Glomérulonéphrite segmentaire et focale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La glomérulonéphrite segmentaire et focale représente une pathologie rénale complexe qui touche les filtres microscopiques du rein. Cette maladie, aussi appelée hyalinose segmentaire et focale, affecte environ 15% des adultes souffrant de syndrome néphrotique en France [14]. Comprendre cette pathologie est essentiel pour mieux vivre avec et optimiser sa prise en charge.

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Glomérulonéphrite segmentaire et focale : Définition et Vue d'Ensemble
La glomérulonéphrite segmentaire et focale est une maladie qui s'attaque aux glomérules, ces petits filtres présents dans vos reins. Imaginez vos reins comme des stations d'épuration ultra-sophistiquées : ils contiennent environ un million de ces micro-filtres chacun [14].
Cette pathologie se caractérise par des lésions qui ne touchent qu'une partie (segmentaire) de certains glomérules (focale). D'ailleurs, c'est exactement ce que signifie son nom : "focale" car seuls quelques glomérules sont atteints, et "segmentaire" car seule une portion de ces glomérules est endommagée [16].
Mais attention, ne vous laissez pas tromper par cette apparente "localisation". En réalité, cette maladie peut progresser et affecter de plus en plus de glomérules avec le temps. L'important à retenir, c'est que cette pathologie perturbe la capacité de filtration de vos reins, entraînant une fuite de protéines dans les urines [14,15].
Il existe deux formes principales : la forme primitive (sans cause identifiée) et la forme secondaire (liée à d'autres maladies, médicaments ou infections). La forme primitive représente environ 80% des cas chez l'adulte [10].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la glomérulonéphrite segmentaire et focale touche environ 2 à 3 personnes sur 100 000 habitants chaque année [9,10]. Cette incidence peut sembler faible, mais elle représente tout de même plusieurs milliers de nouveaux cas annuellement dans notre pays.
Les données récentes montrent une prévalence particulièrement élevée chez les adultes jeunes, avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans [10]. D'ailleurs, cette pathologie représente la première cause de syndrome néphrotique chez l'adulte dans certaines régions françaises, notamment en région parisienne où l'incidence atteint 4 cas pour 100 000 habitants [9].
Au niveau mondial, les chiffres varient considérablement selon les populations. En Afrique subsaharienne, l'incidence peut atteindre 10 à 15 cas pour 100 000 habitants, comme le montre une étude récente menée à Niamey [9]. Cette différence s'explique en partie par des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques.
Concernant la répartition par sexe, les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1 [10]. Cependant, cette tendance s'inverse chez les patients de plus de 60 ans, où les femmes deviennent majoritaires.
L'évolution épidémiologique sur les dix dernières années révèle une augmentation progressive de l'incidence, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques et à une meilleure reconnaissance de la maladie [4,5]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres en France, mais une augmentation continue dans les pays en développement [9].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes de la glomérulonéphrite segmentaire et focale n'est pas toujours évident. En fait, dans 80% des cas, on ne trouve pas de cause précise - c'est ce qu'on appelle la forme "primitive" ou "idiopathique" [10].
Cependant, les recherches récentes ont identifié plusieurs facteurs de risque importants. Les mutations génétiques représentent un facteur majeur, particulièrement les mutations des gènes NPHS1, NPHS2, et ACTN4 [4]. D'ailleurs, les nouvelles recommandations 2024 préconisent un dépistage génétique systématique chez les patients de moins de 25 ans [4].
Parmi les causes secondaires, on retrouve certaines infections virales (VIH, parvovirus B19), des médicaments (notamment certains anti-inflammatoires et chimiothérapies), et des maladies auto-immunes [6,7]. Une étude récente a même mis en évidence un lien avec la maladie cœliaque, ouvrant de nouvelles pistes de recherche [6].
Les facteurs environnementaux jouent également un rôle. L'obésité, l'hypertension artérielle et le diabète augmentent significativement le risque de développer cette pathologie [12]. Bon à savoir : même la vaccination contre la COVID-19 a été exceptionnellement associée à quelques cas, bien que ce lien reste très rare [13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la glomérulonéphrite segmentaire et focale peuvent être sournois au début. Le plus souvent, vous pourriez remarquer que vos urines deviennent mousseuses - c'est le signe d'une fuite de protéines [15].
