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Goitre Endémique : Symptômes, Causes et Traitements 2025 | Guide Complet

Goitre endémique

Le goitre endémique représente une augmentation du volume de la thyroïde liée à une carence en iode dans certaines régions du monde. Cette pathologie touche encore aujourd'hui des millions de personnes, particulièrement dans les zones montagneuses éloignées des côtes. Bien que largement contrôlé en France grâce à l'iodation du sel, le goitre endémique reste un enjeu de santé publique mondial majeur.

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Goitre Endémique : Définition et Vue d'Ensemble

Le goitre endémique désigne une augmentation pathologique du volume de la glande thyroïde causée par une carence chronique en iode dans l'environnement [14,15]. Cette maladie se développe lorsque l'apport quotidien en iode descend en dessous de 100 microgrammes par jour, seuil critique pour le bon fonctionnement thyroïdien.

Contrairement au goitre sporadique qui touche des individus isolés, le goitre endémique affecte plus de 10% de la population d'une région donnée [16]. La thyroïde, cette petite glande en forme de papillon située à la base du cou, grossit progressivement pour tenter de compenser le manque d'iode nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes.

L'Organisation Mondiale de la Santé considère qu'une région présente un goitre endémique lorsque plus de 5% des enfants de 6 à 12 ans développent cette pathologie [5]. Cette définition permet d'identifier les zones à risque et de mettre en place des programmes de prévention adaptés.

Historiquement, le goitre endémique était surnommé "le mal des montagnes" car il touchait principalement les populations vivant dans les régions alpines, les Andes ou l'Himalaya. Ces zones géographiques, éloignées des océans et caractérisées par des sols pauvres en iode, créaient les maladies parfaites pour le développement de cette maladie.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le goitre endémique a pratiquement disparu grâce aux politiques de santé publique mises en place depuis les années 1950. La prévalence actuelle est estimée à moins de 1% de la population générale, principalement concentrée dans certaines zones rurales isolées [9]. Cette réussite contraste fortement avec la situation mondiale où 2 milliards de personnes vivent encore dans des régions carencées en iode.

Les données épidémiologiques récentes montrent que l'Afrique subsaharienne reste la région la plus touchée, avec des prévalences dépassant 30% dans certaines zones [6,10]. Au Mali, une étude de 2023 révèle que 15% des consultations endocrinologiques concernent des pathologies thyroïdiennes liées à la carence iodée [8]. Ces chiffres illustrent les disparités importantes entre pays développés et en développement.

En Europe, les pays alpins comme la Suisse et l'Autriche ont également réussi à éliminer le goitre endémique grâce à des programmes d'iodation systématique. Cependant, certaines régions d'Europe de l'Est connaissent encore des résurgences ponctuelles, particulièrement dans les zones rurales où l'accès au sel iodé reste limité [11].

L'analyse des tendances sur les dix dernières années montre une diminution globale de 40% de la prévalence mondiale du goitre endémique. Cette amélioration s'explique par l'extension des programmes d'iodation du sel, soutenus par l'OMS et l'UNICEF dans plus de 120 pays.

Les Causes et Facteurs de Risque

La carence en iode constitue la cause principale du goitre endémique, mais plusieurs facteurs environnementaux et génétiques modulent le risque individuel. L'iode, élément trace essentiel, provient principalement de l'alimentation et de l'eau de boisson. Les sols pauvres en iode, caractéristiques des régions montagneuses et continentales, produisent des aliments naturellement carencés [12].

Certains aliments peuvent aggraver la carence iodée en interférant avec l'absorption ou l'utilisation de l'iode par la thyroïde. Les goitrogènes naturels, présents dans le chou, le brocoli, le soja ou le manioc, bloquent partiellement la synthèse des hormones thyroïdiennes [9]. Consommés en grandes quantités dans un contexte de carence iodée, ils accélèrent le développement du goitre.

Les facteurs génétiques jouent également un rôle non négligeable. Certaines mutations affectant le transport de l'iode ou la synthèse des hormones thyroïdiennes prédisposent au goitre, même avec des apports iodés normaux. Ces formes familiales représentent environ 5% des cas de goitre endémique [13].

