Ganglioneuroblastome : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le ganglioneuroblastome représente une tumeur rare du système nerveux sympathique, touchant principalement les enfants et jeunes adultes. Cette pathologie, située entre le neuroblastome et le ganglioneurome, nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez les avancées thérapeutiques 2025 et les nouvelles approches diagnostiques qui transforment le pronostic de cette maladie complexe.

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Ganglioneuroblastome : Définition et Vue d'Ensemble
Le ganglioneuroblastome constitue une tumeur mixte du système nerveux sympathique, présentant des caractéristiques intermédiaires entre le neuroblastome malin et le ganglioneurome bénin [1,2]. Cette pathologie rare se développe à partir des cellules de la crête neurale, principalement dans les glandes surrénales et les chaînes ganglionnaires sympathiques.
Contrairement au neuroblastome pur, le ganglioneuroblastome contient à la fois des cellules neuroblastiques immatures et des cellules ganglionnaires matures [3,4]. Cette composition mixte influence directement le comportement tumoral et le pronostic. D'ailleurs, cette dualité cellulaire explique pourquoi certains patients présentent des symptômes variables selon la proportion de chaque type cellulaire.
La classification histologique distingue plusieurs sous-types selon le degré de différenciation cellulaire [5]. Les formes bien différenciées présentent un meilleur pronostic, tandis que les formes peu différenciées nécessitent une approche thérapeutique plus agressive. Il faut savoir que cette tumeur peut survenir à tout âge, mais touche préférentiellement les enfants de moins de 10 ans.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le ganglioneuroblastome représente environ 5 à 10% de l'ensemble des tumeurs neuroblastiques, avec une incidence estimée à 0,3 cas pour 100 000 enfants par an [6,7]. Les données du Registre National des Tumeurs Solides de l'Enfant montrent une stabilité de cette incidence sur les dix dernières années, contrairement à d'autres tumeurs pédiatriques.
La répartition par âge révèle un pic d'incidence entre 2 et 5 ans, avec 60% des cas diagnostiqués avant l'âge de 4 ans [8]. Mais il existe également des formes de l'adulte jeune, représentant 15% des cas totaux. Les garçons sont légèrement plus touchés que les filles, avec un ratio de 1,2:1.
Au niveau international, l'incidence varie selon les populations étudiées [9,10]. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement supérieurs, possiblement liés à des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques. D'ailleurs, les registres européens montrent une amélioration du pronostic de 20% sur la dernière décennie grâce aux nouvelles approches thérapeutiques.
L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 2,5 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi à long terme [11]. Ces chiffres soulignent l'importance d'optimiser les parcours de soins pour cette pathologie rare.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes du ganglioneuroblastome restent largement méconnues, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés [12]. Contrairement à de nombreux cancers, cette tumeur ne semble pas liée à des facteurs environnementaux spécifiques ou à des habitudes de vie particulières.
Les facteurs génétiques jouent un rôle prépondérant dans environ 10% des cas [13,14]. Les mutations des gènes ALK, PHOX2B et MYCN sont les plus fréquemment retrouvées. D'ailleurs, certaines familles présentent une prédisposition héréditaire, justifiant un conseil génétique pour les apparentés.
L'âge maternel avancé (plus de 35 ans) constitue un facteur de risque modéré, multipliant par 1,5 le risque de développer cette pathologie [15]. Cependant, il est important de noter que la majorité des enfants atteints naissent de mères jeunes, simplement parce que ces dernières sont plus nombreuses à procréer.
Certaines anomalies congénitales sont associées à un risque accru, notamment la maladie de Hirschsprung et le syndrome d'hypoventilation centrale congénitale [16]. Ces associations suggèrent des mécanismes développementaux communs impliquant les cellules de la crête neurale.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du ganglioneuroblastome varient considérablement selon la localisation tumorale et la sécrétion d'hormones [17]. Contrairement aux idées reçues, cette tumeur peut rester longtemps asymptomatique, retardant parfois le diagnostic de plusieurs mois.
Les signes abdominaux dominent le tableau clinique lorsque la tumeur se développe au niveau des glandes surrénales [18]. Vous pourriez observer une masse abdominale palpable, des douleurs persistantes ou une distension progressive. Chez l'enfant, ces symptômes s'accompagnent souvent d'une perte d'appétit et d'un ralentissement de la croissance.
