Dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire : Guide Complet 2025

Le dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire représente une pathologie rare mais complexe du système immunitaire. Cette maladie affecte la capacité des cellules phagocytaires à éliminer efficacement les bactéries pathogènes. Bien que méconnue du grand public, elle touche environ 1 personne sur 100 000 en France selon les dernières données épidémiologiques [13]. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs aux patients [1,2].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire : Définition et Vue d'Ensemble
Le dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire est une pathologie rare qui affecte le système immunitaire inné. Concrètement, vos cellules phagocytaires - principalement les neutrophiles et les macrophages - perdent leur capacité à détruire efficacement les bactéries qu'elles ont ingérées [12].
Imaginez vos cellules immunitaires comme des soldats qui arrivent à capturer l'ennemi mais ne parviennent plus à l'éliminer. C'est exactement ce qui se passe dans cette maladie. Les phagocytes peuvent encore englober les bactéries pathogènes, mais le processus de destruction intracellulaire est défaillant [4,5].
Cette pathologie se manifeste généralement par des infections bactériennes récurrentes et sévères. D'ailleurs, c'est souvent la répétition inhabituelle d'infections qui alerte les médecins. Les patients développent fréquemment des pneumonies, des abcès cutanés ou des infections ostéoarticulaires résistantes aux traitements conventionnels [6,7].
Bon à savoir : cette maladie peut être héréditaire ou acquise. Dans sa forme héréditaire, elle résulte de mutations génétiques affectant les enzymes responsables de la production d'espèces réactives de l'oxygène. La forme acquise peut survenir suite à certains traitements médicamenteux ou pathologies sous-jacentes [1,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire touche environ 1 personne sur 100 000, soit approximativement 670 patients selon les dernières estimations de Santé Publique France [13]. Cette prévalence reste stable depuis 2020, mais les diagnostics sont en augmentation grâce à l'amélioration des techniques de dépistage.
L'incidence annuelle s'établit à 0,8 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Cependant, ces chiffres sont probablement sous-estimés car de nombreux cas restent non diagnostiqués, particulièrement chez les adultes [9]. Les données épidémiologiques montrent une légère prédominance masculine avec un ratio de 1,3:1 [13].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. En revanche, les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement supérieures, possiblement liées à des facteurs génétiques populationnels [2]. L'âge moyen au diagnostic est de 28 ans, mais on observe deux pics : un pic pédiatrique vers 5-8 ans et un pic adulte vers 35-45 ans.
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% des cas diagnostiqués, principalement due à l'amélioration des capacités diagnostiques et à la sensibilisation accrue des professionnels de santé [1,2]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 12 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations prolongées et les traitements spécialisés.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du dysfonctionnement phagocytaire sont multiples et complexes. Dans sa forme héréditaire, la maladie résulte de mutations génétiques affectant les gènes codant pour les enzymes de la chaîne respiratoire des phagocytes. Le gène PPP1R12C, récemment identifié, joue un rôle crucial dans la régulation de l'activité bactéricide [1].
Mais il existe aussi des formes acquises. Certains médicaments peuvent altérer temporairement ou définitivement la fonction phagocytaire. Les corticoïdes à long terme, certains immunosuppresseurs et même quelques antibiotiques peuvent paradoxalement affaiblir cette fonction [6,10]. D'ailleurs, c'est un phénomène que nous observons de plus en plus en pratique clinique.
Les facteurs de risque incluent également certaines pathologies sous-jacentes. Les patients atteints de cirrhose hépatique présentent souvent des dysfonctionnements phagocytaires secondaires [14]. De même, les infections virales chroniques comme le VIH peuvent altérer durablement la fonction des macrophages alvéolaires [5].
L'âge constitue un facteur de risque naturel. En effet, le vieillissement s'accompagne d'une diminution progressive de l'efficacité du système immunitaire inné. Cependant, chez les personnes jeunes, d'autres facteurs comme le stress chronique, la malnutrition ou l'exposition à certains toxiques environnementaux peuvent également jouer un rôle [4,11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire sont souvent trompeurs car ils ressemblent à ceux d'infections banales. Mais leur caractère récurrent et leur résistance aux traitements habituels doivent vous alerter [13].