L'âge et le sexe influencent significativement le risque. Les femmes développent un goitre deux à trois fois plus fréquemment que les hommes, particulièrement pendant la puberté, la grossesse et la ménopause. Ces périodes de la vie s'accompagnent d'une augmentation des besoins en hormones thyroïdiennes, rendant la thyroïde plus sensible à la carence iodée.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le goitre endémique se manifeste initialement par une augmentation progressive du volume du cou, souvent imperceptible au début. Cette croissance thyroïdienne peut rester asymptomatique pendant des années, expliquant pourquoi de nombreux patients consultent tardivement [14]. Le premier signe visible est généralement un épaississement de la base du cou, particulièrement notable lors de la déglutition.

Lorsque le goitre atteint un volume important, des symptômes de compression apparaissent progressivement. La gêne à la déglutition constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 60% des patients avec un goitre volumineux [15]. Cette dysphagie s'accompagne souvent d'une sensation de corps étranger dans la gorge, particulièrement gênante lors des repas.

Les troubles respiratoires surviennent lorsque le goitre comprime la trachée. Vous pourriez ressentir un essoufflement à l'effort, une toux sèche persistante ou une modification de votre voix [4]. Ces symptômes s'aggravent généralement en position couchée, obligeant certains patients à dormir avec plusieurs oreillers.

Contrairement aux autres formes de goitre, le goitre endémique s'accompagne rarement de troubles hormonaux au début de son évolution. La fonction thyroïdienne reste normale dans 80% des cas, la glande compensant sa carence en iode par une augmentation de volume [16]. Cependant, une hypothyroïdie peut se développer progressivement si la carence persiste.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du goitre endémique repose sur un examen clinique minutieux complété par des examens complémentaires spécifiques. Votre médecin commencera par palper votre thyroïde pour évaluer sa taille, sa consistance et rechercher d'éventuels nodules [14]. Cette palpation, réalisée par l'arrière pendant que vous déglutissez, permet d'apprécier la mobilité de la glande.

L'échographie thyroïdienne constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic et mesurer précisément le volume glandulaire. Cet examen indolore permet de visualiser la structure interne de la thyroïde et de détecter d'éventuelles anomalies [15]. Un volume thyroïdien supérieur à 18 ml chez la femme et 25 ml chez l'homme confirme le diagnostic de goitre.

Les dosages hormonaux évaluent le fonctionnement de votre thyroïde. La TSH (hormone stimulante de la thyroïde) est généralement élevée dans le goitre endémique, reflétant l'effort de l'hypophyse pour stimuler une thyroïde carencée en iode [16]. Les hormones T3 et T4 restent souvent dans les valeurs normales, témoignant de la capacité compensatrice de la glande.

Dans certains cas, votre médecin pourra prescrire une scintigraphie thyroïdienne pour évaluer la captation de l'iode par la glande. Cet examen, utilisant un traceur radioactif faiblement dosé, permet de visualiser le fonctionnement thyroïdien et d'éliminer d'autres causes de goitre. La mesure de l'iodurie (iode dans les urines) confirme la carence iodée lorsqu'elle est inférieure à 100 microgrammes par litre.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du goitre endémique vise principalement à corriger la carence en iode et à réduire le volume thyroïdien. La supplémentation en iode constitue le traitement de première intention, avec des doses adaptées à l'âge et à la sévérité de la carence [5]. Chez l'adulte, l'apport recommandé varie de 150 à 300 microgrammes par jour, sous forme de comprimés d'iodure de potassium.

L'hormonothérapie substitutive par lévothyroxine peut être prescrite en complément, particulièrement chez les patients présentant une hypothyroïdie associée [8]. Ce traitement permet de mettre la thyroïde au repos tout en maintenant un taux hormonal normal. La posologie, généralement comprise entre 1,6 et 2 microgrammes par kilogramme de poids corporel, doit être ajustée selon la réponse biologique.

