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Dyslipidémies : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements & Innovations

Dyslipidémies

Les dyslipidémies représentent un ensemble de troubles du métabolisme des lipides qui touchent près de 30% des adultes français. Cette pathologie silencieuse constitue l'un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. Mais rassurez-vous, des solutions existent aujourd'hui pour bien vivre avec cette maladie et prévenir ses complications.

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Dyslipidémies : Définition et Vue d'Ensemble

Les dyslipidémies désignent un groupe de pathologies caractérisées par des anomalies du taux de lipides dans le sang. Concrètement, cela signifie que votre organisme présente des niveaux anormaux de cholestérol ou de triglycérides [19,20].

Il existe plusieurs types de dyslipidémies. L'hypercholestérolémie correspond à un excès de cholestérol total ou de LDL-cholestérol (le "mauvais" cholestérol). À l'inverse, l'hypertriglycéridémie se caractérise par un taux élevé de triglycérides. Certaines personnes peuvent aussi présenter un déficit en HDL-cholestérol (le "bon" cholestérol) [21].

Mais pourquoi ces déséquilibres sont-ils problématiques ? En fait, les lipides jouent un rôle essentiel dans notre organisme. Le cholestérol participe à la fabrication des hormones et à la structure des membranes cellulaires. Cependant, en excès, il peut s'accumuler dans les artères et former des plaques d'athérome [20].

L'important à retenir, c'est que les dyslipidémies sont souvent asymptomatiques. Vous pouvez vivre des années sans ressentir le moindre symptôme, d'où l'importance du dépistage régulier.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes de Santé Publique France révèlent l'ampleur de cette pathologie. En 2024-2025, environ 30% des adultes français présentent une forme de dyslipidémie, soit près de 18 millions de personnes [1,2]. Cette prévalence a augmenté de 15% au cours des dix dernières années [3].

L'hypercholestérolémie touche particulièrement les hommes de plus de 45 ans et les femmes ménopausées. D'ailleurs, les études montrent que 35% des hommes et 28% des femmes présentent un taux de cholestérol LDL supérieur aux recommandations [4]. Les disparités régionales sont également marquées, avec une prévalence plus élevée dans le Nord et l'Est de la France [1].

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni affichent des taux similaires, tandis que les pays méditerranéens comme l'Italie ou l'Espagne présentent des prévalences légèrement inférieures [2]. Cette différence s'explique en partie par les habitudes alimentaires et le mode de vie.

L'impact économique est considérable. Les dyslipidémies représentent un coût direct de 2,8 milliards d'euros par an pour l'Assurance Maladie, principalement lié aux traitements et aux complications cardiovasculaires [5]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% de cette charge financière si aucune mesure préventive n'est renforcée [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les dyslipidémies résultent d'une combinaison complexe de facteurs génétiques et environnementaux. Bon à savoir : dans 85% des cas, il s'agit de formes dites "primaires" liées à des prédispositions héréditaires [20].

Les facteurs génétiques jouent un rôle déterminant. L'hypercholestérolémie familiale, par exemple, touche une personne sur 250 en France. Cette pathologie héréditaire se transmet selon un mode autosomique dominant, ce qui signifie qu'un parent porteur a 50% de risque de transmettre la maladie à chaque enfant [21].

Mais les facteurs environnementaux sont tout aussi importants. Une alimentation riche en graisses saturées et en cholestérol favorise l'élévation du taux de lipides sanguins. La sédentarité, le surpoids et l'obésité constituent également des facteurs de risque majeurs [19]. D'ailleurs, chaque augmentation de 5 kg du poids corporel s'accompagne d'une élévation moyenne de 10 mg/dL du cholestérol total.