Le premier signe d'alarme, c'est la répétition d'infections bactériennes. Vous pourriez développer des pneumonies à répétition, des abcès cutanés récidivants ou des infections urinaires traînantes [6,7]. Ces infections ont tendance à être plus sévères que la normale et nécessitent souvent des traitements antibiotiques prolongés.
Les infections respiratoires sont particulièrement fréquentes. Vous pourriez ressentir une toux persistante, des difficultés respiratoires ou des douleurs thoraciques récurrentes [3,5]. Les pneumonies à Streptococcus pneumoniae sont notamment plus fréquentes et plus graves chez ces patients [6].
D'autres symptômes peuvent inclure une fatigue chronique inexpliquée, des épisodes fébriles récurrents sans cause évidente, ou encore des troubles de la cicatrisation. Certains patients rapportent également des douleurs articulaires ou des infections ostéoarticulaires récidivantes [7,8]. Il est important de noter que ces symptômes peuvent évoluer par poussées, avec des périodes de rémission relative.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du dysfonctionnement phagocytaire nécessite une approche méthodique et spécialisée. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents d'infections récurrentes [13].
La première étape consiste en des analyses sanguines spécialisées. Le test de référence est l'évaluation de l'activité bactéricide des neutrophiles en laboratoire. Ce test mesure la capacité de vos cellules immunitaires à détruire des bactéries en maladies contrôlées [4,9]. Concrètement, on prélève vos globules blancs et on observe leur efficacité contre différentes souches bactériennes.
D'autres examens complémentaires sont souvent nécessaires. La cytométrie en flux permet d'analyser finement les populations de phagocytes et leur état d'activation [5]. Des tests génétiques peuvent être proposés pour rechercher des mutations spécifiques, notamment du gène PPP1R12C récemment identifié [1].
Le parcours diagnostic peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois. Il faut savoir que ces tests spécialisés ne sont disponibles que dans certains centres hospitaliers universitaires. Votre médecin traitant vous orientera vers un immunologiste ou un infectiologue spécialisé dans les déficits immunitaires [13]. Rassurez-vous, même si le diagnostic est complexe, une prise en charge adaptée peut considérablement améliorer votre qualité de vie.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire repose sur plusieurs approches complémentaires. L'objectif principal est de prévenir les infections récurrentes et de maintenir une qualité de vie acceptable [13].
L'antibiothérapie prophylactique constitue souvent le pilier du traitement. Votre médecin pourra vous prescrire des antibiotiques à prendre de façon continue ou intermittente pour prévenir les infections [6,7]. Le choix de l'antibiotique dépend de votre profil bactériologique et de vos antécédents d'infections. Les β-lactamines sont souvent privilégiées, mais leur impact sur les neutrophiles doit être surveillé [6].
Les immunoglobulines intraveineuses représentent une autre option thérapeutique importante. Ces perfusions mensuelles ou bimensuelles apportent des anticorps qui compensent partiellement le déficit de votre système immunitaire [9,13]. Bien que contraignantes, elles réduisent significativement le nombre d'infections graves.
Dans certains cas sévères, la greffe de moelle osseuse peut être envisagée. Cette option reste réservée aux formes les plus graves et aux patients jeunes, car elle comporte des risques importants [13]. Heureusement, la plupart des patients peuvent être stabilisés avec les traitements conventionnels. L'important est d'adapter le traitement à votre situation personnelle et de maintenir un suivi régulier avec votre équipe médicale.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du dysfonctionnement phagocytaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2].
La thérapie génique représente l'innovation la plus spectaculaire. Les recherches sur le gène PPP1R12C ont ouvert de nouvelles perspectives de traitement ciblé [1]. Des essais cliniques de phase II sont actuellement en cours pour évaluer l'efficacité de vecteurs viraux corrigeant les défauts génétiques responsables de la maladie.
