Épanchement Pleural : Symptômes, Causes et Traitements 2025

L'épanchement pleural, aussi appelé pleurésie, correspond à l'accumulation anormale de liquide entre les deux feuillets de la plèvre qui entourent les poumons. Cette pathologie touche environ 320 000 personnes par an en France [1,15]. Bien que souvent inquiétante, elle se traite efficacement grâce aux avancées médicales récentes [2,3].

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Épanchement pleural : Définition et Vue d'Ensemble
L'épanchement pleural désigne la présence excessive de liquide dans l'espace pleural, cette fine cavité située entre les poumons et la paroi thoracique [15]. Normalement, cet espace contient seulement quelques millilitres de liquide lubrifiant qui permet aux poumons de glisser facilement lors de la respiration.
Mais parfois, ce mécanisme se dérègle. Le liquide s'accumule alors en quantité anormale, pouvant atteindre plusieurs litres dans les cas sévères [16]. Cette accumulation comprime progressivement le poumon, rendant la respiration difficile et douloureuse.
On distingue deux types principaux d'épanchements pleuraux. Les transudats résultent d'un déséquilibre des pressions dans les vaisseaux sanguins, souvent liés à une insuffisance cardiaque. Les exsudats, plus fréquents, sont causés par une inflammation ou une infection de la plèvre elle-même [11,15].
L'important à retenir ? Cette pathologie n'est pas une maladie en soi, mais plutôt le symptôme d'un problème sous-jacent qu'il faut identifier et traiter [10,16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'épanchement pleural représente un enjeu de santé publique majeur avec environ 320 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [1]. Cette incidence a augmenté de 15% au cours des cinq dernières années, principalement en raison du vieillissement de la population et de l'amélioration des techniques diagnostiques [1,14].
Les données épidémiologiques révèlent des disparités importantes selon l'âge et le sexe. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1 [14]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65 ans, mais on observe une augmentation préoccupante chez les patients de moins de 50 ans [9,14].
D'ailleurs, les variations régionales sont significatives. Les régions industrielles du Nord et de l'Est affichent des taux d'incidence supérieurs de 20% à la moyenne nationale, probablement liés à l'exposition professionnelle à l'amiante [1]. À l'inverse, les régions méditerranéennes présentent des taux légèrement inférieurs.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec 480 cas pour 100 000 habitants par an [3]. Les pays nordiques comme la Suède affichent des taux plus élevés (520/100 000), tandis que les pays méditerranéens restent en dessous de 400/100 000 [3].
Les projections pour 2030 sont préoccupantes. L'INSERM estime une augmentation de 25% des cas d'épanchements pleuraux, principalement due au vieillissement démographique et à l'augmentation des cancers pulmonaires [1]. Cette évolution représente un coût estimé à 2,8 milliards d'euros pour le système de santé français [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes d'épanchement pleural sont multiples et variées. En tête de liste, on trouve les infections respiratoires, responsables de 35% des cas [14,16]. Les pneumonies bactériennes, notamment à pneumocoque, peuvent rapidement évoluer vers un épanchement parapneumonique.
Les cancers représentent la deuxième cause principale, concernant 30% des épanchements pleuraux [9,10]. Le cancer du poumon arrive en première position, suivi des cancers du sein, de l'ovaire et des lymphomes [9]. Ces épanchements malins sont souvent de mauvais pronostic et nécessitent une prise en charge spécialisée.
L'insuffisance cardiaque constitue également une cause fréquente, particulièrement chez les personnes âgées [15,16]. Quand le cœur ne pompe plus efficacement, le liquide s'accumule dans les poumons et peut déborder dans l'espace pleural.
Mais d'autres causes existent. Les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus peuvent provoquer des épanchements inflammatoires [11]. Les traumatismes thoraciques, même mineurs, sont parfois responsables d'épanchements hémorragiques [16].
Certains facteurs augmentent le risque de développer cette pathologie. L'âge avancé, le tabagisme, l'exposition professionnelle à l'amiante et les antécédents de cancer constituent les principaux facteurs de risque identifiés [10,14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'épanchement pleural varient selon la quantité de liquide accumulé et la rapidité d'installation. Le signe le plus caractéristique reste la dyspnée, cette sensation d'essoufflement qui s'aggrave progressivement [15,16].
