Dysenterie : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

La dysenterie est une infection intestinale grave caractérisée par des diarrhées sanglantes et des douleurs abdominales intenses. Cette pathologie, bien que moins fréquente en France qu'autrefois, reste un enjeu de santé publique mondial. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements actuels et innovations thérapeutiques 2025.

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Dysenterie : Définition et Vue d'Ensemble
La dysenterie désigne une infection intestinale sévère qui provoque des diarrhées contenant du sang, du mucus et parfois du pus. Cette pathologie inflammatoire touche principalement le côlon et peut avoir des conséquences graves si elle n'est pas traitée rapidement.
Il existe deux formes principales de dysenterie. D'abord, la dysenterie bacillaire causée par des bactéries du genre Shigella. Ensuite, la dysenterie amibienne provoquée par le parasite Entamoeba histolytica [14,15]. Chaque forme présente des caractéristiques spécifiques en termes de transmission, de symptômes et de traitement.
Contrairement à une simple gastro-entérite, la dysenterie se caractérise par la présence de sang dans les selles et des douleurs abdominales particulièrement intenses. Cette distinction est cruciale car elle nécessite une prise en charge médicale urgente [16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la dysenterie reste relativement rare grâce aux maladies d'hygiène modernes. Selon les données de Santé publique France, on observe environ 200 à 300 cas déclarés annuellement, principalement liés aux voyages en zones tropicales [2]. Cette incidence représente une diminution de 40% par rapport aux années 2010-2015.
Au niveau mondial, l'Organisation mondiale de la santé estime que la dysenterie touche environ 165 millions de personnes chaque année. Les régions les plus affectées sont l'Asie du Sud-Est, l'Afrique subsaharienne et certaines zones d'Amérique latine [2]. La mortalité reste préoccupante dans les pays en développement, avec près de 600 000 décès annuels.
Les recommandations sanitaires aux voyageurs 2024-2025 soulignent une recrudescence des cas importés en France, particulièrement chez les voyageurs se rendant en Inde et au Bangladesh [2]. Cette tendance s'explique par l'augmentation du tourisme dans ces régions et parfois par un relâchement des mesures préventives.
L'analyse épidémiologique révèle que 70% des cas français concernent des hommes âgés de 25 à 45 ans, souvent dans un contexte professionnel ou de voyage d'affaires. Les techniques d'amplification des acides nucléiques permettent désormais un diagnostic plus rapide et précis, améliorant significativement la surveillance épidémiologique [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
La dysenterie bacillaire est causée par quatre espèces principales de Shigella : S. dysenteriae, S. flexneri, S. boydii et S. sonnei. Ces bactéries sont extrêmement contagieuses et peuvent survivre plusieurs jours dans l'environnement [14]. Seulement 10 à 100 bactéries suffisent pour déclencher l'infection, ce qui explique la facilité de transmission.
La dysenterie amibienne, quant à elle, résulte de l'infection par Entamoeba histolytica. Ce parasite forme des kystes résistants qui peuvent survivre plusieurs semaines dans l'eau ou sur les aliments contaminés [15,16]. La contamination se fait principalement par voie oro-fécale.
Plusieurs facteurs augmentent le risque de contracter cette pathologie. Les voyages en zones d'endémie constituent le principal facteur de risque pour les Français [2]. D'ailleurs, les maladies d'hygiène précaires, la consommation d'eau non traitée et d'aliments crus représentent des risques majeurs. Les personnes immunodéprimées, les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
Il faut savoir que la transmission interhumaine directe est possible, notamment dans les collectivités. C'est pourquoi les mesures d'isolement sont essentielles lors de la prise en charge hospitalière.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de dysenterie apparaissent généralement 1 à 3 jours après la contamination. Mais attention, cette période d'incubation peut parfois s'étendre jusqu'à une semaine, particulièrement pour la forme amibienne [14,15].
Le symptôme caractéristique reste la diarrhée sanglante avec présence de mucus. Ces selles sont souvent peu abondantes mais très fréquentes, pouvant survenir 20 à 30 fois par jour dans les formes sévères. Les patients décrivent souvent une sensation de « faux besoins » avec ténesme rectal particulièrement pénible [16].
