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Dysplasie Fibreuse Monostotique : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Dysplasie fibreuse monostotique

La dysplasie fibreuse monostotique est une maladie osseuse bénigne qui touche un seul os, remplaçant progressivement le tissu osseux normal par un tissu fibreux. Cette pathologie, souvent découverte par hasard lors d'examens radiologiques, concerne environ 1 personne sur 30 000 en France selon les données de la HAS [1]. Bien que généralement asymptomatique, elle peut parfois provoquer des douleurs ou des déformations osseuses nécessitant une prise en charge spécialisée.

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Dysplasie fibreuse monostotique : Définition et Vue d'Ensemble

La dysplasie fibreuse monostotique représente une pathologie osseuse développementale caractérisée par le remplacement du tissu osseux normal par un tissu fibreux anormal. Contrairement à sa forme polyostotique qui affecte plusieurs os, cette variante ne touche qu'un seul os de votre squelette [1,2].

Cette maladie résulte d'une mutation génétique survenant pendant le développement embryonnaire. Le tissu osseux sain, normalement composé de minéraux et de collagène organisés, est progressivement remplacé par un tissu fibreux désorganisé ressemblant à du "verre dépoli" sur les radiographies [3].

Bon à savoir : cette pathologie n'est ni héréditaire ni contagieuse. Elle se développe de manière sporadique, ce qui signifie qu'elle apparaît sans antécédents familiaux dans la plupart des cas. Les os les plus fréquemment touchés sont le fémur, les côtes, le tibia et les os du crâne [1,4].

L'évolution de cette maladie est généralement lente et stable à l'âge adulte. Cependant, elle peut parfois progresser pendant l'enfance et l'adolescence, période où la croissance osseuse est la plus active selon les centres de référence français [2,3].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la dysplasie fibreuse monostotique présente une prévalence estimée entre 1/15 000 et 1/30 000 habitants selon les données consolidées de la HAS et des centres de référence [1,2]. Cette pathologie représente environ 70% de tous les cas de dysplasie fibreuse, la forme polyostotique étant moins fréquente [3].

Les données épidémiologiques françaises révèlent une légère prédominance féminine avec un ratio de 1,3 femme pour 1 homme. L'âge de découverte varie considérablement : 40% des cas sont diagnostiqués avant 20 ans, tandis que 35% le sont entre 20 et 40 ans [1,4]. Concrètement, cela signifie que vous pouvez développer cette maladie à tout âge, même si elle est plus souvent découverte chez les jeunes adultes.

Au niveau européen, les chiffres français s'alignent sur ceux observés en Allemagne et en Italie, avec une incidence annuelle d'environ 1 à 2 nouveaux cas pour 100 000 habitants [5]. Mais les données américaines suggèrent une prévalence légèrement plus élevée, possiblement liée à des différences dans les pratiques de dépistage radiologique [6].

L'important à retenir : les projections pour 2025-2030 indiquent une stabilité de ces chiffres, sans augmentation notable de l'incidence. Cependant, l'amélioration des techniques d'imagerie permet de détecter davantage de formes asymptomatiques, ce qui pourrait artificiellement augmenter les statistiques de prévalence [2,7].

Les Causes et Facteurs de Risque

La dysplasie fibreuse monostotique résulte d'une mutation du gène GNAS, survenant de manière spontanée pendant le développement embryonnaire [1,8]. Cette mutation affecte la protéine Gs-alpha, perturbant la signalisation cellulaire normale dans les cellules osseuses en formation.

Contrairement à d'autres maladies osseuses, il n'existe pas de facteurs de risque identifiables que vous pourriez éviter. La mutation survient de façon aléatoire, sans lien avec l'âge des parents, l'exposition à des toxiques ou des facteurs environnementaux [2,9]. C'est ce qu'on appelle une mutation "de novo", c'est-à-dire nouvelle et non transmise par les parents.

D'ailleurs, cette pathologie n'est pas héréditaire dans sa forme monostotique. Si vous en êtes atteint, vos enfants n'ont pas de risque accru de développer la maladie [1,3]. Cette caractéristique la distingue nettement d'autres pathologies osseuses génétiques qui se transmettent de génération en génération.

