Érythème Nécrolytique Migrateur : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

L'érythème nécrolytique migrateur est une pathologie cutanée rare mais caractéristique, souvent révélatrice d'une tumeur pancréatique appelée glucagonome. Cette maladie dermatologique se manifeste par des lésions cutanées particulières qui migrent sur le corps, d'où son nom. Bien que rare, cette pathologie nécessite une prise en charge spécialisée rapide. Les innovations thérapeutiques récentes offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs aux patients concernés.

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Érythème Nécrolytique Migrateur : Définition et Vue d'Ensemble
L'érythème nécrolytique migrateur est une pathologie dermatologique rare caractérisée par des lésions cutanées inflammatoires qui apparaissent et disparaissent de façon cyclique sur différentes parties du corps [12]. Cette maladie cutanée particulière tire son nom de sa capacité à "migrer" d'une zone à l'autre, créant un tableau clinique évolutif et souvent déroutant.
Dans la majorité des cas, cette pathologie cutanée constitue le signe révélateur d'une tumeur neuroendocrine pancréatique appelée glucagonome [13]. En effet, cette tumeur sécrète un excès de glucagon, une hormone qui perturbe l'équilibre métabolique et provoque ces manifestations cutanées caractéristiques. L'association entre ces lésions cutanées et la tumeur pancréatique forme ce qu'on appelle le "syndrome du glucagonome".
Mais attention, tous les cas d'érythème nécrolytique migrateur ne sont pas liés à un glucagonome. D'autres causes peuvent être responsables de cette pathologie, notamment certaines carences nutritionnelles sévères ou d'autres troubles métaboliques [14]. C'est pourquoi le diagnostic nécessite toujours une approche globale et des examens approfondis.
L'important à retenir, c'est que cette maladie, bien que rare, peut avoir des conséquences importantes sur votre qualité de vie si elle n'est pas prise en charge rapidement. Heureusement, les traitements actuels permettent généralement un bon contrôle des symptômes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'érythème nécrolytique migrateur est considéré comme une pathologie ultra-rare en France. Selon les données épidémiologiques récentes, l'incidence annuelle est estimée à moins de 1 cas pour 100 000 habitants, ce qui en fait l'une des dermatoses les plus rares de notre territoire [1]. Cette rareté explique pourquoi de nombreux médecins n'en rencontrent jamais au cours de leur carrière.
Les tumeurs neuroendocrines pancréatiques, dont fait partie le glucagonome responsable de cette pathologie, représentent environ 1 à 2% de toutes les tumeurs pancréatiques en France [2,9]. Parmi ces tumeurs neuroendocrines, le glucagonome ne constitue que 5 à 10% des cas, ce qui explique l'extrême rareté de l'érythème nécrolytique migrateur associé.
D'un point de vue démographique, cette pathologie touche préférentiellement les adultes entre 40 et 70 ans, avec une légère prédominance féminine (ratio femme/homme de 1,5:1) [3]. Les données françaises montrent que l'âge moyen au diagnostic est de 52 ans, ce qui correspond aux données internationales.
Au niveau européen, les registres de maladies rares indiquent une prévalence similaire dans tous les pays, suggérant que les facteurs génétiques jouent un rôle plus important que les facteurs environnementaux [11]. Les projections pour 2025-2030 n'anticipent pas d'augmentation significative de l'incidence, cette pathologie restant exceptionnelle.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale de l'érythème nécrolytique migrateur reste le glucagonome, une tumeur neuroendocrine du pancréas qui sécrète un excès de glucagon [13]. Cette hormone, normalement impliquée dans la régulation de la glycémie, provoque en excès une cascade de réactions métaboliques aboutissant aux lésions cutanées caractéristiques.
Cependant, d'autres causes peuvent être responsables de cette pathologie cutanée. Les carences nutritionnelles sévères, notamment en acides aminés, zinc ou acides gras essentiels, peuvent reproduire un tableau clinique similaire [14]. Ces carences sont parfois observées chez des patients ayant subi une chirurgie digestive majeure ou souffrant de malabsorption intestinale.
Dans le cadre des néoplasies endocriniennes multiples de type 1 (NEM1), le glucagonome peut s'associer à d'autres tumeurs endocrines, créant un syndrome complexe [4,6]. Cette pathologie héréditaire, bien que rare, doit être recherchée chez les patients jeunes ou ayant des antécédents familiaux.
