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Fibrose Pulmonaire Idiopathique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Fibrose pulmonaire idiopathique

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie pulmonaire rare et progressive qui touche environ 5 000 nouvelles personnes chaque année en France [9]. Cette pathologie se caractérise par un épaississement et une cicatrisation progressive du tissu pulmonaire, rendant la respiration de plus en plus difficile. Bien que le terme « idiopathique » signifie que la cause exacte reste inconnue, les avancées médicales récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients [6,7].

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Fibrose pulmonaire idiopathique : Définition et Vue d'Ensemble

La fibrose pulmonaire idiopathique représente la forme la plus courante des pneumopathies interstitielles diffuses idiopathiques [9]. Cette maladie se caractérise par une accumulation anormale de tissu cicatriciel dans les poumons, particulièrement au niveau des alvéoles pulmonaires.

Concrètement, imaginez vos poumons comme une éponge souple qui permet les échanges gazeux. Dans la FPI, cette éponge devient progressivement rigide et épaisse, comme si elle se transformait en cuir. Les alvéoles, ces petits sacs d'air où s'effectuent les échanges entre l'oxygène et le gaz carbonique, perdent leur capacité à fonctionner normalement [6].

Le terme « idiopathique » peut sembler inquiétant, mais il signifie simplement que les médecins n'ont pas encore identifié de cause précise à cette maladie. Cela ne veut pas dire qu'elle est incurable ou qu'on ne peut rien faire [14]. D'ailleurs, les recherches actuelles progressent rapidement pour mieux comprendre les mécanismes impliqués [10,11].

La FPI touche principalement les personnes âgées de plus de 60 ans, avec une prédominance masculine [9]. Elle évolue de manière progressive et imprévisible, ce qui rend son suivi médical particulièrement important. Heureusement, les traitements actuels permettent de ralentir significativement cette progression [8].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la fibrose pulmonaire idiopathique touche environ 30 000 personnes, avec une incidence annuelle de 5 000 nouveaux cas [9]. Cette pathologie représente ainsi une préoccupation majeure de santé publique, d'autant plus que sa prévalence augmente avec le vieillissement de la population.

Les données épidémiologiques récentes montrent une prédominance masculine marquée, avec un ratio homme/femme de 2:1 [12,13]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65-70 ans, bien que des formes plus précoces puissent survenir [9]. Il est intéressant de noter que l'incidence varie selon les régions françaises, probablement en lien avec des facteurs environnementaux encore mal identifiés.

Au niveau international, la prévalence de la FPI varie considérablement selon les pays. Les États-Unis comptent environ 200 000 patients, tandis que l'Europe dans son ensemble en dénombre près de 110 000 [15]. Ces variations s'expliquent en partie par les différences de critères diagnostiques et de systèmes de surveillance épidémiologique.

L'évolution temporelle sur les dix dernières années révèle une augmentation constante du nombre de cas diagnostiqués [9]. Cette tendance s'explique à la fois par l'amélioration des techniques diagnostiques, une meilleure reconnaissance de la maladie par les médecins, et le vieillissement démographique. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 20% du nombre de patients en France.

Les Causes et Facteurs de Risque

Bien que la fibrose pulmonaire soit qualifiée d'« idiopathique », plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale [6,9]. Le tabagisme arrive en tête de liste, multipliant par 2 à 3 le risque de développer la maladie. Même si vous avez arrêté de fumer, ce risque persiste pendant plusieurs années.

Les expositions professionnelles constituent un autre facteur majeur. Les métiers exposant aux poussières de bois, de métal, ou aux fibres textiles présentent un risque accru [9]. D'ailleurs, certaines professions comme la menuiserie, la métallurgie ou l'agriculture sont particulièrement concernées. Il est important de noter que ces expositions peuvent avoir eu lieu des décennies avant l'apparition des premiers symptômes.

La génétique joue également un rôle non négligeable. Environ 10% des cas de FPI ont une composante familiale [6]. Si un membre de votre famille a développé cette maladie, votre risque est légèrement augmenté, mais cela ne signifie pas que vous la développerez forcément.