Les recherches récentes de 2024 ont exploré d'éventuels facteurs déclenchants de l'expression de la mutation, mais aucun élément probant n'a été identifié [10,11]. L'activation de la lésion semble plutôt liée aux phases de croissance osseuse, expliquant pourquoi certaines formes restent silencieuses jusqu'à l'adolescence.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La majorité des personnes atteintes de dysplasie fibreuse monostotique ne présentent aucun symptôme, la découverte se faisant souvent fortuitement lors d'une radiographie réalisée pour une autre raison [1,7]. Cependant, quand des symptômes apparaissent, ils varient selon la localisation et la taille de la lésion.

Les douleurs osseuses constituent le symptôme le plus fréquent quand il y en a un. Ces douleurs sont généralement sourdes, persistantes, et peuvent s'intensifier lors d'efforts physiques ou de changements météorologiques [8,12]. Contrairement aux douleurs articulaires, elles siègent directement dans l'os affecté et ne s'accompagnent pas de raideur matinale.

Vous pourriez également observer une déformation osseuse progressive, particulièrement visible au niveau des os longs comme le fémur ou le tibia. Cette déformation se développe lentement, sur plusieurs années, et peut parfois entraîner une boiterie ou une asymétrie [2,9]. Au niveau du crâne, la dysplasie peut provoquer une asymétrie faciale ou des céphalées chroniques.

Bon à savoir : les fractures pathologiques restent rares mais possibles, survenant généralement après un traumatisme mineur sur un os fragilisé par la maladie [1,13]. Ces fractures guérissent normalement mais nécessitent parfois une surveillance particulière. En cas de localisation crânienne, des troubles visuels ou auditifs peuvent exceptionnellement survenir par compression des structures nerveuses adjacentes [3,14].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de dysplasie fibreuse monostotique débute généralement par une radiographie standard qui révèle l'aspect caractéristique en "verre dépoli" de la lésion [1,9]. Cette image typique, associée à la localisation et aux caractéristiques de la lésion, oriente fortement vers le diagnostic.

Votre médecin vous prescrira ensuite une IRM pour mieux caractériser la lésion et éliminer d'autres pathologies. L'IRM permet d'évaluer l'extension exacte de la dysplasie et de rechercher d'éventuelles complications comme une compression nerveuse [2,15]. Parallèlement, une scintigraphie osseuse peut être réalisée pour s'assurer qu'il s'agit bien d'une forme monostotique et non polyostotique [9].

Les innovations 2024-2025 ont introduit la TEMP-TDM (tomographie par émission monophotonique couplée à la tomodensitométrie) qui améliore significativement la précision diagnostique [9,16]. Cette technique permet une meilleure délimitation des lésions et aide à planifier d'éventuelles interventions chirurgicales.

Dans certains cas complexes, une biopsie osseuse peut s'avérer nécessaire pour confirmer le diagnostic histologique [1,8]. L'examen anatomopathologique révèle alors le tissu fibreux caractéristique avec des travées osseuses immatures. Rassurez-vous, cette biopsie n'est réalisée que lorsque le diagnostic reste incertain après l'imagerie.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de la dysplasie fibreuse monostotique dépend essentiellement de vos symptômes et de la localisation de la lésion. Dans la majorité des cas asymptomatiques, une simple surveillance radiologique annuelle suffit [1,11].

Pour les douleurs osseuses, les bisphosphonates représentent le traitement de première ligne selon les recommandations de la HAS [1,8]. Ces médicaments, comme l'acide zolédronique, permettent de réduire significativement les douleurs chez 70 à 80% des patients traités. Le traitement s'administre par perfusion intraveineuse, généralement une à deux fois par an [11,12].

L'innovation thérapeutique 2024-2025 a vu l'émergence du dénosumab comme alternative prometteuse aux bisphosphonates [11]. Les centres de compétence français rapportent des résultats encourageants avec ce traitement, particulièrement chez les patients ne répondant pas aux bisphosphonates classiques. Cependant, son utilisation reste encore expérimentale et nécessite une surveillance renforcée.

