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Atteintes du Nerf Trijumeau : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Atteintes du nerf trijumeau

Les atteintes du nerf trijumeau représentent un ensemble de pathologies touchant le cinquième nerf crânien, responsable de la sensibilité du visage. Ces troubles neurologiques, dont la névralgie du trijumeau est la forme la plus connue, affectent environ 12 000 personnes en France chaque année. Comprendre ces pathologies complexes est essentiel pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.

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Atteintes du nerf trijumeau : Définition et Vue d'Ensemble

Le nerf trijumeau est le cinquième nerf crânien, l'un des plus volumineux de notre système nerveux. Il tire son nom de ses trois branches principales qui innervent différentes zones du visage : la branche ophtalmique, la branche maxillaire et la branche mandibulaire.

Les atteintes de ce nerf regroupent plusieurs pathologies distinctes. La névralgie du trijumeau reste la plus fréquente, caractérisée par des douleurs fulgurantes et intenses [15,16]. Mais d'autres troubles peuvent survenir : les neuropathies traumatiques, les compressions tumorales, ou encore les atteintes inflammatoires [9,10,11].

Concrètement, ces pathologies perturbent la transmission des signaux nerveux entre le visage et le cerveau. Cela peut provoquer des douleurs, des engourdissements, ou même des troubles de la mastication. L'important à retenir : chaque branche du nerf peut être touchée indépendamment, expliquant la diversité des symptômes possibles [17].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les données épidémiologiques révèlent une réalité préoccupante. La névralgie du trijumeau touche environ 4 à 5 personnes pour 100 000 habitants chaque année, soit près de 3 000 nouveaux cas annuels [1,3]. Cette incidence augmente significativement avec l'âge, particulièrement après 50 ans.

Les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes, avec un ratio de 3:2. D'ailleurs, l'âge moyen de survenue se situe autour de 60 ans, bien que des formes précoces puissent apparaître dès la trentaine [7,8]. Les données du système de santé français montrent une progression de 15% des consultations spécialisées ces cinq dernières années.

Au niveau européen, la France présente des chiffres comparables à ses voisins. Cependant, les variations régionales existent : les régions du Nord et de l'Est affichent une prévalence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs environnementaux ou génétiques [4]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 20% des cas, principalement due au vieillissement de la population.

L'impact économique reste considérable. Le coût moyen de prise en charge d'un patient atteint de névralgie du trijumeau s'élève à 8 500 euros par an, incluant consultations, examens et traitements [1,4]. Cette charge financière souligne l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge optimisée.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des atteintes du nerf trijumeau sont multiples et parfois intriquées. La compression vasculaire représente la cause la plus fréquente de névralgie classique. Une artère ou une veine vient comprimer le nerf à sa sortie du tronc cérébral, créant un conflit neuro-vasculaire [15,16].

Mais d'autres mécanismes entrent en jeu. Les pathologies démyélinisantes comme la sclérose en plaques peuvent toucher le nerf trijumeau dans 2 à 5% des cas [8,11]. Les tumeurs, bien que rares, constituent également une cause possible : neurinomes, méningiomes ou métastases peuvent comprimer le nerf [2,13].

Certains facteurs augmentent le risque de développer ces pathologies. L'âge reste le principal facteur, avec une incidence qui double après 60 ans. Les antécédents familiaux suggèrent une composante génétique, particulièrement pour les formes précoces [7]. Les traumatismes faciaux, même anciens, peuvent également favoriser l'apparition de troubles trophiques [12].

Les maladies auto-immunes méritent une attention particulière. Le syndrome de Sjögren peut s'accompagner d'atteintes neurologiques périphériques, incluant le nerf trijumeau [9,10]. Cette association, longtemps méconnue, fait l'objet de recherches approfondies depuis 2024.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des atteintes du nerf trijumeau varient considérablement selon la pathologie et la branche nerveuse concernée. La douleur reste le symptôme le plus caractéristique et le plus invalidant. Dans la névralgie classique, elle se manifeste par des décharges électriques fulgurantes, d'une intensité souvent décrite comme insoutenable [15,17].

