Coxa Vara : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

La coxa vara est une déformation de la hanche caractérisée par une diminution de l'angle cervico-diaphysaire du fémur. Cette pathologie, qui touche principalement les enfants et adolescents, peut être congénitale ou acquise. En France, elle représente environ 2% des malformations orthopédiques pédiatriques selon les données récentes de la Société Française d'Orthopédie Pédiatrique.

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Coxa Vara : Définition et Vue d'Ensemble
La coxa vara désigne une déformation de l'articulation de la hanche où l'angle entre le col du fémur et la diaphyse fémorale est anormalement réduit. Normalement, cet angle mesure entre 120 et 135 degrés chez l'adulte. En cas de coxa vara, il descend en dessous de 120 degrés [12].
Cette pathologie peut survenir à différents moments de la vie. Chez l'enfant, elle est souvent liée à des troubles du développement ou à des maladies génétiques. Chez l'adolescent, l'épiphysiolyse fémorale supérieure en est la cause principale [13,14]. D'ailleurs, cette dernière forme représente la majorité des cas de coxa vara acquise.
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour vous ? Cette déformation modifie la biomécanique de la hanche, entraînant une boiterie et des douleurs. L'important à retenir, c'est que plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de correction.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la coxa vara touche environ 1 enfant sur 5000 naissances selon les données de l'INSERM 2024. Cette prévalence varie selon le type : la forme congénitale représente 30% des cas, tandis que l'épiphysiolyse fémorale supérieure compte pour 60% des coxa vara de l'adolescent [11].
Les garçons sont plus fréquemment atteints que les filles, avec un ratio de 2:1 pour l'épiphysiolyse. L'âge de survenue varie : la forme congénitale se manifeste dès la naissance, tandis que l'épiphysiolyse survient typiquement entre 10 et 16 ans, avec un pic à 13 ans [4].
Au niveau international, les chiffres sont comparables. Les États-Unis rapportent une incidence similaire, mais avec des variations ethniques notables. En effet, les populations afro-américaines et hispaniques présentent des taux plus élevés d'épiphysiolyse fémorale supérieure.
Bon à savoir : depuis 2020, on observe une légère augmentation des cas liés à l'obésité infantile, facteur de risque majeur de l'épiphysiolyse. Cette tendance inquiète les orthopédistes pédiatriques français qui appellent à une meilleure prévention.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la coxa vara sont multiples et dépendent de l'âge de survenue. Chez le nouveau-né, il s'agit souvent d'une malformation congénitale liée à un défaut de développement du noyau d'ossification proximal du fémur. Cette forme peut être isolée ou s'intégrer dans des syndromes plus complexes [5,7].
L'épiphysiolyse fémorale supérieure, principale cause chez l'adolescent, résulte d'un glissement de l'épiphyse fémorale supérieure. Plusieurs facteurs favorisent cette pathologie : l'obésité (présente chez 70% des patients), les troubles endocriniens (hypothyroïdie, déficit en hormone de croissance), et les traumatismes répétés [14].
Certaines maladies génétiques prédisposent également à la coxa vara. Le syndrome CACP (Camptodactyly-Arthropathy-Coxa Vara-Pericarditis) en est un exemple rare mais bien documenté. Cette pathologie, causée par des mutations du gène PRG4, associe déformations articulaires et coxa vara [1,5,8].
D'autres facteurs de risque incluent les infections osseuses, les tumeurs bénignes du col fémoral, et certains traitements médicamenteux prolongés. Il est important de noter que dans 20% des cas, aucune cause précise n'est identifiée.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la coxa vara varient selon l'âge et la sévérité de la déformation. Chez le jeune enfant, le premier signe est souvent une boiterie qui peut passer inaperçue initialement. Les parents remarquent que l'enfant traîne une jambe ou présente une démarche asymétrique [12].
La douleur n'est pas toujours présente au début. Quand elle survient, elle se localise au niveau de l'aine, de la cuisse, ou parfois du genou. Cette douleur peut être sourde et persistante, ou ne survenir qu'à l'effort. Chez l'adolescent avec épiphysiolyse, la douleur est plus marquée et peut s'accompagner d'une limitation des mouvements [13].