Au début, vous pourriez simplement ressentir une gêne lors d'efforts importants. Mais au fur et à mesure que l'épanchement augmente, cette difficulté respiratoire survient pour des activités de plus en plus simples : monter un escalier, puis marcher, et finalement même au repos [16].
La douleur thoracique constitue un autre symptôme fréquent. Elle se localise généralement du côté de l'épanchement et s'intensifie lors de la respiration profonde ou de la toux [15]. Cette douleur peut irradier vers l'épaule ou le dos, créant parfois une confusion diagnostique.
D'autres signes peuvent vous alerter. Une toux sèche persistante, souvent plus marquée la nuit, accompagne fréquemment l'épanchement [16]. Certains patients décrivent également une sensation de pesanteur dans la poitrine, comme si quelque chose les oppressait.
Il faut savoir que les symptômes peuvent être trompeurs. Chez les personnes âgées, l'épanchement se manifeste parfois uniquement par une fatigue inhabituelle ou une diminution de l'appétit [14]. C'est pourquoi il est important de consulter rapidement en cas de doute.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'épanchement pleural suit un protocole bien établi qui commence par l'examen clinique. Votre médecin recherchera les signes caractéristiques : diminution des bruits respiratoires, matité à la percussion et parfois un frottement pleural audible au stéthoscope [15,16].
La radiographie thoracique constitue l'examen de première intention. Elle permet de visualiser l'épanchement dès qu'il dépasse 200 ml de liquide [13,15]. Sur le cliché, l'épanchement apparaît comme une opacité qui efface l'angle costo-diaphragmatique et remonte le long de la paroi thoracique.
Mais l'échographie thoracique révolutionne aujourd'hui le diagnostic. Cette technique, de plus en plus utilisée aux urgences, détecte des épanchements de seulement 50 ml [7]. Elle guide également les gestes de ponction et permet d'évaluer la fonction diaphragmatique, un élément pronostique important [7].
Le scanner thoracique apporte des informations complémentaires précieuses. Il précise la localisation exacte de l'épanchement, recherche des signes de malignité et évalue l'état du parenchyme pulmonaire sous-jacent [13,16]. Cet examen est particulièrement utile pour planifier une éventuelle intervention chirurgicale.
La ponction pleurale reste l'étape diagnostique cruciale. Elle permet d'analyser la composition du liquide pleural et d'orienter vers la cause de l'épanchement [13]. Cette analyse comprend l'étude biochimique, cytologique et parfois bactériologique du liquide prélevé.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'épanchement pleural dépend avant tout de sa cause sous-jacente. Pour les épanchements infectieux, les antibiotiques constituent le traitement de première ligne, souvent associés à un drainage pleural [16]. Le choix de l'antibiotique se base sur l'analyse bactériologique du liquide pleural.
La ponction évacuatrice soulage rapidement les symptômes en retirant le liquide accumulé. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, peut évacuer jusqu'à 1,5 litre de liquide en une séance [15,16]. Cependant, elle ne traite pas la cause et l'épanchement peut récidiver.
Pour les épanchements récidivants, le drainage pleural s'avère nécessaire. Un drain thoracique est mis en place pour évacuer continuellement le liquide. Cette technique permet également d'instiller des médicaments directement dans l'espace pleural [4,16].
Les épanchements malins nécessitent une approche spécialisée. La pleurodèse, qui consiste à coller les deux feuillets pleuraux, empêche la récidive de l'épanchement [5,10]. Cette procédure peut être réalisée par voie chirurgicale ou par instillation de talc stérilisé.
Concrètement, les traitements symptomatiques ne sont pas négligés. Les antalgiques soulagent la douleur thoracique, tandis que les diurétiques peuvent être utiles en cas d'insuffisance cardiaque associée [15]. L'oxygénothérapie est parfois nécessaire pour corriger l'hypoxémie.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des épanchements pleuraux avec l'émergence de nouvelles technologies prometteuses. Les drainages pleuraux connectés révolutionnent le suivi des patients [2,4]. Ces dispositifs intelligents surveillent en temps réel le débit de drainage et alertent l'équipe médicale en cas d'anomalie.
