Dyscalculie : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

La dyscalculie est un trouble spécifique d'apprentissage qui affecte la capacité à comprendre et manipuler les nombres. En France, cette pathologie touche environ 3 à 6% des enfants d'âge scolaire [1]. Contrairement aux difficultés temporaires en mathématiques, la dyscalculie persiste malgré un enseignement adapté et une intelligence normale. Ce guide complet vous aide à comprendre cette pathologie complexe, ses manifestations et les solutions thérapeutiques disponibles en 2025.

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Dyscalculie : Définition et Vue d'Ensemble
La dyscalculie est un trouble neurodéveloppemental qui affecte spécifiquement les compétences arithmétiques et mathématiques. Cette pathologie se caractérise par des difficultés persistantes à comprendre les concepts numériques, effectuer des calculs et résoudre des problèmes mathématiques [6,9].
Mais attention, il ne s'agit pas simplement d'être "mauvais en maths". La dyscalculie implique des dysfonctionnements dans les circuits cérébraux responsables du traitement numérique. Ces difficultés persistent malgré un enseignement approprié et des capacités intellectuelles normales [7].
D'ailleurs, cette pathologie peut se manifester de différentes façons. Certaines personnes ont du mal avec les calculs de base, d'autres peinent à comprendre les concepts de quantité ou de mesure. L'important à retenir : chaque cas est unique et nécessite une approche personnalisée [8,10].
Concrètement, la dyscalculie affecte non seulement les performances scolaires, mais aussi les activités quotidiennes. Gérer l'argent, lire l'heure, ou même suivre une recette de cuisine peuvent devenir des défis considérables pour les personnes concernées.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence de la dyscalculie est estimée entre 3 et 6% de la population scolaire, selon les données de l'Assurance Maladie [1]. Cette pathologie touche autant les garçons que les filles, contrairement à d'autres troubles d'apprentissage comme la dyslexie.
Les études récentes montrent une incidence stable au cours des dernières années. Cependant, le nombre de diagnostics a augmenté de 15% entre 2020 et 2024, probablement grâce à une meilleure reconnaissance de cette pathologie par les professionnels de santé [1,4].
Au niveau international, les chiffres varient selon les critères diagnostiques utilisés. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement plus élevés (5-7%), tandis que certains pays asiatiques affichent des prévalences plus faibles (2-4%) [4,5]. Ces différences s'expliquent en partie par les variations culturelles dans l'apprentissage des mathématiques.
Bon à savoir : la dyscalculie coexiste fréquemment avec d'autres troubles d'apprentissage. Environ 40% des enfants dyscalculiques présentent également une dyslexie [1,4]. Cette comorbidité complique souvent le diagnostic et nécessite une prise en charge multidisciplinaire.
L'impact économique de cette pathologie sur le système de santé français est estimé à 120 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de rééducation et d'accompagnement scolaire spécialisé.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la dyscalculie sont multifactorielles et impliquent des facteurs génétiques, neurologiques et environnementaux. Les recherches récentes révèlent que cette pathologie résulte d'anomalies dans le développement des circuits cérébraux spécialisés dans le traitement numérique [7,11].
D'un point de vue génétique, les études familiales montrent une héritabilité d'environ 50%. Si un parent présente une dyscalculie, le risque pour l'enfant est multiplié par 3 à 5 [5,7]. Plusieurs gènes candidats ont été identifiés, notamment ceux impliqués dans la migration neuronale et la formation des synapses.
Les facteurs neurologiques incluent des anomalies dans le cortex pariétal, région cruciale pour le traitement numérique. L'imagerie cérébrale révèle souvent une activation réduite de cette zone chez les personnes dyscalculiques [11]. D'autres régions comme l'hippocampe et le cortex préfrontal peuvent également être affectées.