D'autres facteurs comme le reflux gastro-œsophagien, certaines infections virales, ou l'exposition à des polluants atmosphériques sont également étudiés [9]. Les recherches récentes s'intéressent particulièrement au rôle du microbiome pulmonaire et aux mécanismes inflammatoires [10].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les premiers signes de la fibrose pulmonaire idiopathique sont souvent subtils et peuvent être confondus avec le vieillissement normal ou d'autres pathologies [14]. L'essoufflement représente le symptôme le plus précoce et le plus caractéristique. Au début, il ne survient qu'à l'effort, lors d'activités comme monter les escaliers ou marcher rapidement.

La toux sèche constitue l'autre symptôme majeur, présente chez plus de 80% des patients [9]. Cette toux est particulièrement gênante car elle ne produit pas d'expectorations et résiste souvent aux traitements habituels. Elle peut s'aggraver en position allongée ou lors d'efforts de parole prolongés.

Avec l'évolution de la maladie, d'autres signes peuvent apparaître. La fatigue devient plus marquée, même pour des activités habituelles. Certains patients développent un hippocratisme digital, c'est-à-dire un élargissement et un bombement des extrémités des doigts [15]. Ce signe, bien que non spécifique, peut orienter le diagnostic.

Il est crucial de consulter rapidement si vous ressentez un essoufflement inhabituel qui s'aggrave progressivement [9]. En effet, un diagnostic précoce permet une prise en charge plus efficace et peut ralentir l'évolution de la maladie. N'hésitez pas à tenir un journal de vos symptômes pour aider votre médecin dans son évaluation.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la fibrose pulmonaire idiopathique suit un protocole précis établi par les recommandations internationales [9]. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, où votre médecin recherchera les signes caractéristiques comme les crépitants à l'auscultation pulmonaire.

La tomodensitométrie thoracique haute résolution (TDM-HR) représente l'examen clé du diagnostic [9]. Cette technique d'imagerie permet de visualiser avec précision les lésions pulmonaires et de rechercher le pattern caractéristique de « rayon de miel ». Rassurez-vous, cet examen est indolore et dure seulement quelques minutes.

Les explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) complètent le bilan en évaluant la capacité de vos poumons [15]. Ces tests mesurent notamment la capacité vitale et la diffusion des gaz. Ils permettent aussi de suivre l'évolution de la maladie dans le temps.

Dans certains cas, une biopsie pulmonaire peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic [9]. Cette procédure, réalisée sous anesthésie générale, permet d'analyser directement le tissu pulmonaire. Cependant, grâce aux progrès de l'imagerie, elle n'est plus systématiquement requise.

Le diagnostic différentiel est crucial car plusieurs autres maladies peuvent présenter des symptômes similaires [15]. Votre médecin écartera notamment les pneumopathies d'hypersensibilité, les connectivites, ou les pneumoconioses.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique a considérablement évolué ces dernières années [8,9]. Deux médicaments antifibrosants constituent aujourd'hui la base du traitement : la pirfénidone et le nintédanib. Ces traitements ne guérissent pas la maladie, mais ils ralentissent significativement sa progression.

La pirfénidone agit en réduisant la production de collagène et en limitant l'inflammation pulmonaire [9]. Les études montrent qu'elle peut réduire de 50% le déclin de la fonction respiratoire. Cependant, elle peut provoquer des effets secondaires comme des troubles digestifs ou une photosensibilité.

Le nintédanib fonctionne différemment en bloquant plusieurs voies de signalisation impliquées dans la fibrose [8]. Son efficacité est comparable à celle de la pirfénidone, mais son profil d'effets secondaires diffère, avec notamment des diarrhées plus fréquentes.

L'oxygénothérapie devient nécessaire lorsque la maladie évolue et que l'essoufflement s'aggrave [14]. Elle améliore significativement la qualité de vie et permet de maintenir une activité physique plus longtemps. Les concentrateurs d'oxygène portables offrent aujourd'hui une grande liberté de mouvement.

La réhabilitation respiratoire complète efficacement ces traitements [9]. Ces programmes d'exercices adaptés, encadrés par des kinésithérapeutes spécialisés, améliorent la capacité d'effort et réduisent l'essoufflement. Ils incluent aussi un volet éducatif important pour mieux gérer la maladie au quotidien.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur la fibrose pulmonaire idiopathique avec plusieurs innovations prometteuses [2,4,5]. Les essais cliniques récents explorent de nouvelles cibles thérapeutiques, notamment l'inhibition de la protéine HSPB5 qui pourrait révolutionner le traitement [11].

