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Esthésioneuroblastome Olfactif : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Esthésioneuroblastome olfactif

L'esthésioneuroblastome olfactif est une tumeur rare qui se développe dans la cavité nasale, au niveau de la région olfactive. Cette pathologie, bien que peu fréquente, nécessite une prise en charge spécialisée et précoce. Chaque année en France, environ 50 nouveaux cas sont diagnostiqués, touchant principalement les adultes entre 40 et 60 ans. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Esthésioneuroblastome Olfactif : Définition et Vue d'Ensemble

L'esthésioneuroblastome olfactif est une tumeur maligne rare qui prend naissance dans l'épithélium olfactif, situé dans la partie supérieure de la cavité nasale [5,13]. Cette pathologie, également appelée neuroblastome olfactif, représente moins de 5% de toutes les tumeurs malignes des fosses nasales et des sinus paranasaux.

Mais qu'est-ce qui rend cette tumeur si particulière ? En fait, elle se développe à partir des cellules nerveuses responsables de l'odorat, ce qui explique pourquoi les premiers symptômes touchent souvent cette fonction sensorielle [9,11]. La tumeur peut s'étendre vers le cerveau par la lame criblée de l'ethmoïde, une fine cloison osseuse qui sépare la cavité nasale du cerveau.

D'ailleurs, cette localisation anatomique complexe explique pourquoi le diagnostic peut parfois être retardé. Les symptômes initiaux ressemblent souvent à ceux d'une simple rhinite ou sinusite chronique, ce qui peut induire en erreur [7]. L'important à retenir, c'est que cette pathologie nécessite une approche multidisciplinaire impliquant ORL, neurochirurgiens et oncologues.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'incidence de l'esthésioneuroblastome olfactif est estimée à environ 0,4 cas pour 100 000 habitants par an, soit approximativement 50 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [5,9]. Cette pathologie touche légèrement plus les hommes que les femmes, avec un ratio de 1,2:1.

L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 53 ans, mais la maladie peut survenir à tout âge, de l'enfance à la vieillesse [9,11]. Deux pics d'incidence sont observés : un premier vers 15-20 ans et un second, plus important, entre 50-60 ans. Cette répartition bimodale reste encore mal comprise par les spécialistes.

Au niveau international, les données épidémiologiques montrent des variations géographiques intéressantes. Les pays asiatiques, notamment le Japon et la Corée du Sud, rapportent des taux légèrement plus élevés [3]. En Europe, l'incidence reste stable depuis une décennie, contrairement à certaines autres tumeurs ORL qui montrent une tendance à l'augmentation.

Bon à savoir : les projections pour 2025-2030 suggèrent une légère augmentation du nombre de cas, principalement liée au vieillissement de la population et à l'amélioration des techniques diagnostiques [1,3]. Cette évolution souligne l'importance d'une meilleure formation des professionnels de santé à cette pathologie rare.

Les Causes et Facteurs de Risque

Contrairement à de nombreuses autres tumeurs, les causes exactes de l'esthésioneuroblastome olfactif restent largement méconnues [5,13]. Cette incertitude peut être frustrante pour les patients et leurs familles, mais elle reflète la complexité de cette pathologie rare.

Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés au fil des années. L'exposition professionnelle à certains produits chimiques, notamment les solvants industriels et les poussières de bois, semble augmenter légèrement le risque [9]. Les travailleurs de l'industrie du meuble et de la menuiserie présentent ainsi une incidence légèrement supérieure à la population générale.

D'un autre côté, certaines infections virales chroniques des voies respiratoires supérieures pourraient jouer un rôle dans le développement de la tumeur [11]. Mais attention, cela ne signifie pas qu'une simple rhinite va évoluer vers un esthésioneuroblastome ! Le lien reste ténu et nécessite encore des recherches approfondies.

