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Fièvre Hémorragique à Virus Ebola : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Fièvre hémorragique à virus Ebola

La fièvre hémorragique à virus Ebola reste l'une des pathologies infectieuses les plus redoutées au monde. Cette maladie virale grave, qui a marqué l'actualité sanitaire internationale, suscite encore de nombreuses interrogations. Heureusement, les avancées médicales récentes offrent de nouveaux espoirs. Découvrons ensemble cette pathologie complexe, ses manifestations et les innovations thérapeutiques qui transforment sa prise en charge.

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Fièvre hémorragique à virus Ebola : Définition et Vue d'Ensemble

La fièvre hémorragique à virus Ebola est une maladie infectieuse grave causée par le virus Ebola, appartenant à la famille des Filoviridae [1]. Cette pathologie se caractérise par une fièvre élevée et des hémorragies multiples qui peuvent rapidement mettre la vie en danger.

Le virus Ebola tire son nom de la rivière Ebola en République démocratique du Congo, où il fut identifié pour la première fois en 1976 [15]. Il existe plusieurs espèces de virus Ebola, dont certaines sont plus dangereuses que d'autres pour l'homme. L'espèce Zaire ebolavirus, responsable de l'épidémie de 2014-2016 en Afrique de l'Ouest, présente un taux de mortalité particulièrement élevé.

Concrètement, cette maladie attaque plusieurs systèmes de l'organisme simultanément. Le virus se multiplie rapidement dans les cellules et provoque une défaillance multi-organique. Les vaisseaux sanguins deviennent perméables, entraînant des saignements internes et externes caractéristiques de cette pathologie [1,15].

Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, tous les patients atteints d'Ebola ne présentent pas forcément d'hémorragies visibles. Les symptômes peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre, ce qui rend parfois le diagnostic initial difficile.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, aucun cas autochtone de fièvre hémorragique à virus Ebola n'a jamais été recensé. Cependant, notre pays reste vigilant face aux risques d'importation de cas, notamment en raison des voyages internationaux et des missions humanitaires [2]. Les autorités sanitaires françaises ont mis en place un dispositif de surveillance renforcé depuis l'épidémie de 2014-2016.

À l'échelle mondiale, l'Organisation mondiale de la santé recense environ 35 000 cas confirmés depuis la découverte du virus, avec un taux de mortalité variant de 25% à 90% selon les épidémies [1]. L'épidémie la plus meurtrière reste celle qui a touché l'Afrique de l'Ouest entre 2014 et 2016, causant plus de 11 000 décès.

Les données récentes montrent une évolution préoccupante. En 2024, plusieurs foyers épidémiques ont été signalés en République démocratique du Congo et en Ouganda [3]. Ces résurgences soulignent l'importance d'une surveillance épidémiologique continue et d'une préparation internationale coordonnée.

D'ailleurs, les innovations en matière de surveillance épidémiologique se multiplient. Les systèmes d'alerte précoce développés en 2024-2025 permettent désormais une détection plus rapide des cas suspects [4,5]. Cette amélioration technologique représente un espoir considérable pour limiter la propagation future de la maladie.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le virus Ebola se transmet principalement par contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée [1,15]. Contrairement à la grippe, cette maladie ne se transmet pas par voie aérienne, ce qui limite heureusement sa propagation.

Les principales voies de transmission incluent le contact avec le sang, la salive, les vomissures, les selles, l'urine, la sueur ou le sperme d'une personne malade. Il est important de noter que la transmission ne peut avoir lieu que lorsque la personne présente des symptômes [16]. Une personne infectée mais asymptomatique ne peut pas transmettre le virus.

Certains facteurs augmentent considérablement le risque d'infection. Les professionnels de santé représentent une population particulièrement exposée, d'où l'importance cruciale des équipements de protection individuelle [7,9]. Les recherches récentes de 2025 ont d'ailleurs permis d'optimiser ces équipements pour une meilleure protection des soignants.