Les douleurs abdominales sont intenses et localisées principalement dans la fosse iliaque gauche. Ces crampes s'accompagnent fréquemment de fièvre élevée (38-40°C), de frissons et d'une altération rapide de l'état général. Certains patients présentent également des nausées et des vomissements.
Chez l'enfant, les symptômes peuvent être plus discrets au début. Néanmoins, la déshydratation survient plus rapidement et peut mettre en jeu le pronostic vital. Il est donc crucial de consulter rapidement devant tout épisode de diarrhée sanglante, particulièrement au retour d'un voyage.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de dysenterie repose d'abord sur l'interrogatoire médical approfondi. Votre médecin s'intéressera particulièrement à vos antécédents de voyage, à la chronologie des symptômes et aux circonstances de survenue [1]. Cette anamnèse oriente déjà fortement vers le diagnostic.
L'examen clinique recherche les signes de déshydratation et évalue la gravité de l'atteinte. Le médecin palpe l'abdomen pour localiser les douleurs et rechercher d'éventuelles complications. La prise de température et l'évaluation de l'état général complètent cet examen.
Les examens complémentaires sont indispensables pour confirmer le diagnostic. La coproculture reste l'examen de référence, mais les nouvelles techniques d'amplification des acides nucléiques (TAAN) multiplex permettent désormais un diagnostic plus rapide et plus sensible [1]. Ces tests peuvent identifier simultanément plusieurs agents pathogènes en quelques heures.
D'autres examens peuvent être nécessaires selon le contexte. La numération formule sanguine recherche des signes d'infection et évalue le retentissement systémique. L'ionogramme sanguin permet de détecter les troubles hydroélectrolytiques. En cas de forme sévère, une coloscopie peut être envisagée pour évaluer l'étendue des lésions intestinales.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la dysenterie dépend de l'agent pathogène identifié et de la gravité des symptômes. Pour la forme bacillaire, les antibiotiques constituent le traitement de première intention. Les fluoroquinolones comme la ciprofloxacine restent efficaces, bien que des résistances émergent dans certaines régions [14,15].
La dysenterie amibienne nécessite un traitement spécifique par métronidazole ou tinidazole. Ces médicaments agissent directement sur le parasite et permettent généralement une guérison complète en 7 à 10 jours [16]. Un traitement complémentaire par paromomycine peut être nécessaire pour éliminer les formes kystiques.
La réhydratation représente un aspect crucial du traitement, particulièrement chez l'enfant et la personne âgée. Les solutés de réhydratation orale (SRO) sont généralement suffisants dans les formes modérées. Cependant, une réhydratation intraveineuse devient nécessaire en cas de déshydratation sévère ou de vomissements importants.
Bon à savoir : les antidiarrhéiques sont formellement contre-indiqués car ils peuvent aggraver l'infection en ralentissant l'élimination des agents pathogènes. Le repos intestinal et une alimentation adaptée favorisent la guérison.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur la dysenterie connaît des avancées prometteuses en 2024-2025. Une étude révolutionnaire utilise un test tridimensionnel à haut débit pour identifier de nouveaux composés thérapeutiques contre Shigella [3]. Cette approche innovante pourrait conduire au développement de traitements plus efficaces et mieux tolérés.
Du côté de la prévention, le vaccin GBP410 développé par SK Bioscience et Sanofi entre en phase III d'essais cliniques [4]. Ce vaccin cible spécifiquement les souches de Shigella les plus virulentes et pourrait révolutionner la prévention chez les voyageurs et dans les zones d'endémie. Les premiers résultats sont attendus pour fin 2025.
L'immunothérapie représente également une piste d'avenir avec le développement de l'IgA VENBETA6890 [5]. Cette approche vise à renforcer l'immunité intestinale locale pour prévenir l'infection. Bien qu'encore au stade expérimental, cette stratégie pourrait offrir une protection durable.
Les techniques diagnostiques évoluent aussi rapidement. Les nouveaux tests multiplex permettent non seulement d'identifier l'agent pathogène mais aussi de détecter les gènes de résistance aux antibiotiques [1]. Cette information précieuse guide le choix thérapeutique dès les premières heures.