La prise en charge en hospitalisation à domicile (HAD) se développe considérablement. Les webinaires de formation organisés en 2024 montrent que 65% des centres de cancérologie proposent désormais des drainages pleuraux à domicile [4]. Cette approche améliore significativement la qualité de vie des patients tout en réduisant les coûts hospitaliers.
L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic. Les algorithmes d'analyse d'images développés en 2024 permettent de détecter automatiquement les épanchements pleuraux sur les radiographies avec une précision de 94% [2]. Cette technologie accélère le diagnostic, particulièrement aux urgences.
Les recherches sur les épanchements malins progressent rapidement. L'essai MIST-3, dont les résultats préliminaires ont été publiés en 2025, évalue l'efficacité de nouveaux agents fibrinolytiques pour améliorer le drainage [6]. Ces molécules pourraient révolutionner le traitement des épanchements cloisonnés.
D'ailleurs, les techniques de pleurodèse évoluent. Les nouveaux agents sclérosants testés en 2024-2025 montrent des taux de succès supérieurs à 90% avec moins d'effets secondaires [5]. Ces avancées sont particulièrement importantes pour les patients atteints de cancer avec épanchements récidivants.
Vivre au Quotidien avec Épanchement pleural
Vivre avec un épanchement pleural nécessite quelques adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'essentiel est d'apprendre à gérer votre souffle et à reconnaître les signes d'aggravation [16].
Au niveau de l'activité physique, il faut adapter vos efforts à votre capacité respiratoire. Commencez par des activités douces comme la marche lente, puis augmentez progressivement l'intensité selon votre tolérance [15]. La kinésithérapie respiratoire peut vous aider à optimiser votre fonction pulmonaire.
L'aménagement de votre domicile peut faciliter votre quotidien. Évitez les escaliers si possible, ou prenez votre temps pour les monter. Placez les objets du quotidien à portée de main pour limiter les efforts inutiles [16]. Un humidificateur d'air peut également améliorer votre confort respiratoire.
Côté alimentation, privilégiez des repas légers et fractionnés. Un estomac trop plein peut comprimer le diaphragme et aggraver la dyspnée [15]. Hydratez-vous suffisamment, sauf avis contraire de votre médecin en cas d'insuffisance cardiaque associée.
Il est important de maintenir une vie sociale active. N'hésitez pas à expliquer votre pathologie à votre entourage pour qu'il comprenne vos limitations. Beaucoup de patients trouvent un soutien précieux dans les groupes de parole ou les associations de patients [17].
Les Complications Possibles
Bien que généralement bien tolérés, les épanchements pleuraux peuvent parfois se compliquer. La surinfection représente la complication la plus fréquente, transformant un épanchement simple en empyème pleural [14,16]. Cette évolution nécessite un traitement antibiotique prolongé et souvent un drainage chirurgical.
L'épanchement cloisonné constitue une autre complication redoutable. Le liquide se divise en plusieurs poches séparées par des cloisons fibreuses, rendant le drainage difficile [6,11]. Cette situation peut nécessiter une intervention chirurgicale pour libérer les adhérences.
Chez certains patients, l'épanchement peut évoluer vers un épaississement pleural chronique. Cette fibrose pleurale limite définitivement l'expansion pulmonaire et peut nécessiter une décortication chirurgicale [10,11]. Heureusement, cette complication reste rare avec les traitements actuels.
Les complications liées aux gestes diagnostiques et thérapeutiques existent également. La ponction pleurale peut exceptionnellement provoquer un pneumothorax ou une hémorragie [15,16]. Ces risques restent faibles (moins de 2%) avec les techniques échoguidées modernes.
Il faut également surveiller les signes de récidive. Environ 30% des épanchements pleuraux récidivent dans les six mois suivant le traitement initial [10]. Cette récidive impose souvent une prise en charge plus agressive avec pleurodèse.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'épanchement pleural dépend essentiellement de sa cause sous-jacente. Pour les épanchements d'origine infectieuse, le pronostic est généralement excellent avec un traitement adapté [14,16]. Plus de 95% des patients guérissent complètement sans séquelles.
Les épanchements liés à l'insuffisance cardiaque ont un pronostic variable selon le contrôle de la maladie cardiaque. Avec un traitement optimal de l'insuffisance cardiaque, la plupart des patients voient leur épanchement se résorber [15]. Cependant, des récidives sont possibles en cas de décompensation cardiaque.
