Adénocarcinome Folliculaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'adénocarcinome folliculaire représente environ 10 à 15% des cancers thyroïdiens en France [4]. Cette pathologie, bien que moins fréquente que le cancer papillaire, nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez dans ce guide complet les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques, les symptômes à reconnaître, et les innovations 2024-2025 qui transforment le pronostic des patients.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Adénocarcinome folliculaire : Définition et Vue d'Ensemble
L'adénocarcinome folliculaire est une forme de cancer thyroïdien qui se développe à partir des cellules folliculaires de la thyroïde. Ces cellules, normalement responsables de la production des hormones thyroïdiennes, subissent une transformation maligne qui les fait proliférer de manière anarchique [4,12].
Contrairement au cancer papillaire, l'adénocarcinome folliculaire présente des caractéristiques particulières. Il tend à se propager par voie sanguine plutôt que lymphatique, ce qui influence directement sa prise en charge thérapeutique [12,14]. Cette pathologie touche principalement les adultes entre 40 et 60 ans, avec une prédominance féminine marquée.
D'ailleurs, il est important de distinguer l'adénocarcinome folliculaire de l'adénome folliculaire, une tumeur bénigne qui peut parfois être difficile à différencier au niveau microscopique. Cette distinction est cruciale car elle détermine entièrement la stratégie thérapeutique [4]. Les récentes innovations en imagerie échographique permettent aujourd'hui une meilleure caractérisation de ces lésions [4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence de l'adénocarcinome folliculaire s'établit à environ 1,2 cas pour 100 000 habitants par an, selon les dernières données épidémiologiques [4,14]. Cette pathologie représente approximativement 800 à 1000 nouveaux cas annuels sur le territoire français, avec une nette prédominance féminine (ratio femme/homme de 3:1).
L'évolution épidémiologique sur les dix dernières années montre une stabilité relative de l'incidence, contrairement au cancer papillaire thyroïdien qui connaît une augmentation. Cette stabilité s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques qui permettent une meilleure différenciation entre les différents types de cancers thyroïdiens [4].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne, avec des taux légèrement inférieurs à ceux observés en Scandinavie (1,8/100 000) mais supérieurs à ceux du bassin méditerranéen (0,9/100 000). Ces variations géographiques suggèrent l'influence de facteurs environnementaux et génétiques [14].
Concernant la répartition par âge, le pic d'incidence se situe entre 45 et 65 ans, avec un âge médian au diagnostic de 52 ans chez les femmes et 58 ans chez les hommes. Les projections démographiques suggèrent une augmentation modérée de 15% du nombre de cas d'ici 2030, principalement liée au vieillissement de la population [14].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes de l'adénocarcinome folliculaire restent partiellement méconnues, mais plusieurs facteurs de risque ont été clairement identifiés. L'exposition aux radiations ionisantes, particulièrement durant l'enfance, constitue le facteur de risque le mieux documenté [12,13]. Cette exposition peut être médicale (radiothérapie, examens répétés) ou environnementale (accidents nucléaires).
La carence en iode représente un autre facteur majeur, expliquant en partie la plus forte incidence dans certaines régions géographiques [13,14]. Paradoxalement, un excès d'iode peut également favoriser le développement de cette pathologie, illustrant l'importance d'un équilibre nutritionnel optimal.
Les facteurs génétiques jouent également un rôle significatif. Certaines mutations, notamment du gène RAS, sont retrouvées dans 40 à 50% des adénocarcinomes folliculaires [2,3]. Les récentes recherches sur les gènes WDR3 et les altérations des cils primaires ouvrent de nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes oncogéniques [2,3].
D'autres facteurs incluent les antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes, certaines maladies auto-immunes thyroïdiennes préexistantes, et l'âge avancé. Chez les femmes, les fluctuations hormonales liées à la grossesse ou à la ménopause peuvent également influencer le risque [13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'adénocarcinome folliculaire sont souvent insidieux et peuvent passer inaperçus pendant des mois, voire des années. Le signe le plus fréquent est la présence d'un nodule thyroïdien palpable, généralement indolore et de consistance ferme [12,13].