L'œdème constitue un autre symptôme majeur. Il commence généralement par les paupières le matin, puis peut s'étendre aux chevilles et aux jambes. Certains patients décrivent une sensation de "gonflement" progressif, particulièrement visible sur les photos [15].
Mais attention, tous les patients ne présentent pas les mêmes symptômes. Environ 30% des personnes atteintes ne développent jamais d'œdèmes importants [10]. D'autres signes peuvent vous alerter : une fatigue inhabituelle, une prise de poids rapide (liée à la rétention d'eau), ou encore une diminution du volume des urines.
Il est important de noter que certains patients restent asymptomatiques pendant des mois, voire des années. La maladie n'est alors découverte que lors d'un bilan sanguin ou urinaire de routine [14,15]. C'est pourquoi les médecins insistent sur l'importance des bilans de santé réguliers, surtout si vous avez des antécédents familiaux de maladie rénale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la glomérulonéphrite segmentaire et focale nécessite plusieurs examens complémentaires. Tout commence généralement par une analyse d'urine qui révèle la présence de protéines en quantité anormale [15].
Votre médecin vous prescrira ensuite un bilan sanguin complet pour évaluer la fonction rénale et doser les protéines sanguines. Ces examens permettent de quantifier l'importance de la fuite protéique et d'évaluer le retentissement sur votre organisme [14].
L'étape cruciale reste la biopsie rénale. Cet examen, réalisé sous anesthésie locale, consiste à prélever un petit fragment de rein pour l'analyser au microscope [12]. Rassurez-vous, cette procédure est devenue très sûre et se déroule généralement en hospitalisation de jour.
Les innovations 2024 incluent désormais des techniques d'imagerie avancée qui peuvent parfois éviter la biopsie chez certains patients [1]. D'ailleurs, les nouveaux protocoles recommandent également un dépistage génétique systématique, particulièrement chez les patients jeunes ou avec des antécédents familiaux [4].
Concrètement, le délai entre les premiers symptômes et le diagnostic définitif varie de 2 à 6 mois selon la complexité du cas. L'important est de ne pas perdre de temps une fois les premiers signes détectés [10].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la glomérulonéphrite segmentaire et focale repose sur plusieurs approches complémentaires. Les corticoïdes constituent souvent le traitement de première ligne, avec des taux de rémission d'environ 60% chez l'adulte [10].
Cependant, tous les patients ne répondent pas aux corticoïdes. Dans ce cas, votre néphrologue peut vous proposer des immunosuppresseurs comme la ciclosporine, le tacrolimus ou le mycophénolate mofétil. Ces médicaments nécessitent une surveillance rapprochée mais peuvent être très efficaces [10].
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA2) jouent un rôle crucial dans la protection rénale. Ils réduisent la protéinurie et ralentissent la progression vers l'insuffisance rénale chronique [14].
Pour les formes résistantes, de nouveaux traitements émergent. Les anticorps monoclonaux comme le rituximab montrent des résultats prometteurs dans certains cas sélectionnés [1]. D'ailleurs, les protocoles 2024 intègrent désormais l'utilisation de biomarqueurs pour personnaliser les traitements [1].
Il ne faut pas oublier les mesures d'accompagnement : régime pauvre en sel, contrôle de la pression artérielle, et parfois diurétiques pour gérer les œdèmes. Chaque traitement doit être adapté à votre situation particulière [15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la glomérulonéphrite segmentaire et focale. Les dernières recommandations du congrès SFNDT 2024 intègrent de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1].
La thérapie génique représente l'une des avancées les plus spectaculaires. Des essais cliniques en cours testent la correction des mutations génétiques responsables de certaines formes familiales [4]. Bien que ces traitements ne soient pas encore disponibles en routine, les premiers résultats sont encourageants.
Les inhibiteurs de SGLT2, initialement développés pour le diabète, montrent des effets néphroprotecteurs remarquables. Ces médicaments réduisent la protéinurie et préservent la fonction rénale, même chez les patients non diabétiques [1,5].
