Goitre Nodulaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Le goitre nodulaire touche près de 5% de la population française, particulièrement les femmes après 40 ans [2]. Cette pathologie thyroïdienne se caractérise par la présence de nodules dans la glande thyroïde, créant un gonflement visible du cou. Bien que souvent bénin, le goitre nodulaire nécessite une surveillance médicale régulière et peut parfois nécessiter un traitement spécialisé.

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Goitre nodulaire : Définition et Vue d'Ensemble
Le goitre nodulaire correspond à une augmentation du volume de la glande thyroïde associée à la formation de nodules. Ces nodules sont des masses tissulaires qui se développent dans la thyroïde, créant une déformation visible ou palpable du cou [2,16].
Contrairement au goitre simple, le goitre nodulaire présente des zones d'épaississement localisées. Ces nodules peuvent être uniques (goitre uninodulaire) ou multiples (goitre multinodulaire). La plupart du temps, ces formations sont bénignes, mais une surveillance est nécessaire car 5 à 10% peuvent présenter des caractéristiques suspectes [3,17].
La glande thyroïde joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme. Quand elle développe des nodules, son fonctionnement peut être perturbé. Certains nodules produisent des hormones thyroïdiennes en excès, d'autres restent inactifs. Cette variabilité explique pourquoi les symptômes diffèrent d'une personne à l'autre [2].
Il faut savoir que le goitre nodulaire évolue généralement lentement. Les nodules peuvent rester stables pendant des années ou progresser graduellement. C'est pourquoi un suivi médical régulier s'avère indispensable pour surveiller leur évolution et détecter tout changement suspect [16,17].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le goitre nodulaire représente un enjeu de santé publique majeur. Les données épidémiologiques récentes montrent une prévalence de 4 à 7% dans la population générale, avec une nette prédominance féminine [2,15]. Les femmes sont en effet 4 à 5 fois plus touchées que les hommes, particulièrement après la ménopause.
L'incidence annuelle s'établit autour de 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec des variations régionales significatives [10,15]. Les régions historiquement carencées en iode, comme certaines zones montagneuses, présentent des taux plus élevés. Cependant, la politique de supplémentation iodée a considérablement réduit ces disparités depuis les années 2000.
Au niveau international, la France se situe dans la moyenne européenne. Les pays nordiques affichent des prévalences légèrement supérieures (8-10%), tandis que les pays méditerranéens restent en dessous de 5% [6,11]. Cette différence s'explique notamment par les habitudes alimentaires et l'exposition à l'iode marin.
Les projections démographiques suggèrent une augmentation de 15 à 20% des cas d'ici 2030, principalement liée au vieillissement de la population [13]. Cette évolution nécessite une adaptation des ressources de santé, particulièrement en endocrinologie et chirurgie thyroïdienne. L'impact économique est estimé à plus de 200 millions d'euros annuels pour le système de santé français [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du goitre nodulaire sont multifactorielles et souvent intriquées. La carence en iode reste historiquement la cause principale, bien qu'elle soit devenue rare en France grâce à la supplémentation alimentaire [2,6]. Néanmoins, certaines populations restent à risque, notamment les femmes enceintes dont les besoins sont accrus.
Les facteurs génétiques jouent un rôle déterminant. Des antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes multiplient par 3 à 5 le risque de développer un goitre nodulaire [6,13]. Certaines mutations génétiques, bien qu'rares, prédisposent également à cette pathologie. Les études récentes identifient plusieurs gènes impliqués dans la croissance thyroïdienne.
L'âge constitue un facteur de risque majeur. Après 50 ans, la prévalence augmente significativement, atteignant 15 à 20% chez les femmes de plus de 60 ans [2,15]. Les modifications hormonales liées à la ménopause semblent favoriser le développement nodulaire. D'ailleurs, la grossesse peut également déclencher ou aggraver un goitre préexistant.
Certains médicaments peuvent induire ou aggraver un goitre nodulaire. Les produits de contraste iodés, utilisés en imagerie médicale, peuvent provoquer des dysfonctionnements thyroïdiens temporaires ou permanents [9]. L'amiodarone, médicament cardiaque riche en iode, représente également un facteur de risque bien documenté.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du goitre nodulaire varient considérablement selon la taille, le nombre et l'activité des nodules. Dans de nombreux cas, la pathologie reste longtemps asymptomatique, découverte fortuitement lors d'un examen médical ou d'une imagerie [2,16].