Ces crises douloureuses présentent des caractéristiques spécifiques. Elles durent généralement quelques secondes à quelques minutes, surviennent de manière imprévisible et peuvent être déclenchées par des stimuli légers : effleurement, mastication, brossage des dents [16,17]. La douleur suit strictement le territoire d'une branche du nerf, le plus souvent la branche maxillaire ou mandibulaire.

D'autres symptômes peuvent accompagner ou remplacer la douleur. Les troubles sensitifs incluent engourdissements, fourmillements ou sensation de brûlure. Certains patients développent une hypersensibilité tactile, rendant le simple contact avec le visage douloureux [12]. Les troubles trophiques, plus rares, se manifestent par des ulcérations cutanées ou muqueuses [12].

Il faut savoir que les symptômes évoluent souvent par poussées. Des périodes de rémission peuvent alterner avec des phases d'aggravation, créant une imprévisibilité particulièrement difficile à vivre. Certains patients rapportent également des troubles du sommeil et une anxiété liée à l'anticipation des crises [7].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des atteintes du nerf trijumeau repose avant tout sur l'examen clinique et l'interrogatoire médical. Votre médecin recherchera les caractéristiques typiques de la douleur : son intensité, sa localisation précise, ses facteurs déclenchants et sa durée [15,16]. Cette étape reste fondamentale car aucun examen complémentaire ne peut à lui seul confirmer le diagnostic.

L'examen neurologique permet d'évaluer la fonction sensitive des trois branches du nerf. Le médecin teste la sensibilité tactile, thermique et douloureuse de chaque territoire. Il recherche également d'éventuels signes d'atteinte d'autres nerfs crâniens, qui orienteraient vers une cause secondaire [17].

Les examens d'imagerie interviennent dans un second temps. L'IRM cérébrale avec séquences spécialisées permet de visualiser le nerf trijumeau et de rechercher un conflit neuro-vasculaire [2,8]. Cet examen s'avère particulièrement utile avant d'envisager un traitement chirurgical. Dans certains cas, une IRM avec injection de gadolinium peut révéler une prise de contraste anormale du nerf.

Des examens complémentaires peuvent être nécessaires selon le contexte. La recherche d'une sclérose en plaques impose parfois une ponction lombaire ou des potentiels évoqués [8,11]. Chez les patients jeunes ou en cas de symptômes atypiques, un bilan plus approfondi s'impose pour éliminer une cause secondaire [13].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des atteintes du nerf trijumeau a considérablement évolué ces dernières années. Les antiépileptiques constituent le traitement de première ligne de la névralgie du trijumeau. La carbamazépine reste la référence, efficace chez 70 à 80% des patients [15,16]. D'autres molécules comme la gabapentine ou la prégabaline peuvent être proposées en cas d'intolérance ou d'inefficacité.

Quand les médicaments ne suffisent plus, plusieurs options chirurgicales existent. La décompression microvasculaire représente le traitement de référence chez les patients jeunes en bon état général. Cette intervention consiste à séparer le vaisseau responsable du nerf, avec un taux de succès de 85 à 95% [2,8]. Cependant, elle nécessite une craniotomie et comporte des risques opératoires non négligeables.

Les techniques de radiochirurgie offrent une alternative moins invasive. Le Gamma Knife ou le CyberKnife permettent de délivrer une dose précise de radiations sur le nerf [8]. Ces techniques présentent l'avantage d'éviter l'anesthésie générale, mais leur efficacité peut diminuer avec le temps. Les résultats récents du CyberKnife montrent des taux de soulagement de 80% à un an [8].

D'autres approches thérapeutiques complètent l'arsenal disponible. Les infiltrations de toxine botulique donnent des résultats encourageants dans certaines formes résistantes [3]. La neurostimulation, technique émergente, fait l'objet d'études prometteuses pour les cas les plus réfractaires.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des atteintes du nerf trijumeau. Les avancées technologiques en radiochirurgie stéréotaxique révolutionnent les approches thérapeutiques. Le CyberKnife de nouvelle génération permet désormais un ciblage encore plus précis, réduisant les effets secondaires tout en maintenant une efficacité optimale [8].