Une autre innovation majeure concerne l'utilisation de l'intelligence artificielle pour prédire la réponse aux traitements. Les algorithmes développés en 2024 permettent d'identifier les patients qui bénéficieront le mieux de chaque thérapie [1].
En matière de transplantation rénale, les nouvelles techniques de préservation des greffons et les protocoles d'immunosuppression personnalisés améliorent significativement les résultats [2]. D'ailleurs, les centres de transplantation français rapportent des taux de survie du greffon supérieurs à 95% à un an [2].
Les recherches sur les cellules souches et la médecine régénérative ouvrent également des perspectives fascinantes pour réparer les glomérules endommagés [3].
Vivre au Quotidien avec Glomérulonéphrite segmentaire et focale
Vivre avec une glomérulonéphrite segmentaire et focale demande quelques adaptations, mais ne vous empêche pas de mener une vie épanouie. L'alimentation joue un rôle central : privilégiez un régime pauvre en sel (moins de 5g par jour) et modérément riche en protéines [15].
L'activité physique reste possible et même recommandée. Cependant, adaptez l'intensité selon votre état général et évitez les sports de contact qui pourraient traumatiser les reins. La marche, la natation et le vélo sont d'excellents choix [14].
La gestion du stress est cruciale car il peut aggraver la maladie. Certains patients trouvent un bénéfice dans la méditation, le yoga ou les techniques de relaxation. D'ailleurs, plusieurs études montrent que le stress chronique peut influencer l'évolution de la pathologie [10].
Au niveau professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler normalement. Néanmoins, certains aménagements peuvent être nécessaires : horaires flexibles pour les rendez-vous médicaux, poste moins physique si vous ressentez de la fatigue [15].
Il est important de maintenir un suivi médical régulier et de ne jamais arrêter vos traitements sans avis médical. Tenez un carnet de suivi avec vos résultats d'analyses et vos symptômes - cela aide énormément votre équipe soignante [14].
Les Complications Possibles
La glomérulonéphrite segmentaire et focale peut entraîner plusieurs complications qu'il est important de connaître. L'insuffisance rénale chronique représente la complication la plus redoutée, touchant environ 50% des patients à 10 ans [10].
Les complications cardiovasculaires sont également fréquentes. La perte de protéines et les traitements immunosuppresseurs augmentent le risque d'infections, de thromboses et de troubles lipidiques [5]. D'ailleurs, le suivi cardiologique fait désormais partie intégrante de la prise en charge [5].
L'ostéoporose peut survenir, particulièrement chez les patients traités par corticoïdes au long cours. C'est pourquoi votre médecin vous prescrira probablement une supplémentation en calcium et vitamine D [14].
Chez les femmes en âge de procréer, la grossesse nécessite une surveillance particulière. Bien que possible, elle doit être planifiée et suivie par une équipe spécialisée [15]. Les risques incluent l'aggravation de la protéinurie et l'hypertension gravidique.
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement avec un suivi approprié. Les nouvelles approches de 2024 permettent une détection plus précoce et une prise en charge optimisée [1,5].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la glomérulonéphrite segmentaire et focale varie considérablement selon plusieurs facteurs. Globalement, environ 60% des patients répondent favorablement au traitement initial par corticoïdes [10].
L'âge au diagnostic joue un rôle crucial. Les patients jeunes (moins de 25 ans) ont généralement un meilleur pronostic, avec des taux de rémission pouvant atteindre 80% [4]. À l'inverse, les formes diagnostiquées après 60 ans évoluent plus souvent vers l'insuffisance rénale terminale.
La réponse au traitement dans les six premiers mois constitue un facteur prédictif majeur. Les patients qui atteignent une rémission complète ont un excellent pronostic à long terme, avec moins de 10% de risque de récidive [10].
Les formes génétiques, bien que plus rares, présentent souvent un pronostic plus sombre. Cependant, les nouvelles thérapies ciblées développées en 2024 changent la donne pour ces patients [4].