Les rituels funéraires traditionnels constituent également un facteur de risque majeur dans certaines régions d'Afrique. Le contact avec le corps d'une personne décédée d'Ebola peut entraîner une contamination, car le virus reste actif plusieurs jours après le décès [1].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les premiers symptômes de la fièvre hémorragique à virus Ebola apparaissent généralement entre 2 et 21 jours après l'exposition au virus [1,15]. Cette période d'incubation variable rend parfois le diagnostic précoce difficile.

La maladie débute souvent comme une grippe sévère. Vous pourriez ressentir une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C), des maux de tête intenses, des douleurs musculaires et une fatigue extrême [16]. Ces symptômes initiaux sont malheureusement peu spécifiques, ce qui peut retarder le diagnostic.

Mais rapidement, d'autres signes plus caractéristiques apparaissent. Les troubles digestifs sont fréquents : nausées, vomissements, diarrhées parfois sanglantes [1]. Ces symptômes s'accompagnent souvent de douleurs abdominales intenses qui peuvent être très invalidantes.

Les manifestations hémorragiques, bien que spectaculaires, ne surviennent pas systématiquement. Quand elles apparaissent, elles se manifestent par des saignements de nez, des gencives, ou la présence de sang dans les selles et les urines [15]. Il est rassurant de savoir que tous les patients ne développent pas ces symptômes hémorragiques.

L'important à retenir : si vous revenez d'une zone à risque et présentez de la fièvre, consultez immédiatement un médecin en précisant votre voyage. Un diagnostic précoce peut sauver des vies.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la fièvre hémorragique à virus Ebola repose avant tout sur un interrogatoire médical minutieux [16]. Votre médecin recherchera notamment vos antécédents de voyage, vos contacts récents et la chronologie de vos symptômes.

En cas de suspicion, des mesures d'isolement sont immédiatement mises en place. Cette précaution, bien qu'impressionnante, est essentielle pour protéger les autres patients et le personnel soignant [7]. Rassurez-vous, ces mesures ne signifient pas que vous êtes nécessairement atteint de la maladie.

Les tests de laboratoire constituent l'étape cruciale du diagnostic. La technique de référence est la RT-PCR (réaction en chaîne par polymérase en temps réel), qui permet de détecter l'ARN viral dans le sang [1]. Ce test très sensible peut confirmer ou infirmer le diagnostic en quelques heures.

D'autres examens complémentaires sont souvent réalisés. La numération formule sanguine révèle généralement une diminution des globules blancs et des plaquettes [15]. Les tests de coagulation sont également perturbés, reflétant les troubles hémorragiques caractéristiques de la maladie.

Il faut savoir que le diagnostic différentiel est complexe. De nombreuses autres maladies peuvent présenter des symptômes similaires : paludisme, fièvre typhoïde, méningite [16]. C'est pourquoi l'expertise médicale spécialisée est indispensable.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Contrairement aux idées reçues, il existe aujourd'hui des traitements spécifiques contre la fièvre hémorragique à virus Ebola [1,15]. Ces avancées thérapeutiques récentes ont considérablement amélioré le pronostic de cette maladie autrefois considérée comme incurable.

Les anticorps monoclonaux représentent une révolution dans la prise en charge. Des médicaments comme l'Inmazeb (cocktail d'anticorps REGN-EB3) ont démontré leur efficacité lors d'essais cliniques [6]. Ces traitements ciblent spécifiquement le virus et peuvent réduire significativement la mortalité.

Mais le traitement ne se limite pas aux antiviraux. La prise en charge symptomatique reste fondamentale [16]. Elle comprend la correction de la déshydratation, le maintien de l'équilibre électrolytique et la gestion des complications hémorragiques. Cette approche globale nécessite souvent une hospitalisation en soins intensifs.

Les soins de support ont également évolué. Les techniques de dialyse, de ventilation assistée et de transfusion sanguine permettent de maintenir les fonctions vitales le temps que l'organisme combatte l'infection [15]. Cette approche multidisciplinaire améliore considérablement les chances de survie.