Certaines pathologies peuvent aussi provoquer des dyslipidémies secondaires. Le diabète de type 2, l'hypothyroïdie, les maladies rénales chroniques ou encore la prise de certains médicaments (corticoïdes, diurétiques) peuvent perturber le métabolisme lipidique [20,21].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La particularité des dyslipidémies, c'est qu'elles sont généralement asymptomatiques pendant de nombreuses années. Vous pourriez avoir un taux de cholestérol élevé sans ressentir le moindre symptôme [19]. C'est pourquoi on les surnomme souvent les "tueurs silencieux".

Cependant, certains signes peuvent parfois alerter. Dans les formes sévères d'hypercholestérolémie familiale, des xanthomes peuvent apparaître. Ces dépôts jaunâtres de cholestérol se localisent principalement au niveau des tendons d'Achille, des coudes ou des paupières [20]. Mais attention, leur absence ne signifie pas que vos taux de lipides sont normaux.

Les complications cardiovasculaires constituent souvent le premier mode de révélation. Une douleur thoracique, un essoufflement à l'effort ou des palpitations peuvent signaler une atteinte coronarienne liée à l'athérosclérose [21]. D'ailleurs, 40% des infarctus du myocarde surviennent chez des personnes présentant une dyslipidémie non diagnostiquée.

Il est important de comprendre que l'absence de symptômes ne doit pas vous rassurer. Seul un bilan lipidique sanguin permet de détecter ces anomalies. C'est pourquoi les autorités de santé recommandent un dépistage régulier, même en l'absence de symptômes [19,20].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des dyslipidémies repose principalement sur le bilan lipidique, un examen sanguin simple mais essentiel. Cette analyse doit être réalisée à jeun depuis au moins 12 heures pour obtenir des résultats fiables [20].

Votre médecin prescrira généralement un bilan complet comprenant le cholestérol total, le LDL-cholestérol ("mauvais" cholestérol), le HDL-cholestérol ("bon" cholestérol) et les triglycérides. Les valeurs normales sont définies selon les recommandations internationales : LDL-cholestérol inférieur à 1,6 g/L, HDL-cholestérol supérieur à 0,4 g/L chez l'homme et 0,5 g/L chez la femme [21].

Mais le diagnostic ne s'arrête pas là. Votre médecin évaluera votre risque cardiovasculaire global en tenant compte de votre âge, de votre sexe, de vos antécédents familiaux et de la présence d'autres facteurs de risque comme l'hypertension artérielle ou le diabète [19]. Cette évaluation déterminera les objectifs thérapeutiques personnalisés.

En cas de suspicion d'hypercholestérolémie familiale, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. L'analyse génétique permet de confirmer le diagnostic et d'identifier les membres de la famille à risque. Un score clinique spécifique aide également à orienter le diagnostic [20,21].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge des dyslipidémies s'articule autour de deux axes principaux : les mesures hygiéno-diététiques et les traitements médicamenteux. L'approche thérapeutique doit toujours être personnalisée selon votre profil de risque [16,17].

Les statines constituent le traitement de première intention pour l'hypercholestérolémie. Ces médicaments inhibent la synthèse du cholestérol par le foie et peuvent réduire le LDL-cholestérol de 30 à 50%. L'atorvastatine et la rosuvastatine sont les molécules les plus prescrites en France [17]. Bon à savoir : les statines ont démontré leur efficacité dans la prévention des événements cardiovasculaires avec une réduction du risque de 25 à 35%.

D'autres classes thérapeutiques sont disponibles. L'ézétimibe bloque l'absorption intestinale du cholestérol et peut être associé aux statines. Les fibrates sont particulièrement efficaces sur les triglycérides élevés. Plus récemment, les inhibiteurs de PCSK9 ont révolutionné la prise en charge des formes sévères [16,17].

Les mesures diététiques restent fondamentales. Un régime pauvre en graisses saturées, riche en fibres et en oméga-3 peut réduire le cholestérol de 10 à 15%. L'activité physique régulière améliore le profil lipidique en augmentant le HDL-cholestérol et en diminuant les triglycérides [13].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque une révolution dans la prise en charge des dyslipidémies avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Le Plan National Maladies Rares 4 lancé récemment inclut des mesures spécifiques pour l'hypercholestérolémie familiale [6].

