Épiphysiolyse : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

L'épiphysiolyse fémorale supérieure touche principalement les adolescents entre 10 et 16 ans. Cette pathologie orthopédique, caractérisée par un glissement de la tête fémorale, nécessite une prise en charge rapide pour éviter les complications. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements innovants et conseils pratiques pour accompagner votre enfant.

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Épiphysiolyse : Définition et Vue d'Ensemble
L'épiphysiolyse fémorale supérieure est une pathologie orthopédique qui survient principalement chez l'enfant et l'adolescent. Concrètement, il s'agit d'un glissement de la tête du fémur par rapport au col fémoral, au niveau de la plaque de croissance [2,10].
Cette maladie touche essentiellement les jeunes entre 10 et 16 ans, avec une prédominance masculine. Mais attention, elle peut aussi survenir chez les filles, généralement un peu plus tôt [3,5]. L'épiphysiolyse représente l'une des urgences orthopédiques les plus fréquentes chez l'adolescent.
D'ailleurs, il faut savoir que cette pathologie peut être unilatérale ou bilatérale. Dans environ 20 à 40% des cas, les deux hanches sont concernées, soit simultanément, soit de façon successive [6,10]. C'est pourquoi une surveillance attentive de la hanche controlatérale est toujours nécessaire.
L'important à retenir : plus le diagnostic est précoce, meilleur sera le pronostic. En effet, un traitement rapide permet d'éviter les complications graves comme la nécrose de la tête fémorale ou l'arthrose précoce [7,11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence de l'épiphysiolyse fémorale supérieure est estimée à 2 à 10 cas pour 100 000 adolescents par an [2,5]. Cette pathologie représente ainsi l'une des affections orthopédiques les plus courantes de cette tranche d'âge.
Les données récentes montrent une légère augmentation de l'incidence ces dernières années, probablement liée à l'augmentation de l'obésité infantile [4,5]. D'ailleurs, les garçons sont plus fréquemment touchés que les filles, avec un ratio de 2:1 à 3:1 selon les études [3,6].
Au niveau international, l'incidence varie selon les populations. Elle est plus élevée dans les pays développés, particulièrement aux États-Unis où elle atteint 10,8 cas pour 100 000 adolescents [1,2]. Cette différence s'explique notamment par les variations de prévalence de l'obésité.
Bon à savoir : l'âge moyen de survenue est de 12 ans chez les filles et 13,5 ans chez les garçons [5,10]. Cette différence correspond aux variations de maturation pubertaire entre les sexes. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence en France, grâce aux campagnes de prévention de l'obésité infantile [1,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'obésité constitue le principal facteur de risque de l'épiphysiolyse, présente chez 70 à 80% des patients [4,5]. Mais contrairement aux idées reçues, cette pathologie peut aussi survenir chez des enfants de poids normal [4].
Les troubles endocriniens jouent également un rôle important. L'hypothyroïdie, l'hypogonadisme ou encore les déficits en hormone de croissance augmentent significativement le risque [2,5]. Ces pathologies fragilisent la plaque de croissance et favorisent le glissement épiphysaire.
D'autres facteurs peuvent être impliqués : les traumatismes répétés, certaines maladies rénales chroniques, ou encore la prise de corticoïdes au long cours [6,10]. Il faut aussi mentionner les facteurs génétiques, avec parfois des formes familiales observées.
Concrètement, la période pubertaire représente une phase de vulnérabilité particulière. La croissance rapide et les modifications hormonales fragilisent temporairement la plaque de croissance [3,11]. C'est pourquoi cette pathologie survient quasi exclusivement pendant l'adolescence.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La boiterie constitue souvent le premier signe d'alerte, présente chez plus de 90% des patients [2,11]. Cette boiterie peut être discrète au début, se manifestant surtout après l'effort ou en fin de journée.
La douleur est un symptôme constant mais parfois trompeur. Elle peut siéger au niveau de la hanche, mais aussi irradier vers le genou ou la cuisse [5,10]. D'ailleurs, il n'est pas rare que les parents consultent d'abord pour une douleur du genou, retardant ainsi le diagnostic.
Vous pourriez aussi observer une limitation des mouvements de la hanche. Votre enfant aura des difficultés à fléchir complètement la hanche ou à effectuer des rotations [6,11]. Cette raideur s'accompagne souvent d'une position antalgique caractéristique.