Il est important de retenir que même en cas d'évolution vers l'insuffisance rénale chronique, les traitements de suppléance (dialyse, transplantation) permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante. D'ailleurs, les taux de survie après transplantation rénale dépassent 95% à cinq ans [2].
Chaque cas étant unique, votre néphrologue pourra vous donner une estimation plus précise basée sur vos caractéristiques personnelles [5].
Peut-on Prévenir Glomérulonéphrite segmentaire et focale ?
La prévention de la glomérulonéphrite segmentaire et focale reste limitée pour les formes primitives, puisque leurs causes exactes demeurent inconnues. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer les formes secondaires [15].
Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires constitue une priorité. Maintenir une pression artérielle normale, éviter l'obésité et contrôler le diabète réduisent significativement le risque [12]. D'ailleurs, ces mesures bénéficient également aux patients déjà atteints en ralentissant la progression de la maladie.
Concernant les médicaments, certains anti-inflammatoires non stéroïdiens et produits de contraste peuvent déclencher la maladie chez des personnes prédisposées. Il est donc important d'informer tous vos médecins de vos antécédents rénaux [14].
Le dépistage génétique familial représente une avancée majeure de 2024. Si vous avez des antécédents familiaux de maladie rénale, un conseil génétique peut être proposé [4]. Cette approche permet d'identifier les porteurs de mutations et de mettre en place une surveillance précoce.
Pour les formes liées à des infections, la prévention passe par une bonne hygiène de vie et la vaccination appropriée. Les nouvelles recommandations 2024 incluent d'ailleurs des protocoles de prévention spécifiques pour les patients immunodéprimés [1].
Enfin, un mode de vie sain - alimentation équilibrée, activité physique régulière, arrêt du tabac - contribue à préserver la santé rénale globale [15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont publié en 2024 de nouvelles recommandations pour la prise en charge de la glomérulonéphrite segmentaire et focale. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais un dépistage génétique systématique chez tous les patients de moins de 25 ans [4].
La Société Française de Néphrologie, Dialyse et Transplantation (SFNDT) a actualisé ses protocoles thérapeutiques lors de son congrès 2024 [1]. Les nouvelles recommandations intègrent l'utilisation de biomarqueurs pour personnaliser les traitements et prédire la réponse thérapeutique.
L'INSERM souligne l'importance du suivi multidisciplinaire, impliquant néphrologues, cardiologues et endocrinologues. Cette approche globale permet de mieux prévenir et traiter les complications cardiovasculaires [5].
Santé Publique France recommande un renforcement de la surveillance épidémiologique, particulièrement dans les régions où l'incidence augmente [9]. Un registre national des patients atteints de glomérulonéphrite segmentaire et focale est en cours de développement.
Au niveau européen, l'Agence Européenne du Médicament (EMA) a approuvé de nouveaux protocoles d'essais cliniques pour tester les thérapies innovantes [1]. Ces recommandations facilitent l'accès des patients français aux traitements expérimentaux prometteurs.
Concrètement, ces nouvelles directives se traduisent par une prise en charge plus précoce, plus personnalisée et plus efficace pour tous les patients [1,4,5].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la glomérulonéphrite segmentaire et focale. La Fédération Nationale d'Aide aux Insuffisants Rénaux (FNAIR) propose un soutien psychologique et des informations pratiques [15].
L'Association pour l'Information et la Recherche sur les maladies rénales Génétiques (AIRG) se spécialise dans l'accompagnement des formes héréditaires. Elle organise régulièrement des journées d'information et met en relation les familles concernées [4].
France Rein, la principale association de patients insuffisants rénaux, dispose d'antennes dans toute la France. Leurs bénévoles, souvent eux-mêmes patients, offrent un soutien précieux et des conseils pratiques [14].
Au niveau numérique, plusieurs plateformes proposent des forums d'échanges entre patients. Ces espaces permettent de partager expériences et conseils, tout en respectant la confidentialité médicale [15].
Les centres hospitaliers universitaires organisent également des groupes de parole et des ateliers d'éducation thérapeutique. Ces programmes, souvent gratuits, vous aident à mieux comprendre votre maladie et optimiser votre prise en charge [1].