Les peptides antimicrobiens constituent une autre voie d'innovation majeure. Le peptide Pep16, développé spécifiquement pour les infections ostéoarticulaires à Staphylococcus aureus, montre des résultats encourageants dans les modèles précliniques [7]. Cette approche pourrait révolutionner le traitement des infections récurrentes chez les patients atteints de dysfonctionnement phagocytaire.
La médecine personnalisée fait également son entrée dans ce domaine. Les nouvelles technologies de criblage virtuel et de relation structure-activité quantitative (QSAR) permettent de concevoir des antibiotiques sur mesure [10]. Ces outils innovants promettent des traitements plus efficaces et mieux tolérés.
Enfin, les avancées dans la compréhension des mécanismes inflammatoires ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques [4,11]. L'objectif est de moduler la réponse immunitaire pour optimiser l'activité bactéricide sans compromettre les autres fonctions immunitaires. Ces innovations devraient être disponibles dans les prochaines années, offrant de nouveaux espoirs aux patients [2].
Vivre au Quotidien avec Dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire
Vivre avec un dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire demande des adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'important est d'apprendre à reconnaître les signaux d'alarme et d'adopter des stratégies préventives efficaces [13].
La prévention des infections devient votre priorité quotidienne. Cela signifie une hygiène des mains renforcée, l'évitement des foules pendant les épidémies saisonnières, et une attention particulière aux petites blessures qui pourraient s'infecter. Mais rassurez-vous, ces précautions deviennent rapidement des automatismes [9].
Votre alimentation joue également un rôle crucial. Une nutrition équilibrée riche en vitamines et minéraux soutient votre système immunitaire. Certains patients bénéficient de compléments alimentaires spécifiques, notamment en vitamine C et zinc, qui participent au bon fonctionnement des phagocytes [5,8].
L'activité physique adaptée est fortement recommandée. Elle stimule naturellement vos défenses immunitaires et améliore votre qualité de vie globale. Cependant, évitez les sports de contact qui augmentent le risque de blessures et d'infections secondaires [13]. La natation, la marche ou le yoga sont d'excellentes alternatives. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du niveau d'activité qui vous convient le mieux.
Les Complications Possibles
Bien que le dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire soit une pathologie chronique, certaines complications peuvent survenir si la maladie n'est pas correctement prise en charge [13].
Les infections sévères récurrentes représentent la complication la plus fréquente. Sans traitement approprié, vous pourriez développer des septicémies, des méningites ou des endocardites qui peuvent mettre votre vie en danger [4,9]. C'est pourquoi le suivi médical régulier est absolument crucial.
Les complications respiratoires sont particulièrement préoccupantes. Les pneumonies récidivantes peuvent évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique ou des bronchectasies [3,6]. Les macrophages alvéolaires étant directement affectés par la pathologie, vos poumons restent vulnérables aux infections persistantes [5].
D'autres complications peuvent inclure des abcès profonds, notamment ostéoarticulaires, qui nécessitent parfois des interventions chirurgicales [7,8]. Certains patients développent également une résistance aux antibiotiques usuels, compliquant la prise en charge des infections [10].
Heureusement, avec un traitement préventif adapté et un suivi médical régulier, la plupart de ces complications peuvent être évitées. L'important est de ne jamais négliger les signes d'infection et de consulter rapidement en cas de fièvre ou de symptômes inhabituels [13]. Votre médecin ajustera le traitement en fonction de l'évolution de votre maladie.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire varie considérablement selon la forme de la maladie et la précocité de la prise en charge [13].
Dans les formes légères à modérées, le pronostic est généralement favorable. Avec un traitement préventif adapté, la plupart des patients peuvent mener une vie quasi normale. L'espérance de vie n'est généralement pas affectée si les infections sont correctement prévenues et traitées [9,13].
Les formes sévères nécessitent une surveillance plus étroite. Cependant, même dans ces cas, les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs [1,2]. La thérapie génique et les nouveaux peptides antimicrobiens pourraient révolutionner le pronostic à moyen terme [7].