Contrairement à d'autres pathologies thyroïdiennes, l'adénocarcinome folliculaire ne s'accompagne généralement pas de dysfonctionnement hormonal initial. Vous pourriez donc ne ressentir aucun symptôme d'hyperthyroïdie ou d'hypothyroïdie au début de la maladie [13]. C'est d'ailleurs ce qui rend le diagnostic parfois tardif.
Lorsque la tumeur progresse, d'autres symptômes peuvent apparaître : une sensation de gêne ou de pression au niveau du cou, des difficultés à déglutir (dysphagie), ou encore une modification de la voix (dysphonie) si le nerf récurrent est atteint [12]. Ces signes de compression locale nécessitent une consultation rapide.
Il est important de noter que la présence de métastases peut révéler la maladie. Les métastases osseuses ou pulmonaires peuvent ainsi être les premiers signes, se manifestant par des douleurs osseuses persistantes ou une toux chronique [10,12]. Cette particularité de l'adénocarcinome folliculaire explique pourquoi un bilan d'extension est systématiquement réalisé au diagnostic.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'adénocarcinome folliculaire suit un parcours structuré qui débute généralement par la découverte d'un nodule thyroïdien. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, incluant la palpation cervicale et la recherche d'adénopathies [4,12].
L'échographie thyroïdienne constitue l'examen de référence initial. Les innovations récentes en échographie permettent une caractérisation plus précise des nodules folliculaires, avec des critères de suspicion spécifiques : contours irréguliers, hypoéchogénicité marquée, vascularisation anarchique [4]. Ces avancées techniques améliorent significativement la sélection des nodules nécessitant une investigation plus poussée.
La cytoponction à l'aiguille fine reste l'examen diagnostique de référence, mais elle présente des limites importantes pour l'adénocarcinome folliculaire. En effet, la distinction entre adénome et adénocarcinome folliculaire ne peut être établie sur la seule base de l'examen cytologique [4,12]. Cette limitation explique pourquoi de nombreux patients nécessitent une intervention chirurgicale diagnostique.
Le dosage de la thyroglobuline et des anticorps anti-thyroglobuline complète le bilan initial. D'autres examens peuvent être nécessaires selon le contexte : scintigraphie thyroïdienne, scanner cervico-thoracique, ou IRM en cas de suspicion d'extension locale [12]. Le bilan d'extension systématique recherche d'éventuelles métastases osseuses ou pulmonaires par imagerie appropriée.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'adénocarcinome folliculaire repose principalement sur la chirurgie, qui constitue le pilier thérapeutique. L'intervention de référence est la thyroïdectomie totale, permettant l'exérèse complète de la glande thyroïdienne et l'analyse histologique définitive [12,14].
Après la chirurgie, l'iode radioactif (iode 131) est fréquemment utilisé pour détruire les éventuelles cellules thyroïdiennes résiduelles et traiter les métastases. Cette approche, appelée radioablation, s'avère particulièrement efficace dans l'adénocarcinome folliculaire qui conserve généralement sa capacité à capter l'iode [12]. Le protocole comprend une préparation spécifique et un isolement temporaire du patient.
L'hormonothérapie substitutive par lévothyroxine est systématiquement instaurée après thyroïdectomie totale. Au-delà de la substitution hormonale, elle vise à supprimer la TSH, hormone qui pourrait stimuler la croissance des cellules thyroïdiennes résiduelles [12,14]. Le dosage est ajusté pour maintenir une TSH indétectable ou très basse.
Pour les formes avancées ou métastatiques résistantes à l'iode radioactif, de nouvelles options thérapeutiques émergent. Les inhibiteurs de tyrosine kinase, comme le sorafénib ou le lenvatinib, montrent des résultats prometteurs [11]. Ces traitements ciblés représentent un espoir pour les patients en situation d'échec thérapeutique conventionnel.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque une période d'innovations majeures dans la prise en charge de l'adénocarcinome folliculaire. Les recherches sur les altérations des cils primaires et du transport intraflagellaire ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [2]. Ces structures cellulaires, longtemps négligées, s'avèrent cruciales dans la régulation de la prolifération cellulaire.
