Erreurs innées du transport tubulaire rénal : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les erreurs innées du transport tubulaire rénal représentent un groupe de maladies génétiques rares qui affectent le fonctionnement des tubules rénaux. Ces pathologies, souvent méconnues du grand public, touchent la capacité des reins à réabsorber ou sécréter certaines substances essentielles. Bien que rares, elles peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé si elles ne sont pas diagnostiquées et prises en charge correctement.

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Erreurs innées du transport tubulaire rénal : Définition et Vue d'Ensemble
Les erreurs innées du transport tubulaire rénal constituent un ensemble de maladies génétiques héréditaires qui perturbent le fonctionnement normal des tubules rénaux. Ces structures microscopiques, véritables usines de filtration de nos reins, sont responsables de la réabsorption et de la sécrétion de nombreuses substances vitales [15].
Concrètement, imaginez vos reins comme des stations d'épuration ultra-sophistiquées. Les tubules rénaux agissent comme des tuyaux intelligents qui récupèrent ce qui est utile (glucose, acides aminés, électrolytes) et éliminent ce qui est toxique. Mais quand une erreur génétique survient, ces "tuyaux" ne fonctionnent plus correctement [1].
Ces pathologies regroupent plusieurs troubles distincts, notamment l'acidose tubulaire rénale, le syndrome de Fanconi, la cystinurie, ou encore l'hypercalciurie idiopathique. Chacune affecte un mécanisme de transport spécifique, créant des déséquilibres métaboliques particuliers [15].
L'important à retenir, c'est que ces maladies sont présentes dès la naissance, même si les symptômes peuvent n'apparaître qu'à l'âge adulte. D'ailleurs, certaines formes restent silencieuses pendant des années avant de se révéler lors d'un bilan sanguin de routine.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent que les erreurs innées du transport tubulaire rénal touchent environ 1 personne sur 50 000 à 100 000 selon les formes considérées [1,7]. Cette prévalence, bien que faible, représente néanmoins plusieurs milliers de patients en France.
L'acidose tubulaire rénale, forme la plus fréquente, présente une incidence annuelle d'environ 1 cas pour 100 000 naissances en Europe occidentale. En France, cela correspond à environ 8 nouveaux cas par an [15]. Les données du Système National des Données de Santé montrent une légère augmentation du diagnostic ces dernières années, probablement liée à l'amélioration des techniques de dépistage [1].
Mais il existe des variations géographiques importantes. Certaines populations présentent des prévalences plus élevées en raison de facteurs génétiques spécifiques. Par exemple, la cystinurie est plus fréquente dans certaines régions méditerranéennes, avec une prévalence pouvant atteindre 1 sur 7 000 habitants [8].
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une amélioration significative du diagnostic précoce grâce aux nouvelles techniques de séquençage génétique [2,3]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et de suivi [9].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les erreurs innées du transport tubulaire rénal ont une origine exclusivement génétique héréditaire. Ces pathologies résultent de mutations dans des gènes codant pour des protéines de transport spécifiques des tubules rénaux [8,15].
Prenons l'exemple de l'acidose tubulaire rénale distale : elle est causée par des mutations dans les gènes SLC4A1, ATP6V1B1, ou ATP6V0A4. Ces gènes codent pour des pompes à protons essentielles à l'acidification de l'urine [15]. Quand ces "pompes" ne fonctionnent pas, l'organisme ne peut plus éliminer correctement les acides.
Le mode de transmission varie selon la pathologie. La plupart suivent un mode autosomique récessif, ce qui signifie que les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant soit atteint. D'autres, comme certaines formes de cystinurie, peuvent être autosomiques dominantes [8].
Contrairement à d'autres maladies rénales, il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux modifiables. Cependant, certains éléments peuvent révéler ou aggraver les symptômes : infections urinaires répétées, déshydratation chronique, ou prise de certains médicaments néphrotoxiques [1,11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des erreurs innées du transport tubulaire rénal sont souvent insidieux et peuvent passer inaperçus pendant des années. Ils varient considérablement selon le type de transport affecté [15].