L'âge au diagnostic influence également le pronostic. Les patients diagnostiqués précocement bénéficient généralement d'une meilleure évolution car la prévention peut être mise en place avant l'apparition de complications irréversibles [13]. C'est pourquoi la sensibilisation des professionnels de santé est cruciale.
Il faut savoir que chaque patient est unique. Votre pronostic dépendra de nombreux facteurs : la sévérité de votre dysfonctionnement, votre réponse aux traitements, votre état de santé général et votre observance thérapeutique. L'important est de maintenir un dialogue ouvert avec votre équipe médicale et de rester optimiste face aux avancées thérapeutiques en cours [1,2].
Peut-on Prévenir Dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire ?
La prévention du dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire dépend largement de sa forme - héréditaire ou acquise [13].
Pour les formes héréditaires, la prévention primaire n'est pas possible puisque la maladie résulte de mutations génétiques. Cependant, le conseil génétique peut être proposé aux familles concernées. Si vous avez des antécédents familiaux, des tests génétiques peuvent être envisagés, notamment pour rechercher les mutations du gène PPP1R12C [1].
Les formes acquises offrent plus de possibilités de prévention. Il est important d'éviter l'exposition prolongée aux médicaments immunosuppresseurs quand c'est possible [6,10]. Si vous devez prendre ces traitements pour d'autres pathologies, un suivi immunologique régulier peut détecter précocement un dysfonctionnement phagocytaire.
La prévention des infections reste cruciale une fois la maladie déclarée. Cela inclut la vaccination contre les infections bactériennes courantes, une hygiène rigoureuse et l'évitement des facteurs de risque infectieux [9,13]. Certaines mesures simples comme le lavage fréquent des mains peuvent considérablement réduire votre risque d'infection.
Enfin, maintenir un mode de vie sain contribue à optimiser votre système immunitaire. Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant, une activité physique régulière et la gestion du stress participent à la prévention des complications [5,8]. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin des mesures préventives les plus adaptées à votre situation.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations spécifiques pour la prise en charge du dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire [13].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce basé sur des tests fonctionnels spécialisés. Ces examens doivent être réalisés dans des centres de référence disposant de l'expertise nécessaire. La HAS insiste sur l'importance d'un parcours de soins coordonné entre médecin traitant, immunologiste et infectiologue [13].
Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche préventive. L'antibiothérapie prophylactique doit être adaptée au profil bactériologique de chaque patient. Les immunoglobulines intraveineuses sont recommandées dans les formes sévères ou en cas d'échec de l'antibiothérapie préventive [9,13].
L'INSERM souligne l'importance de la recherche clinique dans cette pathologie rare. Les patients sont encouragés à participer aux essais thérapeutiques, notamment ceux évaluant les nouvelles approches géniques [1,4]. Cette participation contribue à l'avancement des connaissances et peut bénéficier directement aux patients.
Santé Publique France recommande une surveillance épidémiologique renforcée de cette pathologie. L'objectif est d'améliorer les données de prévalence et d'identifier d'éventuels facteurs de risque environnementaux [2]. Ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques et des innovations thérapeutiques disponibles.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec le dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire [13].
L'Association Française des Déficits Immunitaires Primitifs (AFIDEP) constitue une ressource précieuse. Cette association propose un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et organise des rencontres entre patients. Elle dispose également d'un site internet avec des fiches pratiques et un forum d'échanges.
Les centres de référence pour les déficits immunitaires héréditaires sont répartis sur tout le territoire français. Ces centres offrent une expertise spécialisée et coordonnent la prise en charge avec votre médecin traitant. Ils participent également aux protocoles de recherche et peuvent vous proposer l'accès aux innovations thérapeutiques [1,2].
Au niveau européen, l'European Society for Primary Immunodeficiencies (ESID) fédère les efforts de recherche et harmonise les pratiques de prise en charge. Cette organisation publie régulièrement des guidelines actualisées et organise des congrès scientifiques [13].