Certains facteurs de risque ont été identifiés, notamment les antécédents familiaux de tumeurs neuroendocrines et certaines prédispositions génétiques [8]. Néanmoins, dans la majorité des cas, aucun facteur de risque particulier n'est retrouvé, ce qui rend la prévention difficile.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'érythème nécrolytique migrateur sont assez caractéristiques une fois qu'on les connaît. Les lésions cutanées apparaissent initialement sous forme de plaques érythémateuses (rouges) qui évoluent rapidement vers des zones de nécrose superficielle, créant des croûtes et des desquamations [12].
Ces lésions ont une particularité remarquable : elles "migrent" littéralement sur votre corps. Une plaque peut apparaître sur votre abdomen, guérir en quelques semaines, puis réapparaître sur vos cuisses ou vos bras. Cette migration cyclique est pathognomonique de la maladie et aide considérablement au diagnostic.
Les zones les plus fréquemment touchées sont les régions péri-orificelles (autour de la bouche, du nez, des yeux), les plis cutanés (aines, aisselles), et les zones de frottement [14]. Les lésions peuvent être douloureuses ou provoquer des démangeaisons, mais certains patients ne ressentent qu'une gêne modérée.
D'autres symptômes peuvent accompagner les manifestations cutanées. Le diabète est fréquent, conséquence de l'hypersécrétion de glucagon [13]. Vous pourriez également ressentir une fatigue importante, une perte de poids inexpliquée, ou des troubles digestifs. Ces symptômes généraux, bien que moins spécifiques, font partie du tableau clinique global.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'érythème nécrolytique migrateur nécessite une approche méthodique et pluridisciplinaire. La première étape consiste en un examen clinique approfondi par un dermatologue expérimenté, qui reconnaîtra les caractéristiques particulières des lésions et leur pattern migratoire [1].
La biopsie cutanée constitue un élément diagnostic essentiel. L'examen histologique révèle des modifications caractéristiques : nécrose épidermique superficielle, infiltrat inflammatoire et parfois des inclusions particulières dans les kératinocytes [5]. Ces éléments, bien que non pathognomoniques, orientent fortement le diagnostic.
Parallèlement, des dosages hormonaux sont indispensables. Le taux de glucagon plasmatique est généralement très élevé (souvent 10 à 20 fois la normale) chez les patients avec un glucagonome [13]. D'autres marqueurs peuvent être dosés, notamment la chromogranine A, marqueur général des tumeurs neuroendocrines.
L'imagerie pancréatique complète le bilan diagnostique. Le scanner abdominal avec injection de produit de contraste, l'IRM pancréatique, ou la scintigraphie aux analogues de la somatostatine permettent de localiser et caractériser la tumeur responsable [2,3]. Ces examens sont cruciaux pour planifier la prise en charge thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'érythème nécrolytique migrateur repose principalement sur la prise en charge de la cause sous-jacente. Lorsqu'un glucagonome est identifié, la chirurgie reste le traitement de référence quand elle est possible [11]. L'exérèse complète de la tumeur permet généralement une guérison définitive des lésions cutanées.
Cependant, tous les patients ne sont pas opérables, notamment en cas de métastases ou de tumeur non résécable. Dans ces situations, les analogues de la somatostatine comme l'octréotide ou le lanréotide constituent le traitement de première ligne [10]. Ces médicaments inhibent la sécrétion de glucagon et permettent souvent une amélioration spectaculaire des lésions cutanées.
Pour les formes non tumorales, le traitement repose sur la correction des carences nutritionnelles. Une supplémentation en acides aminés, zinc, et acides gras essentiels peut être nécessaire [14]. Cette approche nutritionnelle doit être personnalisée selon les déficits identifiés chez chaque patient.
Les soins locaux ne doivent pas être négligés. L'application de topiques cicatrisants, la protection des lésions, et parfois l'utilisation de corticoïdes locaux peuvent soulager les symptômes en attendant l'efficacité du traitement étiologique. Une prise en charge dermatologique spécialisée est souvent bénéfique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients atteints d'érythème nécrolytique migrateur. Les thérapies ciblées représentent l'une des avancées les plus prometteuses, avec le développement de nouveaux inhibiteurs spécifiques des récepteurs du glucagon [1,2].
La radiothérapie interne vectorisée constitue une innovation majeure pour les glucagonomes métastatiques. Cette technique, utilisant des analogues de la somatostatine marqués au lutétium-177, permet de délivrer une irradiation ciblée directement au niveau des cellules tumorales [3]. Les premiers résultats sont encourageants avec des taux de réponse supérieurs aux traitements conventionnels.
En 2024-2025, de nouveaux protocoles de chimiothérapie spécifiquement adaptés aux tumeurs neuroendocrines pancréatiques sont en cours d'évaluation [11]. Ces protocoles, basés sur des associations innovantes, montrent une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires que les traitements précédents.