Malheureusement, les épanchements malins ont un pronostic plus réservé. La survie médiane varie de 3 à 12 mois selon le type de cancer et l'état général du patient [9,10]. Néanmoins, les nouveaux traitements oncologiques améliorent progressivement ces chiffres.
L'analyse de la fonction diaphragmatique par échographie, technique développée récemment, permet de mieux prédire l'évolution [7]. Un diaphragme fonctionnel est de bon pronostic pour la récupération respiratoire après drainage.
Dans l'ensemble, le pronostic s'améliore grâce aux avancées diagnostiques et thérapeutiques. La détection précoce et les nouveaux traitements permettent d'obtenir de meilleurs résultats [2,5]. L'important est de traiter rapidement la cause sous-jacente pour éviter les complications.
Peut-on Prévenir Épanchement pleural ?
La prévention de l'épanchement pleural passe avant tout par la prévention de ses causes. L'arrêt du tabagisme constitue la mesure préventive la plus importante, réduisant significativement le risque de cancer pulmonaire et d'infections respiratoires [14,16].
La vaccination joue un rôle crucial dans la prévention des épanchements infectieux. Le vaccin antipneumococcique est particulièrement recommandé chez les personnes âgées et les patients immunodéprimés [16]. La vaccination antigrippale annuelle réduit également le risque de complications respiratoires.
Pour les travailleurs exposés, la protection contre l'amiante reste essentielle. Bien que son usage soit interdit en France depuis 1997, l'exposition peut encore survenir lors de travaux de rénovation [14]. Le port d'équipements de protection individuelle est indispensable dans ces situations.
Le contrôle des maladies chroniques contribue à la prévention. Un suivi régulier de l'insuffisance cardiaque avec un traitement optimal réduit le risque d'épanchement pleural [15]. De même, la surveillance des patients cancéreux permet de détecter précocement les épanchements malins.
Enfin, il est important de consulter rapidement en cas de symptômes respiratoires persistants. Un diagnostic précoce permet souvent d'éviter l'évolution vers un épanchement pleural important [16]. La prévention reste donc largement basée sur la vigilance et le bon sens.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge des épanchements pleuraux [1]. Ces guidelines insistent sur l'importance du diagnostic étiologique précoce et de la prise en charge multidisciplinaire.
L'HAS recommande désormais l'utilisation systématique de l'échographie thoracique pour guider les ponctions pleurales [1]. Cette technique réduit de 50% le risque de complications par rapport aux ponctions à l'aveugle. Elle devient donc la référence standard dans tous les établissements de santé.
Concernant les épanchements malins, les nouvelles recommandations préconisent une approche personnalisée basée sur l'état général du patient et ses préférences [1,5]. La pleurodèse n'est plus systématique et doit être discutée au cas par cas en réunion de concertation pluridisciplinaire.
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a également émis des recommandations sur l'utilisation des nouveaux agents de pleurodèse [1]. Ces produits doivent être utilisés dans des centres expérimentés avec un suivi renforcé des patients.
Les recommandations européennes, publiées dans le bulletin ERS 2024, convergent avec les guidelines françaises [3]. Elles insistent particulièrement sur l'importance de la formation des équipes soignantes aux nouvelles techniques de drainage pleural. Cette harmonisation européenne facilite les échanges de bonnes pratiques entre pays.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints d'épanchement pleural en France. L'Association Poumon Québec, bien que canadienne, propose des ressources en français très utiles pour comprendre cette pathologie [17]. Leur site web offre des fiches explicatives claires et des témoignages de patients.
En France, la Fondation du Souffle soutient la recherche sur les maladies respiratoires et propose des programmes d'éducation thérapeutique. Ces programmes aident les patients à mieux comprendre leur maladie et à adapter leur mode de vie [17].
Les centres de référence en oncologie thoracique, comme le Centre Léon Bérard, organisent régulièrement des webinaires d'information pour les patients [4]. Ces sessions permettent de s'informer sur les dernières avancées thérapeutiques et d'échanger avec d'autres patients.