Dans les formes aiguës, les symptômes sont plus marqués : douleur intense, impossibilité de marcher, hanche bloquée en position fléchie et en rotation externe [2,7]. Ces signes nécessitent une consultation en urgence car ils témoignent d'un glissement important.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'épiphysiolyse repose d'abord sur l'examen clinique. Votre médecin recherchera les signes caractéristiques : boiterie, limitation des mouvements, douleur à la mobilisation de la hanche [10,11].
Les radiographies du bassin constituent l'examen de référence. Elles doivent être réalisées de face et de profil pour bien visualiser le glissement épiphysaire [2,5]. Parfois, le glissement n'est visible que sur les clichés de profil, d'où l'importance de ces deux incidences.
Dans certains cas complexes, la scintigraphie osseuse peut être utile. Cet examen permet de détecter les formes débutantes ou d'évaluer le risque de nécrose de la tête fémorale [3,7]. Les innovations récentes montrent son intérêt particulier dans le suivi post-opératoire.
L'IRM peut également être proposée, notamment pour évaluer l'état de la vascularisation de la tête fémorale [6,11]. Cet examen est particulièrement utile avant une intervention chirurgicale ou en cas de suspicion de complications. Bon à savoir : le diagnostic précoce est crucial, car il maladiene directement le pronostic et les options thérapeutiques [2,10].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'épiphysiolyse est avant tout chirurgical. L'objectif principal consiste à stabiliser la tête fémorale pour éviter l'aggravation du glissement [10,11]. Cette intervention doit être réalisée en urgence dans les formes aiguës.
La technique de référence reste le vissage in situ. Une ou plusieurs vis sont placées à travers le col fémoral pour fixer la tête fémorale [2,6]. Cette technique simple et efficace permet de stopper l'évolution du glissement tout en préservant la vascularisation.
Dans les formes sévères avec glissement important, des techniques de réduction peuvent être nécessaires. Cependant, ces interventions plus complexes comportent un risque accru de complications, notamment de nécrose de la tête fémorale [5,7].
Le traitement conservateur par immobilisation n'est plus recommandé aujourd'hui. En effet, il expose à un risque élevé d'aggravation du glissement [6,10]. Seules certaines formes très débutantes peuvent bénéficier d'une surveillance rapprochée.
Après l'intervention, une période de décharge partielle est généralement nécessaire. La reprise des activités se fait progressivement, sous contrôle radiographique régulier [11,12]. L'important est de respecter scrupuleusement les consignes post-opératoires pour optimiser la cicatrisation.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations technologiques révolutionnent la prise en charge de l'épiphysiolyse. Les nouvelles techniques d'imagerie per-opératoire permettent un positionnement plus précis des vis de fixation [1,3].
La chirurgie assistée par ordinateur fait son apparition dans certains centres spécialisés. Cette technologie améliore la précision du geste chirurgical et réduit les risques de complications [1,7]. Les premiers résultats sont très encourageants.
D'ailleurs, les recherches actuelles s'orientent vers de nouveaux matériaux de fixation. Des vis résorbables sont à l'étude, permettant d'éviter une seconde intervention pour l'ablation du matériel [1,6].
Les techniques de médecine régénérative ouvrent également de nouvelles perspectives. L'utilisation de facteurs de croissance ou de cellules souches pourrait améliorer la cicatrisation osseuse [1,2]. Ces approches innovantes sont encore au stade expérimental mais très prometteuses.
Enfin, les programmes de prévention personnalisée se développent. Grâce à l'intelligence artificielle, il devient possible d'identifier précocement les enfants à risque [1,4]. Cette approche préventive pourrait révolutionner la prise en charge de cette pathologie.
Vivre au Quotidien avec Épiphysiolyse
Après le traitement, la vie de votre enfant peut reprendre un cours normal, mais avec quelques adaptations. La reprise sportive doit être progressive et encadrée par l'équipe médicale [11,12]. Les sports de contact sont généralement déconseillés pendant plusieurs mois.
Il est normal que votre enfant ressente quelques appréhensions au début. La kinésithérapie joue un rôle essentiel pour retrouver confiance et mobilité [6,10]. Les séances permettent de renforcer la musculature et d'améliorer la stabilité articulaire.
Au niveau scolaire, des aménagements temporaires peuvent être nécessaires. Votre enfant pourra avoir besoin d'aide pour porter son cartable ou d'être dispensé de certains cours d'éducation physique [11,12].
