Faiblesse Musculaire : Causes, Symptômes et Traitements 2025

La faiblesse musculaire touche des millions de personnes en France et peut considérablement impacter votre qualité de vie. Cette pathologie, caractérisée par une diminution de la force musculaire, peut avoir de multiples origines. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour mieux comprendre et gérer cette maladie.

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Faiblesse musculaire : Définition et Vue d'Ensemble
La faiblesse musculaire se définit comme une diminution objective de la force de contraction d'un ou plusieurs muscles [15]. Contrairement à la fatigue, qui est une sensation subjective, la faiblesse musculaire peut être mesurée cliniquement.
Cette pathologie peut affecter différents groupes musculaires. Parfois, elle touche les muscles proximaux (proches du tronc), d'autres fois les muscles distaux (extrémités). La faiblesse peut être symétrique ou asymétrique, progressive ou brutale [16].
Il est important de distinguer la vraie faiblesse musculaire de la fatigue musculaire. La fatigue correspond à une sensation d'épuisement après un effort, tandis que la faiblesse se caractérise par une incapacité à développer une force normale dès le départ [17].
Bon à savoir : la faiblesse musculaire peut être le symptôme d'une maladie sous-jacente ou constituer une pathologie à part entière. Dans tous les cas, elle mérite une évaluation médicale approfondie.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques sur la faiblesse musculaire révèlent l'ampleur de cette pathologie. En France, on estime qu'environ 15% de la population adulte présente une forme de faiblesse musculaire cliniquement significative [1].
La dénutrition, cause majeure de faiblesse musculaire, touche 2 millions de personnes en France selon l'Assurance Maladie [1]. Cette prévalence augmente avec l'âge : 4 à 10% des personnes de plus de 70 ans sont concernées.
Les myopathies inflammatoires représentent un groupe particulier avec une incidence de 5 à 10 cas pour 100 000 habitants par an [2,3]. Ces pathologies touchent préférentiellement les femmes (ratio 2:1) et présentent deux pics d'incidence : vers 10-15 ans et 45-60 ans.
Concernant la myasthénie auto-immune, sa prévalence est estimée à 20 cas pour 100 000 habitants, avec une tendance à l'augmentation liée au vieillissement de la population [4]. Les innovations thérapeutiques récentes permettent heureusement une meilleure prise en charge [5].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de faiblesse musculaire sont multiples et variées. On peut les classer en plusieurs catégories principales selon leur origine.
Les causes neurologiques incluent les accidents vasculaires cérébraux, la sclérose en plaques, les neuropathies périphériques et les maladies de la moelle épinière. Ces pathologies perturbent la transmission nerveuse vers les muscles [15].
Les causes musculaires primitives regroupent les myopathies héréditaires comme la dystrophie musculaire de Duchenne [9], les myosites inflammatoires [2,3], et les troubles métaboliques musculaires. Ces maladies affectent directement le tissu musculaire.
D'autres facteurs peuvent contribuer à la faiblesse musculaire. La dénutrition, fréquente chez les personnes âgées, entraîne une fonte musculaire progressive [1]. Le sepsis et les séjours prolongés en réanimation peuvent également provoquer une faiblesse neuromusculaire acquise [7,8].
Certains médicaments, notamment les corticoïdes au long cours, peuvent induire une myopathie. L'âge avancé, l'inactivité physique et certaines maladies endocriniennes constituent également des facteurs de risque importants.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la faiblesse musculaire peuvent être subtils au début. Vous pourriez d'abord remarquer des difficultés pour certains gestes du quotidien.
Les signes précoces incluent souvent des difficultés à monter les escaliers, à porter des objets lourds, ou à vous lever d'une chaise basse. Certaines personnes rapportent une sensation de "jambes lourdes" ou de bras qui "ne répondent plus" [16].
La faiblesse peut se manifester différemment selon sa localisation. Une atteinte des muscles proximaux (épaules, hanches) rend difficiles les mouvements comme lever les bras au-dessus de la tête ou se relever du sol. Une faiblesse distale affecte plutôt la préhension fine et la marche [15].
