en cas d'arrêt du traitement antirétroviral ou de chute importante des CD4. C'est pourquoi un suivi régulier et une observance rigoureuse sont essentiels [14].
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Non, l'artérite du système nerveux central associée au SIDA n'est pas héréditaire. Elle résulte uniquement de l'infection par le VIH et de l'immunodépression qu'elle provoque [12].
Peut-on conduire avec cette pathologie ?
Cela dépend des séquelles. En l'absence de troubles visuels, de crises d'épilepsie ou de déficits moteurs importants, la conduite reste possible. Une évaluation médicale spécialisée peut être nécessaire [9].
Les vaccins sont-ils contre-indiqués ?
Au contraire, la vaccination est recommandée chez les patients immunodéprimés. Vaccins contre la grippe, le pneumocoque et le COVID-19 sont particulièrement importants pour prévenir les infections qui pourraient aggraver l'inflammation [14].
Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Avec un traitement approprié, l'impact sur l'espérance de vie est limité. Les patients bien suivis ont un pronostic proche de celui des autres patients VIH+ sans complication neurologique [14].
Questions Fréquentes
L'artérite du système nerveux central peut-elle récidiver ?
Oui, des récidives sont possibles, surtout en cas d'arrêt du traitement antirétroviral ou de chute importante des CD4. C'est pourquoi un suivi régulier et une observance rigoureuse sont essentiels.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Non, l'artérite du système nerveux central associée au SIDA n'est pas héréditaire. Elle résulte uniquement de l'infection par le VIH et de l'immunodépression qu'elle provoque.
Peut-on conduire avec cette pathologie ?
Cela dépend des séquelles. En l'absence de troubles visuels, de crises d'épilepsie ou de déficits moteurs importants, la conduite reste possible. Une évaluation médicale spécialisée peut être nécessaire.
Les vaccins sont-ils contre-indiqués ?
Au contraire, la vaccination est recommandée chez les patients immunodéprimés. Vaccins contre la grippe, le pneumocoque et le COVID-19 sont particulièrement importants.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] JNLF 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Référentiels, recommandations & consensus de .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Y EL HARRAS, S CHOAYB. Neurosyphilis en déguisement à l'irm. 2023.Lien
- [6] HOT Pambou. Activité physique, risques cardiovasculaires et qualité de vie chez les personnes âgées de 50 ans et plus vivant avec le VIH au Cameroun. 2023.Lien
- [8] L Behnas, A Benmati. Prise en charge des accidents vasculaires cérébraux au service de réanimation médicale de l'hôpital militaire régional universitaire de Constantine. 2024.Lien
- [9] L Rousseau-Pitard, G Perlemuter. L'essentiel des PATHO: pour l'infirmière par spécialité. 2023.Lien
- [10] AA Maiga. Aspects tomodensitométriques des accidents vasculaires cérébraux ischémiques du sujet jeune adulte (15-45 ans) dans le service d'imagerie médicale de l'hôpital du …. 2024.Lien
- [12] Sida / VIH : symptômes, traitement, prévention. Institut Pasteur.Lien
- [13] MANIFESTATIONS NEUROLOGIQUES CENTRALES AU COURS DE L'INFECTION PAR LE VIH.Lien
- [14] Infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). MSD Manuals.Lien
Publications scientifiques
- Neurosyphilis en déguisement à l'irm (2023)
- [PDF][PDF] Synergie entre l'ophtalmologiste et l'interniste dans le bilan des uvéites [PDF]
- Activité physique, risques cardiovasculaires et qualité de vie chez les personnes âgées de 50 ans et plus vivant avec le VIH au Cameroun (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Faculté de Médecine et Pharmacie (2024)[PDF]
- Prise en charge des accidents vasculaires cérébraux au service de réanimation médicale de l'hôpital militaire régional universitaire de Constantine (2024)
Ressources web
- Sida / VIH : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.