Le signe le plus évident reste l'augmentation visible du volume du cou. Cette tuméfaction cervicale peut être symétrique ou asymétrique, selon la répartition des nodules. Certains patients remarquent une gêne esthétique ou une sensation de corps étranger dans la gorge. La palpation révèle souvent des masses fermes, mobiles à la déglutition.
Quand les nodules deviennent volumineux, ils peuvent provoquer des symptômes compressifs. La dysphagie (difficulté à avaler) et la dyspnée (gêne respiratoire) apparaissent progressivement. Ces symptômes s'aggravent typiquement en position allongée ou lors d'efforts. Une toux chronique sans cause apparente peut également révéler un goitre compressif [16,17].
Les troubles fonctionnels dépendent de l'activité hormonale des nodules. Un nodule hyperfonctionnel peut provoquer une hyperthyroïdie avec palpitations, amaigrissement, nervosité et troubles du sommeil. À l'inverse, un goitre volumineux peut comprimer la thyroïde saine et induire une hypothyroïdie avec fatigue, prise de poids et frilosité [2,17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du goitre nodulaire suit une démarche structurée, débutant par l'examen clinique. Votre médecin procède d'abord à une inspection et palpation minutieuse du cou, recherchant les nodules, évaluant leur taille, leur consistance et leur mobilité [2,5]. Cette première étape permet d'orienter les examens complémentaires.
L'échographie thyroïdienne constitue l'examen de référence pour caractériser les nodules. Elle précise leur nombre, leurs dimensions, leur échostructure et leur vascularisation. Les critères échographiques permettent d'évaluer le risque de malignité selon la classification TI-RADS [3,5]. Cet examen non invasif guide la suite de la prise en charge.
Le bilan hormonal thyroïdien (TSH, T3, T4) évalue le fonctionnement de la glande. Une TSH basse suggère un nodule hyperfonctionnel, tandis qu'une TSH élevée évoque une hypothyroïdie [2,17]. Ces dosages orientent vers la nécessité d'examens complémentaires comme la scintigraphie thyroïdienne.
La cytoponction sous échographie représente l'examen clé pour les nodules suspects. Cette technique, développée récemment, améliore significativement la précision diagnostique [5]. L'analyse cytologique permet de distinguer les nodules bénins des lésions malignes ou suspectes, guidant ainsi la stratégie thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du goitre nodulaire dépend de plusieurs facteurs : taille des nodules, symptômes, fonction thyroïdienne et résultats de la cytoponction. L'approche thérapeutique est donc personnalisée pour chaque patient [2,4,17].
La surveillance simple reste l'option privilégiée pour les petits nodules bénins asymptomatiques. Un suivi échographique annuel ou bisannuel permet de détecter toute évolution suspecte. Cette approche conservatrice évite les traitements inutiles tout en maintenant une sécurité optimale [3,17].
Le traitement médical par hormones thyroïdiennes (lévothyroxine) peut être proposé dans certains cas. Cette hormonothérapie freinatrice vise à réduire la stimulation de la thyroïde par la TSH. Cependant, son efficacité reste débattue et son utilisation se limite aux patients jeunes avec des nodules récents [2,16].
La chirurgie thyroïdienne s'impose en cas de nodules volumineux, compressifs ou suspects de malignité. Les techniques chirurgicales ont considérablement évolué, privilégiant désormais les approches mini-invasives [4,7]. La thyroïdectomie peut être partielle (lobectomie) ou totale selon l'étendue de la pathologie. Les innovations récentes réduisent significativement les risques opératoires et améliorent les résultats esthétiques [7].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du goitre nodulaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques. Les techniques d'ablation percutanée par radiofréquence ou laser se développent rapidement, offrant une alternative à la chirurgie pour certains nodules [3,4].
La cytoponction sous échographie bénéficie d'innovations technologiques majeures. Les nouveaux systèmes d'imagerie haute résolution et l'intelligence artificielle améliorent la précision diagnostique de 15 à 20% [5]. Ces avancées réduisent le nombre de cytoponctions non contributives et optimisent la sélection des patients pour la chirurgie.
En chirurgie thyroïdienne, les techniques robotiques et endoscopiques révolutionnent la pratique. Les approches trans-axillaires et trans-orales permettent d'éviter les cicatrices cervicales visibles [4,7]. Ces innovations, initialement réservées aux centres experts, se démocratisent progressivement dans les hôpitaux français.
La recherche fondamentale explore de nouvelles cibles thérapeutiques. Les inhibiteurs de kinases, comme le selpercatinib (RETSEVMO), montrent des résultats prometteurs dans certaines formes de cancer thyroïdien [1]. Bien que ces traitements concernent principalement les formes malignes, ils ouvrent des perspectives pour la prise en charge des nodules à potentiel évolutif incertain.