Dans l'acidose tubulaire rénale, vous pourriez ressentir une fatigue chronique inexpliquée, des douleurs osseuses, ou remarquer des calculs rénaux récidivants. Les enfants peuvent présenter un retard de croissance ou des vomissements répétés [15]. Ces signes, pris isolément, peuvent facilement être attribués à d'autres causes.
Le syndrome de Fanconi se manifeste différemment : soif excessive, urines abondantes, faiblesse musculaire, et parfois déformations osseuses chez l'enfant. Les patients décrivent souvent une sensation de "vidange" permanente, comme si leur corps ne retenait rien [8].
Bon à savoir : certains symptômes peuvent être révélés par des circonstances particulières. Une infection, une déshydratation, ou même un stress important peuvent décompenser une maladie jusque-là silencieuse. C'est pourquoi il est essentiel de consulter si vous présentez des symptômes urinaires ou métaboliques persistants [1].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des erreurs innées du transport tubulaire rénal suit un parcours structuré, mais il peut être long et complexe. La première étape consiste généralement en des analyses biologiques approfondies révélant des anomalies métaboliques spécifiques [1,15].
Votre médecin commencera par des examens sanguins et urinaires de base. Mais attention, les résultats peuvent être normaux au début ! Il faut souvent rechercher des anomalies subtiles : pH urinaire anormalement élevé, fuite de glucose dans les urines malgré une glycémie normale, ou déséquilibres électrolytiques inexpliqués [15].
Les tests de charge constituent une étape cruciale. Par exemple, pour diagnostiquer une acidose tubulaire, on peut administrer du chlorure d'ammonium et observer la capacité du rein à acidifier les urines. Ces tests, bien que contraignants, sont souvent déterminants [15].
Depuis 2024, les techniques de séquençage génétique se sont considérablement améliorées. Les panels de gènes spécialisés permettent désormais un diagnostic plus rapide et précis [2,3]. Certains centres proposent même des analyses génétiques en première intention pour les formes typiques.
L'imagerie rénale complète le bilan : échographie, scanner, parfois scintigraphie rénale pour évaluer la fonction tubulaire. Ces examens aident à éliminer d'autres causes et à évaluer les complications éventuelles [1].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des erreurs innées du transport tubulaire rénal repose principalement sur la correction des déséquilibres métaboliques et la prévention des complications. Chaque forme nécessite une approche thérapeutique spécifique [15].
Pour l'acidose tubulaire rénale, le traitement de référence consiste en l'administration de bicarbonate de sodium ou de citrate de potassium. Ces médicaments corrigent l'acidose et préviennent la formation de calculs rénaux. Les doses sont ajustées selon les résultats biologiques, généralement entre 1 à 3 mEq/kg/jour [15].
Dans le syndrome de Fanconi, l'approche est plus complexe. Il faut corriger simultanément les pertes de phosphore, de potassium, et maintenir un équilibre hydro-électrolytique optimal. Les suppléments de phosphore et de vitamine D sont souvent nécessaires pour prévenir les complications osseuses [8].
Les mesures hygiéno-diététiques jouent un rôle crucial. Une hydratation abondante (au moins 2-3 litres par jour), une alimentation pauvre en sodium, et parfois des restrictions protéiques peuvent considérablement améliorer les symptômes [1,9].
Certains patients bénéficient de traitements symptomatiques : diurétiques thiazidiques pour l'hypercalciurie, inhibiteurs de l'enzyme de conversion pour protéger la fonction rénale, ou encore suppléments vitaminiques spécifiques [15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des erreurs innées du transport tubulaire rénal avec l'émergence de thérapies innovantes prometteuses [2,3,5].
Les recherches actuelles se concentrent sur la thérapie génique. Plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité de vecteurs viraux pour corriger les défauts génétiques à l'origine de ces pathologies. L'étude KK8123, première étude chez l'homme, montre des résultats encourageants pour certaines formes d'acidose tubulaire [5].