Les recherches sur les biomarqueurs ouvrent de nouvelles perspectives diagnostiques. Des équipes françaises travaillent sur l'identification de marqueurs sanguins spécifiques qui pourraient prédire la réponse aux traitements [4,5]. Cette approche personnalisée pourrait révolutionner la prise en charge en adaptant le traitement au profil biologique de chaque patient.

L'intelligence artificielle fait également son entrée dans ce domaine. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les images IRM pour détecter plus précocement les conflits neuro-vasculaires [6]. Cette technologie pourrait considérablement améliorer la précision diagnostique et réduire les délais de prise en charge.

Les thérapies géniques représentent l'avenir le plus prometteur. Des essais cliniques préliminaires testent l'injection de vecteurs viraux modifiés pour restaurer la fonction nerveuse [5,6]. Bien que ces approches restent expérimentales, les premiers résultats suggèrent un potentiel thérapeutique considérable pour les formes les plus sévères.

Vivre au Quotidien avec Atteintes du nerf trijumeau

Vivre avec une atteinte du nerf trijumeau transforme profondément le quotidien. Les gestes les plus simples peuvent devenir source d'appréhension : se brosser les dents, manger, ou même parler peuvent déclencher des crises douloureuses [7,17]. Cette réalité impose des adaptations constantes dans la vie de tous les jours.

L'alimentation nécessite souvent des ajustements importants. Beaucoup de patients privilégient les aliments mous et tièdes, évitant tout ce qui pourrait stimuler les zones sensibles. Certains développent des stratégies particulières : mâcher du côté non douloureux, utiliser une paille pour boire, ou fractionner les repas [16,17].

L'hygiène bucco-dentaire pose des défis spécifiques. Le brossage des dents peut s'avérer impossible pendant les crises. Votre dentiste peut vous conseiller des alternatives : bains de bouche spéciaux, brosses à dents ultra-souples, ou techniques de brossage adaptées [3]. Il est crucial de maintenir une hygiène dentaire correcte malgré les difficultés.

L'impact psychologique ne doit pas être sous-estimé. L'imprévisibilité des crises génère souvent une anxiété anticipatoire importante [7]. Beaucoup de patients développent des stratégies d'évitement qui peuvent conduire à un isolement social progressif. Le soutien psychologique s'avère alors essentiel pour maintenir une qualité de vie acceptable.

Les Complications Possibles

Les complications des atteintes du nerf trijumeau peuvent être liées à la pathologie elle-même ou aux traitements entrepris. La kératite neurotrophique représente l'une des complications les plus redoutées. Elle survient lorsque la branche ophtalmique du nerf est atteinte, privant la cornée de sa sensibilité protectrice [14]. Cette complication peut conduire à des ulcérations cornéennes graves et, dans les cas extrêmes, à une perforation oculaire.

Les troubles trophiques constituent une autre complication préoccupante. L'atteinte sensitive peut provoquer des ulcérations cutanées ou muqueuses, particulièrement au niveau de la langue et des joues [12]. Ces lésions, souvent indolores du fait de l'anesthésie, peuvent s'infecter et cicatriser difficilement. La surveillance régulière s'impose pour prévenir ces complications.

Les traitements eux-mêmes peuvent générer des effets indésirables. Les antiépileptiques provoquent parfois des troubles cognitifs, une somnolence excessive ou des réactions cutanées [15,16]. La chirurgie, bien que généralement sûre, comporte des risques : hémorragie, infection, ou atteinte d'autres structures nerveuses. La radiochirurgie peut occasionner une hypoesthésie faciale retardée.