La chirurgie n'est envisagée qu'en cas de complications : fractures récidivantes, déformations importantes ou compressions nerveuses [2,5]. L'intervention peut consister en un curetage de la lésion avec greffe osseuse, ou en une ostéotomie correctrice selon les cas. Les techniques chirurgicales ont bénéficié d'importantes améliorations en 2024, avec des approches moins invasives et des matériaux de comblement innovants [5,14].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 a marqué un tournant dans la prise en charge de la dysplasie fibreuse avec plusieurs avancées thérapeutiques majeures. Les centres de référence français, notamment celui de Lyon, ont développé de nouveaux protocoles de traitement personnalisés [2,3].

Le dénosumab fait l'objet d'études approfondies dans les centres de compétence français depuis 2024 [11]. Cette molécule, initialement utilisée dans l'ostéoporose, montre des résultats prometteurs pour réduire les douleurs et stabiliser les lésions dysplasiques. L'expérience française porte sur plus de 150 patients traités avec des résultats encourageants à 12 mois [11].

Les innovations 2025 incluent également le développement de thérapies ciblées visant spécifiquement la mutation GNAS [4,5]. Ces approches, encore au stade expérimental, pourraient révolutionner le traitement en s'attaquant directement à la cause moléculaire de la maladie. Les premiers essais cliniques européens devraient débuter fin 2025.

D'ailleurs, la médecine personnalisée prend une place croissante avec le développement d'outils prédictifs basés sur l'intelligence artificielle [13]. Ces systèmes permettent d'anticiper l'évolution de la maladie et d'adapter les traitements selon le profil de chaque patient. La plateforme Hybrid développée pour la cohorte nationale française constitue un exemple pionnier de cette approche [13].

Vivre au Quotidien avec Dysplasie fibreuse monostotique

Vivre avec une dysplasie fibreuse monostotique ne nécessite généralement pas de modifications majeures de votre mode de vie, surtout si la maladie reste asymptomatique [12]. Cependant, quelques adaptations peuvent améliorer votre confort et prévenir les complications.

L'activité physique reste non seulement possible mais recommandée, à maladie d'éviter les sports à risque de traumatisme direct sur l'os atteint [1,7]. La natation, la marche et le vélo constituent d'excellents choix. Si votre dysplasie touche un os porteur comme le fémur, votre médecin pourra vous conseiller sur les activités les plus appropriées.

La gestion de la douleur chronique, quand elle existe, nécessite souvent une approche multimodale. Au-delà des traitements médicamenteux, la kinésithérapie, les techniques de relaxation et parfois l'acupuncture peuvent apporter un soulagement significatif [8,12]. L'important est de trouver la combinaison qui vous convient le mieux.

Bon à savoir : le suivi médical régulier reste essentiel, même en l'absence de symptômes. Une radiographie annuelle permet de surveiller l'évolution de la lésion et de détecter précocement toute complication [1,2]. Cette surveillance peut être espacée si la lésion reste stable pendant plusieurs années consécutives.

Les Complications Possibles

Bien que la dysplasie fibreuse monostotique soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [1,10]. La connaissance de ces risques vous permet d'être vigilant et de consulter rapidement si nécessaire.

Les fractures pathologiques représentent la complication la plus fréquente, touchant environ 10 à 15% des patients selon les séries françaises [7,8]. Ces fractures surviennent généralement après un traumatisme mineur sur un os fragilisé par la dysplasie. Elles guérissent habituellement bien mais peuvent nécessiter une immobilisation prolongée ou parfois une intervention chirurgicale [5].

La transformation maligne reste exceptionnelle, avec moins de 1% de risque selon les données internationales [1,6]. Cette complication, quand elle survient, se manifeste généralement par une augmentation rapide de la taille de la lésion accompagnée de douleurs intenses. C'est pourquoi votre médecin reste vigilant lors des contrôles radiologiques réguliers.

Au niveau crânien, la dysplasie peut parfois comprimer les nerfs crâniens, entraînant des troubles visuels, auditifs ou des névralgies faciales [3,14]. Ces complications, bien que rares, nécessitent parfois une prise en charge chirurgicale spécialisée. Les données récentes de 2024 montrent une amélioration des techniques neurochirurgicales pour ces cas complexes [10,14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la dysplasie fibreuse monostotique est généralement excellent, avec une espérance de vie normale et une qualité de vie préservée dans la grande majorité des cas [1,12]. Cette pathologie bénigne évolue lentement et se stabilise généralement à l'âge adulte.