Rassurez-vous, la plupart des enfants récupèrent une fonction normale de leur hanche. Cependant, un suivi médical régulier reste indispensable pour dépister d'éventuelles complications tardives [5,7]. Cette surveillance permet d'intervenir rapidement si nécessaire.
Les Complications Possibles
La nécrose de la tête fémorale représente la complication la plus redoutée. Elle survient dans 5 à 15% des cas et peut compromettre définitivement la fonction articulaire [7,10]. Cette complication est plus fréquente dans les formes aiguës avec glissement important.
L'arthrose précoce constitue une autre complication possible, surtout en cas de glissement sévère non réduit [6,11]. Elle peut nécessiter une prothèse de hanche à l'âge adulte, d'où l'importance d'un traitement optimal dès le diagnostic.
Les complications infectieuses post-opératoires restent rares mais possibles. Une surveillance attentive des signes d'infection est nécessaire dans les suites de l'intervention [5,12]. Heureusement, les techniques chirurgicales actuelles limitent considérablement ce risque.
Il faut aussi mentionner le risque d'épiphysiolyse controlatérale. Dans 20 à 40% des cas, la hanche opposée peut être touchée dans les mois ou années suivantes [2,6]. C'est pourquoi une surveillance radiographique régulière des deux hanches est indispensable.
Bon à savoir : la plupart de ces complications peuvent être évitées ou limitées par un diagnostic précoce et un traitement adapté [7,11]. D'où l'importance de ne pas retarder la consultation en cas de symptômes évocateurs.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'épiphysiolyse dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et de la sévérité du glissement initial [10,11]. Dans les formes légères prises en charge rapidement, le pronostic est généralement excellent.
Les études de suivi à long terme montrent que 80 à 90% des patients conservent une fonction normale de leur hanche [6,12]. Ces résultats encourageants concernent principalement les glissements modérés traités précocement.
Cependant, les formes sévères ou compliquées peuvent laisser des séquelles. Le risque d'arthrose précoce augmente avec l'importance du glissement résiduel [5,7]. C'est pourquoi certains patients peuvent nécessiter une prothèse de hanche avant 50 ans.
D'ailleurs, le devenir à l'âge adulte fait l'objet de recherches approfondies. Les données récentes suggèrent que même les formes bien traitées nécessitent une surveillance à vie [6,11]. Cette surveillance permet de dépister précocement d'éventuelles complications tardives.
L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement adapté permettent d'obtenir d'excellents résultats dans la majorité des cas [2,10]. La clé du succès réside dans la rapidité de prise en charge.
Peut-on Prévenir l'Épiphysiolyse ?
La prévention primaire de l'épiphysiolyse passe essentiellement par la lutte contre l'obésité infantile [4,5]. Maintenir un poids normal chez l'enfant et l'adolescent réduit significativement le risque de développer cette pathologie.
Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière constituent les piliers de cette prévention. Mais attention, il ne s'agit pas de mettre votre enfant au régime sans avis médical [4,11]. Un accompagnement professionnel est souvent nécessaire.
Le dépistage précoce des troubles endocriniens joue également un rôle important. L'hypothyroïdie ou les déficits hormonaux doivent être diagnostiqués et traités rapidement [2,5]. Ces pathologies augmentent considérablement le risque d'épiphysiolyse.
Pour les enfants à risque élevé, une surveillance clinique rapprochée peut être mise en place. Cette approche permet de détecter les premiers signes de la maladie [6,10]. Concrètement, il s'agit de consulter régulièrement et de ne pas hésiter à signaler toute boiterie ou douleur de hanche.
Enfin, l'éducation des parents et des professionnels de santé reste essentielle. Mieux connaître cette pathologie permet un diagnostic plus précoce [11,12]. C'est un enjeu majeur de santé publique pour améliorer le pronostic de cette maladie.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire de l'épiphysiolyse, associant chirurgiens orthopédistes, pédiatres et kinésithérapeutes [10,11]. Cette approche globale améliore significativement les résultats.
Les sociétés savantes insistent sur l'importance du diagnostic précoce. Toute boiterie persistante chez l'adolescent doit faire l'objet d'un bilan radiographique [2,5]. Cette recommandation vise à éviter les retards diagnostiques encore trop fréquents.