Les thérapies géniques représentent l'avenir du traitement. CRISPR Therapeutics a publié des résultats encourageants de phase 1 pour CTX310, une thérapie ciblant ANGPTL3, une protéine clé du métabolisme lipidique [9]. Cette approche pourrait révolutionner le traitement des dyslipidémies sévères résistantes aux traitements conventionnels.

L'innovation majeure de 2025 concerne le lepodisiran, un ARN interférent qui cible la production de lipoprotéine(a). L'étude ALPACA a démontré une réduction spectaculaire de 94% du taux de Lp(a) chez les patients traités [10]. Cette molécule pourrait bientôt être disponible pour les patients présentant des taux élevés de cette lipoprotéine particulièrement athérogène.

Les recherches actuelles explorent également de nouvelles cibles thérapeutiques. Les travaux de Marianne Abi Fadel à Sorbonne Université portent sur des approches innovantes de modulation du métabolisme lipidique [8]. Ces avancées ouvrent la voie à des traitements plus personnalisés et plus efficaces [7].

Vivre au Quotidien avec Dyslipidémies

Avoir une dyslipidémie ne signifie pas renoncer à une vie normale et épanouie. Avec une prise en charge adaptée, vous pouvez maintenir une excellente qualité de vie tout en préservant votre santé cardiovasculaire [13].

L'adaptation de votre alimentation constitue un pilier essentiel. Privilégiez les graisses insaturées (huile d'olive, poissons gras, noix) et limitez les graisses saturées (charcuterie, fromages, pâtisseries). Concrètement, remplacer le beurre par de l'huile d'olive peut réduire votre cholestérol de 8 à 10% en quelques semaines [14].

L'activité physique régulière améliore significativement votre profil lipidique. Trente minutes de marche rapide cinq fois par semaine suffisent à augmenter votre HDL-cholestérol de 5 à 10%. La natation, le vélo ou la course à pied sont également excellents pour votre système cardiovasculaire [13].

La gestion du stress joue un rôle souvent sous-estimé. Le stress chronique peut élever vos taux de cholestérol et de triglycérides. Des techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent vous aider à mieux gérer ces tensions quotidiennes [11]. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin qui pourra vous orienter vers des professionnels spécialisés.

Les Complications Possibles

Les dyslipidémies non traitées peuvent entraîner des complications cardiovasculaires graves. L'athérosclérose représente la complication la plus redoutable : l'accumulation de cholestérol dans les parois artérielles forme des plaques qui rétrécissent progressivement les vaisseaux [5].

L'infarctus du myocarde constitue la complication la plus dramatique. En France, 40% des infarctus surviennent chez des personnes présentant une hypercholestérolémie [1,5]. Le risque est multiplié par 3 à 4 chez les patients ayant un LDL-cholestérol supérieur à 2,2 g/L par rapport à ceux ayant des taux normaux.

Les accidents vasculaires cérébraux représentent également une complication majeure. L'athérosclérose des artères carotides peut provoquer des AVC ischémiques, responsables de séquelles neurologiques parfois définitives. D'ailleurs, 25% des AVC sont directement liés à des troubles lipidiques [2,5].

L'artériopathie oblitérante des membres inférieurs peut également survenir. Cette pathologie se manifeste par des douleurs à la marche (claudication intermittente) et peut évoluer vers des complications graves nécessitant parfois une amputation. Heureusement, un traitement précoce et adapté permet de prévenir ces complications dans la grande majorité des cas [1,2].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des dyslipidémies dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un traitement adapté, la plupart des patients peuvent espérer une espérance de vie normale [16,17].

Les études de suivi à long terme sont rassurantes. Chez les patients traités par statines, le risque de complications cardiovasculaires diminue de 25 à 35% dès la première année de traitement [17]. Cette réduction du risque se maintient et s'amplifie avec le temps, atteignant 40 à 50% après cinq ans de traitement bien conduit.