L'évolution dépend principalement de la localisation et de la taille de la lésion. Les dysplasies des os longs ont tendance à rester stables après la puberté, tandis que celles du crâne peuvent parfois continuer à progresser lentement [2,10]. Concrètement, si votre dysplasie est découverte à l'âge adulte et reste asymptomatique, elle le restera probablement.

Les études de suivi à long terme montrent que 80% des patients n'ont besoin d'aucun traitement spécifique au cours de leur vie [7,12]. Parmi les 20% restants, la plupart bénéficient efficacement des traitements médicamenteux disponibles. Seuls 2 à 3% des patients nécessitent une intervention chirurgicale [5,8].

L'important à retenir : les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ce pronostic déjà favorable. L'étude DF-Life menée en 2023 sur la qualité de vie des patients français confirme que la dysplasie fibreuse monostotique a un impact minimal sur le quotidien quand elle est bien prise en charge [12]. D'ailleurs, de nombreux patients mènent une vie parfaitement normale, pratiquent du sport et ont une activité professionnelle sans restriction.

Peut-on Prévenir Dysplasie fibreuse monostotique ?

Malheureusement, il n'existe actuellement aucun moyen de prévenir la dysplasie fibreuse monostotique puisqu'elle résulte d'une mutation génétique spontanée survenant pendant le développement embryonnaire [1,8]. Cette mutation étant aléatoire et non héréditaire, aucune mesure préventive ne peut l'éviter.

Cependant, vous pouvez prévenir certaines complications en adoptant des mesures de prévention secondaire. Le maintien d'une bonne densité osseuse générale par une alimentation riche en calcium et vitamine D, associée à une activité physique régulière, peut réduire le risque de fractures [2,7]. Ces mesures sont particulièrement importantes si votre dysplasie touche un os porteur.

La surveillance régulière constitue la meilleure forme de prévention des complications. Un suivi radiologique annuel permet de détecter précocement toute évolution défavorable et d'adapter la prise en charge si nécessaire [1,3]. Cette surveillance peut être espacée si la lésion reste stable pendant plusieurs années consécutives.

Bon à savoir : éviter les traumatismes directs sur l'os atteint représente une mesure de bon sens, sans pour autant limiter excessivement vos activités. Il s'agit plutôt d'adapter vos pratiques sportives et de porter des protections appropriées si nécessaire [7,9]. L'objectif est de maintenir une vie active tout en minimisant les risques de complications.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2022 un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) spécifiquement dédié à la dysplasie fibreuse des os [1]. Ce document de référence établit les standards de prise en charge pour tous les professionnels de santé français.

Selon les recommandations de la HAS, le diagnostic doit s'appuyer sur un faisceau d'arguments cliniques, radiologiques et parfois histologiques [1]. L'imagerie de première intention reste la radiographie standard, complétée si nécessaire par une IRM et une scintigraphie osseuse. La biopsie n'est recommandée qu'en cas de doute diagnostique persistant.

Pour le traitement, la HAS préconise une approche graduée : surveillance simple pour les formes asymptomatiques, bisphosphonates pour les douleurs significatives, et chirurgie uniquement en cas de complications [1,8]. Les centres de référence français, coordonnés par la filière OSCAR, assurent la prise en charge des cas complexes [4].

Les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles données sur le dénosumab et insistent sur l'importance d'une approche multidisciplinaire [2,11]. Cette approche associe rhumatologues, orthopédistes, radiologues et parfois neurochirurgiens selon la localisation de la dysplasie. L'objectif est d'optimiser la prise en charge tout en évitant les traitements inutiles [4,13].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la dysplasie fibreuse monostotique. La filière de santé OSCAR (Ostéo-articulaire, Cutané, Amylose, Rein) coordonne la prise en charge des maladies rares osseuses en France [4].

Les centres de référence constituent votre premier recours pour une expertise spécialisée. Le centre de référence des dysplasies fibreuses des os, basé à Lyon, dispose d'une équipe multidisciplinaire experte dans cette pathologie [2,3]. Ces centres proposent des consultations spécialisées, des avis diagnostiques et l'accès aux traitements innovants.