D'autres symptômes peuvent accompagner la faiblesse musculaire : crampes, douleurs musculaires, fasciculations (contractions involontaires), ou troubles de la déglutition dans certaines formes. Il est important de noter l'évolution : la faiblesse est-elle progressive, fluctuante, ou d'apparition brutale ?
Concrètement, si vous ressentez une diminution de votre force musculaire qui persiste plus de quelques jours et impacte vos activités quotidiennes, il est recommandé de consulter votre médecin.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la faiblesse musculaire nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé pour comprendre l'histoire de vos symptômes.
L'examen clinique constitue l'étape fondamentale. Le médecin évaluera votre force musculaire selon l'échelle MRC (Medical Research Council), qui va de 0 (aucune contraction) à 5 (force normale). Il recherchera également des signes d'atrophie musculaire et testera vos réflexes [15].
Les examens complémentaires dépendent de l'orientation diagnostique. Les analyses sanguines peuvent révéler une élévation des enzymes musculaires (CPK, LDH), des carences nutritionnelles, ou des marqueurs inflammatoires [1]. L'électromyogramme (EMG) permet d'analyser l'activité électrique des muscles et des nerfs.
Dans certains cas, une biopsie musculaire peut être nécessaire, notamment pour diagnostiquer les myopathies inflammatoires [2,3]. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) musculaire devient de plus en plus utilisée pour visualiser l'inflammation ou la dégénérescence musculaire.
Le diagnostic peut parfois prendre du temps. Il faut savoir que certaines pathologies neuromusculaires sont rares et nécessitent des examens spécialisés. La patience est donc de mise, même si l'attente peut être anxiogène.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la faiblesse musculaire dépend étroitement de sa cause sous-jacente. Heureusement, de nombreuses options thérapeutiques existent aujourd'hui.
Pour les myopathies inflammatoires, les corticoïdes restent le traitement de première ligne, souvent associés à des immunosuppresseurs comme le méthotrexate ou l'azathioprine [2,3]. Les immunoglobulines intraveineuses peuvent être utilisées dans les formes sévères.
La myasthénie auto-immune bénéficie de traitements spécifiques comme les anticholinestérasiques (pyridostigmine) et les immunosuppresseurs. Les innovations récentes incluent l'efgartigimod, un traitement révolutionnaire qui cible spécifiquement les anticorps pathogènes [4,5].
La rééducation fonctionnelle joue un rôle central dans la prise en charge. La kinésithérapie adaptée permet de maintenir la force musculaire résiduelle et d'améliorer la fonction. L'ergothérapie aide à adapter l'environnement et les gestes du quotidien.
Pour la faiblesse liée à la dénutrition, une prise en charge nutritionnelle spécialisée est essentielle [1]. Cela peut inclure des compléments alimentaires, une alimentation enrichie, voire une nutrition entérale dans les cas sévères.
D'autres approches peuvent être bénéfiques : l'activité physique adaptée, la prise en charge de la douleur, et le soutien psychologique. L'important est d'avoir une approche globale et personnalisée.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement de la faiblesse musculaire avec plusieurs innovations majeures.
Dans le domaine des myopathies inflammatoires, de nouvelles approches thérapeutiques voient le jour. Les thérapies ciblées, comme les inhibiteurs de JAK (Janus kinases), montrent des résultats prometteurs dans les essais cliniques [2]. Ces traitements permettent une modulation plus fine du système immunitaire.
Pour la myasthénie, l'efgartigimod représente une révolution thérapeutique. Ce médicament, approuvé récemment, réduit spécifiquement les anticorps pathogènes responsables de la maladie [4,5]. Les données présentées au congrès EULAR 2025 confirment son efficacité remarquable.
La recherche sur les dystrophies musculaires progresse également. Les thérapies géniques et les approches de saut d'exon offrent de nouveaux espoirs pour des maladies jusqu'alors incurables [6,9]. Scholar Rock présente des données encourageantes de phase 3 pour le traitement de la dystrophie musculaire de Duchenne.