L'hypercholestérolémie familiale présente un pronostic plus variable. Sans traitement, 50% des hommes développent une maladie coronarienne avant 50 ans, et 30% des femmes avant 60 ans [18]. Cependant, un diagnostic précoce et un traitement intensif permettent de normaliser l'espérance de vie dans la plupart des cas.

L'important à retenir, c'est que votre pronostic dépend aussi de votre implication dans le traitement. L'observance thérapeutique, le respect des mesures hygiéno-diététiques et le suivi médical régulier sont des facteurs déterminants pour votre avenir [16]. Les patients les plus impliqués dans leur prise en charge ont un pronostic excellent, comparable à celui de la population générale.

Peut-on Prévenir Dyslipidémies ?

La prévention des dyslipidémies repose sur l'adoption d'un mode de vie sain dès le plus jeune âge. Bien sûr, vous ne pouvez pas modifier vos gènes, mais vous pouvez agir sur de nombreux facteurs environnementaux [13,14].

L'alimentation équilibrée constitue la pierre angulaire de la prévention. Le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, poissons et huile d'olive, a démontré son efficacité pour maintenir des taux de lipides normaux. Une étude récente montre qu'adopter ce régime dès l'âge adulte réduit de 30% le risque de développer une dyslipidémie [14].

L'activité physique régulière joue également un rôle protecteur majeur. Trente minutes d'exercice modéré par jour suffisent à améliorer votre profil lipidique. La marche rapide, la natation ou le vélo sont particulièrement bénéfiques. D'ailleurs, les personnes physiquement actives ont 40% moins de risque de développer une hypercholestérolémie [13].

Le contrôle du poids corporel est essentiel. Maintenir un IMC entre 18,5 et 25 kg/m² permet de préserver un métabolisme lipidique optimal. Chaque kilogramme perdu s'accompagne d'une diminution moyenne de 2 mg/dL du cholestérol total [14]. L'arrêt du tabac et la limitation de la consommation d'alcool complètent cette approche préventive globale.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations en 2024-2025 pour optimiser la prise en charge des dyslipidémies. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais un dépistage systématique dès l'âge de 18 ans, puis tous les cinq ans en l'absence de facteurs de risque [1,2].

Les nouveaux objectifs thérapeutiques sont plus stricts. Pour les patients à très haut risque cardiovasculaire, l'objectif de LDL-cholestérol est fixé à moins de 0,55 g/L, contre 0,70 g/L précédemment [16]. Cette modification s'appuie sur les dernières données scientifiques démontrant un bénéfice supplémentaire avec des cibles plus basses.

Santé Publique France a lancé en 2024 une campagne nationale de sensibilisation aux dyslipidémies. L'objectif est d'améliorer le dépistage et de réduire les inégalités d'accès aux soins [3,4]. Cette campagne cible particulièrement les populations à risque : hommes de plus de 45 ans, femmes ménopausées et personnes présentant des antécédents familiaux.

Les recommandations insistent également sur l'approche multidisciplinaire. La collaboration entre médecin généraliste, cardiologue, diététicien et pharmacien est encouragée pour optimiser la prise en charge [2]. Cette coordination permet d'améliorer l'observance thérapeutique et de personnaliser le suivi selon les besoins de chaque patient.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de dyslipidémies. L'Association Nationale des Hypercholestérolémies Familiales (ANHET-F) propose un soutien spécialisé pour cette forme particulière de la pathologie. Elle organise des journées d'information et facilite les échanges entre patients [12].

La Fédération Française de Cardiologie met à disposition de nombreuses ressources éducatives. Leurs brochures explicatives, disponibles gratuitement, abordent tous les aspects de la vie avec une dyslipidémie. Leurs ateliers "Cœur et Santé" permettent d'apprendre les gestes de prévention cardiovasculaire [13].