Lorsque le goitre atteint un volume important ou provoque des symptômes compressifs, un traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire. La thyroïdectomie partielle ou totale permet de lever la compression tout en préservant la fonction thyroïdienne quand c'est possible [10]. Cette intervention, réalisée sous anesthésie générale, nécessite une hospitalisation de 2 à 3 jours.

Les techniques mini-invasives se développent progressivement pour traiter les goitres volumineux. La thermoablation par radiofréquence ou la sclérothérapie à l'éthanol permettent de réduire le volume thyroïdien sans chirurgie ouverte. Ces approches, encore en évaluation, montrent des résultats prometteurs avec moins de complications post-opératoires.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge du goitre endémique. Les nanotechnologies permettent désormais de développer des formes d'iode à libération prolongée, améliorant l'observance thérapeutique et réduisant les effets secondaires [1]. Ces nouvelles formulations, testées dans plusieurs essais cliniques, pourraient révolutionner la supplémentation iodée.

La thérapie génique fait l'objet de recherches prometteuses pour traiter les formes familiales de goitre endémique. Des vecteurs viraux modifiés permettent de corriger les défauts génétiques affectant le transport de l'iode ou la synthèse hormonale [2]. Bien qu'encore expérimentales, ces approches pourraient offrir une solution définitive aux patients porteurs de mutations spécifiques.

L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic et le suivi du goitre endémique. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les images échographiques avec une précision supérieure à l'œil humain, permettant une détection précoce et un suivi plus précis de l'évolution [3]. Ces outils d'aide au diagnostic commencent à être déployés dans plusieurs centres hospitaliers français.

Les biomarqueurs innovants permettent une évaluation plus fine du statut iodé. Le dosage de la thyroglobuline sérique et de nouveaux marqueurs génétiques offre une approche personnalisée du traitement [5]. Cette médecine de précision permet d'adapter les doses d'iode selon le profil biologique individuel, optimisant l'efficacité thérapeutique.

Vivre au Quotidien avec un Goitre Endémique

Vivre avec un goitre endémique nécessite quelques adaptations dans votre quotidien, mais la plupart des patients mènent une vie parfaitement normale. L'aspect esthétique constitue souvent la préoccupation principale, particulièrement chez les femmes jeunes. Le port de vêtements à col montant ou de foulards peut aider à masquer l'augmentation de volume cervical [14].

Sur le plan alimentaire, il est important d'adopter une alimentation riche en iode tout en évitant les excès. Les poissons de mer, les fruits de mer, les algues et le sel iodé constituent d'excellentes sources naturelles [9]. Cependant, limitez la consommation d'aliments goitrogènes comme le chou ou le soja, surtout s'ils ne sont pas cuits.

L'activité physique reste possible et même recommandée, sauf en cas de goitre très volumineux provoquant une gêne respiratoire. Certains sports comme la natation peuvent être temporairement déconseillés si vous ressentez une compression trachéale importante. Dans ce cas, privilégiez la marche, le vélo ou les exercices de renforcement musculaire doux.

Le suivi médical régulier est essentiel pour surveiller l'évolution du goitre et ajuster le traitement si nécessaire. Des consultations tous les 6 mois permettent de détecter précocement toute complication et d'adapter la supplémentation en iode. N'hésitez pas à signaler à votre médecin tout nouveau symptôme ou modification de votre état général.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénin, le goitre endémique peut évoluer vers plusieurs complications si il n'est pas traité. La compression trachéale représente la complication la plus fréquente et la plus préoccupante. Lorsque le goitre atteint un volume important, il peut comprimer la trachée et provoquer des difficultés respiratoires, particulièrement en position couchée [4].

L'hypothyroïdie constitue une évolution naturelle du goitre endémique non traité. Après des années de stimulation excessive, la thyroïde s'épuise progressivement et ne parvient plus à maintenir une production hormonale normale [13]. Cette hypothyroïdie se manifeste par une fatigue chronique, une prise de poids, une frilosité et des troubles de la concentration.