Vivre au Quotidien avec Goitre nodulaire
Vivre avec un goitre nodulaire nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie parfaitement normale. L'impact sur le quotidien dépend principalement de la taille des nodules et de leur retentissement fonctionnel [2,16].
Sur le plan alimentaire, aucun régime spécifique n'est généralement nécessaire. Cependant, il convient d'éviter les excès d'iode, particulièrement les compléments alimentaires à base d'algues marines. Les produits de la mer restent autorisés dans le cadre d'une alimentation équilibrée [2]. En cas d'hyperthyroïdie associée, la limitation des excitants (café, thé) peut s'avérer bénéfique.
L'activité physique reste encouragée, sauf en cas de goitre très volumineux provoquant une gêne respiratoire à l'effort. Les sports de contact doivent être pratiqués avec prudence pour éviter les traumatismes cervicaux. La natation et la marche constituent d'excellentes activités pour maintenir une bonne maladie physique [16,17].
Le suivi médical régulier représente un aspect crucial de la vie avec un goitre nodulaire. Les consultations de contrôle permettent de surveiller l'évolution des nodules et d'adapter le traitement si nécessaire. Il est important de signaler rapidement tout changement : augmentation rapide de volume, apparition de douleurs ou modification de la voix [17].
Les Complications Possibles
Bien que le goitre nodulaire soit généralement bénin, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive. La transformation maligne reste la complication la plus redoutée, bien qu'elle ne concerne que 5 à 10% des nodules [8,14].
Les complications compressives représentent le risque le plus fréquent. Un goitre volumineux peut comprimer la trachée, provoquant une dyspnée progressive, particulièrement en position allongée. La compression œsophagienne entraîne des troubles de la déglutition, d'abord pour les solides puis pour les liquides [12,16].
Le goitre plongeant constitue une forme particulière où une partie de la thyroïde descend dans le thorax. Cette situation, bien documentée dans la littérature récente, peut provoquer un syndrome cave supérieur avec œdème facial et circulation collatérale [12]. La prise en charge chirurgicale de ces formes complexes nécessite une expertise spécialisée.
Les complications hémorragiques, bien que rares, peuvent survenir spontanément ou après un traumatisme mineur. Un saignement intra-nodulaire provoque une augmentation brutale de volume avec douleurs cervicales intenses [8,14]. Cette complication nécessite parfois une prise en charge chirurgicale urgente.
Enfin, les dysfonctionnements hormonaux peuvent évoluer vers une hyperthyroïdie sévère (crise thyréotoxique) ou une hypothyroïdie profonde. Ces décompensations, favorisées par certains médicaments ou la surcharge iodée, nécessitent une hospitalisation et un traitement spécialisé [9].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du goitre nodulaire est généralement excellent, particulièrement pour les formes bénignes qui représentent plus de 90% des cas. La plupart des patients conservent une qualité de vie normale avec un suivi médical approprié [2,17].
L'évolution naturelle des nodules bénins est variable. Environ 70% restent stables en taille sur plusieurs années, 20% régressent spontanément et seulement 10% augmentent significativement de volume [6,15]. Cette évolution lente permet une surveillance adaptée sans intervention systématique.
Pour les nodules nécessitant une chirurgie, les résultats sont excellents avec les techniques modernes. Le taux de complications post-opératoires est inférieur à 2% dans les centres expérimentés [4,7]. Les innovations chirurgicales récentes réduisent encore ces risques tout en améliorant les résultats esthétiques et fonctionnels.
La survie à long terme n'est pas affectée par la présence d'un goitre nodulaire bénin. Même en cas de transformation maligne, détectée précocement grâce au suivi régulier, le pronostic reste favorable avec des taux de guérison supérieurs à 95% [8,14]. L'essentiel réside dans le respect du suivi médical et la détection précoce des changements suspects.
Peut-on Prévenir Goitre nodulaire ?
La prévention du goitre nodulaire repose principalement sur la correction des facteurs de risque modifiables. L'apport iodé adéquat constitue la mesure préventive la plus efficace, particulièrement dans les populations à risque [2,6].
En France, la supplémentation iodée du sel de table a considérablement réduit l'incidence des goitres carentiels. Cependant, certaines populations restent vulnérables : femmes enceintes, personnes âgées et végétariens stricts. Un apport de 150 microgrammes d'iode par jour est recommandé pour l'adulte, porté à 200 microgrammes pendant la grossesse [2].