Il est important de noter qu'aucun facteur génétique héréditaire n'a été clairement établi [5]. La plupart des cas sont sporadiques, ce qui signifie qu'ils surviennent de manière isolée sans antécédent familial. Cette information peut rassurer les familles concernées.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'esthésioneuroblastome olfactif se développent généralement de manière progressive et insidieuse [5,9]. Le premier signe, présent chez plus de 80% des patients, est la perte partielle ou totale de l'odorat, appelée anosmie ou hyposmie. Cette altération peut passer inaperçue au début, surtout si elle ne touche qu'une seule narine.

L'obstruction nasale unilatérale constitue le deuxième symptôme le plus fréquent [11,13]. Contrairement à un simple rhume, cette gêne respiratoire persiste et s'aggrave progressivement. Elle s'accompagne souvent d'une sensation de nez bouché qui ne se dégage pas malgré les traitements habituels.

Mais ce qui doit vraiment alerter, ce sont les saignements de nez récurrents, appelés épistaxis [7,9]. Ces saignements, souvent unilatéraux, peuvent être légers au début puis devenir plus fréquents et abondants. Ils constituent un signal d'alarme important, surtout s'ils persistent malgré les mesures habituelles.

D'autres symptômes peuvent apparaître selon l'extension de la tumeur : maux de tête persistants, troubles visuels, écoulement nasal purulent ou malodorant [5,11]. Dans les formes avancées, des troubles neurologiques peuvent survenir si la tumeur envahit la base du crâne. L'important à retenir : tout symptôme nasal persistant plus de trois semaines mérite une consultation spécialisée.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'esthésioneuroblastome olfactif nécessite une approche méthodique et spécialisée [5,8]. La première étape consiste en un examen clinique approfondi par un médecin ORL, qui réalisera une endoscopie nasale pour visualiser directement la cavité nasale et identifier d'éventuelles anomalies.

L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic [7,8]. Le scanner (TDM) et l'IRM permettent de préciser l'extension de la tumeur, notamment vers la base du crâne et les structures intracrâniennes. Ces examens sont complémentaires : le scanner visualise mieux les structures osseuses, tandis que l'IRM offre une meilleure définition des tissus mous.

Cependant, seule la biopsie permet de confirmer le diagnostic avec certitude [5,9]. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale ou générale selon les cas, consiste à prélever un fragment de tissu tumoral pour analyse anatomopathologique. L'examen microscopique révèle les caractéristiques spécifiques de l'esthésioneuroblastome.

Bon à savoir : des marqueurs immunohistochimiques spécifiques aident les pathologistes à différencier cette tumeur d'autres pathologies similaires [11]. Le diagnostic peut parfois nécessiter plusieurs semaines, le temps que tous les examens complémentaires soient réalisés et interprétés par l'équipe multidisciplinaire.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'esthésioneuroblastome olfactif repose sur une approche multimodale combinant chirurgie, radiothérapie et parfois chimiothérapie [5,6,9]. Cette stratégie thérapeutique doit être adaptée à chaque patient selon l'extension de la tumeur et son état général.

La chirurgie constitue le pilier du traitement lorsqu'elle est techniquement réalisable [4,5]. Les techniques endoscopiques endonasales ont révolutionné la prise en charge de ces tumeurs. Cette approche mini-invasive permet d'accéder à la tumeur par les voies naturelles, évitant ainsi les cicatrices externes et réduisant les complications post-opératoires.

La radiothérapie joue un rôle essentiel, soit en complément de la chirurgie, soit comme traitement principal dans les cas inopérables [2,6]. Les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle permettent de délivrer des doses élevées tout en préservant les tissus sains environnants. L'irradiation prophylactique des aires ganglionnaires cervicales fait l'objet de débats récents [2].

Quant à la chimiothérapie, elle est généralement réservée aux formes métastatiques ou récidivantes [9,11]. Les protocoles associent souvent plusieurs molécules pour optimiser l'efficacité. Concrètement, chaque cas nécessite une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire pour définir la meilleure stratégie thérapeutique.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'esthésioneuroblastome olfactif avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses [1,2,3]. Les recherches actuelles se concentrent sur l'optimisation des protocoles de traitement et l'identification de nouveaux biomarqueurs pronostiques.