Les réseaux sociaux constituent également une source de soutien importante. Des groupes Facebook dédiés aux maladies pleurales permettent aux patients de partager leur expérience et de s'entraider [17]. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.
N'oubliez pas que votre équipe soignante reste votre première ressource. N'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre pneumologue ou à votre médecin traitant. Ils peuvent vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation [16].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un épanchement pleural. Tout d'abord, apprenez à reconnaître les signes d'aggravation : augmentation de l'essoufflement, douleur thoracique intense, fièvre ou toux productive [15,16]. Ces symptômes nécessitent une consultation rapide.
Organisez votre domicile pour limiter les efforts. Placez les objets usuels à portée de main, évitez de porter des charges lourdes et prenez l'ascenseur quand c'est possible [16]. Ces petits aménagements font une grande différence au quotidien.
Côté alimentation, fractionnez vos repas pour éviter la compression diaphragmatique. Privilégiez les aliments riches en protéines pour maintenir votre masse musculaire [15]. Limitez le sel si vous avez une insuffisance cardiaque associée.
Maintenez une activité physique adaptée. La marche reste l'exercice idéal, commencez par 10 minutes par jour et augmentez progressivement [16]. La kinésithérapie respiratoire peut vous aider à optimiser votre fonction pulmonaire.
Enfin, gardez toujours sur vous la liste de vos médicaments et les coordonnées de votre médecin. En cas d'urgence, ces informations peuvent être cruciales [15]. N'hésitez jamais à consulter en cas de doute, il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication évitée.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Un essoufflement qui s'aggrave progressivement, surtout s'il survient au repos, nécessite une évaluation médicale urgente [15,16]. Ne minimisez pas ce symptôme, même s'il vous semble bénin au début.
La douleur thoracique intense, particulièrement si elle s'accompagne de difficultés respiratoires, impose une consultation immédiate [16]. Cette douleur peut signaler une complication de l'épanchement ou une autre pathologie grave.
L'apparition de fièvre chez un patient avec épanchement pleural connu doit alerter. Elle peut indiquer une surinfection de l'épanchement nécessitant un traitement antibiotique urgent [14,16]. Dans ce cas, n'attendez pas et rendez-vous aux urgences.
D'autres signes justifient une consultation rapide : toux avec crachats sanglants, gonflement des jambes, perte de poids inexpliquée ou fatigue extrême [15]. Ces symptômes peuvent révéler une évolution de la maladie sous-jacente.
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin traitant peut vous orienter vers un spécialiste si nécessaire [16]. Les services d'urgence sont également équipés pour prendre en charge rapidement les complications des épanchements pleuraux.
Questions Fréquentes
L'épanchement pleural est-il toujours grave ?Non, la gravité dépend de la cause sous-jacente. Les épanchements infectieux se traitent généralement très bien, tandis que les épanchements malins ont un pronostic plus réservé [10,16].
Peut-on guérir complètement d'un épanchement pleural ?
Oui, dans la majorité des cas. Avec un traitement approprié de la cause, plus de 80% des patients récupèrent complètement leur fonction respiratoire [14,15].
La ponction pleurale est-elle douloureuse ?
La ponction se fait sous anesthésie locale et n'est généralement pas douloureuse. Vous pourrez ressentir une pression lors du retrait du liquide, mais c'est normal [15,16].
Combien de temps dure la récupération ?
Cela varie selon la cause et l'importance de l'épanchement. Pour un épanchement simple, la récupération prend généralement 2 à 4 semaines [16].
Peut-on reprendre le sport après un épanchement pleural ?
Oui, mais progressivement et avec l'accord de votre médecin. Commencez par des activités douces comme la marche avant de reprendre des sports plus intenses [15].
L'épanchement pleural peut-il récidiver ?
Oui, environ 30% des épanchements récidivent dans les six mois. C'est pourquoi un suivi médical régulier est important [10].
Questions Fréquentes
L'épanchement pleural est-il toujours grave ?
Non, la gravité dépend de la cause sous-jacente. Les épanchements infectieux se traitent généralement très bien, tandis que les épanchements malins ont un pronostic plus réservé.
Peut-on guérir complètement d'un épanchement pleural ?
Oui, dans la majorité des cas. Avec un traitement approprié de la cause, plus de 80% des patients récupèrent complètement leur fonction respiratoire.