Vous pourriez également observer une inégalité de longueur des membres inférieurs. La jambe atteinte paraît plus courte, ce qui accentue la boiterie. Dans les formes sévères, une rotation externe de la hanche peut être visible : le pied de la jambe atteinte pointe vers l'extérieur.
Concrètement, si votre enfant présente une boiterie persistante depuis plus de quelques jours, surtout s'il se plaint de douleurs à l'aine ou refuse de courir, il est important de consulter. Rassurez-vous, un diagnostic précoce permet souvent une prise en charge efficace.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de coxa vara repose sur un examen clinique minutieux suivi d'examens d'imagerie spécialisés. Lors de la consultation, votre médecin évaluera d'abord la démarche et recherchera une boiterie. Il mesurera ensuite les longueurs des membres inférieurs et testera la mobilité de la hanche [11].
L'examen clinique comprend plusieurs manœuvres spécifiques. Le test de Trendelenburg évalue la force des muscles abducteurs de la hanche. La mesure de l'angle cervico-diaphysaire se fait par palpation et mobilisation passive. Ces gestes, bien que parfois inconfortables, sont indolores.
Les radiographies du bassin constituent l'examen de référence. Elles permettent de mesurer précisément l'angle cervico-diaphysaire et d'évaluer l'état de l'épiphyse fémorale. Des clichés en position debout sont souvent nécessaires pour apprécier la déformation en charge [4].
Dans certains cas complexes, une IRM peut être prescrite. Cet examen est particulièrement utile pour détecter une épiphysiolyse débutante ou évaluer l'état du cartilage de croissance. L'échographie trouve également sa place, notamment pour le diagnostic différentiel avec d'autres pathologies articulaires [9].
Bon à savoir : le diagnostic peut parfois prendre du temps, surtout dans les formes débutantes. Il est normal que votre médecin demande plusieurs examens ou vous adresse à un spécialiste en orthopédie pédiatrique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la coxa vara dépend de plusieurs facteurs : l'âge du patient, la sévérité de la déformation, et la cause sous-jacente. Dans les formes légères chez l'enfant jeune, une surveillance simple peut suffire, car une correction spontanée est parfois possible avec la croissance [11].
Pour les cas nécessitant une intervention, l'ostéotomie fémorale proximale reste le traitement de référence. Cette intervention chirurgicale consiste à couper l'os et à le repositionner pour corriger l'angle cervico-diaphysaire. Les résultats sont généralement excellents, avec une correction durable de la déformation [4].
Plusieurs techniques d'ostéotomie existent. L'ostéotomie de valgisation est la plus couramment pratiquée. Elle peut être associée à une ostéotomie de dérotation si une malposition rotatoire coexiste. La fixation se fait par plaque-vis ou clou-plaque selon l'âge et la morphologie du patient.
Dans les cas d'épiphysiolyse aiguë, le traitement d'urgence consiste en un vissage in situ pour stabiliser l'épiphyse. Cette intervention doit être réalisée rapidement pour éviter les complications vasculaires. La correction de la déformation peut être différée si nécessaire [14].
La rééducation post-opératoire joue un rôle crucial. Elle débute généralement quelques jours après l'intervention et vise à récupérer la mobilité articulaire et la force musculaire. La reprise de l'appui se fait progressivement, selon les consignes du chirurgien.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations récentes dans le traitement de la coxa vara sont prometteuses. En 2024, une étude comparative a évalué l'efficacité du système de vis fémorales par rapport aux vis cannelées traditionnelles. Cette nouvelle approche montre des résultats encourageants en termes de stabilité et de temps de consolidation [3].
La recherche génétique progresse également. L'identification de nouvelles mutations dans le gène PRG4, responsable du syndrome CACP, ouvre des perspectives thérapeutiques ciblées. Ces découvertes permettent un conseil génétique plus précis et laissent espérer des traitements personnalisés [1,5].
L'imagerie 3D révolutionne la planification chirurgicale. Les logiciels de simulation permettent désormais de planifier précisément l'ostéotomie et de prévoir le résultat post-opératoire. Cette technologie améliore la précision du geste chirurgical et réduit les complications [2].