Les études récentes sur le gène WDR3 révèlent son rôle dans la pathogenèse de l'adénocarcinome folliculaire [3]. Cette découverte pourrait conduire au développement de thérapies ciblées spécifiques, personnalisées selon le profil génétique tumoral. Les premiers essais précliniques montrent des résultats encourageants.
En parallèle, les avancées en imagerie révolutionnent le diagnostic précoce. Les nouvelles techniques d'échographie avec intelligence artificielle permettent une caractérisation plus précise des nodules suspects [4]. Ces outils d'aide au diagnostic réduisent significativement le nombre de biopsies inutiles.
L'immunothérapie, bien qu'encore expérimentale dans cette indication, fait l'objet de recherches intensives. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, comme les anti-PD1, sont étudiés dans des essais cliniques de phase II [5]. Cependant, leur efficacité reste à démontrer spécifiquement dans l'adénocarcinome folliculaire.
Enfin, les modèles organoïdes 3D révolutionnent la recherche préclinique, permettant de tester de nouvelles molécules dans des maladies plus proches de la réalité physiologique [9]. Ces modèles accélèrent considérablement le développement de nouveaux traitements.
Vivre au Quotidien avec Adénocarcinome folliculaire
Vivre avec un adénocarcinome folliculaire implique des adaptations importantes mais gérables au quotidien. Après la thyroïdectomie, vous devrez prendre quotidiennement votre traitement hormonal substitutif, idéalement à jeun le matin [12]. Cette routine, bien qu'contraignante initialement, devient rapidement automatique.
Le suivi médical régulier constitue un élément central de votre parcours de soins. Les consultations incluent des dosages de thyroglobuline, marqueur de récidive, et des échographies cervicales [12,14]. Ces examens, initialement anxiogènes, deviennent rassurants lorsque les résultats restent stables.
L'impact sur la vie professionnelle varie selon les individus et les traitements reçus. Après l'iode radioactif, une période d'isolement de quelques jours est nécessaire, nécessitant une organisation familiale et professionnelle [12]. Heureusement, la plupart des patients reprennent une activité normale dans les semaines suivantes.
Il est normal de ressentir une fatigue plus importante les premiers mois, le temps que l'organisme s'adapte au traitement hormonal. Cette fatigue s'améliore généralement avec l'ajustement posologique et l'adoption d'une hygiène de vie adaptée. L'activité physique régulière, adaptée à vos capacités, contribue significativement à améliorer votre qualité de vie.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre une association de patients ou participer à des groupes de parole peut s'avérer très bénéfique pour partager votre expérience et bénéficier de conseils pratiques [14].
Les Complications Possibles
L'adénocarcinome folliculaire peut entraîner diverses complications, tant liées à l'évolution naturelle de la pathologie qu'aux traitements mis en œuvre. Les métastases représentent la complication la plus redoutée, survenant dans 10 à 15% des cas [10,12]. Contrairement au cancer papillaire, l'adénocarcinome folliculaire métastase préférentiellement par voie hématogène vers les os et les poumons.
Les complications chirurgicales, bien que rares avec les techniques actuelles, méritent d'être connues. La paralysie récurrentielle, touchant les cordes vocales, survient dans moins de 2% des cas en centre expert [12]. Cette complication peut entraîner une modification permanente de la voix, nécessitant parfois une rééducation orthophonique.
L'hypoparathyroïdie post-opératoire constitue une autre complication possible, résultant de l'atteinte accidentelle des glandes parathyroïdes lors de la chirurgie [12]. Cette pathologie se manifeste par des troubles du métabolisme calcique, nécessitant un traitement substitutif par calcium et vitamine D active.
Les complications liées à l'iode radioactif incluent une sécheresse buccale temporaire, des troubles du goût, et exceptionnellement une fibrose pulmonaire en cas de métastases pulmonaires étendues [12]. Ces effets secondaires sont généralement transitoires mais peuvent impacter temporairement la qualité de vie.