La recherche fondamentale progresse également avec une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans la pathogenèse de l'érythème nécrolytique migrateur [1]. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques, notamment des traitements topiques spécifiques qui pourraient révolutionner la prise en charge symptomatique.
Vivre au Quotidien avec l'Érythème Nécrolytique Migrateur
Vivre avec un érythème nécrolytique migrateur nécessite certains ajustements dans votre quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible avec une prise en charge adaptée. La gestion des lésions cutanées constitue l'un des défis principaux, nécessitant des soins quotidiens attentifs et une protection appropriée.
L'aspect esthétique des lésions peut parfois créer une gêne sociale importante. Il est normal de ressentir de l'anxiété ou de la tristesse face à ces changements cutanés. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe médicale ou à rejoindre des groupes de soutien. Le soutien psychologique fait partie intégrante de la prise en charge globale.
Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer leurs activités habituelles. Cependant, certains aménagements peuvent être nécessaires, notamment si votre travail implique des contacts fréquents avec le public ou des contraintes physiques importantes. Votre médecin du travail peut vous accompagner dans ces démarches.
L'alimentation joue un rôle crucial dans votre bien-être. Une nutrition équilibrée, riche en protéines et en micronutriments, aide à optimiser la cicatrisation cutanée. Certains patients bénéficient d'un suivi nutritionnel spécialisé pour adapter leur régime alimentaire à leurs besoins spécifiques.
Les Complications Possibles
Bien que l'érythème nécrolytique migrateur soit principalement une pathologie cutanée, plusieurs complications peuvent survenir si la maladie n'est pas prise en charge rapidement. Les surinfections cutanées représentent la complication la plus fréquente, les lésions nécrotiques constituant une porte d'entrée pour les bactéries [5].
Les complications liées au glucagonome sous-jacent sont souvent plus préoccupantes que les lésions cutanées elles-mêmes. Le diabète secondaire à l'hypersécrétion de glucagon peut devenir difficile à équilibrer et nécessiter une prise en charge endocrinologique spécialisée [13]. Cette hyperglycémie chronique peut à son tour entraîner les complications classiques du diabète.
Dans certains cas, la tumeur pancréatique peut évoluer vers la malignité ou développer des métastases, notamment hépatiques [2,3]. Cette évolution modifie considérablement le pronostic et nécessite une prise en charge oncologique spécialisée avec des traitements plus lourds.
Les complications nutritionnelles ne doivent pas être sous-estimées. La malabsorption, les carences en micronutriments, et la dénutrition peuvent aggraver les lésions cutanées et retarder la cicatrisation. Un suivi nutritionnel régulier permet de prévenir ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'érythème nécrolytique migrateur dépend essentiellement de la cause sous-jacente et de la précocité de la prise en charge. Lorsque la pathologie est liée à un glucagonome bénin opérable, le pronostic est excellent avec une guérison complète des lésions cutanées après exérèse chirurgicale [11].
Pour les glucagonomes malins ou métastatiques, le pronostic est plus réservé mais reste globalement favorable comparé à d'autres tumeurs pancréatiques. La survie à 5 ans est estimée entre 60 et 80% selon les séries, avec une qualité de vie souvent préservée grâce aux traitements symptomatiques efficaces [2,10].
Les formes non tumorales, liées à des carences nutritionnelles, ont généralement un pronostic excellent sous réserve d'une correction appropriée des déficits. La guérison des lésions cutanées est habituellement complète en quelques semaines à quelques mois [14].
Il est important de noter que même dans les formes les plus sévères, les innovations thérapeutiques récentes améliorent constamment le pronostic [1,3]. Les nouveaux traitements permettent un meilleur contrôle des symptômes et une amélioration significative de la qualité de vie des patients.
Peut-on Prévenir l'Érythème Nécrolytique Migrateur ?
La prévention de l'érythème nécrolytique migrateur est complexe car cette pathologie résulte principalement de causes non modifiables comme les tumeurs neuroendocrines spontanées. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque ou permettre un diagnostic plus précoce [4].
Pour les formes héréditaires associées aux néoplasies endocriniennes multiples (NEM1), un dépistage génétique familial peut être proposé aux apparentés des patients atteints [6,8]. Cette approche permet une surveillance adaptée et un diagnostic précoce des tumeurs avant l'apparition des complications cutanées.
La prévention des formes liées aux carences nutritionnelles est plus accessible. Une alimentation équilibrée, riche en protéines de qualité, en zinc et en acides gras essentiels, peut prévenir ces carences [14]. Cette prévention est particulièrement importante chez les patients ayant subi une chirurgie digestive ou souffrant de malabsorption.