La diarrhée chronique représente un symptôme particulièrement évocateur, présente chez 30% des patients [7,19]. Cette diarrhée, souvent aqueuse et profuse, résulte de la sécrétion de peptides vasoactifs par la tumeur. D'ailleurs, elle peut être le seul symptôme révélateur pendant des mois.
Les manifestations neurologiques surviennent lorsque la tumeur comprime des structures nerveuses [20]. Vous pourriez ressentir des douleurs radiculaires, une faiblesse musculaire ou des troubles sensitifs. Dans les formes thoraciques, une toux persistante et des difficultés respiratoires peuvent apparaître.
L'hypertension artérielle touche environ 25% des patients, particulièrement dans les formes surrénaliennes [8]. Cette hypertension peut être sévère et nécessiter un traitement d'urgence. Heureusement, elle régresse généralement après l'exérèse tumorale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du ganglioneuroblastome repose sur une approche multidisciplinaire combinant imagerie, biologie et anatomopathologie [21]. Le parcours diagnostique débute généralement par une consultation pédiatrique ou de médecine interne suite à la découverte de symptômes évocateurs.
L'imagerie en coupes constitue la première étape diagnostique [22]. Le scanner abdomino-pelvien avec injection permet de localiser précisément la tumeur et d'évaluer ses rapports avec les structures adjacentes. L'IRM apporte des informations complémentaires sur l'extension tumorale et l'envahissement vasculaire.
La scintigraphie à la MIBG (méta-iodobenzylguanidine) représente un examen spécifique des tumeurs du système nerveux sympathique [5,23]. Cette technique permet de détecter les localisations tumorales multiples et constitue un outil précieux pour le suivi thérapeutique. D'ailleurs, la TEP-TDM au 18F-FDG apporte des informations métaboliques complémentaires.
Les marqueurs biologiques orientent fortement le diagnostic [24]. L'élévation des catécholamines urinaires (acide vanillylmandélique, acide homovanillique) est retrouvée chez 80% des patients. La chromogranine A sérique constitue également un marqueur utile pour le suivi évolutif.
La biopsie tumorale reste indispensable pour confirmer le diagnostic histologique [25]. L'analyse anatomopathologique permet de déterminer le grade tumoral et d'orienter la stratégie thérapeutique. Les techniques de biologie moléculaire recherchent les anomalies génétiques pronostiques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du ganglioneuroblastome repose principalement sur la chirurgie d'exérèse, complétée selon les cas par une chimiothérapie [26]. L'approche thérapeutique doit être individualisée en fonction du stade tumoral, de l'âge du patient et des facteurs pronostiques.
La chirurgie constitue le traitement de référence lorsque l'exérèse complète est techniquement réalisable [27]. L'intervention doit être réalisée dans un centre spécialisé par une équipe expérimentée. Concrètement, le taux de résection complète atteint 85% dans les centres experts, contre 60% dans les centres non spécialisés.
La chimiothérapie est indiquée dans les formes métastatiques ou lorsque l'exérèse chirurgicale est incomplète [28]. Les protocoles actuels associent généralement cyclophosphamide, doxorubicine et vincristine. La durée du traitement varie de 4 à 8 cycles selon la réponse tumorale.
La radiothérapie reste réservée aux situations particulières : tumeurs inopérables, résidus post-chirurgicaux ou récidives locales [29]. Les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle permettent de limiter l'irradiation des tissus sains environnants.
Le traitement symptomatique ne doit pas être négligé [30]. La prise en charge de la diarrhée chronique fait appel aux analogues de la somatostatine. L'hypertension artérielle nécessite souvent un traitement antihypertenseur préopératoire.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 transforment la prise en charge du ganglioneuroblastome avec des approches personnalisées prometteuses [1,2]. L'essai clinique ANBL2131 évalue actuellement l'efficacité de l'Iobenguane I-131 en association avec la thérapie standard chez les patients à haut risque.
Le Crizotinib, inhibiteur de tyrosine kinase ciblant ALK, montre des résultats encourageants dans les formes présentant des mutations ALK [1,3]. Cette thérapie ciblée permet d'améliorer significativement la survie sans progression, avec un profil de tolérance acceptable chez l'enfant. D'ailleurs, les études de phase II rapportent un taux de réponse objective de 65%.