Plus rarement, certains goitres endémiques peuvent évoluer vers une hyperthyroïdie par développement de nodules autonomes. Ces zones thyroïdiennes fonctionnent indépendamment des mécanismes de régulation normaux et produisent un excès d'hormones [16]. Cette complication, appelée maladie de Plummer, nécessite un traitement spécialisé urgent.

La transformation maligne reste exceptionnelle mais possible, particulièrement dans les goitres anciens et volumineux. Le risque de cancer thyroïdien est légèrement augmenté chez les patients ayant un goitre endémique de longue durée [15]. C'est pourquoi un suivi régulier avec échographie est indispensable pour détecter précocement toute modification suspecte.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du goitre endémique est généralement excellent lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement bien conduit. La supplémentation en iode permet une régression significative du volume thyroïdien dans 70% des cas, particulièrement chez les patients jeunes [5]. Cette amélioration se manifeste généralement dans les 6 premiers mois de traitement.

Chez les enfants et adolescents, la réversibilité du goitre est quasi-complète avec un traitement adapté. La thyroïde, encore en croissance, répond remarquablement bien à la correction de la carence iodée [13]. C'est pourquoi les programmes de dépistage scolaire sont si importants dans les régions à risque.

Pour les adultes, le pronostic dépend largement de l'ancienneté du goitre. Les goitres récents (moins de 2 ans) régressent dans 80% des cas sous traitement, tandis que les goitres anciens peuvent nécessiter un traitement chirurgical [10]. La fibrose thyroïdienne, qui se développe avec le temps, limite les possibilités de régression spontanée.

L'espérance de vie n'est pas affectée par le goitre endémique traité. Les patients peuvent mener une vie parfaitement normale avec un suivi médical régulier. Seuls les cas compliqués d'hypothyroïdie sévère ou de compression majeure peuvent impacter la qualité de vie si ils ne sont pas pris en charge [8].

Peut-on Prévenir le Goitre Endémique ?

La prévention du goitre endémique repose principalement sur l'iodation universelle du sel, mesure de santé publique la plus efficace selon l'OMS. Cette stratégie, mise en place dans plus de 120 pays, a permis de réduire de 90% l'incidence du goitre endémique dans les régions précédemment touchées [5]. En France, l'iodation du sel de table est obligatoire depuis 1952.

Au niveau individuel, adopter une alimentation riche en iode constitue la meilleure prévention. Les poissons de mer, consommés 2 à 3 fois par semaine, couvrent largement les besoins iodés [9]. Les fruits de mer, les algues et les produits laitiers complètent efficacement les apports. Privilégiez le sel iodé pour la cuisson et l'assaisonnement.

Certaines populations nécessitent une attention particulière. Les femmes enceintes ont des besoins accrus en iode (250 microgrammes par jour) pour assurer le développement neurologique optimal du fœtus [13]. Une supplémentation spécifique est souvent recommandée, particulièrement dans les régions où l'apport alimentaire reste insuffisant.

L'éducation sanitaire joue un rôle crucial dans la prévention. Informer les populations sur l'importance de l'iode et les sources alimentaires disponibles permet de maintenir des apports suffisants [11]. Les campagnes de sensibilisation dans les écoles et les centres de santé contribuent significativement à la prévention primaire du goitre endémique.

Recommandations des Autorités de Santé

L'Organisation Mondiale de la Santé recommande un apport quotidien en iode de 150 microgrammes pour l'adulte, 250 microgrammes pour la femme enceinte et allaitante [5]. Ces recommandations, régulièrement actualisées, s'appuient sur des études épidémiologiques mondiales et constituent la référence internationale pour les politiques de santé publique.

En France, la Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique du goitre chez les enfants de 6 à 12 ans dans les régions historiquement carencées [3]. Ce dépistage, réalisé par palpation thyroïdienne lors des visites médicales scolaires, permet une détection précoce et une prise en charge adaptée.

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire recommande une surveillance renforcée des populations à risque : personnes âgées, femmes en âge de procréer, populations rurales isolées. Cette surveillance inclut des dosages périodiques de l'iodurie et des enquêtes alimentaires pour évaluer les apports iodés réels [9].