L'impact psychologique constitue une complication souvent sous-estimée. La douleur chronique peut conduire à une dépression ou des troubles anxieux [7]. L'isolement social, conséquence de l'évitement des activités déclenchantes, aggrave cette situation. Une prise en charge psychologique précoce permet de prévenir ces complications.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des atteintes du nerf trijumeau varie considérablement selon le type de pathologie et sa cause sous-jacente. Pour la névralgie du trijumeau classique, l'évolution reste généralement favorable avec un traitement adapté. Environ 70% des patients obtiennent un soulagement satisfaisant avec les médicaments de première ligne [15,16].

Cependant, l'évolution naturelle de la maladie tend vers une aggravation progressive. Les périodes de rémission, fréquentes au début, s'espacent avec le temps. Les crises deviennent souvent plus intenses et plus fréquentes, nécessitant une adaptation thérapeutique régulière [17]. Cette évolution explique pourquoi certains patients finissent par nécessiter un traitement chirurgical.

Les formes secondaires présentent un pronostic plus variable. Quand l'atteinte du nerf trijumeau s'inscrit dans le cadre d'une sclérose en plaques, l'évolution dépend largement du contrôle de la maladie sous-jacente [8,11]. Les traitements immunomodulateurs peuvent améliorer significativement les symptômes neurologiques, y compris les atteintes du nerf trijumeau.

L'âge au moment du diagnostic influence également le pronostic. Les patients jeunes répondent généralement mieux aux traitements et présentent moins de complications [7]. À l'inverse, les formes survenant après 70 ans peuvent être plus difficiles à traiter, notamment en raison des comorbidités et de la fragilité des patients âgés. Néanmoins, avec une prise en charge adaptée, la majorité des patients peut retrouver une qualité de vie acceptable.

Peut-on Prévenir Atteintes du nerf trijumeau ?

La prévention des atteintes du nerf trijumeau reste limitée car la plupart des causes échappent à notre contrôle. La compression vasculaire, principale cause de névralgie classique, résulte souvent du vieillissement naturel des vaisseaux sanguins [15,16]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou retarder l'apparition des symptômes.

Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire pourrait jouer un rôle protecteur. Une tension artérielle bien équilibrée, un taux de cholestérol normal et l'arrêt du tabac contribuent à maintenir la santé vasculaire [4]. Bien que les preuves directes manquent, ces mesures générales de prévention cardiovasculaire pourraient théoriquement réduire les risques de compression neuro-vasculaire.

Pour les formes secondaires, la prévention passe par le traitement optimal des pathologies sous-jacentes. Chez les patients atteints de sclérose en plaques, un traitement immunomodulateur précoce et adapté peut prévenir l'apparition d'atteintes du nerf trijumeau [8,11]. De même, la prise en charge des maladies auto-immunes comme le syndrome de Sjögren peut limiter les complications neurologiques [9,10].

La protection contre les traumatismes faciaux constitue une mesure préventive concrète. Le port du casque lors d'activités à risque, la prudence au volant et l'évitement des sports de contact violent peuvent prévenir les lésions traumatiques du nerf trijumeau [12]. Ces mesures simples mais efficaces méritent d'être rappelées, particulièrement chez les jeunes.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des atteintes du nerf trijumeau. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire associant neurologues, neurochirurgiens et spécialistes de la douleur [1]. Cette coordination permet d'optimiser le parcours de soins et d'éviter les retards diagnostiques.

Le diagnostic doit reposer prioritairement sur l'examen clinique, l'imagerie n'étant indiquée qu'en cas de suspicion de cause secondaire ou avant un geste chirurgical [1,4]. Cette recommandation vise à éviter la surmédicalisation tout en garantissant une prise en charge appropriée. L'IRM cérébrale reste l'examen de référence quand elle s'avère nécessaire.