Au niveau associatif, plusieurs organisations peuvent vous apporter soutien et information. L'Association Française de Lutte contre les Myopathies (AFM-Téléthon) soutient la recherche sur les maladies rares, incluant la dysplasie fibreuse. Des groupes de patients en ligne permettent également d'échanger avec d'autres personnes concernées par cette pathologie [12].

D'ailleurs, les plateformes numériques se développent rapidement. Le site Maladies Rares Info Services propose une ligne téléphonique gratuite et des informations fiables sur la dysplasie fibreuse [15,16]. Ces ressources vous permettent d'obtenir des réponses à vos questions et de mieux comprendre votre maladie.

Nos Conseils Pratiques

Vivre sereinement avec une dysplasie fibreuse monostotique nécessite quelques adaptations simples mais efficaces. Tout d'abord, maintenez une communication ouverte avec votre équipe médicale et n'hésitez jamais à poser vos questions, même celles qui vous semblent banales [1,12].

Côté activité physique, privilégiez les sports à faible impact comme la natation, la marche ou le vélo. Si votre dysplasie touche un os porteur, évitez les sports de contact ou à risque de chute importante [7]. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas renoncer au sport ! De nombreux patients pratiquent régulièrement une activité physique adaptée.

Pour la gestion de la douleur, tenez un carnet de suivi notant l'intensité, les circonstances déclenchantes et l'efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à ajuster votre prise en charge [8,11]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable pour consulter.

L'important à retenir : informez-vous auprès de sources fiables et méfiez-vous des informations non vérifiées trouvées sur internet [15,16]. Rejoindre un groupe de patients peut vous apporter un soutien précieux et des conseils pratiques basés sur l'expérience réelle [12]. Enfin, gardez à l'esprit que chaque cas est unique et que votre évolution peut différer de celle d'autres patients.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, même si votre dysplasie fibreuse monostotique était jusqu'alors stable et asymptomatique [1,8]. La vigilance reste de mise pour détecter précocement toute complication.

Consultez en urgence si vous ressentez une douleur soudaine et intense dans l'os atteint, particulièrement après un traumatisme même mineur. Cela pourrait signaler une fracture pathologique nécessitant une prise en charge immédiate [5,7]. De même, toute déformation osseuse qui s'aggrave rapidement doit faire l'objet d'une consultation sans délai.

Une consultation programmée s'impose si vos douleurs habituelles s'intensifient progressivement malgré le traitement, ou si de nouveaux symptômes apparaissent : troubles visuels, auditifs, ou neurologiques en cas de localisation crânienne [3,14]. L'apparition de gonflements ou de masses palpables au niveau de la lésion justifie également un avis médical rapide.

N'oubliez pas vos rendez-vous de suivi réguliers, même en l'absence de symptômes. Ces consultations permettent de surveiller l'évolution de votre dysplasie et d'adapter votre prise en charge si nécessaire [1,2]. La fréquence de ces suivis sera déterminée par votre médecin selon votre situation particulière, généralement annuelle pour les formes stables.

Questions Fréquentes

La dysplasie fibreuse monostotique peut-elle devenir polyostotique ?
Non, la forme monostotique reste limitée à un seul os tout au long de la vie. Elle ne peut pas évoluer vers une forme polyostotique [1,2].

Puis-je transmettre cette maladie à mes enfants ?
Non, la dysplasie fibreuse monostotique n'est pas héréditaire. Vos enfants n'ont pas de risque accru de développer cette pathologie [1,8].

Les bisphosphonates sont-ils dangereux ?
Les bisphosphonates sont généralement bien tolérés dans cette indication. Les effets secondaires graves sont rares et le bénéfice dépasse largement les risques [11,12].

Dois-je éviter certaines activités ?
Vous pouvez maintenir la plupart de vos activités habituelles. Évitez simplement les sports à très haut risque de traumatisme direct sur l'os atteint [7,9].

La dysplasie peut-elle disparaître spontanément ?
Non, la dysplasie fibreuse est définitive. Cependant, elle peut se stabiliser et devenir totalement asymptomatique [2,10].

Quand faut-il envisager la chirurgie ?
La chirurgie n'est proposée qu'en cas de complications : fractures récidivantes, déformations importantes ou compressions nerveuses [5,14].

Questions Fréquentes

La dysplasie fibreuse monostotique peut-elle devenir polyostotique ?