Enfin, le surdosage en hormones thyroïdiennes peut provoquer des symptômes d'hyperthyroïdie : palpitations, tremblements, insomnie. Un ajustement posologique régulier permet d'éviter ces désagréments [14].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'adénocarcinome folliculaire dépend essentiellement du stade au diagnostic et de l'âge du patient. Globalement, cette pathologie présente un pronostic favorable lorsqu'elle est diagnostiquée précocement et traitée de manière appropriée [12,14].
Pour les tumeurs localisées sans invasion capsulaire ni vasculaire, le taux de survie à 10 ans dépasse 95% [12]. Ces formes, appelées adénocarcinomes folliculaires minimalement invasifs, ont un comportement proche des tumeurs bénignes après traitement chirurgical approprié.
Les formes largement invasives présentent un pronostic plus réservé, avec un taux de survie à 10 ans d'environ 80% [12,14]. La présence de métastases au diagnostic influence significativement le pronostic, particulièrement les métastases osseuses qui peuvent être difficiles à contrôler malgré l'iode radioactif.
L'âge constitue un facteur pronostique majeur. Les patients de moins de 45 ans ont généralement un excellent pronostic, même en présence de métastases [14]. À l'inverse, après 65 ans, le pronostic devient plus incertain, notamment en raison des comorbidités associées et d'une moins bonne tolérance aux traitements.
Les innovations thérapeutiques récentes, notamment les inhibiteurs de tyrosine kinase, améliorent progressivement le pronostic des formes avancées [11]. Ces traitements permettent de stabiliser la maladie et d'améliorer la qualité de vie, même si la guérison reste difficile à obtenir dans ces situations.
Peut-on Prévenir Adénocarcinome folliculaire ?
La prévention primaire de l'adénocarcinome folliculaire reste limitée en raison de la méconnaissance partielle de ses causes exactes. Cependant, certaines mesures peuvent réduire significativement le risque de développer cette pathologie [13,14].
La limitation de l'exposition aux radiations ionisantes constitue la mesure préventive la plus importante, particulièrement chez l'enfant. Cela implique d'éviter les examens radiologiques non indispensables et de privilégier les techniques d'imagerie sans radiation (échographie, IRM) lorsque c'est possible [13].
L'équilibre en iode joue un rôle crucial dans la prévention. Un apport iodé adéquat, ni trop faible ni excessif, contribue au bon fonctionnement thyroïdien [13,14]. En France, l'enrichissement du sel de table en iode a considérablement réduit les carences, mais une surveillance reste nécessaire dans certaines populations à risque.
La prévention secondaire repose sur le dépistage précoce des nodules thyroïdiens. L'autopalpation cervicale régulière, bien qu'imparfaite, peut permettre de détecter des nodules de taille significative [14]. Tout nodule palpable justifie une consultation médicale et une échographie thyroïdienne.
Chez les personnes à risque élevé (antécédents familiaux, exposition antérieure aux radiations), un suivi médical régulier avec échographie thyroïdienne peut être proposé [13]. Cette surveillance permet une détection précoce et améliore significativement le pronostic.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'adénocarcinome folliculaire. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant endocrinologues, chirurgiens, médecins nucléaires et anatomopathologistes [14].
Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur l'importance de l'échographie thyroïdienne comme examen de première intention devant tout nodule palpable [4,14]. Les critères échographiques de suspicion ont été précisés et standardisés pour améliorer la sélection des nodules nécessitant une cytoponction.
Pour le traitement chirurgical, la thyroïdectomie totale est recommandée pour tous les adénocarcinomes folliculaires, quelle que soit leur taille [12,14]. Cette approche, plus radicale que par le passé, s'appuie sur l'amélioration du pronostic et la facilitation du suivi post-thérapeutique.
L'utilisation de l'iode radioactif fait l'objet de recommandations spécifiques selon le risque de récidive. Les patients à faible risque peuvent désormais éviter ce traitement, tandis qu'il reste indispensable pour les formes à risque intermédiaire ou élevé [12]. Cette stratification du risque permet une personnalisation optimale des traitements.
Le suivi post-thérapeutique suit également des protocoles standardisés, avec des intervalles de surveillance adaptés au risque individuel de récidive [14]. Ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques et des innovations thérapeutiques.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints d'adénocarcinome folliculaire et leurs proches. L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) constitue la référence nationale, proposant informations, soutien et groupes de parole [14].