L'important à retenir : plus le traitement est initié précocement, meilleures sont les chances de guérison. C'est pourquoi un diagnostic rapide reste crucial.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la lutte contre les fièvres hémorragiques virales. Les recherches récentes ont permis de développer de nouvelles approches virucides particulièrement prometteuses [6]. Ces innovations ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites.

Les travaux sur les nanobodies dirigés contre la glycoprotéine du virus Ebola représentent une avancée majeure [11]. Ces petites molécules, plus stables que les anticorps traditionnels, pourraient révolutionner les traitements futurs. Leur facilité de production et leur résistance aux maladies extrêmes en font des candidats thérapeutiques idéaux.

En parallèle, les stratégies vaccinales évoluent rapidement. L'expérience ougandaise face au virus Soudan, proche d'Ebola, a permis de tester de nouvelles approches vaccinales [3]. Ces essais démontrent l'efficacité de stratégies de vaccination en anneau pour contenir les épidémies.

Les innovations en matière d'équipements de protection individuelle méritent également d'être soulignées [7]. Les nouveaux protocoles développés en 2025 optimisent la protection des soignants tout en améliorant leur confort de travail. Cette évolution est cruciale pour maintenir la qualité des soins.

D'ailleurs, les plateformes de développement antiviral se multiplient [5]. Ces initiatives internationales accélèrent considérablement la recherche de nouveaux traitements, offrant l'espoir de thérapies encore plus efficaces dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec Fièvre hémorragique à virus Ebola

Heureusement, la fièvre hémorragique à virus Ebola est une maladie aiguë qui, une fois guérie, ne devient pas chronique [1,15]. Cependant, la convalescence peut être longue et nécessiter un accompagnement médical spécialisé.

Les séquelles post-Ebola touchent environ 70% des survivants selon les études récentes [1]. Ces complications peuvent inclure des troubles articulaires, des problèmes oculaires, des difficultés de concentration ou des troubles du sommeil. Il est important de savoir que ces symptômes sont généralement temporaires.

Le soutien psychologique joue un rôle fondamental dans la récupération. L'expérience de cette maladie grave peut laisser des traces émotionnelles importantes [10]. Les professionnels de santé mentale spécialisés dans les traumatismes liés aux maladies infectieuses peuvent vous accompagner efficacement.

La réintégration sociale représente parfois un défi. Malgré les campagnes d'information, certaines personnes conservent des craintes infondées vis-à-vis des survivants d'Ebola [10]. Il est essentiel de rappeler qu'une personne guérie ne présente aucun risque de transmission.

Bon à savoir : les survivants d'Ebola développent généralement une immunité durable contre la souche virale qui les a infectés. Cette protection naturelle constitue un aspect positif de cette épreuve difficile.

Les Complications Possibles

Les complications de la fièvre hémorragique à virus Ebola peuvent affecter pratiquement tous les systèmes de l'organisme [1,15]. La défaillance multi-organique représente la complication la plus redoutable et la principale cause de décès.

Les troubles de la coagulation constituent une complication majeure. Le virus perturbe les mécanismes normaux de coagulation, entraînant paradoxalement des hémorragies et des thromboses [15]. Cette coagulopathie complexe nécessite une surveillance biologique rapprochée et des traitements spécialisés.

Les complications cardiovasculaires sont fréquentes. L'hypotension artérielle, le choc hypovolémique et les troubles du rythme cardiaque peuvent rapidement mettre la vie en danger [16]. Ces manifestations résultent de la perte de fluides et de l'atteinte directe du muscle cardiaque par le virus.

Mais d'autres organes peuvent également être touchés. L'atteinte rénale, avec développement d'une insuffisance rénale aiguë, complique environ 40% des cas graves [1]. Les troubles neurologiques, bien que moins fréquents, peuvent inclure des convulsions, un coma ou des troubles de la conscience.