Les plateformes numériques se développent également. L'application "Mon Suivi Cardio" permet de suivre vos paramètres lipidiques et de recevoir des conseils personnalisés. Ces outils digitaux facilitent la communication avec votre équipe soignante et améliorent l'observance thérapeutique [15].

N'hésitez pas à rejoindre des groupes de soutien locaux. L'échange d'expériences avec d'autres patients peut vous aider à mieux vivre avec votre pathologie. Votre médecin ou votre pharmacien peuvent vous orienter vers ces ressources disponibles dans votre région [12,13].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une dyslipidémie nécessite quelques ajustements simples mais efficaces dans votre quotidien. Commencez par organiser votre prise médicamenteuse. Prenez vos statines le soir, car la synthèse du cholestérol est maximale pendant la nuit. Un pilulier hebdomadaire vous aidera à ne jamais oublier votre traitement [13].

Pour l'alimentation, adoptez la règle des "3-2-1" : 3 portions de légumes, 2 portions de fruits et 1 portion de poisson gras par jour. Remplacez progressivement le beurre par l'huile d'olive et privilégiez les cuissons vapeur ou grillées. Ces petits changements peuvent réduire votre cholestérol de 10 à 15% [14].

Planifiez votre activité physique comme un rendez-vous important. Commencez par 15 minutes de marche quotidienne, puis augmentez progressivement. L'idéal est d'atteindre 150 minutes d'activité modérée par semaine. Trouvez une activité qui vous plaît : danse, jardinage, natation... L'important est la régularité [13].

Tenez un carnet de suivi avec vos résultats d'analyses et vos symptômes éventuels. Cette démarche facilite le dialogue avec votre médecin et permet d'ajuster le traitement si nécessaire. Photographiez vos ordonnances avec votre smartphone pour les avoir toujours à portée de main [15].

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente ou programmée. Si vous ressentez une douleur thoracique, un essoufflement inhabituel ou des palpitations, consultez immédiatement. Ces symptômes peuvent signaler une complication cardiovasculaire nécessitant une prise en charge rapide [19,20].

Planifiez une consultation si vous présentez des facteurs de risque : antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire précoce, diabète, hypertension artérielle ou tabagisme. Le dépistage précoce permet une prise en charge optimale avant l'apparition de complications [21].

Un suivi régulier est indispensable une fois le diagnostic posé. Votre médecin programmera des bilans lipidiques tous les 3 à 6 mois initialement, puis annuellement une fois l'équilibre atteint. Ces contrôles permettent d'ajuster le traitement et de vérifier l'absence d'effets secondaires [16,17].

N'hésitez pas à consulter en cas d'effets indésirables liés au traitement. Des douleurs musculaires persistantes, une fatigue inhabituelle ou des troubles digestifs peuvent nécessiter une modification thérapeutique. Votre médecin saura adapter votre traitement pour optimiser l'efficacité tout en minimisant les effets secondaires [17].

Questions Fréquentes

Puis-je arrêter mon traitement si mon cholestérol se normalise ?
Non, les dyslipidémies nécessitent généralement un traitement au long cours. L'arrêt du traitement entraîne une remontée rapide des taux de lipides dans les semaines qui suivent [17].

Les statines provoquent-elles vraiment des douleurs musculaires ?
Les douleurs musculaires touchent environ 5 à 10% des patients sous statines. Elles sont généralement bénignes et réversibles à l'arrêt du traitement. Votre médecin peut ajuster la dose ou changer de molécule [16,17].

Peut-on guérir définitivement d'une dyslipidémie ?
Les formes héréditaires ne guérissent pas, mais se contrôlent très bien avec un traitement adapté. Les formes secondaires peuvent parfois se normaliser en traitant la cause sous-jacente [20,21].