Au niveau européen, les guidelines récentes préconisent le vissage in situ comme traitement de première intention [6,12]. Les techniques de réduction ne sont réservées qu'aux cas exceptionnels, en raison du risque de complications.
D'ailleurs, les autorités sanitaires recommandent une surveillance systématique de la hanche controlatérale. Cette surveillance doit se poursuivre jusqu'à la fin de la croissance [7,10]. Elle permet de dépister précocement une éventuelle atteinte bilatérale.
Enfin, les recommandations insistent sur l'importance de la prévention. Les campagnes de lutte contre l'obésité infantile constituent un enjeu majeur de santé publique [4,11]. Ces actions préventives pourraient réduire significativement l'incidence de cette pathologie.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans cette épreuve. L'Association Française de Chirurgie Orthopédique Pédiatrique (AFCOP) propose des ressources documentaires et met en relation les familles [11,12].
Les centres de référence pour les maladies rares osseuses constituent également une ressource précieuse. Ils offrent une expertise spécialisée et peuvent vous orienter vers les meilleurs spécialistes [10,6].
N'hésitez pas à vous rapprocher des services sociaux de votre hôpital. Ils peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous informer sur vos droits [11,12]. Certaines prises en charge peuvent bénéficier d'une exonération du ticket modérateur.
Les forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres parents confrontés à la même situation. Ces échanges peuvent être très réconfortants et riches en conseils pratiques [6,10]. Attention cependant à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.
Enfin, votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources locales et coordonner votre prise en charge [5,11]. N'hésitez jamais à lui faire part de vos inquiétudes ou questions.
Nos Conseils Pratiques
Face à l'épiphysiolyse de votre enfant, gardez votre calme et faites confiance à l'équipe médicale. Cette pathologie, bien que sérieuse, bénéficie aujourd'hui de traitements efficaces [10,11].
Respectez scrupuleusement les consignes post-opératoires. La période de décharge et les restrictions d'activité sont essentielles pour une bonne cicatrisation [6,12]. Même si votre enfant se sent mieux, il faut résister à la tentation de reprendre trop vite les activités.
Encouragez votre enfant dans sa rééducation. La kinésithérapie peut parfois être contraignante, mais elle est indispensable pour retrouver une fonction normale [5,11]. Transformez ces séances en moments positifs autant que possible.
Surveillez l'apparition de nouveaux symptômes, notamment au niveau de la hanche opposée. Toute douleur ou boiterie nouvelle doit vous amener à consulter rapidement [2,7]. Cette vigilance peut permettre de dépister précocement une atteinte controlatérale.
Enfin, n'hésitez pas à demander un second avis si vous avez des doutes. Cette démarche est parfaitement légitime et peut vous rassurer [11,12]. Votre enfant mérite la meilleure prise en charge possible.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez immédiatement si votre enfant présente une boiterie persistante depuis plus de quelques jours. Ce symptôme, même s'il semble bénin, peut révéler une épiphysiolyse débutante [2,10].
Une douleur de hanche chez l'adolescent ne doit jamais être négligée, surtout si elle s'accompagne d'une limitation des mouvements [5,11]. Même si la douleur irradie vers le genou, pensez à faire examiner la hanche.
Les signes d'urgence absolue comprennent : impossibilité de marcher, douleur intense, hanche bloquée en position fléchie [7,12]. Ces symptômes témoignent d'un glissement aigu nécessitant une intervention immédiate.
N'attendez pas si votre enfant présente des facteurs de risque : obésité, troubles endocriniens, antécédents familiaux [4,6]. Dans ces situations, une surveillance plus rapprochée est justifiée.
Enfin, après un traitement d'épiphysiolyse, consultez rapidement en cas de réapparition de douleurs ou de boiterie [10,11]. Ces signes peuvent témoigner d'une complication ou d'une atteinte de la hanche opposée. Mieux vaut consulter pour rien que de passer à côté d'un problème sérieux.
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il refaire du sport après une épiphysiolyse ?Oui, dans la plupart des cas, votre enfant pourra reprendre ses activités sportives. La reprise doit être progressive et encadrée par l'équipe médicale [11,12]. Les sports de contact peuvent être déconseillés temporairement.
L'épiphysiolyse peut-elle récidiver ?
Une fois traitée par vissage, l'épiphysiolyse ne récidive pas sur la même hanche. Cependant, la hanche opposée peut être touchée dans 20 à 40% des cas [6,10]. D'où l'importance d'une surveillance régulière.