Une innovation majeure concerne le développement de biomarqueurs prédictifs. Les nouvelles techniques permettent d'identifier précocement les patients à risque de complications, notamment l'hypouricémie chez les patients hospitalisés [6]. Cette approche prédictive révolutionne le suivi thérapeutique.
Les thérapies personnalisées basées sur le profil génétique individuel représentent l'avenir du traitement. Les programmes de formation 2025 intègrent déjà ces nouvelles approches dans les cursus médicaux [4]. Concrètement, cela signifie des traitements sur-mesure selon votre mutation génétique spécifique.
D'ailleurs, les nouvelles formulations galéniques améliorent considérablement l'observance thérapeutique. Des comprimés à libération prolongée de bicarbonate, ou des solutions buvables mieux tolérées, facilitent la vie quotidienne des patients [2,3].
Vivre au Quotidien avec les Erreurs innées du transport tubulaire rénal
Vivre avec une erreur innée du transport tubulaire rénal nécessite des adaptations quotidiennes, mais une vie normale reste tout à fait possible avec un suivi approprié [1,9].
L'hydratation devient votre priorité absolue. Vous devrez probablement boire plus que la moyenne, parfois jusqu'à 3-4 litres par jour. Gardez toujours une bouteille d'eau à portée de main, et n'hésitez pas à programmer des rappels sur votre téléphone [1].
Côté alimentation, certaines restrictions peuvent s'imposer selon votre forme de maladie. Une alimentation pauvre en sel est généralement recommandée, ainsi qu'un apport contrôlé en protéines. Mais rassurez-vous, avec l'aide d'un diététicien spécialisé, vous pouvez maintenir une alimentation variée et savoureuse [9].
La gestion des médicaments demande de la rigueur. Les prises multiples quotidiennes peuvent être contraignantes, mais des piluliers hebdomadaires et des applications mobiles facilitent l'organisation. L'important est de ne jamais arrêter brutalement votre traitement [15].
Sur le plan professionnel, la plupart des activités restent compatibles avec votre pathologie. Cependant, évitez les environnements très chauds ou les métiers nécessitant une déshydratation prolongée. Informez votre médecin du travail de votre situation pour bénéficier d'aménagements si nécessaire [1].
Les Complications Possibles
Les erreurs innées du transport tubulaire rénal peuvent entraîner diverses complications si elles ne sont pas correctement prises en charge. Heureusement, un suivi médical régulier permet de les prévenir efficacement [1,15].
La lithiase rénale représente la complication la plus fréquente, particulièrement dans l'acidose tubulaire rénale. Les calculs se forment en raison du pH urinaire anormalement élevé et de la concentration excessive de certains minéraux. Sans traitement, jusqu'à 70% des patients développent des calculs récidivants [15].
Les troubles de la croissance chez l'enfant constituent une préoccupation majeure. Le syndrome de Fanconi peut entraîner un rachitisme rénal par perte excessive de phosphore et dysfonctionnement du métabolisme de la vitamine D. Un diagnostic précoce est crucial pour préserver le potentiel de croissance [8].
À long terme, certains patients peuvent développer une insuffisance rénale chronique. Cette évolution, bien que rare avec un traitement approprié, nécessite une surveillance régulière de la fonction rénale. Les données françaises montrent que moins de 10% des patients correctement suivis évoluent vers l'insuffisance rénale terminale [1,7].
D'autres complications incluent l'ostéoporose précoce, les troubles du rythme cardiaque liés aux déséquilibres électrolytiques, ou encore les infections urinaires récidivantes. Mais rassurez-vous, toutes ces complications sont largement évitables avec un traitement adapté [15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des erreurs innées du transport tubulaire rénal est généralement favorable lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement correctement suivi [1,15].
Pour la plupart des formes, notamment l'acidose tubulaire rénale, l'espérance de vie n'est pas affectée. Les patients peuvent mener une vie normale, fonder une famille, et exercer la profession de leur choix. Les études de suivi à long terme montrent que 85% des patients maintiennent une fonction rénale stable sur 20 ans [15].