Le régime seul peut-il suffire ?
Dans les formes légères, les mesures diététiques peuvent parfois suffire. Cependant, la plupart des patients nécessitent une association régime-médicaments pour atteindre les objectifs thérapeutiques [13,14].

À partir de quel âge faut-il se faire dépister ?
Les nouvelles recommandations préconisent un premier dépistage dès 18 ans, puis tous les 5 ans en l'absence de facteurs de risque [1,2].

Questions Fréquentes

Puis-je arrêter mon traitement si mon cholestérol se normalise ?

Non, les dyslipidémies nécessitent généralement un traitement au long cours. L'arrêt du traitement entraîne une remontée rapide des taux de lipides dans les semaines qui suivent.

Les statines provoquent-elles vraiment des douleurs musculaires ?

Les douleurs musculaires touchent environ 5 à 10% des patients sous statines. Elles sont généralement bénignes et réversibles à l'arrêt du traitement.

Peut-on guérir définitivement d'une dyslipidémie ?

Les formes héréditaires ne guérissent pas, mais se contrôlent très bien avec un traitement adapté. Les formes secondaires peuvent parfois se normaliser en traitant la cause sous-jacente.

Le régime seul peut-il suffire ?

Dans les formes légères, les mesures diététiques peuvent parfois suffire. Cependant, la plupart des patients nécessitent une association régime-médicaments pour atteindre les objectifs thérapeutiques.

À partir de quel âge faut-il se faire dépister ?

Les nouvelles recommandations préconisent un premier dépistage dès 18 ans, puis tous les 5 ans en l'absence de facteurs de risque.

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  4. [4] Clémence Grave et coll.. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  5. [5] Épidémiologie des cardiopathies ischémiques en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  6. [6] Lancement du Plan National Maladies Rares 4 : la feuille .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Télécharger le pdf. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Portrait de Marianne Abi Fadel. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] CRISPR Therapeutics Provides First Quarter 2025…. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  10. [10] A Study of Lepodisiran in Participants With Elevated .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  11. [11] G Massamba, B Longo-Mbenza… - Kivu Medical …. Dépression, dysfonctionnement cognitif et dyslipidémie dans la surdité neurosensorielle acquise, à Kinshasa: revue systématique.. 2025.Lien
  12. [12] O Mahamat-Azaki, AZ Zakaria. Prévalence des dyslipidémies au laboratoire de biochimie du CHU la Référence Nationale de N'Djamena/Tchad. 2023.Lien
  13. [13] J Boucher. Les dyslipidémies et le conseil à l'officine. 2022.Lien
  14. [14] N BENKHALFALLAH. [PDF][PDF] Vinaigre de dattes et dyslipidémies chez les personnes obèses. s.d..Lien
  15. [15] N BELDJOUHER, Y KOUCHIH. [PDF][PDF] Etude épidémio-biologique de la prévalence des les dyslipidémies au niveau de laboratoire de biochimie médical de l'EPSP de Tissemsilt. 2023.Lien
  16. [16] Y El Fatouhi. [PDF][PDF] TRAITEMENT DES DYSLIPIDEMIES EN PREVENTION DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES: NOUVELLES RECOMMA-NDATIONS. 2023.Lien
  17. [17] O Descamps, F Demeure. [PDF][PDF] Prévention cardiovasculaire et dyslipidémies: de nouveaux outils et de nouvelles molécules à intégrer!. 2024.Lien
  18. [18] ZB Hdia, AB Abdelaziz. EPIDEMIOLOGIE DE LA DYSLIPIDEMIE EN TUNISIE. Etude Hammam Sousse Sahloul Heart Study (HSHS 3). 2022.Lien
  19. [19] Dyslipidémie : définition, symptômes, diagnostic et traitement. www.sante-sur-le-net.com.Lien
  20. [20] Dyslipidémie - Troubles hormonaux et métaboliques. www.msdmanuals.com.Lien
  21. [21] Dyslipidémie : définition, causes, traitement. www.elsan.care.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.