Les biomarqueurs révolutionnent le diagnostic et le suivi. De nouveaux marqueurs sanguins permettent de détecter plus précocement l'atteinte musculaire et de suivre l'efficacité des traitements [7,8].
Enfin, la médecine personnalisée prend son essor. Les tests génétiques permettent d'adapter les traitements au profil de chaque patient, optimisant ainsi l'efficacité thérapeutique.
Vivre au Quotidien avec Faiblesse musculaire
Vivre avec une faiblesse musculaire nécessite des adaptations, mais une vie épanouie reste tout à fait possible. L'important est d'apprendre à gérer votre énergie et à adapter votre environnement.
L'aménagement du domicile peut considérablement améliorer votre autonomie. Des barres d'appui dans la salle de bain, un rehausseur de toilettes, ou encore des ustensiles de cuisine adaptés facilitent les gestes quotidiens. L'ergothérapeute peut vous conseiller sur ces aménagements.
La gestion de l'effort est cruciale. Planifiez vos activités en fonction de vos pics d'énergie, généralement le matin. Alternez les périodes d'activité et de repos. N'hésitez pas à déléguer certaines tâches ou à utiliser des aides techniques.
L'activité physique reste importante, mais elle doit être adaptée. La natation, par exemple, permet de maintenir la masse musculaire sans surcharger les articulations [16]. Votre kinésithérapeute peut vous proposer un programme d'exercices personnalisé.
Sur le plan professionnel, des aménagements peuvent être nécessaires. Le télétravail, l'adaptation du poste de travail, ou la réduction du temps de travail sont autant de solutions possibles. N'hésitez pas à vous rapprocher de la médecine du travail.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Accepter la maladie et ses limitations peut prendre du temps. Les groupes de patients et les associations peuvent apporter un soutien précieux.
Les Complications Possibles
La faiblesse musculaire peut entraîner diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir.
Les complications respiratoires constituent l'une des préoccupations majeures. Lorsque les muscles respiratoires sont atteints, cela peut conduire à une insuffisance respiratoire [7,10]. Cette complication nécessite une surveillance étroite et parfois une assistance ventilatoire.
Les troubles de la déglutition peuvent survenir quand les muscles de la gorge et de l'œsophage sont affectés. Cela augmente le risque de fausses routes et d'infections pulmonaires. Une prise en charge orthophonique précoce est alors nécessaire.
La dénutrition peut s'installer progressivement, créant un cercle vicieux : la faiblesse musculaire réduit l'appétit et la capacité à s'alimenter, ce qui aggrave la fonte musculaire [1]. Un suivi nutritionnel régulier est donc essentiel.
Les complications orthopédiques incluent les rétractions tendineuses, les déformations articulaires, et l'ostéoporose liée à l'immobilisation. La kinésithérapie préventive joue un rôle crucial pour maintenir la souplesse articulaire.
Sur le plan psychologique, l'isolement social et la dépression sont fréquents. La perte d'autonomie peut être difficile à vivre et nécessite un accompagnement adapté.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la faiblesse musculaire varie considérablement selon sa cause et sa prise en charge. Il est important de garder à l'esprit que chaque situation est unique.
Pour les myopathies inflammatoires, le pronostic s'est nettement amélioré avec les nouveaux traitements. Environ 70% des patients répondent bien aux thérapies actuelles, avec une amélioration significative de la force musculaire [2,3]. Les formes précocement diagnostiquées et traitées ont généralement un meilleur pronostic.
La myasthénie auto-immune présente un pronostic favorable dans la majorité des cas. Avec les traitements modernes, notamment l'efgartigimod, plus de 80% des patients peuvent mener une vie quasi-normale [4,5]. Les crises myasthéniques, autrefois redoutables, sont devenues rares.
Pour les dystrophies musculaires héréditaires, le pronostic reste variable selon le type. Cependant, les thérapies géniques émergentes offrent de nouveaux espoirs [6,9]. La prise en charge multidisciplinaire permet de ralentir l'évolution et d'améliorer la qualité de vie.