Les recherches sur l'activation des lymphocytes B ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites [10]. Cette approche immunologique pourrait permettre de mieux comprendre les mécanismes inflammatoires impliqués dans la progression de la maladie. Les premiers résultats sont encourageants et pourraient déboucher sur de nouveaux traitements d'ici 2026.

Le bulletin de recherche ERS 2024 met en avant plusieurs molécules en développement [2]. Parmi elles, des inhibiteurs de kinases de nouvelle génération montrent des résultats prometteurs dans les phases précoces d'essais cliniques. Ces traitements pourraient offrir une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires.

Les thérapies cellulaires représentent également un axe de recherche majeur [4,5]. L'utilisation de cellules souches mésenchymateuses fait l'objet d'essais cliniques internationaux. Bien que ces approches soient encore expérimentales, elles pourraient transformer la prise en charge de la FPI dans les années à venir.

La médecine personnalisée progresse aussi avec le développement de biomarqueurs prédictifs [2]. Ces outils permettront d'adapter le traitement selon le profil génétique et biologique de chaque patient, optimisant ainsi l'efficacité thérapeutique.

Vivre au Quotidien avec la Fibrose Pulmonaire Idiopathique

Vivre avec une fibrose pulmonaire idiopathique nécessite des adaptations, mais une vie épanouie reste tout à fait possible [14]. L'organisation de votre domicile constitue un premier pas important. Évitez les escaliers inutiles en aménageant votre espace de vie au rez-de-chaussée si possible.

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans le maintien de votre qualité de vie [9]. Contrairement aux idées reçues, l'exercice régulier, même modéré, améliore votre capacité respiratoire. La marche, la natation douce ou le vélo d'appartement sont particulièrement recommandés. L'important est de respecter votre rythme et d'écouter votre corps.

La gestion de l'essoufflement passe aussi par l'apprentissage de techniques respiratoires spécifiques [14]. La respiration à lèvres pincées, par exemple, aide à mieux contrôler votre souffle lors des efforts. Ces techniques s'apprennent facilement avec un kinésithérapeute spécialisé.

Sur le plan nutritionnel, maintenir un poids stable est essentiel [15]. Un surpoids aggrave l'essoufflement, tandis qu'une perte de poids excessive peut affaiblir vos muscles respiratoires. N'hésitez pas à consulter un diététicien pour adapter votre alimentation.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé [14]. Vivre avec une maladie chronique peut générer de l'anxiété ou des moments de découragement. Les groupes de patients, les associations, ou un suivi psychologique peuvent vous aider à mieux traverser ces périodes difficiles.

Les Complications Possibles

La fibrose pulmonaire idiopathique peut entraîner plusieurs complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir [9,15]. L'hypertension pulmonaire représente la complication la plus fréquente, touchant environ 30% des patients. Elle résulte de l'augmentation de la résistance dans les vaisseaux pulmonaires et peut aggraver l'essoufflement.

Les exacerbations aiguës constituent une complication redoutable, heureusement rare [9]. Elles se manifestent par une aggravation brutale de l'essoufflement et nécessitent une hospitalisation urgente. Bien que leur cause exacte reste mal comprise, certains facteurs déclenchants comme les infections respiratoires ou les interventions chirurgicales ont été identifiés.

Le cancer du poumon survient plus fréquemment chez les patients atteints de FPI [15]. Le risque est multiplié par 7 à 14 par rapport à la population générale. C'est pourquoi un suivi radiologique régulier est indispensable, même si cela peut sembler anxiogène.

L'insuffisance cardiaque droite peut se développer progressivement en raison de l'hypertension pulmonaire [9]. Elle se manifeste par des œdèmes des jambes, une fatigue accrue et parfois des palpitations. Heureusement, des traitements spécifiques permettent de la prendre en charge efficacement.