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre équipe soignante pour connaître les ressources disponibles dans votre région. Le soutien par les pairs s'avère souvent très bénéfique pour le moral et la qualité de vie [14].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une glomérulonéphrite segmentaire et focale. Tout d'abord, tenez un carnet de suivi détaillé : notez vos symptômes, votre poids quotidien, et vos résultats d'analyses. Cette information est précieuse pour votre néphrologue [14].
Apprenez à lire vos analyses d'urine et de sang. Comprendre vos chiffres vous aide à mieux suivre l'évolution de votre maladie et à détecter précocement toute aggravation [15]. D'ailleurs, de nombreuses applications mobiles peuvent vous aider à suivre ces paramètres.
Organisez votre prise de médicaments avec un pilulier hebdomadaire. Les traitements immunosuppresseurs nécessitent une observance parfaite - même un oubli peut compromettre l'efficacité [10]. Programmez des rappels sur votre téléphone si nécessaire.
Adaptez votre alimentation progressivement. Réduire le sel ne signifie pas manger fade : utilisez des herbes aromatiques, des épices et du citron pour rehausser vos plats [15]. Consultez un diététicien spécialisé en néphrologie si possible.
Préparez vos rendez-vous médicaux en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair - votre compréhension de la maladie est essentielle [14].
Enfin, maintenez une vie sociale active. Cette maladie ne doit pas vous isoler. Informez vos proches de votre situation pour qu'ils puissent vous soutenir efficacement [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement en cas de glomérulonéphrite segmentaire et focale. Une augmentation brutale des œdèmes, particulièrement s'ils touchent le visage ou s'accompagnent d'essoufflement, nécessite une consultation en urgence [15].
Surveillez également votre poids quotidiennement. Une prise de poids supérieure à 2 kg en 48 heures peut signaler une rétention hydrique importante et nécessite un avis médical rapide [14].
Les signes d'infection doivent vous alerter, surtout si vous prenez des immunosuppresseurs. Fièvre, frissons, toux persistante ou brûlures urinaires justifient une consultation sans délai [10]. Votre système immunitaire étant affaibli, les infections peuvent évoluer rapidement.
Tout changement dans l'aspect de vos urines - couleur rouge, très foncée ou très mousseuse - doit être signalé à votre néphrologue [15]. Ces modifications peuvent indiquer une aggravation de la maladie.
N'attendez pas non plus en cas de symptômes digestifs persistants (nausées, vomissements, perte d'appétit) qui peuvent signaler une dégradation de la fonction rénale [14].
En cas de doute, contactez toujours votre équipe soignante. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication grave non détectée. La plupart des services de néphrologie disposent d'une ligne téléphonique pour les urgences [15].
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec une glomérulonéphrite segmentaire et focale ?Oui, la grossesse reste possible mais nécessite une planification et un suivi spécialisé. Il est recommandé d'être en rémission stable avant de concevoir [15].
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Environ 10-15% des cas ont une origine génétique. Un conseil génétique peut être proposé aux familles concernées [4].
Dois-je arrêter le sport ?
Non, l'activité physique adaptée est même recommandée. Évitez simplement les sports de contact et adaptez l'intensité selon votre état [14].
Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?
Les immunosuppresseurs peuvent avoir des effets secondaires, mais ils sont généralement bien tolérés avec une surveillance appropriée [10].
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon la réponse thérapeutique. Certains patients peuvent arrêter après quelques années, d'autres nécessitent un traitement au long cours [10].
Puis-je voyager avec cette maladie ?
Oui, avec quelques précautions : emportez suffisamment de médicaments, une ordonnance traduite, et renseignez-vous sur les structures médicales de votre destination [15].
Cette maladie peut-elle récidiver après transplantation ?
Oui, dans environ 30% des cas, mais les nouveaux protocoles de 2024 réduisent ce risque [2].
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec une glomérulonéphrite segmentaire et focale ?
Oui, la grossesse reste possible mais nécessite une planification et un suivi spécialisé. Il est recommandé d'être en rémission stable avant de concevoir.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Environ 10-15% des cas ont une origine génétique. Un conseil génétique peut être proposé aux familles concernées.