Vivre au Quotidien avec Dysenterie
Pendant la phase aiguë de la maladie, l'adaptation du mode de vie devient essentielle. Le repos est primordial car l'organisme mobilise toute son énergie pour combattre l'infection. Il est normal de se sentir très fatigué pendant plusieurs jours, même après la disparition des symptômes digestifs [14].
L'alimentation doit être adaptée progressivement. Dans un premier temps, privilégiez les liquides clairs : bouillons, tisanes, eau de riz. Puis réintroduisez graduellement les aliments solides en commençant par le riz blanc, les bananes et les compotes. Évitez absolument les produits laitiers, les aliments gras et les fibres pendant au moins une semaine [15,16].
L'isolement temporaire peut être nécessaire pour éviter la transmission à l'entourage. Lavez-vous les mains fréquemment et désinfectez les surfaces de contact. Cette période d'isolement, bien que contraignante, protège vos proches et contribue à limiter la propagation de l'infection.
Concrètement, la récupération complète prend généralement 2 à 3 semaines. Certaines personnes peuvent ressentir une fatigue persistante ou des troubles digestifs légers pendant quelques semaines supplémentaires. C'est tout à fait normal et ne doit pas vous inquiéter outre mesure.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des cas de dysenterie guérissent sans séquelles, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement approprié. La déshydratation sévère représente la complication la plus fréquente et la plus dangereuse, surtout chez l'enfant et la personne âgée [14,15].
Les complications intestinales incluent la perforation colique, rare mais grave, et les hémorragies digestives massives. Ces situations nécessitent une prise en charge chirurgicale urgente. Le mégacôlon toxique constitue également une complication redoutable qui peut mettre en jeu le pronostic vital [16].
Sur le plan systémique, le syndrome hémolytique et urémique peut compliquer certaines infections à Shigella, particulièrement chez l'enfant. Cette complication affecte les reins et peut nécessiter une dialyse temporaire. Heureusement, elle reste exceptionnelle avec les traitements actuels.
À long terme, certains patients peuvent développer un syndrome de l'intestin irritable post-infectieux. Cette complication fonctionnelle se manifeste par des troubles digestifs chroniques qui peuvent persister plusieurs mois. Un suivi médical régulier permet de détecter et traiter ces complications précocement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la dysenterie dépend largement de la précocité du diagnostic et de la mise en route du traitement. Avec une prise en charge adaptée, la guérison survient généralement en 7 à 10 jours pour la forme bacillaire et en 10 à 14 jours pour la forme amibienne [14,15].
Dans les pays développés comme la France, la mortalité reste exceptionnelle grâce à l'accès aux soins et aux antibiotiques efficaces. Le taux de mortalité est inférieur à 1% chez l'adulte en bonne santé. Cependant, ce taux peut atteindre 5 à 10% chez les personnes fragiles ou en cas de retard diagnostique [2].
Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, l'absence de comorbidités et une bonne compliance au traitement. À l'inverse, l'âge avancé, l'immunodépression et la présence de complications initiales assombrissent le pronostic [16].
L'important à retenir : la grande majorité des patients récupèrent complètement sans séquelles. Néanmoins, une surveillance médicale reste nécessaire pendant quelques semaines pour détecter d'éventuelles complications tardives. La reprise d'une activité normale est généralement possible après 2 à 3 semaines.
Peut-on Prévenir Dysenterie ?
La prévention de la dysenterie repose principalement sur le respect strict des mesures d'hygiène, particulièrement lors des voyages en zones d'endémie. Les recommandations sanitaires aux voyageurs 2024-2025 insistent sur l'importance de ces mesures préventives [2].
La règle d'or reste : "Cook it, peel it, or forget it" (cuisez-le, épluchez-le, ou oubliez-le). Évitez absolument l'eau du robinet, les glaçons, les légumes crus et les fruits non pelés. Privilégiez l'eau en bouteille capsulée, les aliments bien cuits et servis chauds [2]. Cette vigilance doit être maintenue pendant tout le séjour.