Cette association organise régulièrement des conférences avec des spécialistes, permettant aux patients de s'informer sur les dernières avancées thérapeutiques. Elle édite également des brochures explicatives et maintient un site internet riche en informations pratiques [14].
Au niveau local, de nombreuses antennes régionales proposent des rencontres de proximité. Ces groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres patients vivant la même situation, de partager expériences et conseils pratiques. L'entraide entre patients s'avère souvent très bénéfique pour le moral et l'adaptation à la maladie.
Les centres de référence en pathologie thyroïdienne, présents dans les CHU, offrent une expertise spécialisée et participent souvent à des protocoles de recherche. Ces centres peuvent être contactés pour des avis spécialisés ou des inclusions dans des essais thérapeutiques innovants.
Enfin, les plateformes numériques dédiées aux patients cancéreux proposent forums, témoignages et conseils pratiques. Ces outils modernes complètent utilement l'accompagnement traditionnel et permettent d'obtenir rapidement des réponses à des questions pratiques [14].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un adénocarcinome folliculaire nécessite quelques adaptations pratiques qui faciliteront votre quotidien. Concernant la prise de votre traitement hormonal, établissez une routine matinale : prenez votre comprimé à jeun, au moins 30 minutes avant le petit-déjeuner, toujours à la même heure [12].
Évitez certains aliments et médicaments qui peuvent interférer avec l'absorption : café, lait, suppléments de calcium ou de fer. Si vous devez prendre d'autres médicaments, espacez-les d'au moins 4 heures avec votre hormone thyroïdienne [12]. Gardez toujours une réserve de médicaments lors de vos déplacements.
Pour le suivi médical, tenez un carnet de santé avec vos résultats d'analyses et dates de consultations. Cela facilite le suivi par différents professionnels de santé et permet de détecter rapidement toute anomalie. N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors des consultations.
Adoptez une hygiène de vie équilibrée : alimentation variée, activité physique régulière adaptée à vos capacités, sommeil suffisant. Ces mesures contribuent à votre bien-être général et peuvent améliorer la tolérance aux traitements. Évitez le tabac qui peut interférer avec l'efficacité de l'iode radioactif.
Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. Accepter l'aide de vos proches et communiquer sur vos difficultés fait partie intégrante de votre parcours de soins. Rejoindre une association de patients peut également vous apporter un soutien précieux [14].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, que ce soit dans le cadre du diagnostic initial ou du suivi post-thérapeutique. La découverte d'un nodule cervical palpable, même indolore, justifie toujours une consultation médicale dans les semaines qui suivent [13,14].
Si vous êtes déjà traité pour un adénocarcinome folliculaire, plusieurs symptômes nécessitent une consultation urgente : l'apparition de nouvelles masses cervicales, des douleurs osseuses persistantes, une toux chronique inexpliquée, ou des difficultés respiratoires [12]. Ces signes peuvent évoquer une récidive ou l'apparition de métastases.
Les symptômes de surdosage hormonal doivent également vous alerter : palpitations importantes, tremblements, insomnie persistante, perte de poids inexpliquée, ou sensation de chaleur excessive [12]. Ces signes nécessitent un ajustement rapide de votre traitement.
À l'inverse, des symptômes d'hypothyroïdie (fatigue extrême, prise de poids, frilosité, constipation) peuvent indiquer un sous-dosage nécessitant également une adaptation thérapeutique [14]. N'attendez pas votre prochaine consultation programmée si ces symptômes sont invalidants.
Enfin, toute modification importante de votre état général, fièvre persistante, ou symptômes inhabituels dans le contexte de votre pathologie méritent un avis médical. En cas de doute, il est toujours préférable de consulter plutôt que d'attendre [14].
Questions Fréquentes
L'adénocarcinome folliculaire est-il héréditaire ?La plupart des adénocarcinomes folliculaires sont sporadiques, mais des facteurs génétiques peuvent prédisposer à leur développement. Les antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes augmentent légèrement le risque [13].
Peut-on avoir des enfants après le traitement ?
