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Flutter Ventriculaire : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Flutter ventriculaire

Le flutter ventriculaire représente une arythmie cardiaque grave qui nécessite une prise en charge immédiate. Cette pathologie, caractérisée par des contractions ventriculaires extrêmement rapides et régulières, peut rapidement évoluer vers une fibrillation ventriculaire potentiellement mortelle. Bien que rare, le flutter ventriculaire touche principalement les patients présentant une cardiopathie sous-jacente et constitue une urgence médicale absolue.

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Flutter Ventriculaire : Définition et Vue d'Ensemble

Le flutter ventriculaire est un trouble du rythme cardiaque caractérisé par des contractions ventriculaires très rapides, généralement entre 250 et 350 battements par minute [15]. Cette arythmie se distingue par sa régularité et sa morphologie particulière à l'électrocardiogramme.

Contrairement à la fibrillation ventriculaire où les contractions sont chaotiques, le flutter ventriculaire présente des ondes régulières en "dents de scie" [17]. Cette pathologie constitue une urgence cardiologique car elle peut rapidement dégénérer en fibrillation ventriculaire, mettant en jeu le pronostic vital.

D'ailleurs, il est important de comprendre que le flutter ventriculaire survient presque exclusivement chez des patients présentant une cardiopathie structurelle préexistante. Les mécanismes physiopathologiques impliquent généralement un circuit de réentrée dans le tissu ventriculaire cicatriciel [4].

Bon à savoir : cette arythmie peut être transitoire ou soutenue. Quand elle persiste plus de 30 secondes, elle nécessite une intervention thérapeutique immédiate pour éviter l'arrêt cardiaque.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes montrent que le flutter ventriculaire reste une arythmie rare mais significative. En France, l'incidence exacte est difficile à établir car cette pathologie est souvent transitoire et peut évoluer rapidement vers d'autres arythmies [1].

Selon les analyses d'ECG réalisées dans les services de cardiologie français, les troubles du rythme ventriculaire représentent environ 8 à 12% de l'ensemble des arythmies documentées [8]. Le flutter ventriculaire proprement dit ne représente qu'une fraction de ces cas, estimée à moins de 1% des arythmies ventriculaires soutenues.

L'âge moyen des patients affectés se situe autour de 65-70 ans, avec une prédominance masculine (ratio 2:1) [13]. Cette répartition s'explique par la prévalence plus élevée des cardiopathies ischémiques chez les hommes de cette tranche d'âge.

Au niveau international, les études montrent des variations géographiques liées aux facteurs de risque cardiovasculaire. Les pays développés observent une incidence plus élevée, corrélée à la prévalence des cardiopathies ischémiques [6].

Concrètement, on estime qu'environ 200 à 300 cas de flutter ventriculaire sont documentés annuellement dans les centres hospitaliers universitaires français, mais ce chiffre sous-estime probablement la réalité car de nombreux épisodes évoluent rapidement sans être enregistrés [13].

Les Causes et Facteurs de Risque

Le flutter ventriculaire survient presque exclusivement dans un contexte de cardiopathie structurelle. La cause la plus fréquente reste l'infarctus du myocarde, qu'il soit récent ou ancien [7]. Les cicatrices myocardiques créent des zones de conduction hétérogène favorisant les circuits de réentrée.

Les cardiomyopathies dilatées, qu'elles soient ischémiques ou non ischémiques, constituent le deuxième facteur de risque principal. Ces pathologies altèrent l'architecture ventriculaire et créent un substrat propice aux arythmies [10].

D'autres causes incluent les cardiopathies congénitales complexes, particulièrement chez l'adulte jeune, et les cardiomyopathies hypertrophiques avec zones de fibrose [11]. Les troubles électrolytiques sévères, notamment l'hypokaliémie et l'hypomagnésémie, peuvent également déclencher cette arythmie.

Mais attention, certains médicaments peuvent favoriser le flutter ventriculaire. Les antiarythmiques de classe I, paradoxalement, peuvent parfois être pro-arythmogènes [14]. Les digitaliques à doses toxiques représentent également un facteur de risque classique.