Les infections respiratoires représentent également un risque accru [15]. Votre système respiratoire étant fragilisé, une simple bronchite peut avoir des conséquences plus importantes. La vaccination antigrippale et anti-pneumococcique est donc fortement recommandée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la fibrose pulmonaire idiopathique s'est considérablement amélioré avec l'arrivée des traitements antifibrosants [8,9]. Avant ces thérapies, l'espérance de vie médiane était de 3 à 5 ans après le diagnostic. Aujourd'hui, les données de survie en vie réelle montrent des résultats beaucoup plus encourageants [8].

Avec les traitements actuels, la progression de la maladie est significativement ralentie [8]. Les études récentes indiquent que la pirfénidone et le nintédanib peuvent prolonger la survie de plusieurs années. Il est important de comprendre que chaque patient évolue différemment, et certains peuvent vivre de nombreuses années avec une qualité de vie préservée.

Plusieurs facteurs pronostiques influencent l'évolution de la maladie [9]. L'âge au diagnostic, l'étendue des lésions sur le scanner, et la capacité de diffusion pulmonaire sont les principaux éléments pris en compte. Un diagnostic précoce et une prise en charge rapide améliorent considérablement le pronostic.

La transplantation pulmonaire reste une option pour les patients les plus jeunes en cas d'évolution défavorable [15]. Bien que cette intervention soit lourde, elle peut offrir une seconde chance avec une survie médiane de 5 à 7 ans post-transplantation. Les critères de sélection sont stricts mais s'élargissent progressivement.

L'évolution de la maladie est imprévisible, ce qui peut générer de l'anxiété [9]. Certains patients restent stables pendant des années, tandis que d'autres connaissent une progression plus rapide. C'est pourquoi un suivi médical régulier et adapté est essentiel pour ajuster le traitement si nécessaire.

Peut-on Prévenir la Fibrose Pulmonaire Idiopathique ?

Bien que la fibrose pulmonaire idiopathique soit par définition de cause inconnue, certaines mesures préventives peuvent réduire le risque de développer cette maladie [6,9]. L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus importante. Si vous fumez encore, il n'est jamais trop tard pour arrêter, même si le bénéfice met du temps à se manifester.

La protection contre les expositions professionnelles joue un rôle crucial [9]. Si votre métier vous expose à des poussières, des fibres ou des vapeurs chimiques, le port d'équipements de protection individuelle est indispensable. Les employeurs ont d'ailleurs l'obligation légale de fournir ces protections et de former leurs salariés.

La prise en charge du reflux gastro-œsophagien pourrait également avoir un effet préventif [9]. Bien que le lien ne soit pas formellement établi, traiter ce reflux semble réduire le risque de développer une fibrose pulmonaire. Des mesures simples comme éviter les repas copieux le soir ou surélever la tête du lit peuvent aider.

Maintenir une bonne hygiène de vie générale contribue aussi à la prévention [14]. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et la gestion du stress renforcent vos défenses naturelles. La vaccination contre la grippe et le pneumocoque est également recommandée, surtout si vous présentez des facteurs de risque.

Pour les personnes ayant des antécédents familiaux, une surveillance médicale plus attentive peut être justifiée [6]. Bien qu'il n'existe pas de dépistage systématique, signaler ces antécédents à votre médecin permet une vigilance accrue en cas de symptômes respiratoires.

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations françaises pour la prise en charge de la fibrose pulmonaire idiopathique ont été actualisées en 2021 [9]. Ces guidelines, élaborées par la Société de Pneumologie de Langue Française, définissent les standards de soins pour tous les professionnels de santé français.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a validé l'utilisation des antifibrosants comme traitement de première intention [9]. Elle recommande également la mise en place d'une prise en charge multidisciplinaire incluant pneumologue, kinésithérapeute, diététicien et psychologue si nécessaire.

Au niveau européen, les recommandations ERS/ATS (European Respiratory Society/American Thoracic Society) font référence [9]. Elles insistent particulièrement sur l'importance du diagnostic précoce et de l'initiation rapide du traitement antifibrosant. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour en fonction des nouvelles données scientifiques.

L'INSERM soutient activement la recherche sur la fibrose pulmonaire idiopathique [6]. Plusieurs équipes françaises travaillent sur de nouvelles approches thérapeutiques, bénéficiant de financements publics importants. Cette recherche française contribue significativement aux avancées mondiales dans ce domaine.

Les centres de référence pour les maladies pulmonaires rares ont été labellisés par le ministère de la Santé [9]. Ces centres, répartis sur tout le territoire français, garantissent un accès équitable aux soins spécialisés et participent à la formation des professionnels de santé.