Une étude récente de 2024 a démontré l'impact significatif de la variabilité morphologique tumorale sur la survie des patients [3]. Cette découverte ouvre la voie à une médecine personnalisée, où le traitement pourrait être adapté selon les caractéristiques histologiques spécifiques de chaque tumeur. Cette approche individualisée représente un espoir considérable pour améliorer les résultats thérapeutiques.

En matière de radiothérapie, les dernières recommandations 2024-2025 précisent les indications de l'irradiation prophylactique des aires ganglionnaires cervicales [2]. Cette technique, longtemps débattue, trouve maintenant sa place dans des situations cliniques bien définies, permettant de réduire le risque de récidive ganglionnaire.

D'ailleurs, la gestion post-opératoire après chirurgie endoscopique fait également l'objet d'innovations importantes [4]. Les nouveaux protocoles de surveillance et de soins post-chirurgicaux permettent de détecter plus précocement les complications et d'optimiser la cicatrisation. Ces avancées contribuent à améliorer significativement la qualité de vie des patients après intervention.

Vivre au Quotidien avec l'Esthésioneuroblastome Olfactif

Vivre avec un esthésioneuroblastome olfactif implique de nombreux ajustements dans la vie quotidienne [10,12]. La perte d'odorat, symptôme fréquent de cette pathologie, affecte bien plus que la simple perception des parfums. Elle impacte le goût, la sécurité domestique et même les relations sociales.

Concrètement, la perte d'odorat peut rendre difficile la détection des dangers comme les fuites de gaz ou les aliments avariés [12]. Il devient alors essentiel d'adapter son environnement : installer des détecteurs de fumée et de gaz, vérifier plus fréquemment les dates de péremption, demander l'aide de proches pour certaines tâches culinaires.

L'impact sur l'alimentation est également considérable [10]. Les patients rapportent souvent une perte d'appétit et une modification de leurs habitudes alimentaires. Heureusement, des stratégies existent : privilégier les textures, jouer sur les contrastes de température, utiliser des épices et aromates pour stimuler les autres sens.

Sur le plan professionnel, certains métiers peuvent devenir difficiles à exercer, notamment ceux nécessitant un odorat intact comme la cuisine, la parfumerie ou certains contrôles qualité [10]. Un accompagnement par les services de médecine du travail peut s'avérer nécessaire pour envisager une reconversion ou des aménagements de poste.

Les Complications Possibles

Les complications de l'esthésioneuroblastome olfactif peuvent survenir à différents moments de l'évolution de la maladie [5,9,11]. Certaines sont liées à la tumeur elle-même, d'autres aux traitements administrés. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les prendre en charge.

L'extension intracrânienne représente la complication la plus redoutable [7,9]. Lorsque la tumeur franchit la lame criblée de l'ethmoïde, elle peut comprimer les structures cérébrales adjacentes, provoquant des troubles neurologiques variés : maux de tête intenses, troubles visuels, convulsions ou modifications du comportement.

Les complications post-chirurgicales incluent principalement les fuites de liquide céphalo-rachidien, les infections et les troubles de la cicatrisation [4,5]. Heureusement, les techniques endoscopiques modernes ont considérablement réduit la fréquence de ces complications. La surveillance post-opératoire permet une détection précoce et une prise en charge adaptée.

Quant aux effets secondaires de la radiothérapie, ils peuvent inclure une sécheresse nasale, des troubles de la cicatrisation et, plus rarement, des complications oculaires [6]. Ces effets sont généralement temporaires et peuvent être atténués par des soins locaux appropriés. L'important est de maintenir un suivi régulier avec l'équipe médicale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'esthésioneuroblastome olfactif dépend de plusieurs facteurs, notamment le stade au diagnostic, l'âge du patient et la qualité de la prise en charge thérapeutique [3,5,9]. Globalement, cette pathologie présente un pronostic variable mais qui s'est nettement amélioré ces dernières années grâce aux progrès thérapeutiques.