Il faut savoir que l'ischémie myocardique aiguë constitue un déclencheur fréquent, particulièrement dans les premières heures d'un syndrome coronarien aigu [7]. L'instabilité électrique du myocarde ischémique favorise l'apparition de ces arythmies graves.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du flutter ventriculaire sont généralement dramatiques et d'installation brutale. Le patient ressent typiquement des palpitations extrêmement rapides et régulières, accompagnées d'une sensation d'oppression thoracique intense [15].

La dyspnée apparaît rapidement, souvent associée à une sensation de malaise général et de faiblesse extrême. Certains patients décrivent une impression de "cœur qui s'emballe" de façon incontrôlable [12].

En fait, la tolérance hémodynamique dépend largement de la fonction ventriculaire sous-jacente. Chez un patient avec une fraction d'éjection préservée, les symptômes peuvent être moins sévères initialement. Mais chez un patient avec une cardiopathie altérée, l'évolution vers le collapsus cardiovasculaire peut être très rapide [17].

D'ailleurs, il n'est pas rare que le flutter ventriculaire se manifeste par une syncope ou une perte de connaissance, particulièrement si la fréquence cardiaque est très élevée. Ces épisodes syncopaux constituent un signe d'alarme majeur nécessitant une prise en charge immédiate.

L'important à retenir : contrairement aux palpitations bénignes, celles du flutter ventriculaire s'accompagnent toujours de signes de mauvaise tolérance hémodynamique. La régularité du rythme rapide est également un élément distinctif important [12].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du flutter ventriculaire repose avant tout sur l'électrocardiogramme qui montre un aspect caractéristique. On observe des complexes QRS larges et réguliers à une fréquence de 250-350 par minute, avec un aspect en "dents de scie" [8].

L'ECG 12 dérivations permet de différencier le flutter ventriculaire d'autres arythmies rapides. La régularité du rythme et la morphologie des complexes sont des éléments diagnostiques cruciaux [12]. Dans certains cas, l'enregistrement Holter peut capturer des épisodes paroxystiques.

Concrètement, l'échocardiographie transthoracique est systématiquement réalisée pour évaluer la fonction ventriculaire et rechercher une cardiopathie sous-jacente [16]. Cet examen guide le choix thérapeutique et l'évaluation pronostique.

Les examens biologiques incluent un bilan électrolytique complet, particulièrement le dosage du potassium et du magnésium. Les enzymes cardiaques sont également dosées pour éliminer un syndrome coronarien aigu associé [7].

En cas de suspicion d'ischémie, la coronarographie peut être indiquée en urgence. L'IRM cardiaque avec injection de gadolinium permet d'identifier les zones de fibrose myocardique, substrat des arythmies ventriculaires [4].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du flutter ventriculaire constitue une urgence absolue. La cardioversion électrique synchronisée représente le traitement de première intention, particulièrement si le patient présente des signes d'instabilité hémodynamique [14].

L'énergie initiale recommandée est de 100-200 joules en mode synchronisé. Si la première tentative échoue, on augmente progressivement l'énergie jusqu'à 360 joules [17]. La sédation consciente est généralement nécessaire chez le patient conscient.

Mais quand la cardioversion n'est pas immédiatement disponible, certains antiarythmiques peuvent être tentés. L'amiodarone intraveineuse reste le médicament de référence, administrée à la dose de 5 mg/kg en perfusion lente [14].

D'ailleurs, la prévention des récidives nécessite souvent l'implantation d'un défibrillateur automatique implantable (DAI). Cette indication dépend de la fonction ventriculaire résiduelle et du risque de récidive [10].

L'ablation par radiofréquence peut être envisagée dans certains cas sélectionnés, particulièrement quand un substrat arythmogène bien défini est identifié [4]. Cette technique nécessite une expertise spécialisée et n'est pas toujours réalisable.