La faiblesse liée au sepsis ou aux séjours en réanimation peut être réversible avec une rééducation adaptée [7,8]. La récupération peut prendre plusieurs mois, mais elle est souvent possible.
L'important à retenir : un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée améliorent considérablement le pronostic. Les avancées thérapeutiques récentes sont porteuses d'espoir.
Peut-on Prévenir Faiblesse musculaire ?
Bien que toutes les formes de faiblesse musculaire ne soient pas évitables, certaines mesures préventives peuvent réduire les risques.
Le maintien d'une activité physique régulière constitue la meilleure prévention. L'exercice stimule la synthèse des protéines musculaires et maintient la force. Il est recommandé de pratiquer au moins 150 minutes d'activité modérée par semaine [16].
Une alimentation équilibrée est cruciale pour prévenir la dénutrition, cause majeure de faiblesse musculaire [1]. Les protéines sont particulièrement importantes : 1,2 à 1,6 g par kg de poids corporel par jour chez les personnes âgées. Les vitamines D et B12, ainsi que les minéraux comme le magnésium, jouent également un rôle clé.
La prévention des infections est importante, car le sepsis peut entraîner une faiblesse neuromusculaire acquise [7,8]. La vaccination, notamment contre la grippe et le pneumocoque, est recommandée chez les personnes à risque.
Certains médicaments peuvent induire une faiblesse musculaire. Il est important de discuter avec votre médecin des effets secondaires potentiels et d'envisager des alternatives si nécessaire.
Pour les maladies héréditaires, le conseil génétique peut être utile pour les familles à risque. Bien qu'on ne puisse pas prévenir ces pathologies, un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge de la faiblesse musculaire.
L'Assurance Maladie insiste sur l'importance du dépistage précoce de la dénutrition, particulièrement chez les personnes âgées [1]. Elle recommande une évaluation nutritionnelle systématique lors des consultations médicales, avec utilisation d'outils validés comme le MNA (Mini Nutritional Assessment).
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire pour les pathologies neuromusculaires. Cette prise en charge doit inclure neurologue, rhumatologue, kinésithérapeute, ergothérapeute, et nutritionniste selon les besoins [2,3].
Pour les myopathies inflammatoires, les recommandations européennes, adoptées en France, privilégient une escalade thérapeutique progressive : corticoïdes en première intention, puis immunosuppresseurs conventionnels, et enfin biothérapies pour les formes réfractaires [2].
Concernant la myasthénie, les nouvelles recommandations intègrent les thérapies innovantes comme l'efgartigimod dans l'arsenal thérapeutique [4,5]. L'objectif est d'obtenir une rémission complète ou une amélioration significative de la qualité de vie.
Les autorités insistent également sur l'importance de la formation des professionnels de santé pour améliorer le diagnostic précoce de ces pathologies souvent méconnues.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la faiblesse musculaire.
L'AFM-Téléthon constitue la référence française pour les maladies neuromusculaires [16]. Cette association propose des informations médicales fiables, un soutien aux familles, et finance la recherche. Elle dispose d'un réseau de conseillers en génétique et d'assistants sociaux.
Pour les myopathies inflammatoires, l'association AMMI (Association contre les Myopathies Inflammatoires) offre un soutien spécialisé. Elle organise des journées d'information, met en relation les patients, et participe au financement de la recherche [2,3].
L'Association Française contre les Myopathies (AFM) propose des services concrets : prêt de matériel médical, aide aux vacances adaptées, soutien scolaire pour les enfants malades. Son site internet regorge d'informations pratiques.
Les centres de référence maladies neuromusculaires, répartis sur tout le territoire, assurent le diagnostic et le suivi spécialisé. Ils travaillent en réseau avec les centres de compétence pour garantir une prise en charge de proximité.
N'oubliez pas les ressources locales : MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) pour les aides administratives, services d'aide à domicile, et associations locales de patients. Le soutien de pairs qui vivent la même situation peut être très précieux.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une faiblesse musculaire au quotidien.