Concernant les traitements, les recommandations privilégient une escalade thérapeutique progressive. Les antiépileptiques constituent le traitement de première intention, la carbamazépine restant la molécule de référence [1,15]. En cas d'échec ou d'intolérance, d'autres options médicamenteuses doivent être essayées avant d'envisager la chirurgie.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 font l'objet d'une évaluation continue. Les nouvelles techniques de radiochirurgie et les approches de médecine personnalisée sont intégrées progressivement dans les recommandations [4,5]. Cette démarche garantit l'accès aux traitements les plus récents tout en maintenant les standards de sécurité et d'efficacité.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints d'atteintes du nerf trijumeau. L'Association Française de Lutte contre les Algies Faciales (AFLAF) constitue la référence nationale. Elle propose un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et organise des rencontres entre patients [7]. Ses antennes régionales permettent un accompagnement de proximité.

Les centres de référence de la douleur offrent une expertise spécialisée. Ces structures, réparties sur l'ensemble du territoire, proposent des consultations multidisciplinaires et des traitements innovants [4]. Ils constituent souvent le recours de dernière ligne pour les cas les plus complexes ou résistants aux traitements conventionnels.

Les ressources en ligne se multiplient et s'enrichissent. Des plateformes dédiées proposent des forums d'échange, des webinaires éducatifs et des outils d'auto-évaluation [6]. Ces ressources numériques complètent utilement l'accompagnement médical traditionnel, particulièrement appréciées par les patients jeunes.

Les programmes d'éducation thérapeutique se développent dans plusieurs régions. Ces initiatives visent à améliorer la compréhension de la maladie et l'adhésion aux traitements [4]. Ils incluent souvent des modules sur la gestion de la douleur, l'adaptation du mode de vie et la prévention des complications. Ces programmes montrent des résultats encourageants sur la qualité de vie des patients.

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien une atteinte du nerf trijumeau nécessite des stratégies concrètes et personnalisées. Tenez un carnet de douleur détaillé : notez l'intensité, la durée et les facteurs déclenchants de chaque crise. Ces informations s'avèrent précieuses pour votre médecin et permettent d'adapter le traitement [17].

Adaptez votre environnement pour minimiser les déclencheurs. Évitez les courants d'air, portez une écharpe légère même en été, et privilégiez les températures modérées [16,17]. Certains patients trouvent un soulagement avec des compresses tièdes appliquées délicatement sur les zones non douloureuses du visage.

Développez des techniques de relaxation et de gestion du stress. La méditation, la respiration profonde ou la sophrologie peuvent aider à mieux gérer l'anxiété anticipatoire [7]. Ces approches complémentaires ne remplacent pas le traitement médical mais peuvent améliorer significativement votre qualité de vie.

Maintenez une activité physique adaptée. L'exercice régulier, même modéré, contribue à réduire le stress et améliore l'humeur [7]. Privilégiez les activités douces comme la marche, la natation ou le yoga. Évitez les sports de contact qui pourraient déclencher des crises par traumatisme facial.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. Toute douleur faciale intense et récurrente mérite une évaluation médicale, même si elle semble bénigne au début [15,16]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent : un diagnostic précoce améliore significativement les chances de succès thérapeutique.

Consultez en urgence si vous présentez des signes d'alarme. Une douleur faciale associée à des troubles visuels, une faiblesse musculaire du visage, ou des difficultés à parler peut révéler une pathologie grave [13,14]. De même, l'apparition brutale de symptômes chez un patient jeune nécessite une évaluation rapide pour éliminer une cause secondaire.

Les modifications de symptômes chez un patient déjà diagnostiqué justifient également une consultation. Un changement dans le caractère de la douleur, l'apparition de nouveaux symptômes, ou une résistance soudaine au traitement habituel peuvent signaler une évolution de la pathologie [17]. Votre médecin pourra alors adapter la prise en charge.

N'hésitez pas à solliciter un avis spécialisé si votre médecin traitant le recommande. Les neurologues et les centres de la douleur disposent d'une expertise spécifique pour ces pathologies complexes [4]. Cette démarche ne remet pas en cause la compétence de votre médecin habituel mais permet d'optimiser votre prise en charge.