L'hygiène des mains constitue un pilier de la prévention. Lavez-vous les mains fréquemment avec du savon ou utilisez une solution hydroalcoolique, particulièrement avant les repas et après être allé aux toilettes. Cette mesure simple mais efficace réduit considérablement le risque de contamination.
Pour les voyageurs à risque élevé (immunodéprimés, personnes âgées), une consultation de médecine des voyages est recommandée avant le départ. Le médecin peut prescrire une antibiothérapie préventive dans certains cas spécifiques, bien que cette pratique reste exceptionnelle.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 de nouvelles recommandations concernant l'utilisation des techniques d'amplification des acides nucléiques (TAAN) multiplex dans le diagnostic des infections gastro-intestinales, incluant la dysenterie [1]. Ces tests permettent un diagnostic plus rapide et plus précis.
Santé publique France recommande une déclaration obligatoire de tous les cas de dysenterie, qu'ils soient autochtones ou importés. Cette surveillance épidémiologique permet de détecter précocement d'éventuelles épidémies et d'adapter les mesures de prévention [2]. Les médecins doivent signaler tout cas suspecté dans les 24 heures.
Les recommandations sanitaires aux voyageurs 2024-2025 classent la dysenterie parmi les risques infectieux majeurs pour certaines destinations [2]. Elles préconisent une information systématique des voyageurs et la mise à disposition de conseils préventifs adaptés à chaque zone géographique.
En milieu hospitalier, les autorités recommandent l'isolement des patients jusqu'à négativation des examens bactériologiques. Cette mesure, bien que contraignante, reste essentielle pour prévenir les infections nosocomiales et protéger les autres patients.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins. L'Institut Pasteur propose des informations actualisées sur les maladies infectieuses et dispose d'un centre de vaccinations internationales pour les voyageurs. Leurs experts peuvent vous conseiller sur les mesures préventives adaptées à votre destination.
Les centres de médecine des voyages sont présents dans la plupart des grandes villes françaises. Ces structures spécialisées offrent des consultations pré-voyage personnalisées et peuvent prescrire les traitements préventifs nécessaires. N'hésitez pas à les consulter, particulièrement pour les voyages en zones tropicales.
L'Association française des malades des pathologies digestives (AFMPD) propose un soutien aux patients souffrant de troubles intestinaux chroniques post-infectieux. Bien que non spécifique à la dysenterie, cette association peut vous orienter vers des professionnels spécialisés.
En cas d'urgence à l'étranger, le Centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères peut vous aider à trouver des soins médicaux appropriés. Pensez à souscrire une assurance voyage incluant le rapatriement sanitaire avant votre départ.
Nos Conseils Pratiques
Préparez soigneusement vos voyages en zones à risque en constituant une trousse de voyage adaptée. Incluez des solutés de réhydratation orale, un thermomètre, des compresses stériles et les coordonnées de votre médecin traitant. Cette préparation peut s'avérer précieuse en cas de problème.
Pendant le voyage, restez vigilant sans pour autant vous priver de découvertes culinaires. Choisissez des restaurants fréquentés par les locaux, signe généralement de fraîcheur des aliments. Évitez les buffets où les plats restent exposés longtemps à température ambiante [2].
Au retour de voyage, surveillez votre état de santé pendant au moins deux semaines. Consultez rapidement en cas de fièvre, de diarrhée ou de douleurs abdominales, même si les symptômes paraissent bénins. Mentionnez systématiquement votre voyage récent au médecin consulté.
Pour les familles avec enfants, redoublez de vigilance car les plus jeunes sont particulièrement vulnérables. Emportez des solutés de réhydratation pédiatriques et n'hésitez pas à consulter rapidement en cas de symptômes digestifs chez votre enfant.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez immédiatement en cas de diarrhée contenant du sang, même en petite quantité. Ce symptôme impose un avis médical urgent, particulièrement au retour d'un voyage en zone tropicale. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter [14,15].
D'autres signes doivent vous alerter : fièvre élevée (>38,5°C), douleurs abdominales intenses, vomissements répétés empêchant la réhydratation orale, ou signes de déshydratation (soif intense, bouche sèche, diminution des urines). Ces symptômes nécessitent une prise en charge médicale rapide [16].