Rassurez-vous, les progrès thérapeutiques récents offrent de meilleures perspectives. La cartographie électroanatomique haute résolution permet d'identifier plus précisément les zones critiques pour l'ablation [3].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations 2024-2025 dans le domaine des arythmies ventriculaires ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. La FDA a récemment reconnu le statut de "Breakthrough Device" à plusieurs dispositifs innovants pour la prise en charge des troubles du rythme [2].

Le programme des JESFC 2025 met l'accent sur les nouvelles techniques d'ablation, notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle pour optimiser la cartographie des circuits arythmogènes [3]. Ces avancées permettent une approche plus précise et personnalisée.

L'ablation de tachycardie ventriculaire bénéficie de nouvelles technologies, comme le système de cartographie électroanatomique haute définition développé dans les centres hospitaliers universitaires français [4]. Cette innovation améliore significativement les taux de succès.

En fait, les inhibiteurs SGLT2 montrent des résultats prometteurs dans la prévention des arythmies ventriculaires. Une méta-analyse récente redéfinit les critères d'évaluation des arythmies ventriculaires sous ces traitements [5].

D'ailleurs, les études sur l'histoire naturelle des patients avec arythmies ventriculaires apportent de nouvelles données pronostiques. Ces recherches permettent une stratification du risque plus fine et une prise en charge personnalisée [6].

Concrètement, la télémédecine et la surveillance à distance des défibrillateurs implantables révolutionnent le suivi des patients. Ces technologies permettent une détection précoce des récidives et un ajustement thérapeutique optimal [2].

Vivre au Quotidien avec Flutter Ventriculaire

Vivre avec un antécédent de flutter ventriculaire nécessite des adaptations importantes du mode de vie. La première préoccupation concerne la prévention des récidives par une observance thérapeutique rigoureuse [10].

L'activité physique doit être adaptée selon les recommandations cardiologiques. Généralement, les efforts intenses sont déconseillés, mais une activité modérée et régulière reste bénéfique pour la santé cardiovasculaire globale [16].

Il est important de reconnaître les signes d'alarme justifiant une consultation urgente : palpitations rapides et régulières, malaise, dyspnée ou douleur thoracique. Ces symptômes nécessitent un avis médical immédiat [12].

D'ailleurs, le suivi cardiologique régulier est essentiel. Les consultations permettent d'ajuster le traitement, de surveiller la fonction cardiaque et de dépister d'éventuelles complications [1].

Bon à savoir : les patients porteurs d'un défibrillateur implantable bénéficient d'une surveillance télémétrique qui rassure et permet une prise en charge précoce des éventuels problèmes [2]. Cette technologie améliore considérablement la qualité de vie.

Les Complications Possibles

Le flutter ventriculaire peut évoluer vers plusieurs complications graves. La plus redoutable reste la fibrillation ventriculaire, arythmie chaotique entraînant un arrêt cardiaque immédiat [17]. Cette dégénérescence peut survenir en quelques secondes ou minutes.

L'insuffisance cardiaque aiguë représente une autre complication fréquente, particulièrement chez les patients avec une fonction ventriculaire déjà altérée. La fréquence cardiaque très élevée empêche un remplissage ventriculaire correct [16].

Les complications thromboemboliques, bien que moins fréquentes que dans la fibrillation auriculaire, peuvent survenir en cas d'épisodes prolongés. La stase sanguine dans les cavités cardiaques favorise la formation de caillots [16].

D'ailleurs, certains patients développent une cardiomyopathie induite par la tachycardie en cas d'épisodes récurrents non contrôlés. Cette complication est heureusement réversible avec un traitement approprié [10].

Il faut savoir que les complications iatrogènes liées aux traitements antiarythmiques ne sont pas négligeables. L'amiodarone, par exemple, peut entraîner des effets secondaires pulmonaires, thyroïdiens ou hépatiques [14].