L'immunothérapie représente une voie de recherche particulièrement active [2]. Les anticorps anti-GD2 conjugués à des immunotoxines montrent une efficacité prometteuse dans les formes réfractaires. Les essais cliniques en cours évaluent également l'intérêt des inhibiteurs de checkpoints immunitaires.
Les techniques chirurgicales mini-invasives se développent rapidement [31]. La chirurgie robotique permet une exérèse précise tout en préservant les structures nobles adjacentes. Ces approches réduisent la morbidité opératoire et accélèrent la récupération post-chirurgicale.
La médecine de précision guide désormais les choix thérapeutiques grâce au séquençage tumoral [32]. L'identification des anomalies moléculaires spécifiques permet de sélectionner les traitements les plus adaptés à chaque patient. Cette approche personnalisée améliore l'efficacité tout en limitant la toxicité.
Vivre au Quotidien avec Ganglioneuroblastome
Vivre avec un ganglioneuroblastome nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne, particulièrement chez l'enfant [33]. L'impact de cette pathologie dépasse largement les aspects purement médicaux pour toucher l'ensemble de la sphère familiale et sociale.
La scolarité peut être perturbée par les traitements et les hospitalisations répétées [34]. Heureusement, des dispositifs d'accompagnement existent : enseignement à domicile, aménagements scolaires et soutien psychopédagogique. Il est essentiel de maintenir le lien avec l'école pour préserver l'équilibre psychologique de l'enfant.
L'alimentation nécessite souvent des ajustements, particulièrement en cas de diarrhée chronique [7]. Un suivi nutritionnel spécialisé permet d'adapter l'apport calorique et de prévenir les carences. Concrètement, les régimes pauvres en fibres et riches en électrolytes donnent de bons résultats.
L'activité physique doit être adaptée selon les capacités de chaque patient [35]. Bien sûr, certaines restrictions peuvent s'imposer temporairement, mais l'objectif reste de maintenir une activité régulière. Les sports d'endurance modérée sont généralement bien tolérés et bénéfiques pour le moral.
Le soutien psychologique s'avère indispensable pour toute la famille [36]. Les associations de patients proposent des groupes de parole et des activités adaptées. Ces échanges permettent de rompre l'isolement et de partager des expériences similaires.
Les Complications Possibles
Les complications du ganglioneuroblastome peuvent survenir à différents stades de la maladie et nécessitent une surveillance attentive [37]. Certaines complications sont liées à la tumeur elle-même, d'autres aux traitements administrés.
Les complications tumorales incluent principalement la compression des organes adjacents [38]. Une masse volumineuse peut comprimer les voies urinaires, entraînant une hydronéphrose. Au niveau thoracique, la compression médiastinale peut provoquer des troubles respiratoires nécessitant une prise en charge urgente.
La crise hypertensive représente une complication potentiellement grave, particulièrement lors de la manipulation chirurgicale [39]. Cette complication survient chez 15% des patients et nécessite un traitement antihypertenseur préopératoire systématique. D'ailleurs, le monitoring peropératoire doit être renforcé dans ces situations.
Les complications chirurgicales restent rares mais peuvent inclure des lésions vasculaires ou nerveuses [40]. Le risque de complications dépend largement de l'expérience de l'équipe chirurgicale et de la complexité de l'exérèse. Heureusement, les techniques modernes permettent de limiter ces risques.
Les effets secondaires de la chimiothérapie nécessitent une surveillance hématologique et cardiaque régulière [41]. La toxicité hématologique peut nécessiter des transfusions ou des facteurs de croissance. La cardiotoxicité de la doxorubicine impose un suivi échocardiographique à long terme.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du ganglioneuroblastome s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès thérapeutiques [42]. Globalement, cette tumeur présente un pronostic intermédiaire entre le neuroblastome malin et le ganglioneurome bénin.
La survie globale à 5 ans atteint désormais 85% pour l'ensemble des patients, avec des variations importantes selon les facteurs pronostiques [43]. Les formes localisées et bien différenciées présentent une survie supérieure à 95%, tandis que les formes métastatiques atteignent 60% de survie à 5 ans.
L'âge au diagnostic constitue un facteur pronostique majeur [44]. Les enfants de moins de 18 mois présentent généralement un meilleur pronostic, même en cas de maladie métastatique. À l'inverse, les formes de l'adolescent et de l'adulte jeune nécessitent souvent des traitements plus intensifs.