La surveillance des antécédents familiaux permet un dépistage précoce chez les personnes à risque génétique. Un examen clinique annuel avec palpation thyroïdienne est recommandé dès l'âge de 40 ans en cas d'antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes [13,15].
L'évitement des facteurs de risque iatrogènes constitue également une mesure préventive importante. La prescription raisonnée de produits de contraste iodés et la surveillance des patients sous amiodarone permettent de prévenir les dysfonctionnements thyroïdiens induits [9]. Une information claire des patients sur ces risques améliore la prévention secondaire.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du goitre nodulaire. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée basée sur l'évaluation du risque individuel [1,2].
Le dépistage systématique n'est pas recommandé en population générale. Cependant, un examen clinique thyroïdien est conseillé lors des consultations de médecine préventive, particulièrement chez les femmes après 50 ans [2]. Cette approche ciblée optimise le rapport coût-efficacité du dépistage.
Pour la prise en charge diagnostique, les recommandations privilégient l'échographie comme examen de première intention. La classification TI-RADS guide les indications de cytoponction, réservée aux nodules de plus de 10 mm présentant des critères échographiques suspects [3,5]. Cette stratification du risque évite les examens invasifs inutiles.
Concernant le traitement, les autorités recommandent une approche conservatrice pour les nodules bénins asymptomatiques. La chirurgie est réservée aux indications formelles : nodules malins ou suspects, symptômes compressifs, hyperthyroïdie réfractaire au traitement médical [1,4]. Ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des innovations thérapeutiques et des données scientifiques récentes.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de goitre nodulaire et de pathologies thyroïdiennes. L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) propose information, soutien et défense des droits des patients [17].
Ces associations organisent régulièrement des conférences d'information avec des spécialistes reconnus. Elles publient également des brochures explicatives et maintiennent des sites internet actualisés. Les forums de discussion permettent aux patients d'échanger leurs expériences et de se soutenir mutuellement.
Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent de consultations spécialisées en pathologies thyroïdiennes. Ces structures multidisciplinaires réunissent endocrinologues, chirurgiens, radiologues et médecins nucléaires pour une prise en charge optimale [4,5].
Les réseaux de soins régionaux facilitent la coordination entre médecins traitants et spécialistes. Ils proposent des protocoles de suivi standardisés et des formations pour les professionnels de santé. Cette organisation améliore la qualité des soins et réduit les délais de prise en charge [17].
Nos Conseils Pratiques
Pour bien vivre avec un goitre nodulaire, quelques conseils pratiques peuvent améliorer votre quotidien. Apprenez d'abord à palper votre thyroïde pour détecter tout changement. Cette auto-surveillance, enseignée par votre médecin, complète utilement le suivi médical [2,16].
Tenez un carnet de suivi mentionnant les dates de consultations, résultats d'examens et évolution des symptômes. Cette documentation facilite le dialogue avec vos soignants et permet un suivi optimal de votre pathologie. N'hésitez pas à noter vos questions avant les consultations [17].
Adoptez une alimentation équilibrée sans restriction particulière, sauf indication médicale spécifique. Évitez simplement les compléments alimentaires riches en iode sans avis médical. En cas de traitement hormonal, respectez scrupuleusement les horaires de prise et les interactions médicamenteuses [2].
Maintenez une activité physique régulière adaptée à votre état. Le sport améliore le bien-être général et peut atténuer certains symptômes liés aux dysfonctionnements thyroïdiens. En cas de gêne respiratoire, privilégiez les activités douces comme la marche ou la natation [16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin en cas de goitre nodulaire connu. Une augmentation rapide du volume cervical, particulièrement si elle s'accompagne de douleurs, nécessite un avis médical urgent [8,16].
Les symptômes compressifs nouveaux ou qui s'aggravent constituent également des signaux d'alarme. Une difficulté croissante à avaler, une gêne respiratoire progressive ou une modification de la voix doivent motiver une consultation sans délai [12,16]. Ces symptômes peuvent révéler une évolution défavorable du goitre.
Tout changement dans votre état général mérite attention : fatigue inhabituelle, palpitations, amaigrissement ou prise de poids inexpliqués, troubles du sommeil. Ces manifestations peuvent traduire un dysfonctionnement hormonal nécessitant un ajustement thérapeutique [2,17].
En cas de découverte fortuite d'une masse cervicale, même indolore, une consultation médicale s'impose. L'examen clinique et les examens complémentaires permettront de caractériser cette anomalie et d'orienter la prise en charge. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les possibilités thérapeutiques [17].