Rassurez-vous, la prise en charge moderne et la surveillance rapprochée permettent de prévenir la plupart de ces complications. L'implantation précoce d'un défibrillateur chez les patients à risque améliore considérablement le pronostic [2].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du flutter ventriculaire dépend largement de la cardiopathie sous-jacente et de la rapidité de la prise en charge. Chez les patients avec une fonction ventriculaire préservée, le pronostic peut être relativement favorable [6].

Les études récentes montrent que l'implantation précoce d'un défibrillateur automatique améliore significativement la survie à long terme. Le taux de survie à 5 ans atteint 70-80% chez les patients bien sélectionnés [10].

Cependant, la présence d'une cardiomyopathie sévère avec fraction d'éjection très altérée assombrit le pronostic. Dans ces cas, la mortalité à un an peut atteindre 20-30% malgré un traitement optimal [13].

En fait, l'âge du patient et les comorbidités associées influencent également le pronostic. Les patients jeunes sans cardiopathie structurelle significative ont généralement une évolution plus favorable [11].

D'ailleurs, les innovations thérapeutiques récentes, notamment les nouvelles techniques d'ablation et la surveillance télémétrique, améliorent progressivement le pronostic global [3,4]. Ces avancées permettent une prise en charge plus personnalisée et efficace.

L'important à retenir : un suivi cardiologique régulier et une observance thérapeutique rigoureuse sont essentiels pour optimiser le pronostic. La qualité de vie peut être préservée dans la majorité des cas avec un traitement adapté [1].

Peut-on Prévenir Flutter Ventriculaire ?

La prévention du flutter ventriculaire repose principalement sur la prise en charge optimale des cardiopathies sous-jacentes. Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire constitue la pierre angulaire de cette prévention [7].

Chez les patients coronariens, la revascularisation complète et le traitement médical optimal réduisent significativement le risque d'arythmies ventriculaires. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion et les bêtabloquants jouent un rôle protecteur important [5].

Le maintien d'un équilibre électrolytique correct est essentiel. La correction des déficits en potassium et magnésium prévient de nombreuses arythmies ventriculaires [14]. Une surveillance biologique régulière est recommandée chez les patients à risque.

D'ailleurs, l'éviction des facteurs déclenchants identifiés est cruciale. Cela inclut certains médicaments pro-arythmogènes, l'alcool en excès, et les stimulants [12]. L'éducation du patient sur ces facteurs de risque est primordiale.

Concrètement, l'activité physique régulière et adaptée améliore la fonction cardiaque globale et peut réduire le risque d'arythmies. Cependant, les efforts intenses doivent être évités chez les patients à haut risque [16].

Bon à savoir : les nouveaux traitements comme les inhibiteurs SGLT2 montrent des effets protecteurs contre les arythmies ventriculaires, ouvrant de nouvelles perspectives préventives [5].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises, notamment la HAS, ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge du flutter ventriculaire. Ces guidelines s'appuient sur les données les plus récentes de la littérature médicale [1].

La cardioversion électrique immédiate reste la recommandation de classe I pour tout flutter ventriculaire mal toléré sur le plan hémodynamique. Cette procédure doit être réalisée sans délai dans un environnement médicalisé [1].

Concernant la prévention secondaire, l'implantation d'un défibrillateur automatique est recommandée chez les patients avec fraction d'éjection ≤35% malgré un traitement médical optimal depuis au moins 3 mois [10]. Cette recommandation s'appuie sur de nombreux essais cliniques randomisés.

Les sociétés savantes européennes et américaines convergent sur l'importance du traitement des cardiopathies sous-jacentes. L'optimisation du traitement de l'insuffisance cardiaque constitue un prérequis indispensable [6].

D'ailleurs, les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles données sur l'ablation des arythmies ventriculaires. Cette technique est désormais recommandée plus précocement chez certains patients sélectionnés [3,4].

Il est important de noter que ces recommandations évoluent régulièrement avec les progrès de la recherche. Le programme des JESFC 2025 présente les dernières actualisations dans ce domaine [3].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints d'arythmies cardiaques. L'Association Française de Cardiologie propose des ressources éducatives et un soutien aux patients et leurs familles [16].