Il est important de noter que la prise en charge précoce et spécialisée peut prévenir ou limiter ces complications. Les unités de soins intensifs modernes disposent des moyens techniques pour suppléer temporairement aux défaillances d'organes.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la fièvre hémorragique à virus Ebola s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux avancées thérapeutiques [1,6]. Le taux de mortalité, autrefois proche de 90%, peut désormais descendre sous les 30% avec une prise en charge optimale.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge du patient joue un rôle important : les personnes jeunes et en bonne santé ont généralement de meilleures chances de survie [15]. La précocité du diagnostic et du traitement reste le facteur pronostique le plus déterminant.

La charge virale initiale constitue également un élément prédictif crucial. Plus la quantité de virus dans le sang est élevée au moment du diagnostic, plus le pronostic est réservé [1]. C'est pourquoi les tests de laboratoire ne servent pas seulement au diagnostic mais aussi à l'évaluation pronostique.

Les innovations thérapeutiques récentes transforment littéralement le pronostic. Les anticorps monoclonaux, utilisés précocement, peuvent réduire la mortalité de plus de 50% [6]. Cette révolution thérapeutique redonne espoir aux patients et à leurs familles.

Pour les survivants, le pronostic à long terme est généralement favorable. Bien que des séquelles puissent persister plusieurs mois, la plupart des patients récupèrent complètement leurs capacités fonctionnelles [15]. L'immunité acquise protège également contre une réinfection par la même souche virale.

Peut-on Prévenir Fièvre hémorragique à virus Ebola ?

La prévention de la fièvre hémorragique à virus Ebola repose principalement sur l'évitement de l'exposition au virus [1,15]. Cette approche préventive s'articule autour de plusieurs stratégies complémentaires.

La vaccination représente aujourd'hui l'outil préventif le plus efficace. Le vaccin rVSV-ZEBOV, développé par Merck, a démontré une efficacité de près de 100% lors des essais cliniques [4]. Ce vaccin est désormais utilisé en vaccination préventive pour les personnes à risque et en vaccination réactive lors d'épidémies.

Les mesures d'hygiène constituent la base de la prévention individuelle. Le lavage fréquent des mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique reste fondamental [16]. Éviter le contact avec les fluides corporels de personnes malades ou décédées est également crucial.

Pour les voyageurs se rendant en zones à risque, des précautions spécifiques s'imposent. Éviter les contacts avec les animaux sauvages, particulièrement les chauves-souris et les primates, limite le risque de transmission zoonotique [1]. Il est également recommandé d'éviter la consommation de viande de brousse.

Les innovations récentes en matière de surveillance épidémiologique renforcent la prévention collective [3,5]. Les systèmes d'alerte précoce permettent une détection rapide des cas et une mise en place immédiate des mesures de contrôle. Cette approche proactive constitue notre meilleure défense contre les futures épidémies.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont élaboré des protocoles stricts pour la prise en charge des cas suspects de fièvre hémorragique à virus Ebola [2,7]. Ces recommandations, régulièrement mises à jour, s'appuient sur l'expérience internationale et les dernières données scientifiques.

Le Ministère de la Santé préconise une approche graduée selon le niveau de risque [2]. Pour les voyageurs de retour de zones endémiques, une surveillance médicale de 21 jours est recommandée. Cette période correspond à la durée maximale d'incubation du virus.

Concernant les professionnels de santé, les recommandations 2025 insistent sur l'importance des équipements de protection individuelle [7,9]. Les nouveaux protocoles détaillent précisément les procédures d'habillage et de déshabillage pour minimiser les risques de contamination.

L'Organisation mondiale de la santé a également publié des directives actualisées [1]. Ces recommandations internationales harmonisent les pratiques et facilitent la coopération entre pays lors d'épidémies transfrontalières [8].

Les autorités insistent particulièrement sur l'importance de la formation continue des professionnels de santé. Les exercices de simulation, organisés régulièrement dans les hôpitaux de référence, permettent de maintenir un niveau de préparation optimal face à cette menace sanitaire.