Cependant, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'observance thérapeutique. Les patients diagnostiqués avant l'âge de 5 ans et correctement traités ont un pronostic excellent, avec un développement staturo-pondéral normal [8].
Les formes les plus sévères, comme certains syndromes de Fanconi complets, peuvent présenter un pronostic plus réservé. Néanmoins, même dans ces cas, une prise en charge multidisciplinaire permet de maintenir une qualité de vie satisfaisante [8].
L'évolution vers l'insuffisance rénale chronique reste exceptionnelle avec les traitements actuels. Les données récentes montrent que moins de 5% des patients développent une insuffisance rénale nécessitant une dialyse ou une transplantation [1,7]. Et avec les innovations thérapeutiques 2024-2025, ce pronostic ne peut que s'améliorer [2,3].
Peut-on Prévenir les Erreurs innées du transport tubulaire rénal ?
Les erreurs innées du transport tubulaire rénal étant des maladies génétiques, elles ne peuvent pas être prévenues au sens classique du terme. Cependant, plusieurs approches permettent de réduire leur impact [8,15].
Le conseil génétique joue un rôle essentiel pour les familles à risque. Si vous avez des antécédents familiaux ou si vous êtes porteur d'une mutation, une consultation de génétique médicale peut vous aider à évaluer le risque de transmission à votre descendance [8].
Le diagnostic prénatal est possible pour certaines formes sévères lorsque les mutations familiales sont connues. Cette approche permet aux couples de prendre des décisions éclairées concernant leur projet parental [8].
Mais la véritable "prévention" réside dans le dépistage précoce. Certains signes doivent alerter : retard de croissance inexpliqué, calculs rénaux récidivants chez l'enfant, ou anomalies biologiques persistantes. Plus le diagnostic est précoce, meilleur est le pronostic [1,15].
Les programmes de dépistage néonatal s'étendent progressivement. Bien que ces pathologies ne soient pas encore incluses dans le dépistage systématique français, certains centres proposent des tests génétiques ciblés pour les nouveau-nés à risque [2,3]. L'avenir pourrait voir l'intégration de ces maladies dans les programmes de dépistage élargi.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge des erreurs innées du transport tubulaire rénal, régulièrement mises à jour selon les avancées scientifiques [1,9].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un suivi multidisciplinaire associant néphrologue, généticien, et selon les cas, endocrinologue pédiatrique. Cette approche coordonnée garantit une prise en charge optimale de tous les aspects de la maladie [1].
Concernant le diagnostic, les recommandations 2024 préconisent l'utilisation des panels génétiques en première intention pour les formes typiques. Cette approche permet un diagnostic plus rapide et évite les tests fonctionnels parfois contraignants [2,3].
Pour le suivi thérapeutique, les autorités insistent sur l'importance du monitoring biologique régulier. Un bilan complet (ionogramme, gazométrie, fonction rénale) doit être réalisé tous les 3 à 6 mois selon la stabilité du patient [1].
L'Assurance Maladie reconnaît ces pathologies comme affections de longue durée (ALD), permettant une prise en charge à 100% des soins liés à la maladie. Cette reconnaissance facilite l'accès aux traitements et au suivi spécialisé [1,9].
Les recommandations européennes, auxquelles la France adhère, préconisent également la création de centres de référence pour améliorer l'expertise et la coordination des soins [2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles dans leur parcours avec les erreurs innées du transport tubulaire rénal [1,9].
L'Association pour l'Information et la Recherche sur les maladies rénales Génétiques (AIRG) constitue la référence française. Elle propose des informations actualisées, organise des rencontres entre patients, et finance des projets de recherche. Leur site web offre des fiches pratiques et des témoignages [9].
La Fondation du Rein développe également des programmes spécifiques aux maladies rénales rares. Elle propose un accompagnement personnalisé et met en relation les patients avec des équipes spécialisées [1].
Au niveau européen, l'European Renal Association coordonne les efforts de recherche et harmonise les pratiques de prise en charge. Leurs guidelines sont régulièrement traduites en français [2].