Les sociétés savantes françaises d'endocrinologie actualisent régulièrement leurs recommandations thérapeutiques. La dernière mise à jour de 2024 insiste sur l'importance du traitement personnalisé, adapté à l'âge, au sexe et aux comorbidités du patient [2]. Ces guidelines intègrent les dernières innovations thérapeutiques et les données de recherche les plus récentes.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de pathologies thyroïdiennes, incluant le goitre endémique. L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) propose des groupes de parole, des conférences d'information et un soutien psychologique adapté. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement les difficultés rencontrées.

La Fondation ARC finance des recherches sur les pathologies thyroïdiennes et publie régulièrement des brochures d'information destinées aux patients. Leurs documents, validés par des experts médicaux, expliquent simplement les mécanismes de la maladie et les options thérapeutiques disponibles.

Au niveau international, l'International Thyroid Consortium coordonne les efforts de recherche et de prévention du goitre endémique. Cette organisation, soutenue par l'OMS, développe des programmes d'aide aux pays en développement et finance des études épidémiologiques dans les régions carencées.

Les plateformes numériques se multiplient pour faciliter l'accès à l'information médicale fiable. Des applications mobiles permettent de suivre son traitement, de calculer ses apports iodés quotidiens et de programmer ses consultations de suivi. Ces outils digitaux complètent utilement l'accompagnement médical traditionnel.

Nos Conseils Pratiques

Pour optimiser votre prise en charge, respectez scrupuleusement votre traitement médicamenteux. Prenez vos comprimés d'iode à heure fixe, de préférence le matin à jeun, pour améliorer l'absorption. Évitez de les associer à du café ou du thé qui peuvent diminuer leur efficacité.

Adaptez votre alimentation quotidienne en privilégiant les sources naturelles d'iode. Consommez du poisson de mer 2 à 3 fois par semaine, utilisez du sel iodé pour la cuisson et n'hésitez pas à intégrer des algues dans vos préparations culinaires. Limitez les aliments goitrogènes, surtout consommés crus.

Surveillez l'évolution de votre goitre en effectuant régulièrement une auto-palpation de votre cou. Placez vos mains de chaque côté de votre pomme d'Adam et recherchez toute augmentation de volume ou apparition de nodules. Cette surveillance, complément du suivi médical, permet de détecter précocement toute modification.

Maintenez une activité physique régulière adaptée à votre état. La marche, la natation ou le vélo améliorent votre maladie générale et favorisent un bon équilibre hormonal. En cas de gêne respiratoire, privilégiez les activités douces et évitez les efforts intenses jusqu'à amélioration de votre goitre.

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez rapidement si vous remarquez une augmentation du volume de votre cou, même légère. Cette modification, souvent progressive, peut passer inaperçue au début mais nécessite une évaluation médicale pour éliminer d'autres causes de goitre. N'attendez pas que la gêne devienne importante pour prendre rendez-vous.

Toute difficulté à avaler ou sensation de corps étranger dans la gorge doit vous alerter. Ces symptômes peuvent indiquer une compression œsophagienne par un goitre volumineux et nécessitent une prise en charge rapide. De même, une modification de votre voix ou une toux persistante sans cause évidente justifient une consultation.

Les troubles respiratoires, même légers, constituent un motif de consultation urgent. Un essoufflement inhabituel, particulièrement en position couchée, peut signaler une compression trachéale. Dans ce cas, ne tardez pas à consulter votre médecin ou à vous rendre aux urgences si les symptômes s'aggravent rapidement.

Enfin, si vous présentez des antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes ou si vous provenez d'une région historiquement carencée en iode, un dépistage préventif est recommandé. Cette surveillance, idéalement annuelle après 40 ans, permet de détecter précocement un éventuel goitre endémique et d'optimiser sa prise en charge.

Questions Fréquentes

Le goitre endémique est-il héréditaire ?
Le goitre endémique n'est pas héréditaire au sens strict, mais certaines prédispositions génétiques peuvent favoriser son développement. Les antécédents familiaux augmentent légèrement le risque, particulièrement si plusieurs membres de la famille sont touchés.