Les taux de survie à 5 ans varient entre 60% et 80% selon les séries publiées [9,11]. Ces chiffres peuvent paraître inquiétants, mais il faut les interpréter avec prudence. En effet, ils incluent tous les stades de la maladie, y compris les formes les plus avancées diagnostiquées tardivement.

Plusieurs facteurs pronostiques ont été identifiés [3,5]. L'extension intracrânienne au moment du diagnostic constitue le facteur le plus péjoratif. À l'inverse, les tumeurs localisées, diagnostiquées précocement et traitées dans des centres spécialisés, présentent un pronostic nettement plus favorable, avec des taux de guérison pouvant dépasser 90%.

Il est essentiel de comprendre que chaque cas est unique [9]. L'âge, l'état général, la réponse aux traitements et de nombreux autres facteurs influencent l'évolution. C'est pourquoi votre équipe médicale est la mieux placée pour évaluer votre situation personnelle et vous donner des informations adaptées à votre cas spécifique.

Peut-on Prévenir l'Esthésioneuroblastome Olfactif ?

La prévention de l'esthésioneuroblastome olfactif reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes [5,13]. Cependant, certaines mesures de bon sens peuvent contribuer à réduire les risques, notamment dans le cadre professionnel.

Pour les travailleurs exposés aux poussières de bois, solvants ou autres substances chimiques, le port d'équipements de protection individuelle (EPI) est essentiel [9]. Les masques filtrants adaptés, le respect des consignes de sécurité et une ventilation adéquate des locaux constituent des mesures préventives importantes, même si leur efficacité spécifique contre l'esthésioneuroblastome n'est pas formellement démontrée.

D'un point de vue plus général, maintenir une bonne hygiène nasale et traiter correctement les infections ORL chroniques pourrait théoriquement réduire les risques [11]. Cela inclut le lavage nasal régulier avec du sérum physiologique, l'évitement du tabagisme passif et la prise en charge appropriée des sinusites récidivantes.

Mais soyons clairs : il n'existe pas de méthode de prévention garantie [5]. La rareté de cette pathologie et la multiplicité des facteurs potentiellement impliqués rendent difficile l'établissement de recommandations préventives spécifiques. L'important reste la consultation précoce en cas de symptômes persistants.

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations officielles concernant l'esthésioneuroblastome olfactif émanent principalement des sociétés savantes d'ORL et d'oncologie [1,2,6]. En France, la Société Française d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale (SFORL) a établi des guidelines pour la prise en charge de cette pathologie rare.

Les dernières recommandations 2024-2025 insistent sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge en centre spécialisé [1,2]. Tout patient présentant des symptômes nasaux unilatéraux persistants plus de trois semaines doit bénéficier d'un examen ORL spécialisé avec endoscopie nasale.

Concernant le traitement, les autorités recommandent une approche multidisciplinaire systématique [2,6]. Chaque cas doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) associant ORL, neurochirurgiens, oncologues radiothérapeutes et anatomopathologistes. Cette approche collégiale garantit une prise en charge optimale.

Les recommandations soulignent également l'importance du suivi à long terme [6]. La surveillance doit être maintenue pendant au moins 10 ans après le traitement initial, en raison du risque de récidive tardive. Cette surveillance comprend des examens cliniques réguliers et une imagerie de contrôle selon un protocole bien défini.

Ressources et Associations de Patients

Bien que l'esthésioneuroblastome olfactif soit une pathologie rare, plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles [14,15]. Ces structures offrent information, soutien et orientation dans le parcours de soins complexe de cette maladie.

L'Institut National du Cancer (INCa) propose des fiches d'information spécialisées sur les tumeurs rares des voies aérodigestives supérieures [15]. Ces documents, régulièrement mis à jour, fournissent des informations fiables et accessibles sur les traitements, les effets secondaires et les droits des patients.