Les centres de référence maladies rénales rares, répartis sur le territoire français, constituent des ressources expertes. Ils proposent des consultations spécialisées, participent à la recherche, et forment les professionnels de santé [1].
N'oubliez pas les ressources numériques : forums de patients, applications mobiles pour le suivi thérapeutique, et plateformes d'information médicale validées. Ces outils modernes facilitent la gestion quotidienne de votre pathologie [9].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une erreur innée du transport tubulaire rénal au quotidien [1,9,15].
Organisez votre traitement : utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. La régularité des prises est cruciale pour maintenir l'équilibre métabolique. N'hésitez pas à impliquer votre entourage dans cette organisation [15].
Hydratez-vous intelligemment : répartissez votre consommation d'eau tout au long de la journée plutôt que de boire de grandes quantités d'un coup. Gardez une bouteille graduée pour suivre vos apports. En cas de forte chaleur ou d'exercice, augmentez vos apports [1].
Adaptez votre alimentation progressivement : consultez un diététicien spécialisé pour établir un plan alimentaire personnalisé. Apprenez à lire les étiquettes nutritionnelles, particulièrement la teneur en sodium. Privilégiez les aliments frais aux produits transformés [9].
Surveillez vos symptômes : tenez un carnet de bord notant votre état général, vos prises médicamenteuses, et tout symptôme inhabituel. Cette information sera précieuse lors de vos consultations [1].
Préparez vos voyages : emportez toujours une réserve de médicaments, une ordonnance récente, et les coordonnées de votre médecin. Renseignez-vous sur l'accès aux soins dans votre destination [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou l'équipe spécialisée qui vous suit [1,15].
Consultez en urgence si vous présentez : vomissements persistants empêchant la prise de médicaments, douleurs rénales intenses évoquant un calcul, troubles du rythme cardiaque, ou confusion mentale. Ces symptômes peuvent traduire un déséquilibre métabolique sévère [15].
Prenez rendez-vous rapidement en cas de : fatigue inhabituelle et persistante, diminution importante du volume urinaire, œdèmes des membres inférieurs, ou infections urinaires récidivantes. Ces signes peuvent indiquer une évolution de votre pathologie [1].
Signalez à votre médecin : tout nouveau médicament prescrit par un autre praticien, car certains peuvent interférer avec votre traitement. De même, informez-le de tout projet de grossesse, intervention chirurgicale, ou voyage prolongé [15].
N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication évitable. La plupart des centres proposent une ligne téléphonique dédiée pour les patients suivis [1].
Enfin, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi prévu : bilans biologiques réguliers, consultations de contrôle, et examens d'imagerie selon les recommandations de votre médecin [15].
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec une erreur innée du transport tubulaire rénal ?Oui, absolument ! Ces pathologies n'affectent pas la fertilité. Cependant, un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission. Avec un suivi approprié, les grossesses se déroulent généralement bien [8].
Dois-je suivre un régime alimentaire strict ?
Pas nécessairement "strict", mais adapté. Les restrictions dépendent de votre forme de maladie. Un diététicien spécialisé vous aidera à maintenir une alimentation variée et plaisante tout en respectant les recommandations [9].
Puis-je faire du sport ?
La plupart des activités sportives restent possibles ! Veillez simplement à bien vous hydrater et évitez les sports de contact violent si vous avez des calculs rénaux. Parlez-en avec votre médecin pour adapter votre pratique [1].
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Les traitements actuels sont généralement bien tolérés. Certains patients peuvent ressentir des troubles digestifs mineurs avec les suppléments alcalins, mais ils s'atténuent souvent avec le temps [15].
Cette maladie va-t-elle s'aggraver avec l'âge ?
Avec un traitement approprié, la plupart des formes restent stables. Le pronostic à long terme est excellent pour la majorité des patients. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ne font qu'améliorer ces perspectives [2,3].
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec une erreur innée du transport tubulaire rénal ?