Ressources et Associations de Patients

L'association RespiFil représente la principale organisation française dédiée aux patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique [16]. Elle propose un accompagnement personnalisé, des groupes de parole, et diffuse une information médicale fiable. Leur site internet constitue une mine d'informations pratiques pour les patients et leurs proches.

L'association Le Souffle élargit son action à l'ensemble des maladies respiratoires [14]. Elle organise régulièrement des journées d'information, des ateliers pratiques, et milite pour l'amélioration de la prise en charge des patients. Ses antennes locales permettent un accompagnement de proximité.

Au niveau international, la Pulmonary Fibrosis Foundation américaine propose des ressources en français [4,5]. Ses bulletins d'information sur les essais cliniques permettent de se tenir informé des dernières avancées thérapeutiques. Elle finance également de nombreux projets de recherche.

Les réseaux sociaux offrent aussi des espaces d'échange entre patients [14]. Des groupes Facebook dédiés permettent de partager expériences et conseils pratiques. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations médicales partagées et à toujours consulter votre médecin.

Les centres hospitaliers universitaires proposent souvent des programmes d'éducation thérapeutique [9]. Ces programmes, remboursés par l'Assurance Maladie, vous aident à mieux comprendre votre maladie et à acquérir les compétences nécessaires pour la gérer au quotidien.

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien une fibrose pulmonaire idiopathique demande quelques adaptations simples mais efficaces [14]. Organisez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux, généralement le matin. Planifiez vos sorties en évitant les heures de pointe et les lieux trop fréquentés, surtout en période d'épidémie.

Pour les déplacements, privilégiez les transports en commun avec ascenseurs et évitez les correspondances multiples [14]. En voiture, faites des pauses régulières et n'hésitez pas à demander une carte de stationnement pour personnes handicapées si votre état le justifie.

À la maison, quelques aménagements simples facilitent la vie quotidienne [15]. Installez des barres d'appui dans la salle de bain, utilisez un siège de douche, et rangez les objets usuels à portée de main. Un aspirateur léger ou un robot aspirateur peut vous faire économiser de l'énergie.

Côté alimentation, fractionnez vos repas en plusieurs petites collations plutôt qu'en trois gros repas [15]. Cela évite la compression du diaphragme et facilite la respiration. Privilégiez les aliments riches en antioxydants comme les fruits et légumes colorés.

N'oubliez pas de communiquer avec votre entourage sur vos besoins et vos limites [14]. Vos proches ne peuvent pas deviner votre état de fatigue ou d'essoufflement. Une communication ouverte permet de mieux organiser la vie familiale et sociale.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre pneumologue [9,14]. Une aggravation brutale de l'essoufflement, surtout si elle s'accompagne de fièvre, peut signaler une exacerbation aiguë nécessitant une prise en charge urgente.

L'apparition de nouveaux symptômes mérite également une consultation [15]. Des douleurs thoraciques, des crachats sanglants, ou un gonflement des jambes peuvent indiquer des complications. N'attendez pas que ces symptômes s'aggravent pour consulter.

Si vous ressentez une fatigue inhabituelle ou une diminution de vos capacités d'effort, parlez-en lors de votre prochaine consultation [9]. Ces changements peuvent nécessiter un ajustement de votre traitement ou la mise en place de mesures de soutien supplémentaires.

Les effets secondaires des médicaments ne doivent pas être négligés [8]. Si vous développez des troubles digestifs importants, des éruptions cutanées, ou tout autre symptôme gênant, contactez votre médecin. Il existe souvent des solutions pour améliorer la tolérance des traitements.

En cas d'urgence respiratoire (essoufflement majeur au repos, coloration bleue des lèvres), n'hésitez pas à appeler le 15 ou à vous rendre aux urgences [14]. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser passer une complication grave.

Questions Fréquentes

La fibrose pulmonaire idiopathique est-elle héréditaire ?
Environ 10% des cas ont une composante familiale [6]. Si un membre de votre famille est atteint, votre risque est légèrement augmenté, mais la maladie ne se transmet pas de manière systématique.