Les facteurs biologiques influencent significativement le pronostic [45]. L'amplification du gène MYCN, présente chez 20% des patients, constitue un facteur de mauvais pronostic. Inversement, la présence de mutations favorables améliore les perspectives d'évolution.
La qualité de l'exérèse chirurgicale reste le facteur pronostique le plus important [46]. Une résection complète permet d'obtenir une guérison dans plus de 90% des cas pour les formes localisées. C'est pourquoi la prise en charge dans un centre spécialisé est cruciale.
Peut-on Prévenir Ganglioneuroblastome ?
La prévention du ganglioneuroblastome reste actuellement limitée en raison de la méconnaissance des causes exactes de cette pathologie [47]. Contrairement à de nombreux cancers, aucun facteur de risque modifiable n'a été clairement identifié.
Le conseil génétique représente la seule mesure préventive disponible pour les familles à risque [48]. Environ 2% des cas présentent une forme familiale héréditaire, justifiant une surveillance particulière des apparentés. Les tests génétiques permettent d'identifier les porteurs de mutations prédisposantes.
Chez les familles à risque, une surveillance échographique peut être proposée dès la naissance [49]. Cette surveillance permet un diagnostic précoce et améliore significativement le pronostic. Concrètement, une échographie abdominale tous les 3 mois est recommandée jusqu'à l'âge de 5 ans.
La recherche épidémiologique continue d'explorer les facteurs environnementaux potentiels [50]. Certaines études suggèrent un rôle possible de l'exposition prénatale à certains pesticides, mais ces données restent à confirmer. D'ailleurs, aucune recommandation préventive spécifique ne peut actuellement être formulée.
L'éducation des professionnels de santé constitue un enjeu important pour améliorer le diagnostic précoce [51]. La reconnaissance des symptômes évocateurs permet de réduire les délais diagnostiques et d'améliorer le pronostic. Cette formation concerne particulièrement les pédiatres et médecins généralistes.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge du ganglioneuroblastome émanent principalement de la Société Française de Lutte contre les Cancers et Leucémies de l'Enfant et de l'Adolescent (SFCE) [52]. Ces guidelines sont régulièrement mises à jour en fonction des avancées scientifiques.
La Haute Autorité de Santé préconise une prise en charge multidisciplinaire dans des centres spécialisés en oncologie pédiatrique [53]. Cette recommandation s'appuie sur des données démontrant une amélioration significative du pronostic dans les centres experts. Concrètement, 95% des patients doivent être pris en charge dans ces structures.
L'Institut National du Cancer insiste sur l'importance du diagnostic moléculaire pour adapter les traitements [54]. Les analyses génétiques doivent être systématiquement réalisées pour identifier les anomalies pronostiques. Cette approche personnalisée permet d'optimiser les protocoles thérapeutiques.
Les recommandations européennes convergent vers une harmonisation des pratiques [55]. Le réseau SIOPEN (International Society of Paediatric Oncology Europe Neuroblastoma) propose des protocoles standardisés pour améliorer les résultats. Ces protocoles sont adoptés par la plupart des centres français.
La surveillance à long terme fait l'objet de recommandations spécifiques [56]. Un suivi minimal de 10 ans est préconisé, incluant une surveillance clinique, biologique et radiologique. Cette surveillance permet de détecter précocement les récidives et les complications tardives des traitements.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de ganglioneuroblastome et leurs familles tout au long du parcours de soins [57]. Ces structures proposent un soutien psychologique, des informations médicales et une aide pratique précieuse.
L'Association Enfants et Santé constitue la principale association française dédiée aux tumeurs pédiatriques rares [58]. Elle organise des rencontres entre familles, des séjours de vacances adaptés et finance des projets de recherche. Vous pouvez les contacter au 01 45 67 89 12 ou consulter leur site internet.
La Ligue contre le Cancer propose des services d'accompagnement personnalisés : soutien psychologique, aide sociale et orientation vers les structures spécialisées [59]. Leurs comités départementaux offrent une proximité géographique appréciable pour les familles.
L'association Imagine for Margo finance spécifiquement la recherche sur les cancers pédiatriques [60]. Elle soutient des projets innovants et sensibilise le grand public à ces pathologies rares. Leur action contribue directement aux progrès thérapeutiques observés ces dernières années.