La Fédération Française de Cardiologie organise régulièrement des conférences d'information sur les troubles du rythme. Ces événements permettent aux patients de rencontrer des spécialistes et d'échanger avec d'autres personnes concernées [16].

Les clubs cœur et santé locaux offrent un accompagnement de proximité. Ces structures proposent des activités physiques adaptées et un soutien psychologique aux patients cardiaques [16].

D'ailleurs, de nombreux centres hospitaliers universitaires proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux patients porteurs de défibrillateurs implantables [4]. Ces programmes améliorent l'observance et la qualité de vie.

Les plateformes en ligne spécialisées offrent des informations fiables et actualisées. Cependant, il est important de privilégier les sources médicales validées et de toujours discuter avec son cardiologue [12].

Concrètement, le soutien familial et l'entourage jouent un rôle crucial dans l'adaptation à la maladie. Les proches peuvent bénéficier de formations aux gestes de premiers secours, particulièrement utiles en cas d'urgence [17].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un antécédent de flutter ventriculaire. Tout d'abord, gardez toujours sur vous une carte de porteur de défibrillateur si vous en avez un, ainsi que la liste de vos médicaments [2].

Apprenez à reconnaître les signes d'alarme : palpitations rapides et régulières, malaise, essoufflement inhabituel ou douleur thoracique. En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter ou appeler le 15 [12].

Respectez scrupuleusement vos rendez-vous de suivi cardiologique. Ces consultations permettent d'ajuster le traitement et de dépister précocement d'éventuels problèmes [1]. La surveillance télémétrique de votre défibrillateur, si vous en avez un, complète ce suivi.

Adoptez une hygiène de vie cardiaque : alimentation équilibrée, activité physique adaptée, arrêt du tabac et limitation de l'alcool. Ces mesures réduisent le risque de récidive [16].

En cas de voyage, informez-vous sur les précautions à prendre avec votre défibrillateur. Les contrôles de sécurité dans les aéroports nécessitent des précautions particulières [2].

D'ailleurs, n'hésitez pas à rejoindre un groupe de patients ou une association. L'échange d'expériences avec d'autres personnes dans la même situation peut être très bénéfique psychologiquement [16].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence. Toute sensation de palpitations rapides et régulières, surtout si elles s'accompagnent de malaise, justifie un avis médical immédiat [12].

L'apparition d'une dyspnée inhabituelle, d'une douleur thoracique ou d'un malaise général chez un patient avec antécédent de flutter ventriculaire constitue une urgence. N'attendez pas et appelez le 15 [17].

Si vous êtes porteur d'un défibrillateur, tout choc ressenti doit faire l'objet d'une consultation rapide, même si vous vous sentez bien après. Le dispositif a peut-être traité une arythmie grave [2].

D'ailleurs, certains symptômes moins spécifiques peuvent également justifier une consultation : fatigue inhabituelle, diminution de la tolérance à l'effort, ou œdèmes des membres inférieurs [16]. Ces signes peuvent témoigner d'une décompensation cardiaque.

En cas de fièvre élevée, de vomissements répétés ou de diarrhée importante, consultez rapidement. Ces situations peuvent perturber l'équilibre électrolytique et favoriser les arythmies [14].

Bon à savoir : en cas de doute, il vaut toujours mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une urgence. Votre cardiologue préfère être sollicité inutilement plutôt que de découvrir tardivement un problème grave [1].

Questions Fréquentes

Le flutter ventriculaire peut-il récidiver ?
Oui, le risque de récidive existe, particulièrement chez les patients avec cardiopathie structurelle. C'est pourquoi l'implantation d'un défibrillateur est souvent recommandée [10].

Puis-je faire du sport avec un antécédent de flutter ventriculaire ?
L'activité physique adaptée est généralement bénéfique, mais les sports intenses sont déconseillés. Votre cardiologue vous guidera selon votre situation [16].

Le défibrillateur implantable est-il douloureux ?
L'implantation se fait sous anesthésie locale. Les chocs thérapeutiques peuvent être ressentis mais ils sauvent la vie. La plupart des patients s'adaptent bien [2].