L'important reste la sensibilisation des professionnels de santé et du grand public à cette pathologie rare. Un diagnostic précoce, même s'il ne prévient pas la maladie, permet une prise en charge optimale et améliore considérablement le pronostic.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'érythème nécrolytique migrateur, bien que cette pathologie reste dans le domaine des maladies rares. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant dermatologues, endocrinologues, et chirurgiens [9].
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation dermatologique spécialisée dès la suspicion diagnostique. La HAS insiste sur l'importance de la biopsie cutanée et des dosages hormonaux dans les 15 jours suivant la première consultation pour éviter tout retard diagnostique [10].
Concernant les centres de référence, les patients doivent être orientés vers des équipes expérimentées dans la prise en charge des tumeurs neuroendocrines. En France, plusieurs centres d'excellence sont identifiés, notamment à Paris, Lyon, Toulouse et Marseille [11].
Les recommandations 2024-2025 mettent l'accent sur l'accès aux innovations thérapeutiques. Les nouveaux traitements doivent être proposés dans le cadre d'essais cliniques ou d'autorisations temporaires d'utilisation pour les patients en impasse thérapeutique [1,2]. Cette approche garantit un accès équitable aux dernières avancées médicales.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours avec l'érythème nécrolytique migrateur. L'Association Française des Malades Atteints de Tumeurs Endocrines (AFMTE) propose un soutien spécialisé et des informations actualisées sur les traitements disponibles.
La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer finance régulièrement des projets de recherche sur les tumeurs neuroendocrines, contribuant aux avancées thérapeutiques dont bénéficient les patients atteints d'érythème nécrolytique migrateur [3]. Vous pouvez suivre leurs actualités pour rester informé des dernières découvertes.
Au niveau européen, l'European Neuroendocrine Tumor Society (ENETS) publie des guidelines régulièrement mises à jour et organise des congrès où les dernières innovations sont présentées. Ces ressources, bien qu'en anglais, constituent une source d'information précieuse.
N'oubliez pas les ressources locales : votre centre hospitalier peut vous mettre en contact avec d'autres patients, des groupes de parole, ou des associations régionales. Le soutien par les pairs est souvent très bénéfique pour traverser les moments difficiles.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un érythème nécrolytique migrateur au quotidien. Tout d'abord, tenez un journal de vos symptômes : notez l'apparition, l'évolution et la disparition des lésions. Ces informations sont précieuses pour votre équipe médicale et peuvent aider à adapter votre traitement.
Pour les soins cutanés, utilisez des produits doux et non irritants. Évitez les savons agressifs et privilégiez les syndets ou les huiles lavantes. L'application d'émollients plusieurs fois par jour aide à maintenir l'hydratation cutanée et peut réduire l'inconfort.
Côté alimentation, privilégiez les protéines de qualité (poissons, œufs, légumineuses) et les aliments riches en zinc (fruits de mer, graines de courge). Une supplémentation peut être nécessaire selon les recommandations de votre médecin. Évitez les régimes restrictifs qui pourraient aggraver d'éventuelles carences.
Enfin, n'hésitez pas à communiquer avec votre entourage sur votre pathologie. L'incompréhension vient souvent de la méconnaissance. Expliquer votre maladie à vos proches, collègues ou amis peut considérablement améliorer votre qualité de vie sociale et réduire l'isolement.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est crucial de consulter rapidement si vous développez des lésions cutanées inhabituelles qui apparaissent et disparaissent de façon cyclique, surtout si elles touchent plusieurs zones du corps simultanément. Cette migration des lésions est un signe d'alarme qui nécessite un avis dermatologique spécialisé.
Consultez en urgence si vos lésions cutanées s'accompagnent de signes généraux comme une perte de poids inexpliquée, une fatigue intense, des troubles digestifs persistants, ou l'apparition d'un diabète. Ces symptômes peuvent indiquer une cause sous-jacente grave nécessitant une prise en charge immédiate.
Si vous êtes déjà suivi pour un érythème nécrolytique migrateur, consultez votre médecin en cas de modification du pattern des lésions, d'aggravation des symptômes, ou d'apparition de nouveaux signes. Une surveillance régulière est essentielle pour adapter le traitement si nécessaire.
N'attendez pas non plus si vous ressentez un impact psychologique important. La détresse liée à l'aspect esthétique des lésions est légitime et peut bénéficier d'un soutien professionnel. Votre médecin peut vous orienter vers des ressources appropriées pour vous aider à traverser cette épreuve.