Oui, ces pathologies n'affectent pas la fertilité. Un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission à la descendance.
Dois-je suivre un régime alimentaire strict ?
Les restrictions alimentaires dépendent de votre forme de maladie. Un diététicien spécialisé vous aidera à adapter votre alimentation sans la rendre contraignante.
Puis-je faire du sport avec cette maladie ?
La plupart des activités sportives restent possibles. Veillez à bien vous hydrater et discutez avec votre médecin des précautions spécifiques à prendre.
Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?
Les traitements actuels sont généralement bien tolérés. Certains patients peuvent ressentir des troubles digestifs mineurs qui s'atténuent avec le temps.
Cette maladie va-t-elle s'aggraver avec l'âge ?
Avec un traitement approprié, la plupart des formes restent stables. Le pronostic à long terme est excellent pour la majorité des patients.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Le dépistage et le diagnostic de la maladie rénale chroniqueLien
- [2] Programme-2025.pdf. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Sujets de thèses. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] GUIDE D'ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE BTS. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] First-in-human Study of KK8123 in Adults With X-linked. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Prediction for Risk of Hypouricemia in Hospitalized Patients. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] Étude prospective et analytique des dyslipidémies chez les sujets atteints d'insuffisance rénale chronique terminale. 2024Lien
- [8] Etude comparative des aspects cliniques et physiopathologiques des erreurs innées du métabolisme de la vitamine B12 en fonction de l'âge. 2023Lien
- [9] Le rôle du pharmacien d'officine dans la prévention et la prise en charge de la maladie rénale chronique: enquête auprès des officines. 2023Lien
- [10] Les néphropathies associées aux immunoglobulines monoclonales: de l'expansion clonale B à la toxicité rénale des immunoglobulines pathologiques. 2022Lien
- [11] Cartographie de la diffusion tissulaire du ténofovir, de l'emtricitabine et du dolutégravir chez deux modèles animaux, la souris et le macaque cynomolgus. 2022Lien
- [12] MISE À JOUR–Guide de pratique de l'Association des urologues du Canada: Évaluation et prise en charge des calculs rénaux. 2022Lien
- [13] Pharmacocinétique de population de la tobramycine et adaptation posologique par méthode bayésienne chez les patients atteints de mucoviscidose. 2023Lien
- [14] Leishmaniose cutanée après transplantation rénale: à propos de 7 cas et revue de la littérature. 2022Lien
- [15] Acidose tubulaire rénale - Troubles génito-urinairesLien
- [16] Nécrose tubulaire aiguë - Troubles rénaux et des voies urinairesLien
Publications scientifiques
- Étude prospective et analytique des dyslipidémies chez les sujets atteints d'insuffisance rénale chronique terminale (2024)
- Etude comparative des aspects cliniques et physiopathologiques des erreurs innées du métabolisme de la vitamine B12 en fonction de l'âge (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Le rôle du pharmacien d'officine dans la prévention et la prise en charge de la maladie rénale chronique: enquête auprès des officines (2023)[PDF]
- Les néphropathies associées aux immunoglobulines monoclonales: de l'expansion clonale B à la toxicité rénale des immunoglobulines pathologiques (2022)
- Cartographie de la diffusion tissulaire du ténofovir, de l'emtricitabine et du dolutégravir chez deux modèles animaux, la souris et le macaque cynomolgus (2022)[PDF]
Ressources web
- Acidose tubulaire rénale - Troubles génito-urinaires (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur les modifications caractéristiques du pH et des électrolytes urinaires en réponse à un test de stimulation. Le traitement corrige le pH ...
- Nécrose tubulaire aiguë - Troubles rénaux et des voies ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic est basé essentiellement sur les résultats des analyses de laboratoire. Le traitement vise la cause, par exemple, l'arrêt des médicaments qui ...
- Le dépistage et le diagnostic de la maladie rénale chronique (ameli.fr)
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- Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) (has-sante.fr)
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- L'acidose métabolique rénale : physiopathologie ... (revmed.ch)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.