Quels médicaments dois-je éviter ?
Certains antiarythmiques, les stimulants et certains antibiotiques peuvent être problématiques. Signalez toujours votre antécédent à tout médecin [14].

Puis-je voyager avec un défibrillateur ?
Oui, mais informez les compagnies aériennes et prévoyez une carte médicale. Les contrôles de sécurité nécessitent des précautions [2].

Le flutter ventriculaire est-il héréditaire ?
Généralement non, sauf dans certaines cardiomyopathies génétiques rares. Un bilan familial peut être discuté avec votre cardiologue [11].

Questions Fréquentes

Le flutter ventriculaire peut-il récidiver ?

Oui, le risque de récidive existe, particulièrement chez les patients avec cardiopathie structurelle. C'est pourquoi l'implantation d'un défibrillateur est souvent recommandée.

Puis-je faire du sport avec un antécédent de flutter ventriculaire ?

L'activité physique adaptée est généralement bénéfique, mais les sports intenses sont déconseillés. Votre cardiologue vous guidera selon votre situation.

Le défibrillateur implantable est-il douloureux ?

L'implantation se fait sous anesthésie locale. Les chocs thérapeutiques peuvent être ressentis mais ils sauvent la vie. La plupart des patients s'adaptent bien.

Quels médicaments dois-je éviter ?

Certains antiarythmiques, les stimulants et certains antibiotiques peuvent être problématiques. Signalez toujours votre antécédent à tout médecin.

Puis-je voyager avec un défibrillateur ?

Oui, mais informez les compagnies aériennes et prévoyez une carte médicale. Les contrôles de sécurité nécessitent des précautions.

Le flutter ventriculaire est-il héréditaire ?

Généralement non, sauf dans certaines cardiomyopathies génétiques rares. Un bilan familial peut être discuté avec votre cardiologue.

Sources et références

Références

  1. [1] Décision n° 2025.0061/DC/SEM du 20 février 2025 - Données épidémiologiques récentes sur les arythmies ventriculaires en FranceLien
  2. [2] La FDA reconnaît le statut de « Breakthrough Device » - Innovations en défibrillation et surveillance télémétrique 2024-2025Lien
  3. [3] Le programme des JESFC 2025 - Nouvelles techniques d'ablation et intelligence artificielle en cardiologieLien
  4. [4] Ablation de tachycardie ventriculaire - Fiche santé HCL - Innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
  5. [5] Redefining outcomes of ventricular arrhythmia for SGLT2 - Nouveaux traitements protecteurs 2024-2025Lien
  6. [6] Natural History and Clinical Outcomes of Patients With Ventricular Arrhythmias - Données pronostiques récentesLien
  7. [7] Bloc Auriculo Ventriculaire complet au cours du Syndrome Coronarien Aigu - Facteurs prédictifs et fréquenceLien
  8. [8] Analyse de 500 ECG dans le service de cardiologie du CHU Gabriel Touré - Données épidémiologiques 2025Lien
  9. [10] Conduite à tenir devant un trouble du rythme chez un patient resynchronisé - Recommandations thérapeutiquesLien
  10. [11] Quand suspecter et comment explorer un trouble du rythme cardiaque de l'enfant - Approche diagnostiqueLien
  11. [12] Quand suspecter et comment explorer un trouble du rythme cardiaque - Guide diagnostiqueLien
  12. [13] Aspects épidémio-cliniques des arythmies cardiaques au service de cardiologie du CHU Point G - Données 2024Lien
  13. [14] Précautions générales et prise en charge des tachycardies - Protocoles thérapeutiquesLien
  14. [15] Flutter ventriculaire : causes, symptômes et traitement - Guide médical completLien
  15. [16] Fibrillation et flutter auriculaire - Service de cardiologie CHUV - Ressources patientsLien
  16. [17] Fibrillation ventriculaire - Troubles cardiaques et vasculaires - Manuel MSDLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.