Oui, la grossesse est possible après traitement d'un adénocarcinome folliculaire. Il est recommandé d'attendre au moins 6 mois après l'iode radioactif et d'adapter le traitement hormonal pendant la grossesse [12].
Le traitement hormonal est-il à vie ?
Oui, après thyroïdectomie totale, le traitement hormonal substitutif est nécessaire à vie. Les doses peuvent être ajustées selon l'évolution, mais l'arrêt n'est pas envisageable [12,14].
Quels sont les effets de l'iode radioactif ?
L'iode radioactif peut provoquer temporairement sécheresse buccale, troubles du goût, et nécessite un isolement de quelques jours. Les effets à long terme sont rares [12].
Peut-on reprendre une activité sportive normale ?
Oui, l'activité sportive est même recommandée après la période de convalescence post-opératoire. Elle contribue au bien-être général et à la qualité de vie [14].
Questions Fréquentes
L'adénocarcinome folliculaire est-il héréditaire ?
La plupart des adénocarcinomes folliculaires sont sporadiques, mais des facteurs génétiques peuvent prédisposer à leur développement. Les antécédents familiaux de pathologies thyroïdiennes augmentent légèrement le risque.
Peut-on avoir des enfants après le traitement ?
Oui, la grossesse est possible après traitement d'un adénocarcinome folliculaire. Il est recommandé d'attendre au moins 6 mois après l'iode radioactif et d'adapter le traitement hormonal pendant la grossesse.
Le traitement hormonal est-il à vie ?
Oui, après thyroïdectomie totale, le traitement hormonal substitutif est nécessaire à vie. Les doses peuvent être ajustées selon l'évolution, mais l'arrêt n'est pas envisageable.
Quels sont les effets de l'iode radioactif ?
L'iode radioactif peut provoquer temporairement sécheresse buccale, troubles du goût, et nécessite un isolement de quelques jours. Les effets à long terme sont rares.
Peut-on reprendre une activité sportive normale ?
Oui, l'activité sportive est même recommandée après la période de convalescence post-opératoire. Elle contribue au bien-être général et à la qualité de vie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Anterior mediastinal masses and thymic cysts. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Alteration of primary cilia and intraflagellar transport 20. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] WDR3 Gene - WD Repeat Domain 3. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] PY Marcy, M Tassart. Échographie des carcinomes thyroïdiens différenciés de souche folliculaire. 2024.Lien
- [5] I Belkasmi, M Boileau. Lichen plan hypertrophique induit par anti-PD1 mimant un carcinome épidermoïde. 2024.Lien
- [9] N Houmera. Modélisation de la réponse thérapeutique du lymphome folliculaire grâce à un modèle 3D organoïde. 2023.Lien
- [10] F Lellouche, J Goustille. Chapitre III. Métastases. 2023.Lien
- [11] A Mansuet-Lupo, D Damotte. Les formes rares de cancer du poumon. 2025.Lien
- [12] Traitements du cancer folliculaire de la thyroïde. cancer.ca.Lien
- [13] Cancer folliculaire de la thyroïde : causes, symptômes et traitement.Lien
- [14] Cancer papillaire et folliculaire de la thyroïde. Orphanet.Lien
Publications scientifiques
- Échographie des carcinomes thyroïdiens différenciés de souche folliculaire (2024)
- Lichen plan hypertrophique induit par anti-PD1 mimant un carcinome épidermoïde (2024)
- La pustulose exanthématique aiguë généralisée induite par l'Erlotinib: à propos d'un cas (2024)
- Toxicité cutanéo-muqueuse sévère induite par l'association d'amivantamab et de lazertinib (2024)
- Carcinomes annexiels (2024)1 citations
Ressources web
- Traitements du cancer folliculaire de la thyroïde (cancer.ca)
La chirurgie est souvent le premier traitement du cancer folliculaire de la thyroïde. La lobectomie consiste à enlever une partie de la thyroïde appelée lobe.
- Cancer folliculaire de la thyroïde : causes, symptômes et ... (medicoverhospitals.in)
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- Cancer papillaire et folliculaire de la thyroïde (orpha.net)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.