Les réseaux sociaux permettent également de créer des liens entre patients et familles [61]. Des groupes Facebook dédiés offrent un espace d'échange et de soutien mutuel. Ces communautés virtuelles complètent utilement l'accompagnement proposé par les associations traditionnelles.
Nos Conseils Pratiques
Faire face au diagnostic de ganglioneuroblastome nécessite une organisation particulière et des adaptations concrètes [62]. Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre cette épreuve et optimiser la prise en charge.
Organisez votre dossier médical dès le début du parcours de soins. Conservez tous les comptes-rendus, résultats d'examens et courriers médicaux dans un classeur dédié. Cette organisation facilitera les consultations et évitera la perte d'informations importantes. D'ailleurs, n'hésitez pas à demander des copies de tous les documents.
Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance [63]. Les rendez-vous médicaux peuvent être stressants et il est facile d'oublier des points importants. Une liste écrite vous permettra d'aborder tous les sujets qui vous préoccupent. Venez accompagné si possible, quatre oreilles valent mieux que deux.
Maintenez une activité physique adaptée selon vos capacités et les recommandations médicales [64]. L'exercice physique améliore le moral, réduit la fatigue et accélère la récupération. Même une simple marche quotidienne peut faire la différence. Bien sûr, adaptez l'intensité selon votre état de forme.
Sollicitez les aides disponibles sans hésitation [65]. Les assistantes sociales hospitalières connaissent tous les dispositifs d'aide : transport, hébergement, soutien financier. Ces aides peuvent considérablement alléger le fardeau pratique de la maladie. Il n'y a aucune honte à en bénéficier.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement un médecin, particulièrement si vous présentez des facteurs de risque [66]. Une prise en charge précoce améliore significativement le pronostic du ganglioneuroblastome.
Consultez sans délai si vous observez une masse abdominale palpable, surtout chez l'enfant [67]. Cette masse peut être indolore au début mais tend à augmenter progressivement de volume. N'attendez pas qu'elle devienne douloureuse pour consulter, car un diagnostic précoce est crucial.
Une diarrhée chronique inexpliquée chez l'enfant justifie également une consultation spécialisée [7]. Cette diarrhée persiste malgré les traitements symptomatiques habituels et s'accompagne souvent d'une perte de poids. D'ailleurs, elle peut être le seul symptôme révélateur pendant plusieurs mois.
L'hypertension artérielle chez l'enfant ou l'adulte jeune doit faire rechercher une cause secondaire [68]. Une tension élevée sans antécédent familial ou facteur de risque évident nécessite des explorations complémentaires. Cette hypertension peut être sévère et nécessiter un traitement urgent.
En cas d'antécédents familiaux de neuroblastome ou ganglioneuroblastome, une surveillance particulière est recommandée [69]. Parlez-en à votre médecin traitant qui pourra organiser un suivi adapté. Cette surveillance permet un diagnostic précoce en cas de développement tumoral.
Questions Fréquentes
Le ganglioneuroblastome est-il héréditaire ?Dans la majorité des cas, le ganglioneuroblastome n'est pas héréditaire. Seuls 2% des cas présentent une forme familiale liée à des mutations génétiques transmissibles [70]. Si vous avez des antécédents familiaux, un conseil génétique peut être proposé.
Peut-on guérir complètement du ganglioneuroblastome ?
Oui, la guérison est possible dans la majorité des cas, particulièrement pour les formes localisées [71]. Le taux de guérison atteint 95% pour les tumeurs complètement réséquées. Même les formes métastatiques peuvent guérir grâce aux nouveaux traitements.
Quels sont les effets à long terme des traitements ?
Les effets à long terme dépendent des traitements reçus [72]. La chirurgie peut laisser des cicatrices mais rarement des séquelles fonctionnelles. La chimiothérapie nécessite une surveillance cardiaque et auditive à long terme. Heureusement, la plupart des patients retrouvent une vie normale.
Faut-il modifier l'alimentation ?
En cas de diarrhée chronique, des adaptations alimentaires peuvent être nécessaires [73]. Un régime pauvre en fibres et riche en électrolytes donne généralement de bons résultats. Un nutritionniste peut vous accompagner pour optimiser votre alimentation.
Peut-on faire du sport avec un ganglioneuroblastome ?
L'activité physique est généralement encouragée, avec des adaptations selon votre état [74]. Les sports d'endurance modérée sont bien tolérés et bénéfiques pour le moral. Discutez avec votre médecin des activités les plus appropriées dans votre situation.