Peut-on guérir complètement d'un goitre endémique ?
Oui, particulièrement chez les enfants et jeunes adultes. La supplémentation en iode permet une régression complète dans 70% des cas. Chez les adultes avec un goitre ancien, une réduction significative est possible mais la guérison complète est moins fréquente.

Le goitre endémique peut-il récidiver après traitement ?
La récidive est possible si l'apport en iode redevient insuffisant. C'est pourquoi un suivi médical régulier et le maintien d'une alimentation riche en iode sont essentiels, même après amélioration du goitre.

Y a-t-il des contre-indications à la supplémentation en iode ?
Certaines pathologies thyroïdiennes comme l'hyperthyroïdie ou la thyroïdite auto-immune peuvent constituer des contre-indications relatives. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque selon votre situation particulière.

Le goitre endémique affecte-t-il la fertilité ?
Un goitre endémique non traité peut effectivement impacter la fertilité, particulièrement chez la femme. Les troubles hormonaux associés peuvent perturber l'ovulation. Heureusement, le traitement permet généralement de restaurer une fonction reproductive normale.

Questions Fréquentes

Le goitre endémique est-il héréditaire ?

Le goitre endémique n'est pas héréditaire au sens strict, mais certaines prédispositions génétiques peuvent favoriser son développement. Les antécédents familiaux augmentent légèrement le risque, particulièrement si plusieurs membres de la famille sont touchés.

Peut-on guérir complètement d'un goitre endémique ?

Oui, particulièrement chez les enfants et jeunes adultes. La supplémentation en iode permet une régression complète dans 70% des cas. Chez les adultes avec un goitre ancien, une réduction significative est possible mais la guérison complète est moins fréquente.

Le goitre endémique peut-il récidiver après traitement ?

La récidive est possible si l'apport en iode redevient insuffisant. C'est pourquoi un suivi médical régulier et le maintien d'une alimentation riche en iode sont essentiels, même après amélioration du goitre.

Y a-t-il des contre-indications à la supplémentation en iode ?

Certaines pathologies thyroïdiennes comme l'hyperthyroïdie ou la thyroïdite auto-immune peuvent constituer des contre-indications relatives. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque selon votre situation particulière.

Le goitre endémique affecte-t-il la fertilité ?

Un goitre endémique non traité peut effectivement impacter la fertilité, particulièrement chez la femme. Les troubles hormonaux associés peuvent perturber l'ovulation. Heureusement, le traitement permet généralement de restaurer une fonction reproductive normale.

Sources et références

Références

  1. [1] Thyroïdite de Hashimoto : les nouveaux traitements en 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] Programme. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] A Typical Case of Compressive Euthyroid Plunging Goiter with Agenesis of the Isthmus and Right Thyroid Lobe Revealed by BPPV.Lien
  5. [5] Indian Thyroid Society Expert Consensus on Salt Iodisation. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] ESQUISSE DU PROFIL ÉPIDEMIOLOGIQUE EN RÉPUBLIQUE DU CONGO. 2023.Lien
  7. [7] Mona Lisa: l'art à travers les yeux d'un biologiste clinique.Lien
  8. [8] L'Hypothyroïdie en Pratique Médicale à Bamako au Mali. 2023.Lien
  9. [9] L'iode dans l'alimentation. 2023.Lien
  10. [10] Aspects épidémiologiques diagnostiques et thérapeutiques des goitres à l'hôpital national de Zinder. 2024.Lien
  11. [11] Les goitres dans la région de Souss-Massa: aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. 2025.Lien
  12. [12] Alimentation et système alimentaire. 2022.Lien
  13. [13] Hypothyroïdie de l'enfant.Lien
  14. [14] Goitre : définition, symptômes, diagnostic et traitement.Lien
  15. [15] Goitre : définition, symptômes et traitement.Lien
  16. [16] Goitre simple - Troubles hormonaux et métaboliques.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.