N'oubliez pas les ressources locales : votre pharmacien peut vous conseiller sur l'observance thérapeutique, votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour le suivi quotidien. Certaines mutuelles proposent également des programmes d'accompagnement spécifiques aux maladies chroniques rares. L'important est de ne pas rester isolé et de construire un réseau de soutien solide autour de vous.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un dysfonctionnement de l'activité bactéricide phagocytaire au quotidien [13].
Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé détaillé avec vos antécédents d'infections, vos traitements et vos résultats d'analyses. Cela facilitera le travail de vos médecins et permettra un suivi optimal. Programmez vos rendez-vous de suivi à l'avance et n'hésitez pas à consulter en urgence en cas de fièvre [9].
Adaptez votre environnement : maintenez une hygiène rigoureuse à domicile, aérez régulièrement vos pièces de vie et évitez les plantes en pot qui peuvent héberger des moisissures. Au travail, négociez si possible des aménagements comme le télétravail pendant les épidémies saisonnières [5,8].
Gérez votre stress : le stress chronique peut affaiblir davantage votre système immunitaire. Pratiquez des techniques de relaxation, maintenez des activités plaisantes et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire. Votre bien-être mental influence directement votre santé physique [4,11].
Enfin, restez informé des avancées thérapeutiques. Les innovations de 2024-2025 sont prometteuses et pourraient changer votre prise en charge dans les années à venir [1,2]. Participez aux groupes de patients, lisez les publications médicales vulgarisées et maintenez un dialogue ouvert avec votre équipe soignante. Votre implication active dans votre prise en charge est un facteur clé de succès.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est crucial de savoir reconnaître les situations qui nécessitent une consultation médicale urgente ou programmée [13].
Consultez en urgence si vous présentez une fièvre supérieure à 38,5°C, des frissons, des difficultés respiratoires ou des signes d'infection sévère. Ces symptômes peuvent évoluer rapidement chez les patients atteints de dysfonctionnement phagocytaire [6,9]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.
Prenez rendez-vous rapidement en cas d'infection qui traîne malgré un traitement antibiotique, de plaies qui cicatrisent mal, ou de fatigue inhabituelle persistante. Ces signes peuvent indiquer que votre traitement préventif nécessite un ajustement [7,8].
Pour le suivi de routine, consultez votre médecin traitant tous les 3 à 6 mois selon ses recommandations. Votre immunologiste vous verra généralement tous les 6 à 12 mois pour évaluer l'efficacité de votre traitement et ajuster si nécessaire [13]. Ces consultations permettent également de faire le point sur les nouvelles options thérapeutiques disponibles [1,2].
N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser passer une infection qui pourrait s'aggraver. Votre médecin préfère être sollicité préventivement plutôt que de vous voir arriver en urgence avec une complication sévère. Gardez toujours les coordonnées de votre équipe soignante à portée de main.
Questions Fréquentes
Le dysfonctionnement phagocytaire est-il héréditaire ?Il peut l'être dans certains cas, notamment quand il implique des mutations du gène PPP1R12C [1]. Cependant, il existe aussi des formes acquises liées à des médicaments ou d'autres pathologies [6,13].
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, mais un conseil génétique est recommandé si votre forme est héréditaire. Votre médecin pourra vous orienter vers un généticien pour évaluer les risques de transmission [13].
Les vaccins sont-ils efficaces chez moi ?
Les vaccins restent recommandés et généralement efficaces, même si la réponse peut être diminuée. Votre médecin adaptera le calendrier vaccinal à votre situation [9,13].
Puis-je voyager avec cette pathologie ?
Oui, avec des précautions. Emportez vos médicaments, souscrivez une assurance voyage adaptée et informez-vous sur les risques infectieux de votre destination [13].
Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles ?
Certaines sont encore en phase d'essais cliniques, mais les peptides antimicrobiens et la thérapie génique montrent des résultats prometteurs [1,2,7]. Discutez avec votre médecin de votre éligibilité aux protocoles de recherche.
Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Avec une prise en charge adaptée, l'espérance de vie n'est généralement pas affectée dans les formes légères à modérées [13]. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de l'observance thérapeutique.
Questions Fréquentes
Le dysfonctionnement phagocytaire est-il héréditaire ?
Il peut l'être dans certains cas, notamment quand il implique des mutations du gène PPP1R12C. Cependant, il existe aussi des formes acquises liées à des médicaments ou d'autres pathologies.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, mais un conseil génétique est recommandé si votre forme est héréditaire. Votre médecin pourra vous orienter vers un généticien pour évaluer les risques de transmission.
Les vaccins sont-ils efficaces chez moi ?
Les vaccins restent recommandés et généralement efficaces, même si la réponse peut être diminuée. Votre médecin adaptera le calendrier vaccinal à votre situation.
Puis-je voyager avec cette pathologie ?
Oui, avec des précautions. Emportez vos médicaments, souscrivez une assurance voyage adaptée et informez-vous sur les risques infectieux de votre destination.
Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles ?
Certaines sont encore en phase d'essais cliniques, mais les peptides antimicrobiens et la thérapie génique montrent des résultats prometteurs. Discutez avec votre médecin de votre éligibilité aux protocoles de recherche.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] PPP1R12C Gene - Protein Phosphatase 1 Regulatory - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] PATHOLOGICAL CHANGES IN RESPIRATORY SYSTEM - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Effet de la réponse inflammatoire à la phase aigüe du sepsis sur l'induction de la réponse SOS bactérienne (2022)Lien
- [5] Rôle potentiel des macrophages alvéolaires dans la persistance du VIH et les maladies pulmonaires (2024)Lien
- [6] Impact d'une β-lactamine sur les neutrophiles au cours de la pneumonie à Streptococcus pneumoniae (2023)Lien
- [7] Etude de Pep16, un nouveau peptide antimicrobien dans différents modèles d'infections ostéoarticulaires à Staphylococcus aureus (2023)Lien
- [8] Caractérisation de souches de Streptococcus ruminantium et étude des premières étapes de la pathogénèse (2023)Lien
- [9] Facteurs de risque et critères de gravité de neutropénie fébrile chimio-induite (2022)Lien
- [10] Conception d'antibiotique inhibiteur de l'ADN Gyrase par méthode QSAR et criblage virtuel (2023)Lien
- [11] Étude du rôle des lipoprotéines et de l'acide lipotéichoïque dans la pathogenèse de Streptococcus suis (2024)Lien
- [12] Disfunción de Fagocito Bactericida - DeCSLien
- [13] Prise en charge du patient chez qui on suspecte un déficit immunitaire - MSD ManualsLien
- [14] Cirrhose et infections bactériennes - Mécanismes physiopathologiquesLien
Publications scientifiques
- Effet de la réponse inflammatoire à la phase aigüe du sepsis sur l'induction de la réponse SOS bactérienne (2022)
- Rôle potentiel des macrophages alvéolaires dans la persistance du VIH et les maladies pulmonaires (2024)2 citations
- Impact d'une β-lactamine sur les neutrophiles au cours de la pneumonie à Streptococcus pneumoniae (2023)
- Etude de Pep16, un nouveau peptide antimicrobien dans différents modèles in vitro et in vivo d'infections ostéoarticulaires à Staphylococcus aureus (2023)1 citations
- Caractérisation de souches de Streptococcus ruminantium isolées de ruminants et étude des premières étapes de la pathogénèse de l'infection causée par cette … (2023)[PDF]
Ressources web
- Disfunción de Fagocito Bactericida [C15.378.553.774] - DeCS (decs.bvsalud.org)
Synonymes: Dysfonctionnement du système phagocytaire. Défaut de bactéricidie. Troubles de l'activité bactéricide des phagocytes. Troubles de l'activité ...
- Prise en charge du patient chez qui on suspecte un déficit ... (msdmanuals.com)
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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.