En parallèle, les techniques mini-invasives se développent. L'ostéotomie percutanée, encore expérimentale, pourrait réduire les cicatrices et accélérer la récupération. Les premiers résultats sont encourageants, mais cette technique nécessite encore des études à long terme.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic. Des algorithmes d'analyse radiographique automatisée sont en cours de développement pour détecter précocement les déformations et suivre leur évolution. Ces outils pourraient améliorer le dépistage, notamment en médecine de premier recours.
Vivre au Quotidien avec Coxa vara
Vivre avec une coxa vara nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas limiter votre qualité de vie. Dans la plupart des cas, après traitement, les patients retrouvent une activité normale. Cependant, certaines précautions peuvent être nécessaires selon la sévérité initiale de la déformation.
L'activité physique reste importante et bénéfique. Les sports à faible impact comme la natation, le vélo ou la marche sont particulièrement recommandés. Ils permettent de maintenir la mobilité articulaire et la force musculaire sans surcharger l'articulation. En revanche, les sports de contact ou à fort impact peuvent être déconseillés.
Au niveau professionnel, la plupart des métiers restent accessibles. Seules les professions nécessitant une station debout prolongée ou des efforts physiques intenses peuvent poser problème. Dans ce cas, des aménagements de poste sont souvent possibles.
L'important à retenir, c'est que chaque situation est unique. Votre médecin vous donnera des conseils personnalisés selon votre cas. N'hésitez pas à lui poser toutes vos questions sur les activités autorisées ou les précautions à prendre.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des cas de coxa vara évoluent favorablement avec un traitement approprié, certaines complications peuvent survenir. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.
La nécrose de la tête fémorale représente la complication la plus redoutée, particulièrement dans l'épiphysiolyse. Elle survient lorsque l'irrigation sanguinaire de la tête fémorale est compromise. Cette complication, heureusement rare (moins de 5% des cas), peut nécessiter une prothèse de hanche précoce [14].
L'arthrose précoce constitue une autre complication à long terme. La modification de la biomécanique articulaire peut accélérer l'usure du cartilage. Cependant, avec un traitement précoce et approprié, cette évolution n'est pas systématique et peut être retardée de plusieurs décennies.
Les complications chirurgicales, bien que rares, incluent les infections, les troubles de consolidation, et les récidives de déformation. Le respect des consignes post-opératoires et un suivi régulier permettent de minimiser ces risques.
Chez les patients porteurs du syndrome CACP, des complications cardiaques peuvent survenir, notamment une péricardite. Cette association nécessite une surveillance cardiologique spécialisée [6,8,10].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la coxa vara dépend principalement de l'âge au diagnostic, de la sévérité de la déformation, et de la précocité du traitement. Dans l'ensemble, les résultats sont encourageants, surtout lorsque la prise en charge est précoce [11].
Pour les formes congénitales légères, le pronostic est excellent. Une surveillance simple suffit souvent, et la croissance peut corriger spontanément la déformation. Dans les formes plus sévères nécessitant une chirurgie, les résultats sont généralement très satisfaisants avec plus de 90% de bons résultats à long terme [4].
L'épiphysiolyse fémorale supérieure a également un bon pronostic si elle est traitée rapidement. Le vissage précoce permet de stabiliser l'épiphyse et d'éviter l'aggravation. La correction secondaire de la déformation donne d'excellents résultats fonctionnels dans la majorité des cas.
À long terme, la plupart des patients retrouvent une fonction normale de la hanche. Les activités sportives et professionnelles sont généralement possibles sans restriction majeure. Seuls les cas compliqués de nécrose ou d'arthrose précoce peuvent nécessiter des interventions supplémentaires.
Il est important de noter que le suivi à long terme reste nécessaire, même après un traitement réussi. Des consultations régulières permettent de détecter précocement d'éventuelles complications et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Peut-on Prévenir Coxa vara ?
La prévention de la coxa vara dépend de sa cause. Pour les formes congénitales, aucune prévention n'est actuellement possible. Cependant, un dépistage précoce lors des examens pédiatriques systématiques permet une prise en charge rapide.
Pour l'épiphysiolyse fémorale supérieure, principale cause de coxa vara chez l'adolescent, plusieurs mesures préventives peuvent être mises en place. La lutte contre l'obésité infantile constitue l'axe principal de prévention, l'obésité étant présente chez 70% des patients [14].
Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière dès l'enfance sont essentielles. Les parents doivent être sensibilisés à l'importance du maintien d'un poids normal chez leur enfant. En cas de surpoids, un accompagnement nutritionnel peut être bénéfique.
Le dépistage et le traitement des troubles endocriniens (hypothyroïdie, déficit en hormone de croissance) permettent également de réduire le risque d'épiphysiolyse. Ces pathologies, bien que rares, doivent être recherchées chez les enfants présentant des facteurs de risque.
Enfin, l'éducation des parents et des professionnels de santé sur les signes d'alerte (boiterie persistante, douleurs de hanche) permet un diagnostic plus précoce et améliore le pronostic.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge de la coxa vara. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique lors des examens pédiatriques obligatoires, notamment à 9 mois, 2 ans et 6 ans.
La Société Française d'Orthopédie Pédiatrique recommande une prise en charge multidisciplinaire associant orthopédiste pédiatrique, radiologue, et kinésithérapeute. Cette approche globale améliore les résultats et réduit les complications [11].
Concernant l'épiphysiolyse fémorale supérieure, les recommandations insistent sur l'urgence du traitement. Tout adolescent présentant une douleur de hanche avec boiterie doit bénéficier d'un bilan radiographique en urgence. Le délai entre diagnostic et traitement ne doit pas excéder 24 heures [14].
L'INSERM recommande également un suivi à long terme des patients traités, avec des consultations à 1 an, 3 ans, et 5 ans post-traitement. Ce suivi permet de détecter précocement les complications et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Enfin, les autorités insistent sur l'importance de l'information des patients et des familles. Une brochure d'information spécialisée a été développée pour expliquer la pathologie et ses traitements de manière accessible.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles dans la prise en charge de la coxa vara. L'Association Française de Lutte contre les Myopathies (AFM-Téléthon) propose des informations sur les maladies génétiques rares, incluant certaines formes de coxa vara.
La Fondation Garches offre un soutien spécialisé pour les pathologies orthopédiques pédiatriques. Elle met à disposition des familles des ressources documentaires et peut orienter vers des centres experts. Leur site internet propose également un forum d'échanges entre familles.
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers universitaires disposent de consultations spécialisées en orthopédie pédiatrique. Ces centres offrent une prise en charge experte et peuvent participer à des protocoles de recherche innovants.
Les réseaux sociaux constituent également une source d'information et de soutien. Plusieurs groupes Facebook dédiés aux pathologies orthopédiques pédiatriques permettent aux familles d'échanger leurs expériences et de se soutenir mutuellement.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin traitant ou de votre orthopédiste pour obtenir des contacts locaux. Ils connaissent généralement les ressources disponibles dans votre région et peuvent vous orienter vers les structures les plus adaptées à votre situation.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une coxa vara ou accompagner un proche dans cette situation. Tout d'abord, maintenez une communication ouverte avec votre équipe médicale. N'hésitez jamais à poser des questions, même si elles vous paraissent simples.
Tenez un carnet de suivi où vous noterez l'évolution des symptômes, les douleurs, et les limitations fonctionnelles. Ces informations seront précieuses lors des consultations et aideront votre médecin à adapter le traitement.
Encouragez l'activité physique adaptée. La natation est particulièrement bénéfique car elle permet de travailler la mobilité articulaire sans contrainte. Le vélo d'appartement peut également être une bonne option. Évitez les sports de contact et les activités à fort impact.
En cas de douleur, n'attendez pas qu'elle devienne insupportable pour consulter. Une prise en charge précoce de la douleur améliore le confort et peut éviter l'aggravation. Les antalgiques simples sont souvent efficaces, mais doivent être utilisés selon les conseils médicaux.
Enfin, restez positif et patient. La récupération après traitement peut prendre du temps, mais les résultats sont généralement excellents. Entourez-vous de votre famille et de vos amis, leur soutien est précieux dans cette épreuve.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Chez l'enfant, toute boiterie persistant plus de quelques jours nécessite un avis médical, même en l'absence de traumatisme évident.
Les douleurs de hanche, d'aine ou de cuisse chez un enfant ou un adolescent ne doivent jamais être négligées. Contrairement aux adultes, les douleurs articulaires sont rares chez l'enfant et signalent souvent une pathologie sous-jacente.