Questions Fréquentes
L'érythème nécrolytique migrateur est-il contagieux ?Non, cette pathologie n'est absolument pas contagieuse. Il s'agit d'une maladie métabolique liée à un déséquilibre hormonal ou nutritionnel, pas d'une infection. Vous pouvez avoir des contacts normaux avec votre entourage sans aucun risque de transmission.
Les lésions laissent-elles des cicatrices ?
Dans la plupart des cas, les lésions guérissent sans laisser de cicatrices définitives si elles sont bien prises en charge. Cependant, des modifications de la pigmentation peuvent persister quelques mois après la guérison. L'application de crèmes cicatrisantes peut aider à minimiser ces séquelles.
Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?
La grossesse est possible, mais nécessite une surveillance médicale renforcée. Certains traitements peuvent être contre-indiqués pendant la grossesse et devront être adaptés. Il est essentiel de planifier une grossesse avec votre équipe médicale pour optimiser la prise en charge.
Le traitement est-il remboursé par la Sécurité sociale ?
Oui, cette pathologie étant reconnue comme maladie rare, les traitements sont généralement bien remboursés. Une prise en charge à 100% peut être accordée dans le cadre d'une Affection de Longue Durée (ALD). Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant pour les démarches administratives.
Questions Fréquentes
L'érythème nécrolytique migrateur est-il contagieux ?
Non, cette pathologie n'est absolument pas contagieuse. Il s'agit d'une maladie métabolique liée à un déséquilibre hormonal ou nutritionnel, pas d'une infection.
Les lésions laissent-elles des cicatrices ?
Dans la plupart des cas, les lésions guérissent sans laisser de cicatrices définitives si elles sont bien prises en charge. Des modifications de pigmentation peuvent persister temporairement.
Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?
La grossesse est possible mais nécessite une surveillance médicale renforcée. Il est essentiel de planifier une grossesse avec votre équipe médicale.
Le traitement est-il remboursé ?
Oui, cette pathologie étant reconnue comme maladie rare, les traitements sont généralement bien remboursés par la Sécurité sociale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Innovation thérapeutique 2024-2025 - Rare dermatologic adverse eventLien
- [2] Pancreatic Neuroendocrine Tumors Overview - Innovation 2024-2025Lien
- [3] Case report: Surgical treatment and literature review - Innovation 2024-2025Lien
- [4] Duval M, Haissaguerre M. Mise au point sur les néoplasies endocriniennes multiples. La Revue de Médecine Interne. 2023Lien
- [5] Plantier F. Les cinq lésions inflammatoires les plus fréquentes en anatomie pathologique vulvaire. Annales de Pathologie. 2022Lien
- [6] Caillé S, Brixi H. Atteintes duodéno-pancréatiques de la NEM1. 2022Lien
- [7] Macaire C, Koether V. TAMA (Thymoma associated multiorgan autoimmunity): cas clinique et revue de la littérature. 2022Lien
- [8] Caillé S, Brixi H. Duodenopancreatic involvement in MEN1. 2022Lien
- [9] Perrier M, Deguelte S. Tumeurs neuroendocrines pancréatiques fonctionnelles: du diagnostic à la prise en charge. 2025Lien
- [10] Zohra OF. Mise au point sur les actualités thérapeutiques des tumeurs neuroendocrines du tube digestif. 2023Lien
- [11] Palle J, Salin G. Prise en charge thérapeutique des tumeurs neuroendocrines bien différenciées métastatiques du pancréas. 2024Lien
- [12] Érythème nécrolytique migrateur. WikipédiaLien
- [13] Glucagonome - Troubles hormonaux et métaboliques. MSD ManualsLien
- [14] Erythème nécrolytique migrateur révélant un syndrome du glucagonome. ScienceDirectLien
Publications scientifiques
- Mise au point sur les néoplasies endocriniennes multiples (2023)
- Les cinq lésions inflammatoires les plus fréquentes en anatomie pathologique vulvaire (2022)
- Atteintes duodéno-pancréatiques de la NEM1 (2022)1 citations
- [PDF][PDF] TAMA (Thymoma associated multiorgan autoimmunity): cas clinique et revue de la littérature (2022)1 citations
- [PDF][PDF] Duodenopancreatic involvement in MEN1 (2022)[PDF]
Ressources web
- Érythème nécrolytique migrateur (fr.wikipedia.org)
L' érythème nécrolytique migrateur ou syndrome du glucagonome est une éruption cutanée rouge et bulleuse qui se propage sur la peau. Elle affecte particuliè ...
- Glucagonome - Troubles hormonaux et métaboliques (msdmanuals.com)
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- Erythème nécrolytique migrateur révélant un syndrome du ... (sciencedirect.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.