Peut-on guérir de la fibrose pulmonaire idiopathique ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif [9]. Cependant, les médicaments antifibrosants ralentissent significativement la progression de la maladie et améliorent la qualité de vie.

Combien de temps peut-on vivre avec cette maladie ?
Le pronostic s'est considérablement amélioré avec les nouveaux traitements [8]. Beaucoup de patients vivent plusieurs années avec une qualité de vie préservée, certains plus de 10 ans après le diagnostic.

Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?
Les antifibrosants peuvent provoquer des effets secondaires, principalement digestifs [8,9]. Cependant, ces effets s'atténuent souvent avec le temps et des solutions existent pour améliorer la tolérance.

Peut-on continuer à travailler avec cette maladie ?
Cela dépend de votre métier et de l'évolution de votre maladie [14]. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois avec des aménagements de poste. Une reconnaissance de travailleur handicapé peut faciliter ces adaptations.

Questions Fréquentes

La fibrose pulmonaire idiopathique est-elle héréditaire ?

Environ 10% des cas ont une composante familiale. Si un membre de votre famille est atteint, votre risque est légèrement augmenté, mais la maladie ne se transmet pas de manière systématique.

Peut-on guérir de la fibrose pulmonaire idiopathique ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les médicaments antifibrosants ralentissent significativement la progression de la maladie et améliorent la qualité de vie.

Combien de temps peut-on vivre avec cette maladie ?

Le pronostic s'est considérablement amélioré avec les nouveaux traitements. Beaucoup de patients vivent plusieurs années avec une qualité de vie préservée, certains plus de 10 ans après le diagnostic.

Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?

Les antifibrosants peuvent provoquer des effets secondaires, principalement digestifs. Cependant, ces effets s'atténuent souvent avec le temps et des solutions existent pour améliorer la tolérance.

Peut-on continuer à travailler avec cette maladie ?

Cela dépend de votre métier et de l'évolution de votre maladie. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois avec des aménagements de poste.

Sources et références

Références

  1. [1] Innovation thérapeutique 2024-2025 - bronchesLien
  2. [2] Bulletin de recherche ERS 2024 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [4] February 2025 clinical trial highlightsLien
  4. [5] January 2025 clinical trial highlightsLien
  5. [6] N Hennion, JL Desseyn. La fibrose pulmonaire idiopathique. 2022Lien
  6. [8] A Bleinc, T Blin. Survie en vie réelle des patients ayant une fibrose pulmonaire idiopathique sous traitement anti-fibrosant. 2023Lien
  7. [9] V Cottin, P Bonniaud. Recommandations pratiques pour le diagnostic et la prise en charge de la fibrose pulmonaire idiopathique–Actualisation 2021. Version intégrale. 2022Lien
  8. [10] Y Bertrand, T Planté-Bordeneuve. Activation locale des lymphocytes B dans la fibrose pulmonaire idiopathique. 2025Lien
  9. [11] L Biziorek, O Burgy. Inhiber HSPB5 pour traiter la fibrose pulmonaire idiopathique: vers une nouvelle stratégie thérapeutique?. 2025Lien
  10. [12] S Amrani-Meizi, S Aalil. La fibrose pulmonaire idiopathique: à propos de 63 cas. 2025Lien
  11. [14] Fibrose pulmonaire idiopathique - www.lesouffle.orgLien
  12. [15] Fibrose pulmonaire idiopathique - www.msdmanuals.comLien
  13. [16] Fibrose pulmonaire idiopathique - FPI - respifil.frLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Fibrose pulmonaire idiopathique (lesouffle.org)

    4 août 2022 — Le scanner thoracique en coupes millimétriques sans injection est indispensable au diagnostic. Une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) ...

  • Fibrose pulmonaire idiopathique (msdmanuals.com)

    La symptomatologie se développe sur des mois ou des années et comprend une dyspnée d'effort, une toux et des râles crépitants (Velcro). Le diagnostic repose sur ...

  • Fibrose pulmonaire idiopathique - FPI (respifil.fr)

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  • Fibrose pulmonaire idiopathique (msdmanuals.com)

    Les principaux symptômes surviennent de façon insidieuse et comprennent une dyspnée à l'effort, une toux et une baisse de l'endurance. Chez la plupart des ...

  • Fibrose pulmonaire idiopathique (poumonquebec.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.