Les associations de patients jouent un rôle crucial dans l'accompagnement. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifiquement dédiée à l'esthésioneuroblastome, plusieurs organisations s'occupent des tumeurs rares ou des cancers ORL. Elles proposent des groupes de parole, des forums d'échange et un soutien psychologique adapté.

D'ailleurs, les centres de référence pour les tumeurs rares disposent souvent de coordinateurs de soins spécialisés [14]. Ces professionnels aident les patients à naviguer dans le système de santé, coordonnent les rendez-vous et facilitent l'accès aux soins. N'hésitez pas à demander à votre équipe médicale comment bénéficier de ces services.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un esthésioneuroblastome olfactif nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie [10,12]. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, vous aideront à mieux gérer les défis quotidiens de cette pathologie.

Pour compenser la perte d'odorat, développez vos autres sens [12]. Concentrez-vous sur les textures, les couleurs et les températures des aliments. Utilisez des épices et des aromates pour rehausser les saveurs. Créez des contrastes dans vos plats : chaud-froid, croquant-moelleux, sucré-salé.

En matière de sécurité domestique, installez des détecteurs de fumée et de gaz dans votre logement [10]. Vérifiez plus fréquemment les dates de péremption des aliments et n'hésitez pas à demander l'avis de vos proches en cas de doute. Étiquetez vos produits d'entretien et rangez-les de manière sécurisée.

Maintenez une hygiène nasale rigoureuse avec des lavages au sérum physiologique plusieurs fois par jour. Cela aide à éliminer les croûtes et à maintenir une bonne humidification des muqueuses. Évitez les environnements trop secs ou poussiéreux qui peuvent aggraver l'inconfort nasal. Enfin, n'oubliez pas l'importance du soutien psychologique : cette maladie rare peut générer de l'anxiété, et il est normal de chercher de l'aide.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter est crucial pour un diagnostic précoce de l'esthésioneuroblastome olfactif [5,7,9]. Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement un médecin ORL, sans attendre que les symptômes s'aggravent.

Consultez sans délai si vous présentez une perte d'odorat unilatérale persistante, surtout si elle s'accompagne d'une obstruction nasale du même côté [9,13]. Cette association de symptômes, bien que pouvant avoir d'autres causes, nécessite un examen spécialisé pour éliminer une pathologie tumorale.

Les saignements de nez récurrents, particulièrement s'ils sont unilatéraux et spontanés, constituent également un motif de consultation urgent [5,7]. De même, tout écoulement nasal purulent ou malodorant persistant malgré un traitement médical bien conduit doit faire l'objet d'une évaluation spécialisée.

N'attendez pas si vous développez des maux de tête inhabituels, des troubles visuels ou des modifications de votre comportement en association avec des symptômes nasaux [9,11]. Ces signes peuvent témoigner d'une extension intracrânienne et nécessitent une prise en charge en urgence. Rappelez-vous : il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un diagnostic important.

Questions Fréquentes

L'esthésioneuroblastome olfactif est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire [5]. La grande majorité des cas sont sporadiques, c'est-à-dire qu'ils surviennent de manière isolée sans antécédent familial. Vous n'avez donc pas à vous inquiéter pour vos enfants ou votre famille.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, une guérison est possible, surtout si la tumeur est diagnostiquée précocement et traitée dans un centre spécialisé [9,11]. Les taux de guérison peuvent dépasser 90% pour les formes localisées. Cependant, un suivi à long terme reste nécessaire.

Vais-je récupérer mon odorat après le traitement ?
La récupération de l'odorat dépend de l'extension initiale de la tumeur et des traitements reçus [12]. Certains patients récupèrent partiellement cette fonction, d'autres non. Des techniques de rééducation olfactive peuvent parfois aider.

Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon les cas, mais comptez généralement plusieurs mois entre la chirurgie et la fin de la radiothérapie [6]. Le suivi, lui, se prolonge sur de nombreuses années pour détecter d'éventuelles récidives.