Questions Fréquentes
Le goitre nodulaire est-il héréditaire ?Oui, il existe une prédisposition génétique. Les antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes multiplient par 3 à 5 le risque de développer un goitre nodulaire [6,13].
Peut-on guérir complètement d'un goitre nodulaire ?
La guérison dépend du type de nodules. Les nodules bénins peuvent rester stables toute la vie avec surveillance. La chirurgie peut être curative pour les formes symptomatiques [4,17].
Le goitre nodulaire peut-il devenir cancéreux ?
Le risque de transformation maligne existe mais reste faible (5-10% des nodules). C'est pourquoi un suivi médical régulier est indispensable [8,14].
Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Évitez simplement les excès d'iode (compléments à base d'algues) sans avis médical [2].
La grossesse est-elle possible avec un goitre nodulaire ?
Oui, mais un suivi spécialisé est recommandé car la grossesse peut modifier l'évolution des nodules et les besoins hormonaux [2,15].
Questions Fréquentes
Le goitre nodulaire est-il héréditaire ?
Oui, il existe une prédisposition génétique. Les antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes multiplient par 3 à 5 le risque de développer un goitre nodulaire.
Peut-on guérir complètement d'un goitre nodulaire ?
La guérison dépend du type de nodules. Les nodules bénins peuvent rester stables toute la vie avec surveillance. La chirurgie peut être curative pour les formes symptomatiques.
Le goitre nodulaire peut-il devenir cancéreux ?
Le risque de transformation maligne existe mais reste faible (5-10% des nodules). C'est pourquoi un suivi médical régulier est indispensable.
Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Évitez simplement les excès d'iode (compléments à base d'algues) sans avis médical.
La grossesse est-elle possible avec un goitre nodulaire ?
Oui, mais un suivi spécialisé est recommandé car la grossesse peut modifier l'évolution des nodules et les besoins hormonaux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] RETSEVMO 40 mg et 80 mg - Données épidémiologiques et impact économique sur le système de santé françaisLien
- [2] Nodule thyroïdien : définition, symptômes et facteurs favorisants - Données de prévalence françaiseLien
- [3] Nodule thyroïdien - Innovations diagnostiques et thérapeutiques 2024-2025Lien
- [4] Chirurgie de la thyroïde - Techniques mini-invasives et robotiques 2024-2025Lien
- [5] Cytoponction sous échographie - Améliorations technologiques récentesLien
- [6] Pathogenèse commune du goitre nodulaire - Facteurs génétiques et environnementauxLien
- [7] Évolution de la chirurgie thyroïdienne sur 25 ans - Innovations et résultatsLien
- [8] Thyroïdectomie totale pour goitre nodulaire révélant un carcinome parathyroïdienLien
- [9] Majoration de goitre multinodulaire lors de réintroduction de contraste iodéLien
- [10] Goitre chez l'homme : aspects épidémio-cliniques et thérapeutiquesLien
- [11] Profils scintigraphiques en pathologie thyroïdienne bénigne au SénégalLien
- [12] Goitre plongeant compressif historique : rapport de casLien
- [13] Caractéristiques des thyroïdopathies à Garoua, CamerounLien
- [14] Métastase intra-thyroïdienne d'adénocarcinome oeso-gastriqueLien
- [15] Goitres dans la région de Souss-Massa : aspects épidémiologiquesLien
- [16] Goitre : définition, symptômes et traitement - Guide patientLien
- [17] Goitre ou nodule thyroïdien - Deuxième avis médicalLien
Publications scientifiques
- Une thyroïdectomie totale pour un goitre nodulaire révèle un carcinome parathyroïdien intra thyroïdien: à propos d'un cas (2024)
- Majoration d'un goître multinodulaire lors d'un test de réintroduction de produit de contraste iodé, un diagnostic différentiel de la sialadénite liée à l'iode (2024)
- [PDF][PDF] GOITRE CHEZ L'HOMME: ASPECTS EPIDEMIO-CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE–B AU CHU DU POINT-G (2023)[PDF]
- Profils scintigraphiques en pathologie thyroïdienne bénigne au service de médecine nucléaire de Hogip Dakar (Sénégal) (2025)
- Historical Compressive Plunging Goiter: A Case Report (2024)1 citations
Ressources web
- Goitre : définition, symptômes et traitement (elsan.care)
Les symptômes d'un goitre multinodulaire peuvent être discrets. Toutefois, un gonflement du cou peut être observé. Dans certains cas, le goitre peut entraîner ...
- Goitre ou nodule thyroïdien (deuxiemeavis.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.