Chez l'enfant, la consultation devient urgente dès l'apparition de diarrhées sanglantes, même sans fièvre. Les nourrissons et jeunes enfants se déshydratent très rapidement et peuvent développer des complications graves en quelques heures seulement.
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou à vous rendre aux urgences. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une infection potentiellement grave. Mentionnez toujours vos antécédents de voyage récent au professionnel de santé consulté.
Questions Fréquentes
La dysenterie est-elle contagieuse ?Oui, la dysenterie est très contagieuse, particulièrement la forme bacillaire. La transmission se fait par voie oro-fécale, d'où l'importance des mesures d'hygiène strictes [14,15].
Combien de temps dure la maladie ?
Avec un traitement approprié, la guérison survient généralement en 7 à 14 jours. Cependant, la fatigue peut persister plusieurs semaines [16].
Peut-on avoir plusieurs fois la dysenterie ?
Oui, il n'existe pas d'immunité durable après une infection. Chaque exposition peut conduire à une nouvelle infection, d'où l'importance de maintenir les mesures préventives [2].
Les probiotiques sont-ils utiles ?
Les probiotiques peuvent aider à restaurer la flore intestinale après le traitement antibiotique, mais ils ne remplacent pas le traitement spécifique de la dysenterie.
Quand peut-on reprendre le travail ?
La reprise d'activité est généralement possible après disparition des symptômes et négativation des examens bactériologiques, soit environ 10 à 15 jours après le début du traitement.
Questions Fréquentes
La dysenterie est-elle contagieuse ?
Oui, la dysenterie est très contagieuse, particulièrement la forme bacillaire. La transmission se fait par voie oro-fécale, d'où l'importance des mesures d'hygiène strictes.
Combien de temps dure la maladie ?
Avec un traitement approprié, la guérison survient généralement en 7 à 14 jours. Cependant, la fatigue peut persister plusieurs semaines.
Peut-on avoir plusieurs fois la dysenterie ?
Oui, il n'existe pas d'immunité durable après une infection. Chaque exposition peut conduire à une nouvelle infection, d'où l'importance de maintenir les mesures préventives.
Les probiotiques sont-ils utiles ?
Les probiotiques peuvent aider à restaurer la flore intestinale après le traitement antibiotique, mais ils ne remplacent pas le traitement spécifique de la dysenterie.
Quand peut-on reprendre le travail ?
La reprise d'activité est généralement possible après disparition des symptômes et négativation des examens bactériologiques, soit environ 10 à 15 jours après le début du traitement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Intérêt des techniques d'amplifications des acides nucléiques multiplex dans la prise en charge des infections gastro-intestinalesLien
- [2] Recommandations sanitaires aux voyageurs 2024-2025Lien
- [3] A three-dimensional high throughput assay identifies novel compounds against ShigellaLien
- [4] SK bioscience, Sanofi's GBP410 vaccine enters Phase III trialsLien
- [5] IgA VENBETA6890 - Drug Targets, Indications, PatentsLien
- [14] Dysenterie : symptômes et traitementLien
- [15] Dysenterie - Causes, Symptômes, Traitement, DiagnosticLien
- [16] Dysenterie: symptômes, causes, types et traitementLien
Publications scientifiques
- [LIVRE][B] … aux muscles lombricaux de la main? De l'encéphalocèle. De l'angine gutturale simple, suivie de quelques propositions sur la dysenterie. Thèse présentée et … (2024)
- Chapitre 14.«Sage en conseil» (2023)
- Compte rendu analytique du Chapitre VIII de La Nuit d'Elie Wiesel [PDF]
- À propos des noms d'épidémies (2022)[PDF]
- QUE VAUT? (2022)
Ressources web
- Dysenterie : symptômes et traitement (elsan.care)
Pour poser le diagnostic de la dysenterie, le médecin se base sur un examen clinique du patient, complété par des analyses. En cas de diarrhées sanguinolentes, ...
- Dysenterie - Causes, Symptômes, Traitement, Diagnostic (ressourcessante.salutbonjour.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.