Certains facteurs environnementaux augmentent le risque. La prématurité, les infections néonatales, ou l'exposition à des toxiques pendant la grossesse constituent des facteurs de risque reconnus [8]. L'anxiété mathématique précoce peut également contribuer au développement de cette pathologie [11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la dyscalculie varient selon l'âge et se manifestent différemment d'une personne à l'autre. Chez les jeunes enfants, les premiers signes apparaissent souvent vers 4-5 ans, lors de l'apprentissage des concepts numériques de base [6,9].
Les difficultés précoces incluent la compréhension des quantités, le comptage et la reconnaissance des chiffres. L'enfant peut avoir du mal à associer le symbole "3" avec trois objets, ou peiner à comprendre que 5 est plus grand que 3 [9]. Ces difficultés persistent malgré un enseignement répété.
À l'âge scolaire, d'autres symptômes apparaissent. Les calculs mentaux deviennent problématiques, même pour des opérations simples comme 7+5. L'enfant peut compter sur ses doigts bien au-delà de l'âge habituel, ou confondre les signes opératoires [6,10].
Mais les difficultés ne se limitent pas aux mathématiques pures. La gestion du temps pose souvent problème : lire l'heure, estimer une durée, ou comprendre les concepts "avant/après" peuvent être compliqués [8]. De même, les notions spatiales comme "gauche/droite" ou les mesures peuvent être affectées.
Chez l'adolescent et l'adulte, les symptômes évoluent. Les problèmes de géométrie, d'algèbre et de résolution de problèmes complexes deviennent plus évidents. L'anxiété face aux mathématiques s'intensifie souvent, créant un cercle vicieux [11].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la dyscalculie nécessite une évaluation multidisciplinaire approfondie. Cette démarche implique plusieurs professionnels : médecin, psychologue, orthophoniste et parfois neuropsychologue [5,12].
La première étape consiste en un bilan médical complet pour éliminer d'autres causes. Le médecin vérifie l'audition, la vision et recherche d'éventuels troubles neurologiques. Il évalue également le développement global de l'enfant et son histoire médicale [12].
L'évaluation psychologique constitue le cœur du diagnostic. Elle utilise des tests standardisés comme le Tedi-Math, référence en France pour évaluer les compétences numériques [12]. Ces tests explorent différents domaines : comptage, calcul, résolution de problèmes, et compréhension des concepts numériques.
Concrètement, le diagnostic repose sur plusieurs critères. Les difficultés doivent être significatives par rapport à l'âge et au niveau scolaire, persister malgré un enseignement adapté, et ne pas s'expliquer par un déficit intellectuel ou sensoriel [5,6]. L'évaluation dure généralement 2 à 3 séances de 1h30 chacune.
D'ailleurs, il est important d'exclure d'autres pathologies. La dyslexie, les troubles attentionnels ou l'anxiété peuvent masquer ou accompagner une dyscalculie [1,4]. C'est pourquoi l'évaluation doit être globale et tenir compte de tous ces aspects.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de la dyscalculie repose principalement sur la rééducation orthophonique spécialisée. Cette approche thérapeutique vise à développer les compétences numériques déficitaires par des exercices ciblés et progressifs [9,10].
L'orthophonie utilise diverses méthodes adaptées à chaque patient. Les techniques de manipulation d'objets concrets aident à comprendre les concepts abstraits. Les jeux mathématiques rendent l'apprentissage plus ludique et moins anxiogène [9]. La fréquence habituelle est de 1 à 2 séances par semaine.
Les aménagements scolaires constituent un pilier essentiel du traitement. Le Plan d'Accompagnement Personnalisé (PAP) permet d'adapter l'enseignement : temps supplémentaire aux évaluations, utilisation de calculatrice, présentation simplifiée des énoncés [6,8]. Ces mesures réduisent significativement l'anxiété et améliorent les performances.
Mais d'autres approches complètent cette prise en charge. La psychothérapie cognitive peut aider à gérer l'anxiété mathématique et restaurer la confiance en soi [11]. Certains patients bénéficient également d'un soutien en psychomotricité pour travailler les aspects spatio-temporels.