Faut-il enlever les vis après la guérison ?
Généralement non. Les vis peuvent rester en place définitivement sans poser de problème [5,7]. Leur ablation n'est envisagée qu'en cas de gêne ou de complications spécifiques.
Mon enfant aura-t-il des séquelles à l'âge adulte ?
Dans la majorité des cas bien traités, il n'y a pas de séquelles importantes [6,11]. Cependant, une surveillance à long terme reste recommandée pour dépister d'éventuelles complications tardives.
L'obésité est-elle toujours en cause ?
Non, même si l'obésité est un facteur de risque majeur, l'épiphysiolyse peut aussi survenir chez des enfants de poids normal [4,5]. D'autres facteurs comme les troubles hormonaux peuvent être impliqués.
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il refaire du sport après une épiphysiolyse ?
Oui, dans la plupart des cas, votre enfant pourra reprendre ses activités sportives. La reprise doit être progressive et encadrée par l'équipe médicale. Les sports de contact peuvent être déconseillés temporairement.
L'épiphysiolyse peut-elle récidiver ?
Une fois traitée par vissage, l'épiphysiolyse ne récidive pas sur la même hanche. Cependant, la hanche opposée peut être touchée dans 20 à 40% des cas. D'où l'importance d'une surveillance régulière.
Faut-il enlever les vis après la guérison ?
Généralement non. Les vis peuvent rester en place définitivement sans poser de problème. Leur ablation n'est envisagée qu'en cas de gêne ou de complications spécifiques.
Mon enfant aura-t-il des séquelles à l'âge adulte ?
Dans la majorité des cas bien traités, il n'y a pas de séquelles importantes. Cependant, une surveillance à long terme reste recommandée pour dépister d'éventuelles complications tardives.
L'obésité est-elle toujours en cause ?
Non, même si l'obésité est un facteur de risque majeur, l'épiphysiolyse peut aussi survenir chez des enfants de poids normal. D'autres facteurs comme les troubles hormonaux peuvent être impliqués.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] V Hurpin, H Rousset. Epiphysiolyse fémorale supérieure: de la boiterie à la chute. 2025Lien
- [3] L El Asraoui, M Otmani. Intérêt de la scintigraphie osseuse dans l'épiphysiolyse fémorale supérieure chez l'enfant: à propos de 6 cas. 2025Lien
- [4] A JOSSE. Épiphysiolyse: savoir aussi l'évoquer en dehors de l'obésitéLien
- [5] S HEMED, R HEMAIDI. Epiphysiolyse Fémorale SupérieureLien
- [6] X FLECHER, AL SIMON. L'épiphysiolyse fémorale supérieure–devenir à l'âge adulteLien
- [7] AA Gbadamassi, H Batani. Utilité de la scintigraphie osseuse dans la prédiction de l'ostéonécrose de la tête fémorale en postopératoire chez les enfants présentant une épiphysiolyse. 2025Lien
- [10] Épiphysiolyse de la tête fémorale - Pédiatrie. MSD ManualsLien
- [11] Epiphysiolyse de hanche. Deuxième AvisLien
- [12] L'épiphysiolyse de la tête fémorale. CHUVLien
Publications scientifiques
- Epiphysiolyse fémorale supérieure: de la boiterie à la chute (2025)
- Intérêt de la scintigraphie osseuse dans l'épiphysiolyse fémorale supérieure chez l'enfant: à propos de 6 cas (2025)
- [PDF][PDF] Épiphysiolyse: savoir aussi l'évoquer en dehors de l'obésité [PDF]
- [PDF][PDF] Epiphysiolyse Fémorale Supérieure [PDF]
- [PDF][PDF] L'épiphysiolyse fémorale supérieure–devenir à l'âge adulte [PDF]
Ressources web
- Épiphysiolyse de la tête fémorale - Pédiatrie (msdmanuals.com)
Le premier symptôme de l'épiphysiolyse de la tête fémorale peut être une raideur de la hanche qui s'atténue avec le repos; ensuite apparaissent une boiterie, ...
- Epiphysiolyse de hanche (deuxiemeavis.fr)
L'épiphysiolyse de hanche se manifeste par une douleur plus ou moins forte au genou (plutôt qu'à la hanche), un boitement, voire une impossibilité de marcher. ...
- L'épiphysiolyse de la tête fémorale (chuv.ch)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.