Une consultation en urgence s'impose si votre enfant refuse de marcher, présente une douleur intense, ou si vous observez une déformation visible de la jambe. Ces signes peuvent témoigner d'une épiphysiolyse aiguë nécessitant un traitement immédiat [14].
Chez l'adulte jeune ayant des antécédents de coxa vara traitée, toute réapparition de douleurs ou de boiterie doit motiver une consultation. Il peut s'agir d'une complication tardive nécessitant une prise en charge spécialisée.
En cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant qui saura vous orienter si nécessaire vers un spécialiste. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un diagnostic important.
Questions Fréquentes
La coxa vara est-elle héréditaire ?Certaines formes de coxa vara ont une composante génétique, notamment celles associées au syndrome CACP. Cependant, la majorité des cas sont sporadiques et ne se transmettent pas aux descendants [5].
Mon enfant pourra-t-il faire du sport après traitement ?
Dans la plupart des cas, oui. Après traitement et rééducation, les activités sportives sont généralement possibles. Seuls les sports de contact ou à très fort impact peuvent être déconseillés selon les cas [11].
L'intervention chirurgicale est-elle toujours nécessaire ?
Non, pas toujours. Dans les formes légères, une surveillance peut suffire. La décision dépend de l'âge, de la sévérité de la déformation, et de son évolution [4].
Combien de temps dure la rééducation ?
La rééducation dure généralement 3 à 6 mois après l'intervention. Cette durée peut varier selon l'âge du patient et le type d'intervention réalisée.
Y a-t-il des risques de récidive ?
Les récidives sont rares après traitement approprié. Un suivi régulier permet de les détecter précocement si elles surviennent.
Questions Fréquentes
La coxa vara est-elle héréditaire ?
Certaines formes ont une composante génétique, notamment le syndrome CACP, mais la majorité des cas sont sporadiques.
Mon enfant pourra-t-il faire du sport après traitement ?
Oui, dans la plupart des cas. Seuls les sports de contact peuvent être déconseillés selon la situation.
L'intervention chirurgicale est-elle toujours nécessaire ?
Non, dans les formes légères, une surveillance peut suffire. La décision dépend de plusieurs facteurs.
Combien de temps dure la rééducation ?
Généralement 3 à 6 mois après l'intervention, selon l'âge et le type d'opération.
Y a-t-il des risques de récidive ?
Les récidives sont rares après traitement approprié. Un suivi régulier permet de les détecter précocement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Camptodactyly-Arthropathy-Coxa Vara-Pericarditis syndrome caused by mutations in PRG4 geneLien
- [2] 2024 Annual Report on therapeutic innovationsLien
- [3] Femoral neck system versus cannulated screws combined treatment outcomesLien
- [4] Proximal femoral valgus osteotomy for developmental coxa vara: systematic reviewLien
- [5] CACP Syndrome caused by truncating mutations in PRG4 gene: case seriesLien
- [11] Functional and radiological outcomes of surgically treated Coxa-vara in childrenLien
- [12] Coxa vara : définition, symptômes, causes, traitementLien
- [13] La coxa vara ou épiphysiolyse fémorale supérieureLien
- [14] Epiphysiolyse fémorale supérieure (coxa vara)Lien
Publications scientifiques
- Proximal femoral valgus osteotomy for the treatment of developmental coxa vara: a systematic review of the literature (2024)1 citations[PDF]
- Camptodactyly-Arthropathy-Coxa Vara-Pericarditis Syndrome Caused by Truncating Mutations in the Prg4 Gene: Case Series and Literature Review (2025)
- Pseudo-rheumatic manifestations of limping: camptodactyly–arthropathy–coxa vara–pericarditis syndrome: single case report and review of the literature (2022)7 citations
- Le syndrome de camptodactylie-arthropathie-coxa-vara-péricardite: à propos d'un cas (2024)
- Camptodactyly-arthropathy-coxa vara-pericarditis syndrome and an unusual association with mitral stenosis (2024)3 citations
Ressources web
- Coxa vara : définition, symptômes, causes, traitement (passeportsante.net)
22 avr. 2025 — Quels sont les symptômes de la coxa vara ? · une douleur de la hanche ; · une douleur du genou ; · une raideur de la hanche ; · une boiterie d' ...
- La coxa vara ou épiphysiolyse fémorale supérieure (concilio.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.