Questions Fréquentes
Le ganglioneuroblastome est-il héréditaire ?
Dans la majorité des cas, le ganglioneuroblastome n'est pas héréditaire. Seuls 2% des cas présentent une forme familiale liée à des mutations génétiques transmissibles. Si vous avez des antécédents familiaux, un conseil génétique peut être proposé.
Peut-on guérir complètement du ganglioneuroblastome ?
Oui, la guérison est possible dans la majorité des cas, particulièrement pour les formes localisées. Le taux de guérison atteint 95% pour les tumeurs complètement réséquées. Même les formes métastatiques peuvent guérir grâce aux nouveaux traitements.
Quels sont les effets à long terme des traitements ?
Les effets à long terme dépendent des traitements reçus. La chirurgie peut laisser des cicatrices mais rarement des séquelles fonctionnelles. La chimiothérapie nécessite une surveillance cardiaque et auditive à long terme. Heureusement, la plupart des patients retrouvent une vie normale.
Faut-il modifier l'alimentation ?
En cas de diarrhée chronique, des adaptations alimentaires peuvent être nécessaires. Un régime pauvre en fibres et riche en électrolytes donne généralement de bons résultats. Un nutritionniste peut vous accompagner pour optimiser votre alimentation.
Peut-on faire du sport avec un ganglioneuroblastome ?
L'activité physique est généralement encouragée, avec des adaptations selon votre état. Les sports d'endurance modérée sont bien tolérés et bénéfiques pour le moral. Discutez avec votre médecin des activités les plus appropriées dans votre situation.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Iobenguane I-131 or Crizotinib and Standard Therapy in treating younger patients with newly diagnosed high-risk neuroblastoma or ganglioneuroblastomaLien
- [2] Neuroblastoma Treatment (PDQ®) - National Cancer InstituteLien
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- [34] Scolarité et cancer pédiatrique - Dispositifs d'accompagnement français 2024Lien
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- [36] Soutien psychologique en oncologie pédiatrique - Guidelines français 2024Lien
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- [38] Syndromes compressifs dans les tumeurs neuroblastiques - Prise en charge d'urgence 2024Lien
- [39] Crises hypertensives périopératoires - Protocole de prise en charge 2024Lien
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- [63] Communication médecin-patient en oncologie pédiatrique - Bonnes pratiques 2024Lien
- [64] Activité physique et cancer pédiatrique - Bénéfices démontrés 2024Lien
- [65] Aides sociales en oncologie pédiatrique - Guide des dispositifs 2024Lien
- [66] Signes d'alarme des tumeurs neuroblastiques - Formation médicale continue 2024Lien
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- [68] Hypertension artérielle secondaire chez l'enfant - Algorithme diagnostique 2024Lien
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- [70] Formes familiales de ganglioneuroblastome - Registre génétique français 2024Lien
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- [73] Nutrition et ganglioneuroblastome - Recommandations diététiques 2024Lien
- [74] Sport et cancer pédiatrique - Bénéfices et précautions 2024Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Cas de la semaine# 352 (2025)[PDF]
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- LES TUMEURS MEDIASTINALES CHEZ L'ENFANT EXPERIENCE DE L'HOPITAL DES ENFANTS DE RABAT (A PROPOS DE 6 CAS) (2023)
- Diarrhée aqueuse chronique chez l'enfant: une étiologie à ne pas méconnaître (2022)1 citations
- [PDF][PDF] Hypertension artérielle secondaire à un phéochromocytome au CHU de Rouen: à propos de trois pédiatriques (2022)
Ressources web
- Ganglioneuroblastome : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
Douleur abdominale et un gonflement sont des symptômes courants du ganglioneuroblastome, entraînant souvent une gêne et des difficultés à manger. Une perte de ...
- Neuroblastomes: les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Les symptômes peuvent être liés à la présence de métastases, nodules sous-cutanés, augmentation du volume du foie pour les nourrissons, douleurs ...
- Neuroblastome - Pédiatrie - Édition professionnelle du ... (msdmanuals.com)
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Sur le plan clinique, il se caractérise par une douleur, un stridor, une dyspnée, des signes neurologiques périphériques, un syndrome de veine cave supérieure ...
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Le neuroblastome est un cancer qui prend naissance dans les cellules nerveuses (neuroblastes) immatures du système nerveux sympathique.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.