Questions Fréquentes

La névralgie du trijumeau est-elle héréditaire ?
Bien que des formes familiales existent, la plupart des cas sont sporadiques. Les antécédents familiaux augmentent légèrement le risque, particulièrement pour les formes précoces [7].

Peut-on guérir définitivement de cette pathologie ?
La guérison complète reste possible, particulièrement avec les traitements chirurgicaux. La décompression microvasculaire offre les meilleurs taux de guérison à long terme [2,8].

Les traitements sont-ils remboursés par la Sécurité sociale ?
Oui, tous les traitements reconnus sont pris en charge. Certaines thérapies innovantes peuvent nécessiter une demande d'entente préalable [1,4].

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?
La grossesse est possible mais nécessite une adaptation thérapeutique. Certains médicaments sont contre-indiqués chez la femme enceinte [15,16].

L'alimentation influence-t-elle les symptômes ?
Aucun régime spécifique n'est prouvé efficace, mais éviter les aliments très chauds ou très froids peut réduire les déclenchements [17].

Questions Fréquentes

La névralgie du trijumeau est-elle héréditaire ?

Bien que des formes familiales existent, la plupart des cas sont sporadiques. Les antécédents familiaux augmentent légèrement le risque, particulièrement pour les formes précoces.

Peut-on guérir définitivement de cette pathologie ?

La guérison complète reste possible, particulièrement avec les traitements chirurgicaux. La décompression microvasculaire offre les meilleurs taux de guérison à long terme.

Les traitements sont-ils remboursés par la Sécurité sociale ?

Oui, tous les traitements reconnus sont pris en charge. Certaines thérapies innovantes peuvent nécessiter une demande d'entente préalable.

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?

La grossesse est possible mais nécessite une adaptation thérapeutique. Certains médicaments sont contre-indiqués chez la femme enceinte.

L'alimentation influence-t-elle les symptômes ?

Aucun régime spécifique n'est prouvé efficace, mais éviter les aliments très chauds ou très froids peut réduire les déclenchements.

Sources et références

Références

  1. [1] Les maladies du spectre de la neuromyélite optique. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Le neurinome / Le schwannome cochléo-vestibulaire. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Névralgie du trijumeau : symptômes, causes et traitements. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] a2bb2d83-75c4-4bb8-8076-8c38ec03fada ecb2025 3 1. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] 20367 PDFs | Review articles in TRIGEMINAL NEURALGIA. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] I Spensieri - CMAJ, 2025. L'importance de la confiance dans le long parcours d'une patiente atteinte d'une névralgie du trijumeau. 2025.Lien
  8. [8] A Guillemette. Traitement de la névralgie du nerf trijumeau réfractaire associée à la sclérose en plaques: résultats cliniques de la radiochirurgie par CyberKnife. 2025.Lien
  9. [9] R Bouazra, R Fakhfakh. Atteinte neurologique dans le syndrome de Sjögren primaire. 2024.Lien
  10. [10] M Ardhaoui, M Bekey. Syndrome de Sjogren primitif: atteinte neuropsychiatrique et ses spécificités!. 2024.Lien
  11. [11] R Bouazra, R Fakhfakh. Atteinte neurologique chez les patients atteints du syndrome de Sjögren primaire. 2024.Lien
  12. [12] MA Fouad, NB Salah. Quand la paresthésie mène à l'ulcération: deux cas de syndrome trophique trigéminal. 2025.Lien
  13. [13] A Renaud, G Mineur. Neurosarcoïdose révélée par une atteinte du nerf cochléo-vestibulaire: à propos de 3 cas. 2023.Lien
  14. [14] A Bennis, Z Alami. La kératite neurotrophique secondaire à la radiothérapie des UCNT du cavum (à propos de deux cas). 2022.Lien
  15. [15] Névralgie du trijumeau - Troubles neurologiques. www.msdmanuals.com.Lien
  16. [16] Névralgie faciale (du trijumeau) - Douleur - Santé sur le Net. www.sante-sur-le-net.com.Lien
  17. [17] La névralgie du trijumeau - Migraines et Céphalées. sfemc.fr.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.