Ressources et Associations de Patients

Bien que la fièvre hémorragique à virus Ebola soit rare en France, plusieurs ressources spécialisées peuvent vous accompagner en cas de besoin [2]. Ces structures offrent information, soutien et orientation vers les soins appropriés.

L'Institut Pasteur constitue une référence incontournable pour l'information médicale fiable [15]. Leur site web propose des fiches détaillées, régulièrement actualisées, sur les fièvres hémorragiques virales. Ces ressources, validées scientifiquement, constituent une source d'information de qualité.

Au niveau international, l'Organisation mondiale de la santé maintient un centre de ressources dédié [1]. Cette plateforme centralise les dernières recommandations, les données épidémiologiques et les innovations thérapeutiques. Elle constitue une référence mondiale pour les professionnels et les patients.

Pour les aspects psychologiques, plusieurs associations spécialisées dans l'accompagnement des victimes de maladies graves peuvent vous aider. Bien qu'elles ne soient pas spécifiquement dédiées à Ebola, leur expertise en soutien psychologique reste précieuse.

Les réseaux sociaux et forums en ligne permettent également aux survivants d'échanger leurs expériences. Cependant, il convient de privilégier les sources médicales officielles pour les informations de santé et de toujours valider les conseils avec votre médecin traitant.

Nos Conseils Pratiques

Face à la fièvre hémorragique à virus Ebola, l'information et la préparation constituent vos meilleures armes [1,15]. Voici nos recommandations pratiques pour vous protéger et réagir efficacement en cas de besoin.

Avant tout voyage en zone à risque, consultez votre médecin traitant ou un centre de médecine des voyages [16]. Cette consultation permettra d'évaluer votre état de santé, de discuter des risques spécifiques et d'envisager une vaccination préventive si nécessaire.

Pendant votre séjour, adoptez des mesures d'hygiène strictes. Lavez-vous les mains fréquemment, évitez les contacts avec les personnes malades et ne touchez jamais d'animaux sauvages [1]. Ces précautions simples réduisent considérablement les risques de contamination.

Au retour de voyage, surveillez attentivement votre état de santé pendant 21 jours. Prenez votre température quotidiennement et notez tout symptôme inhabituel [16]. Cette auto-surveillance permet une détection précoce d'une éventuelle infection.

En cas de symptômes suspects, contactez immédiatement les services médicaux d'urgence en précisant votre voyage récent. Ne vous rendez pas directement aux urgences sans avoir prévenu : cette précaution protège les autres patients et permet une prise en charge adaptée [2].

Gardez toujours sur vous les coordonnées des centres de référence et les numéros d'urgence. Cette préparation peut s'avérer cruciale en cas de besoin urgent de soins spécialisés.

Quand Consulter un Médecin ?

La consultation médicale urgente s'impose dans plusieurs situations spécifiques liées à la fièvre hémorragique à virus Ebola [1,16]. Reconnaître ces signaux d'alarme peut littéralement sauver des vies.

Consultez immédiatement si vous présentez de la fièvre après un voyage en zone endémique, même plusieurs semaines après votre retour [16]. Cette fièvre, accompagnée de maux de tête, de fatigue ou de troubles digestifs, nécessite une évaluation médicale urgente.

Les professionnels de santé ayant été exposés à un cas suspect doivent également consulter rapidement [7]. Même en l'absence de symptômes, une évaluation médicale et une surveillance spécialisée sont recommandées.

Certains symptômes constituent des urgences absolues. Les saignements inexpliqués, les vomissements persistants, la diarrhée sanglante ou les troubles de la conscience nécessitent une hospitalisation immédiate [1,15]. Ces signes peuvent indiquer une évolution grave de la maladie.

Important : lors de votre appel ou de votre arrivée aux urgences, mentionnez immédiatement vos antécédents de voyage ou d'exposition. Cette information permet aux équipes médicales de prendre les précautions nécessaires et d'orienter rapidement le diagnostic [2].