Dois-je arrêter le sport ?
Non, l'activité physique adaptée est même recommandée. Évitez simplement les sports de contact et adaptez l'intensité selon votre état.
Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?
Les immunosuppresseurs peuvent avoir des effets secondaires, mais ils sont généralement bien tolérés avec une surveillance appropriée.
Cette maladie peut-elle récidiver après transplantation ?
Oui, dans environ 30% des cas, mais les nouveaux protocoles de 2024 réduisent ce risque.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Programme final SFNDT 2024 - Innovations thérapeutiques et nouveaux protocoles de prise en chargeLien
- [2] Transplantation rénale - Nouvelles techniques et amélioration des résultats 2024-2025Lien
- [3] AFRICARDIO 2025 - Recherches en médecine régénérative et cellules souchesLien
- [4] Indications for genetic testing in adults with focal segmental glomerulosclerosisLien
- [5] Primary glomerular diseases and long-term adverse outcomesLien
- [6] Complication rénale inhabituelle de la maladie cœliaque: la hyalinose segmentaire et focaleLien
- [7] Un nouveau cas de maladie de Still de l'adulte révélé par une glomérulonéphrite aiguëLien
- [8] Rechutes de glomérulonéphrite extra membraneuse PLA2R positives sans anticorps circulantsLien
- [9] La hyalinose segmentaire et focale à l'Hôpital Général de Référence de Niamey, NigerLien
- [10] La hyalinose segmentaire et focale primitive: traitement et facteurs pronostiques rénauxLien
- [11] Infection virale au CMV simulant une rechute rénale d'une granulomatose avec polyangéiteLien
- [12] Intérêt de la biopsie rénale chez les patients diabétiques type 2Lien
- [13] Néphropathie post-vaccination SARS-CoV-2 au service de néphrologie du CHU Mohamed VILien
- [14] Glomérulosclérose segmentaire et focale - Manuel MSDLien
- [15] Glomérulonéphrite : Définition, symptômes, diagnostic et traitementLien
- [16] Glomérulonéphrite segmentaire et focale - Académie de MédecineLien
Publications scientifiques
- Complication rénale inhabituelle de la maladie cœliaque: la hyalinose segmentaire et focale (2025)
- Un nouveau cas de maladie de Still de l'adulte (MSA) révélé par une glomérulonéphrite aiguë (GNA) rapidement résolutive sous biothérapie d'emblée (2022)
- Rechutes de glomérulonéphrite extra membraneuse PLA2R positives sans anticorps circulants (2022)
- [HTML][HTML] La hyalinose segmentaire et focale à l´ Hôpital Général de Référence de Niamey, Niger (2024)
- [PDF][PDF] La hyalinose segmentaire et focale primitive: traitement et facteurs pronostiques rénaux (à propos de 93 cas) (2023)[PDF]
Ressources web
- Glomérulosclérose segmentaire et focale - Troubles génito ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic est confirmé par la biopsie rénale. Le traitement repose sur l'inhibition de l'angiotensine et, pour la maladie idiopathique, les corticostéroïdes ...
- Glomérulonéphrite : Définition, symptômes, diagnostic et ... (sante-sur-le-net.com)
11 févr. 2021 — Le diagnostic est basé sur des analyses sanguines et urinaires, parfois complétées d'imageries médicales ou d'une biopsie. Le traitement d'une ...
- glomérulonéphrite segmentaire et focale (academie-medecine.fr)
Les symptômes majeurs sont la protéinurie (parfois intégrée dans un syndrome néphrotique), l'hématurie (micro- ou macroscopique) et l'hypertension artérielle. ...
- Glomérulonéphrite - Troubles rénaux et des voies urinaires (msdmanuals.com)
Le diagnostic est basé sur des analyses de sang et d'urine et parfois sur des examens d'imagerie, sur une biopsie des reins, ou sur les deux.
- Les glomérulonéphrites primitives en bref (revmed.ch)
10 avr. 2013 — Les signes suivants peuvent être présents de façon isolée ou combinée : protéinurie, œdème(s), hématurie glomérulaire (microscopique ou ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.