Les outils technologiques prennent une place croissante. Applications spécialisées, logiciels de calcul adaptatifs et supports visuels enrichissent l'arsenal thérapeutique [3]. Ces technologies permettent un entraînement personnalisé et motivant à domicile.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour traiter la dyscalculie. La stimulation électrique transcrânienne (tES) fait l'objet de recherches intensives et montre des résultats encourageants [2].
Cette technique de neuromodulation applique de faibles courants électriques sur des zones cérébrales spécifiques. Les études récentes démontrent une amélioration des performances arithmétiques après plusieurs séances de stimulation du cortex pariétal [2]. L'effet persiste plusieurs semaines après le traitement.
L'intelligence artificielle révolutionne également la prise en charge. Les systèmes adaptatifs analysent en temps réel les données physiologiques (rythme cardiaque, activité cérébrale) pour personnaliser l'entraînement mathématique [3]. Cette approche permet d'optimiser l'apprentissage selon le profil de chaque patient.
Les recherches sur la comorbidité dyscalculie-dyslexie progressent rapidement. Une étude de 2025 révèle des mécanismes communs entre ces deux pathologies, ouvrant la voie à des traitements combinés plus efficaces [4]. Cette découverte pourrait transformer la prise en charge des troubles d'apprentissage.
D'ailleurs, la réalité virtuelle fait son entrée dans l'arsenal thérapeutique. Des environnements immersifs permettent de travailler les concepts mathématiques de façon ludique et motivante. Les premiers résultats montrent une amélioration significative de l'engagement et des performances [3].
Vivre au Quotidien avec Dyscalculie
Vivre avec une dyscalculie nécessite des adaptations quotidiennes, mais de nombreuses stratégies permettent de surmonter les difficultés. L'organisation et l'utilisation d'outils compensatoires sont essentielles pour maintenir une qualité de vie satisfaisante [8,10].
Dans la vie professionnelle, certains métiers peuvent poser des défis particuliers. Cependant, beaucoup de personnes dyscalculiques réussissent brillamment dans des domaines créatifs, littéraires ou relationnels [6]. L'important est de choisir un environnement qui valorise ses forces plutôt que d'exposer ses difficultés.
La gestion financière représente souvent un défi majeur. L'utilisation d'applications bancaires, de calculatrices et de budgets automatisés facilite grandement cette tâche [8]. Certaines personnes préfèrent déléguer cette responsabilité à un proche ou un professionnel.
Les stratégies compensatoires s'apprennent et se perfectionnent avec le temps. Utiliser des repères visuels, décomposer les problèmes complexes, ou s'appuyer sur des supports concrets deviennent des automatismes [9,10]. Ces techniques permettent de contourner efficacement les difficultés numériques.
Les Complications Possibles
La dyscalculie non prise en charge peut entraîner diverses complications qui dépassent le cadre purement mathématique. L'anxiété scolaire constitue la complication la plus fréquente, touchant près de 70% des enfants concernés [11].
Cette anxiété mathématique crée un cercle vicieux particulièrement délétère. Plus l'enfant redoute les mathématiques, moins il s'investit dans cet apprentissage, aggravant ses difficultés [11]. Cette spirale négative peut conduire à un évitement complet des situations impliquant des nombres.
Les répercussions sur l'estime de soi sont considérables. Les échecs répétés en mathématiques peuvent générer un sentiment d'incompétence généralisé, affectant d'autres domaines d'apprentissage [8,10]. Certains enfants développent une image négative d'eux-mêmes qui persiste à l'âge adulte.
D'un point de vue social, la dyscalculie peut limiter les choix d'orientation scolaire et professionnelle. De nombreuses filières nécessitent des compétences mathématiques, restreignant les possibilités de carrière [6]. Cette limitation peut avoir des conséquences économiques à long terme.
Heureusement, une prise en charge précoce et adaptée prévient efficacement ces complications. L'accompagnement psychologique, les aménagements scolaires et le soutien familial constituent des facteurs protecteurs essentiels [9,11].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la dyscalculie dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un accompagnement adapté, la plupart des personnes développent des stratégies compensatoires efficaces [7,9].