N'hésitez jamais à consulter en cas de doute. Il vaut mieux une consultation de précaution qu'un retard de diagnostic qui pourrait avoir des conséquences dramatiques.

Questions Fréquentes

Peut-on attraper Ebola par l'air ?
Non, le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne comme la grippe [1]. La transmission nécessite un contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée et symptomatique.

Combien de temps reste-t-on contagieux ?
Une personne n'est contagieuse que lorsqu'elle présente des symptômes [15]. Après guérison, le virus peut persister dans certains fluides (sperme, lait maternel) pendant plusieurs mois, nécessitant des précautions spécifiques.

Existe-t-il un vaccin contre Ebola ?
Oui, le vaccin rVSV-ZEBOV est disponible et très efficace [4]. Il est utilisé pour protéger les personnes à risque et lors d'épidémies pour limiter la propagation.

Peut-on guérir d'Ebola ?
Absolument, surtout avec les nouveaux traitements [6]. Le taux de survie dépasse désormais 70% avec une prise en charge précoce et adaptée.

Y a-t-il des séquelles après Ebola ?
Environ 70% des survivants présentent des séquelles temporaires [1]. Ces symptômes (douleurs articulaires, troubles visuels) s'améliorent généralement avec le temps et un suivi médical approprié.

Questions Fréquentes

Peut-on attraper Ebola par l'air ?

Non, le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne comme la grippe. La transmission nécessite un contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée et symptomatique.

Combien de temps reste-t-on contagieux ?

Une personne n'est contagieuse que lorsqu'elle présente des symptômes. Après guérison, le virus peut persister dans certains fluides pendant plusieurs mois.

Existe-t-il un vaccin contre Ebola ?

Oui, le vaccin rVSV-ZEBOV est disponible et très efficace. Il est utilisé pour protéger les personnes à risque et lors d'épidémies.

Peut-on guérir d'Ebola ?

Absolument, surtout avec les nouveaux traitements. Le taux de survie dépasse désormais 70% avec une prise en charge précoce et adaptée.

Y a-t-il des séquelles après Ebola ?

Environ 70% des survivants présentent des séquelles temporaires qui s'améliorent généralement avec le temps et un suivi médical approprié.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Ebola (maladie à virus). Organisation mondiale de la santé.Lien
  2. [2] Maladie à virus Marburg - Ministère de la Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Comment l'Ouganda fait face au virus Soudan, semblable à Ebola. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] MesVaccins. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Antiviral Pipeline. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Virucidal Approaches for Hemorrhagic Fever Viruses. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Choix d'équipements de protection individuelle pour les travailleurs de la santé soignant les patients atteints de fièvre hémorragique. 2025.Lien
  8. [8] Dynamique transfrontalière entre le Burundi et la Tanzanie dans le contexte des épidémies de fièvre hémorragique virale. 2025.Lien
  9. [9] Offre de soins infirmiers en équipement de protection individuelle: cas de la fièvre hémorragique à virus Lassa au Bénin. 2025.Lien
  10. [10] Récit de la psychose d'Ebola dans la presse en ligne ivoirienne.Lien
  11. [11] Développement et caractérisation de nanobodies dirigés contre la glycoprotéine du virus Ébola. 2022.Lien
  12. [15] Ebola : symptômes, traitement, prévention. Institut Pasteur.Lien
  13. [16] Maladie Ebola : Symptômes et traitement. Santé Canada.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Ebola : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)

    Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhées, d'éruptions cutanées, d'une atteinte rénale et hépatique et dans certains cas, d'hémorragies internes ...

  • Ebola (maladie à virus) (who.int)

    20 avr. 2023 — Les premiers symptômes sont notamment les suivants : fièvre, fatigue et céphalées. Certains types d'Ebola peuvent être évités avec des vaccins ...

  • Maladie Ebola : Symptômes et traitement (canada.ca)

    27 janv. 2025 — Symptômes de la maladie Ebola · de nausées; · de vomissements qui peuvent présenter des saignements; · d'une diarrhée qui peut présenter des ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.