Organisez votre journée en fonction de vos pics d'énergie. La plupart des personnes se sentent plus fortes le matin. Planifiez les tâches importantes à ce moment-là et gardez l'après-midi pour les activités moins exigeantes.
Investissez dans des aides techniques adaptées. Un ouvre-bocal électrique, des couverts ergonomiques, ou une télécommande universelle peuvent considérablement faciliter votre quotidien. L'ergothérapeute peut vous conseiller sur le choix de ces équipements.
Pour l'alimentation, privilégiez des repas riches en protéines et faciles à préparer [1]. Les légumineuses, les œufs, le poisson, et les produits laitiers sont d'excellentes sources de protéines. N'hésitez pas à utiliser des compléments alimentaires si nécessaire.
Maintenez un lien social actif. L'isolement aggrave souvent les symptômes. Participez aux activités des associations de patients, maintenez le contact avec vos proches, et n'hésitez pas à demander de l'aide quand vous en avez besoin.
Enfin, écoutez votre corps. Apprenez à reconnaître vos limites et à respecter vos besoins de repos. Ce n'est pas de la paresse, c'est de la sagesse. Une bonne gestion de votre énergie vous permettra d'être plus actif sur le long terme.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir reconnaître les signes qui nécessitent une consultation médicale urgente ou programmée.
Consultez en urgence si vous présentez une faiblesse musculaire brutale, surtout si elle s'accompagne de difficultés respiratoires, de troubles de la déglutition, ou de troubles de la parole. Ces symptômes peuvent signaler une crise myasthénique ou une autre urgence neurologique [4].
Une consultation programmée s'impose si vous ressentez une faiblesse musculaire progressive qui persiste plus de quelques jours et impacte vos activités quotidiennes. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent [15].
Prenez rendez-vous si vous observez une fonte musculaire visible, des crampes fréquentes, ou des fasciculations (contractions involontaires). Ces signes peuvent révéler une pathologie neuromusculaire sous-jacente.
Pour les personnes déjà diagnostiquées, consultez votre médecin si vous constatez une aggravation de vos symptômes malgré le traitement, l'apparition de nouveaux symptômes, ou des effets secondaires liés aux médicaments.
N'hésitez jamais à consulter en cas de doute. Un diagnostic précoce améliore toujours le pronostic, et votre médecin est là pour vous rassurer et vous orienter vers les spécialistes si nécessaire.
Questions Fréquentes
La faiblesse musculaire est-elle toujours grave ?Non, la faiblesse musculaire peut avoir des causes bénignes comme la fatigue ou une carence nutritionnelle. Cependant, une faiblesse persistante mérite toujours une évaluation médicale [15].
Peut-on guérir complètement d'une faiblesse musculaire ?
Cela dépend de la cause. Les faiblesses liées à la dénutrition ou à certaines infections peuvent être complètement réversibles [1,7]. Pour les maladies chroniques, l'objectif est de stabiliser ou ralentir l'évolution.
Les nouveaux traitements sont-ils accessibles en France ?
Oui, les innovations comme l'efgartigimod pour la myasthénie sont disponibles en France [4,5]. L'accès peut nécessiter une prescription spécialisée et parfois une autorisation particulière.
L'exercice physique est-il recommandé ?
Oui, mais il doit être adapté à votre pathologie et supervisé par un kinésithérapeute [16]. L'activité physique maintient la force musculaire résiduelle et améliore la qualité de vie.
Comment distinguer faiblesse et fatigue ?
La faiblesse est une diminution objective de la force musculaire, mesurable cliniquement. La fatigue est une sensation subjective d'épuisement qui s'améliore avec le repos [17].
Questions Fréquentes
La faiblesse musculaire est-elle toujours grave ?
Non, la faiblesse musculaire peut avoir des causes bénignes comme la fatigue ou une carence nutritionnelle. Cependant, une faiblesse persistante mérite toujours une évaluation médicale.
Peut-on guérir complètement d'une faiblesse musculaire ?