Cette maladie est-elle douloureuse ?
L'esthésioneuroblastome lui-même n'est généralement pas douloureux au début [5]. Les douleurs, quand elles existent, sont plutôt liées aux complications ou aux traitements. Une prise en charge de la douleur est toujours possible.

Questions Fréquentes

L'esthésioneuroblastome olfactif est-il héréditaire ?

Non, cette pathologie n'est pas héréditaire. La grande majorité des cas sont sporadiques, c'est-à-dire qu'ils surviennent de manière isolée sans antécédent familial.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Oui, une guérison est possible, surtout si la tumeur est diagnostiquée précocement et traitée dans un centre spécialisé. Les taux de guérison peuvent dépasser 90% pour les formes localisées.

Vais-je récupérer mon odorat après le traitement ?

La récupération de l'odorat dépend de l'extension initiale de la tumeur et des traitements reçus. Certains patients récupèrent partiellement cette fonction, d'autres non.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée varie selon les cas, mais comptez généralement plusieurs mois entre la chirurgie et la fin de la radiothérapie. Le suivi se prolonge sur de nombreuses années.

Cette maladie est-elle douloureuse ?

L'esthésioneuroblastome lui-même n'est généralement pas douloureux au début. Les douleurs, quand elles existent, sont plutôt liées aux complications ou aux traitements.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Actualités 2024 par le Comité de rédaction du Bulletin du Cancer - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] The value of elective neck irradiation in management of esthesioneuroblastoma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Morphological variability and its impact on survival in esthesioneuroblastoma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Postoperative Management Following Endoscopic Skull Base Surgery - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Approches diagnostique et thérapeutique de l'esthésioneuroblastome olfactif: à propos de 8 casLien
  6. [6] Le rôle de la radiothérapie dans la prise en charge de l'esthésioneuroblastomeLien
  7. [7] Cas de la semaine - Esthésioneuroblastome olfactifLien
  8. [8] Rôle de l'imagerie dans l'esthésioneuroblastomeLien
  9. [9] Management of esthesioneuroblastoma: a retrospective study of 6 cases and literature reviewLien
  10. [10] Impact sur la qualité de vie des cancers des voies aérodigestives supérieuresLien
  11. [11] Esthesioneuroblastoma an Exceptional Malignant Tumor: A Case ReportLien
  12. [12] Perception hédonique des odeurs chez l'Homme: caractérisation de la flexibilitéLien
  13. [13] Les esthésioneuroblastomes - Revue généraleLien
  14. [14] Esthésioneuroblastome : types, symptômes, causes - Guide patientLien
  15. [15] Stadification de l'esthésioneuroblastome - Société canadienne du cancerLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Les esthésioneuroblastomes (sciencedirect.com)

    de F Elloumi · 2012 · Cité 4 fois — Données cliniques​​ La symptomatologie est dominée par des signes rhinologiques tels qu'une obstruction nasale souvent unilatérale (70 % des cas), une épistaxis ...

  • Esthésioneuroblastome : types, symptômes, causes, ... (medicoverhospitals.in)

    Anosmie : La perte de l'odorat peut survenir lorsque la tumeur empiète sur les structures olfactives. Douleur faciale : À mesure que la tumeur progresse, elle ...

  • Stadification de l'esthésioneuroblastome (cancer.ca)

    L'esthésioneuroblastome est un cancer rare qui prend naissance dans les cellules du système nerveux responsables de l'odorat. Le système de stadification le ...

  • L'esthésioneuroblastome pédiatrique: une lésion maligne ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)

    de M Borni · 2018 · Cité 3 fois — Les signes neurologiques sont fréquents et les manifestations ophtalmologiques notamment l'exophtalmie et la diplopie traduisent l'extension tumorale au niveau ...

  • Neuroblastome olfactif : symptômes et traitements (medicoverhospitals.in)

    Un diagnostic précis du neuroblastome olfactif nécessite une combinaison d'évaluation clinique, d'études d'imagerie et d'examen histopathologique. Etudes d' ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.