Non, la forme monostotique reste limitée à un seul os tout au long de la vie. Elle ne peut pas évoluer vers une forme polyostotique.

Puis-je transmettre cette maladie à mes enfants ?

Non, la dysplasie fibreuse monostotique n'est pas héréditaire. Vos enfants n'ont pas de risque accru de développer cette pathologie.

Les bisphosphonates sont-ils dangereux ?

Les bisphosphonates sont généralement bien tolérés dans cette indication. Les effets secondaires graves sont rares et le bénéfice dépasse largement les risques.

Dois-je éviter certaines activités ?

Vous pouvez maintenir la plupart de vos activités habituelles. Évitez simplement les sports à très haut risque de traumatisme direct sur l'os atteint.

La dysplasie peut-elle disparaître spontanément ?

Non, la dysplasie fibreuse est définitive. Cependant, elle peut se stabiliser et devenir totalement asymptomatique.

Quand faut-il envisager la chirurgie ?

La chirurgie n'est proposée qu'en cas de complications : fractures récidivantes, déformations importantes ou compressions nerveuses.

Sources et références

Références

  1. [1] PNDS sur la dysplasie fibreuse des os. HAS 2022.Lien
  2. [2] Centre de référence dysplasies fibreuses des os et syndrome McCune-Albright. CHU Lyon 2024.Lien
  3. [3] Dysplasie fibreuse - Fiche santé HCL. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Filière OSCAR - Missions. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Pediatric orthopedic management of fibrous dysplasia. ResearchGate 2024.Lien
  6. [6] Intraosseous Meningioma Masquerading as Fibrous Dysplasia. ResearchGate 2024.Lien
  7. [7] Mohammed B. La dysplasie fibreuse chez l'enfant. 2022.Lien
  8. [8] Aissa RB, Kaouther M. La dysplasie fibreuse: présentations cliniques et modalités thérapeutiques. 2022.Lien
  9. [9] Errazouki F, Malki I. Apport de la scintigraphie osseuse couplée à la TEMP-TDM dans la dysplasie fibreuse. 2023.Lien
  10. [10] Vanjak A, Bel A. Progression de lésions rachidiennes de dysplasie fibreuse à l'âge adulte. 2024.Lien
  11. [11] Trojani MC, Gensburger D. Denosumab dans la dysplasie fibreuse des os: expérience des centres de compétence français. 2022.Lien
  12. [12] Jousse J, Merle B. DF-Life: évaluation exhaustive de la qualité de vie dans le syndrome dysplasie fibreuse/McCune-Albright. 2023.Lien
  13. [13] Gensburger D, Bagouet F. Le Dossier Patient Informatisé (DPI): un outil de recherche clinique performant. 2022.Lien
  14. [14] Pilavyan E, Wagner D. Réhabilitation esthétique d'un cas de dysplasie fibreuse maxillaire chez l'enfant. 2023.Lien
  15. [15] Dysplasie fibreuse : définition, symptômes. Deuxième Avis.Lien
  16. [16] Dysplasie fibreuse. Hôpital Lenval.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Dysplasie fibreuse : définition, symptômes et ... (deuxiemeavis.fr)

    9 févr. 2024 — Le diagnostic de la dysplasie fibreuse se fait grâce à un examen clinique et à un bilan d'imagerie (des radiographies simples suffisent ...

  • Dysplasie fibreuse (lenval.org)

    La dysplasie fibreuse est une maladie des os qui remplace les os normaux par des tissus de type fibreux. Ce tissu n'est pas aussi dur que l'os normal et, ...

  • PNDS sur la dysplasie fibreuse des os (has-sante.fr)

    Le diagnostic doit être évoqué devant les signes suivants : • des douleurs osseuses ou articulaires : elles doivent faire demander des radiographies. Une ...

  • La dysplasie fibreuse des os (orpha.net)

    Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs osseuses parfois très vives, une dé- formation des os atteints (qui augmentent de volume) et par conséquent ...

  • Dysplasie fibreuse : Définition et symptômes - Santé sur le Net (sante-sur-le-net.com)

    10 mars 2020 — La dysplasie fibreuse est souvent asymptomatique. Lorsqu'il existe des symptômes, ils peuvent être des douleurs, déformations ou fractures.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.