Cela dépend de la cause. Les faiblesses liées à la dénutrition ou à certaines infections peuvent être complètement réversibles. Pour les maladies chroniques, l'objectif est de stabiliser ou ralentir l'évolution.
Les nouveaux traitements sont-ils accessibles en France ?
Oui, les innovations comme l'efgartigimod pour la myasthénie sont disponibles en France. L'accès peut nécessiter une prescription spécialisée et parfois une autorisation particulière.
L'exercice physique est-il recommandé ?
Oui, mais il doit être adapté à votre pathologie et supervisé par un kinésithérapeute. L'activité physique maintient la force musculaire résiduelle et améliore la qualité de vie.
Comment distinguer faiblesse et fatigue ?
La faiblesse est une diminution objective de la force musculaire, mesurable cliniquement. La fatigue est une sensation subjective d'épuisement qui s'améliore avec le repos.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comprendre la dénutrition. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Avancées 2025 dans les myopathies inflammatoires. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Myosites (myopathies inflammatoires). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Les Avancées dans la Myasthénie Auto‑Immune. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] argenx Presents New Efgartigimod Data at EULAR 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Scholar Rock Presents New Phase 3 SAPPHIRE Data. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] P Michel-Flutot, S Vinit. Physiopathologie de la faiblesse neuromusculaire acquise en réanimation durant le sepsis. 2025.Lien
- [8] A Pierre. Implication du Receptor for Advanced Glycation Endproducts (RAGE) dans le vieillissement musculaire accéléré au cours du sepsis. 2024.Lien
- [9] G Seidou, BD Inoussa. La Dystrophie Musculaire de Duchenne: À Propos d'un Cas. 2024.Lien
- [10] M Karakaya, F Claude. Incidence, évolution à un an et facteurs de risque de faiblesse du muscle inspiratoire après un séjour en réanimation pour COVID-19. 2023.Lien
- [15] Faiblesse musculaire - Troubles neurologiques. MSD Manuals.Lien
- [16] Fatigue musculaire, manque de force. AFM-Téléthon.Lien
- [17] Fatigue musculaire : causes, symptômes et traitement. Qare.Lien
Publications scientifiques
- Physiopathologie de la faiblesse neuromusculaire acquise en réanimation durant le sepsis (2025)
- Implication du Receptor for Advanced Glycation Endproducts (RAGE) dans le vieillissement musculaire accéléré au cours du sepsis: impact sur la population … (2024)
- La Dystrophie Musculaire de Duchenne: À Propos d'un Cas (2024)
- Incidence, évolution à un an et facteurs de risque de faiblesse du muscle inspiratoire après un séjour en réanimation pour COVID-19 (2023)[PDF]
- Conséquences à long terme de la naissance prématurée sur les cellules souches musculaires et la santé du muscle squelettique (2024)
Ressources web
- Faiblesse musculaire - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
On recherchera des facteurs aggravant le déficit, tels que la chaleur (suggérant une sclérose en plaques) ou la répétition des efforts (suggérant une myasthénie) ...
- Fatigue musculaire, manque de force (afm-telethon.fr)
7 mai 2024 — L'intolérance musculaire à l'effort se traduit par une fatigabilité, mais aussi par des douleurs des muscles (myalgies) et des crampes, une ...
- Fatigue musculaire : causes, symptômes et traitement (qare.fr)
11 mars 2024 — Quelle maladie provoque une grande fatigue musculaire ? · Le Covid · La grippe · La maladie de Lyme · Le VIH · La syphilis · La méningite.
- Atrophie musculaire : symptômes, diagnostic et traitements (sante-sur-le-net.com)
27 déc. 2022 — Concernant les muscles des bras et des jambes, l'atrophie musculaire s'accompagne d'une faiblesse musculaire, d'une maladresse voire de chutes.
- Faiblesse - Troubles du cerveau, de la moelle épinière et ... (msdmanuals.com)
La faiblesse est souvent accompagnée d'anomalies de la sensation, comme des picotements, des fourmillements et un engourdissement.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.