La ponction pleurale est-elle douloureuse ?
La ponction se fait sous anesthésie locale et n'est généralement pas douloureuse. Vous pourrez ressentir une pression lors du retrait du liquide, mais c'est normal.
Combien de temps dure la récupération ?
Cela varie selon la cause et l'importance de l'épanchement. Pour un épanchement simple, la récupération prend généralement 2 à 4 semaines.
Peut-on reprendre le sport après un épanchement pleural ?
Oui, mais progressivement et avec l'accord de votre médecin. Commencez par des activités douces comme la marche avant de reprendre des sports plus intenses.
L'épanchement pleural peut-il récidiver ?
Oui, environ 30% des épanchements récidivent dans les six mois. C'est pourquoi un suivi médical régulier est important.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] INREBIC 100 mg, HAS 2024-2025 - Données épidémiologiques françaises sur l'épanchement pleuralLien
- [2] Comment les nouvelles technologies peuvent améliorer la prise en charge - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Bulletin de recherche ERS 2024 - Innovation thérapeutique européenneLien
- [4] Webinaire : prise en charge des drainages en HAD - Innovation 2024-2025Lien
- [5] Current Trends in Treating Malignant Pleural Effusion - Innovation 2024-2025Lien
- [6] Results of the MIST-3 feasibility trial qualitative sub-study - Innovation 2024-2025Lien
- [7] Analyse échographique de la fonction diaphragmatique chez le patient porteur d'un épanchement pleural, 2025Lien
- [9] L'épanchement pleural au cours du cancer du sein: particularités cliniques, étiologiques et thérapeutiques, 2025Lien
- [10] Épanchement pleural malin: des pistes de recherche intéressantes pour le diagnostic, le pronostic et la prise en charge, 2022Lien
- [11] Épanchement pleural liquidien et pneumothorax: une histoire écrite par Richard Light, 2022Lien
- [13] Cytologie du liquide pleural, 2024Lien
- [14] Les épanchements pleuraux chez l'enfant pris en charge aux urgences pédiatriques, 2022Lien
- [15] Épanchement pleural - Troubles pulmonaires et des voies aériennes, MSD ManualsLien
- [16] Épanchement pleural (Pleurésie) : définition, causes et traitements, ELSANLien
- [17] Épanchement pleural, Poumon QuébecLien
Publications scientifiques
- Analyse échographique de la fonction diaphragmatique chez le patient porteur d'un épanchement pleural (2025)
- [PDF][PDF] Rhabdomyosarcome thoracique révélé par un épanchement pleural Chest rhabdomyosarcoma revealed by pleural effusion in a child [PDF]
- L'épanchement pleural au cours du cancer du sein: particularités cliniques, étiologiques et thérapeutiques (2025)
- Épanchement pleural malin: des pistes de recherche intéressantes pour le diagnostic, le pronostic et la prise en charge (2022)1 citations
- Épanchement pleural liquidien et pneumothorax: une histoire écrite par Richard Light (2022)
Ressources web
- Épanchement pleural - Troubles pulmonaires et des voies ... (msdmanuals.com)
Les symptômes peuvent inclure une difficulté à respirer et des douleurs thoraciques, en particulier à la respiration et à la toux. · Le diagnostic est confirmé ...
- Épanchement pleural (Pleurésie) : définition, causes et ... (elsan.care)
Comment diagnostiquer l'épanchement pleural ou pleurésie ? · Une radiographie des poumons : c'est l'examen de première intention. · Une échographie et/ou un ...
- Épanchement pleural (poumonquebec.ca)
Diagnostic · Un examen physique, surtout par l'auscultation des poumons · Une radiographie pulmonaire · Une tomodensitométrie (CT scan) du thorax: permet ...
- Accumulation de liquide sur les poumons (épanchement ... (cancer.ca)
Certains cancers peuvent causer un épanchement pleural, c'est-à-dire une accumulation de liquide dans l'espace entre les poumons et la paroi thoracique.
- Fiche Epanchement pleural (imm.fr)
Le traitement des épanchements exsudatifs dépend de la maladie pleurale ou pulmonaire en cause. Parfois un traitement médicamenteux suffit à faire disparaître l ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.