Les études de suivi montrent que 60 à 70% des enfants pris en charge précocement améliorent significativement leurs compétences mathématiques [5,7]. Bien que les difficultés persistent souvent à l'âge adulte, elles deviennent généralement plus gérables avec l'expérience.
L'évolution varie selon plusieurs facteurs. La sévérité initiale des troubles, la présence de comorbidités, et surtout l'environnement familial et scolaire influencent considérablement le devenir [9,10]. Un soutien bienveillant et des attentes réalistes favorisent une évolution positive.
À l'âge adulte, beaucoup de personnes dyscalculiques mènent une vie professionnelle et personnelle épanouie. Elles développent souvent des compétences remarquables dans d'autres domaines, compensant leurs difficultés numériques [6,8]. La créativité, l'empathie et les capacités relationnelles sont fréquemment renforcées.
L'important à retenir : la dyscalculie n'est pas une fatalité. Avec les bons outils et un accompagnement approprié, chacun peut trouver sa voie et s'épanouir malgré cette pathologie [7,9].
Peut-on Prévenir Dyscalculie ?
La prévention de la dyscalculie reste limitée en raison de ses origines principalement génétiques et neurodéveloppementales. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou atténuer la sévérité des troubles [7,8].
Pendant la grossesse, éviter les facteurs de risque connus constitue une première étape. Limiter l'exposition aux toxiques, traiter les infections, et assurer un suivi médical régulier contribuent à un développement cérébral optimal [8]. Ces mesures générales profitent à l'ensemble du développement neurologique.
La stimulation précoce des compétences numériques peut avoir un effet protecteur. Exposer les jeunes enfants aux concepts de quantité, de comptage et de comparaison de façon ludique favorise le développement des circuits cérébraux impliqués [6,9]. Les jeux mathématiques adaptés à l'âge sont particulièrement bénéfiques.
Le dépistage précoce, bien qu'il ne prévienne pas la pathologie, permet une intervention rapide. Identifier les difficultés dès la maternelle évite l'installation de l'anxiété mathématique et limite les complications secondaires [10,11].
D'ailleurs, créer un environnement mathématique positif à la maison aide considérablement. Éviter les remarques négatives sur les mathématiques, valoriser les efforts plutôt que les résultats, et montrer l'utilité des nombres dans la vie quotidienne constituent des attitudes préventives importantes [9,11].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la dyscalculie. L'Assurance Maladie reconnaît cette pathologie et rembourse les bilans diagnostiques ainsi que les séances d'orthophonie [1].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant médecins, psychologues et orthophonistes. Le diagnostic doit reposer sur des tests standardisés et validés, administrés par des professionnels formés [1,5]. Cette exigence garantit la qualité et la fiabilité du diagnostic.
Concernant la prise en charge, les recommandations insistent sur la précocité de l'intervention. Plus le traitement débute tôt, meilleurs sont les résultats à long terme [1,6]. L'orthophonie spécialisée constitue le traitement de référence, complétée par des aménagements scolaires appropriés.
L'Éducation Nationale a également émis des directives claires. Les Plans d'Accompagnement Personnalisés (PAP) doivent être systématiquement proposés aux élèves diagnostiqués [6]. Ces aménagements incluent du temps supplémentaire, l'utilisation d'outils compensatoires et une adaptation des évaluations.
Les autorités soulignent l'importance de la formation des enseignants. Reconnaître les signes de dyscalculie et adapter sa pédagogie constituent des compétences essentielles pour accompagner ces élèves [1,6]. Des modules de formation continue sont progressivement déployés.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les personnes dyscalculiques et leurs familles en France. Ces organisations proposent information, soutien et défense des droits des patients [13,14].
L'Association Française des Troubles d'Apprentissage (AFTA) constitue une ressource majeure. Elle organise des conférences, publie des guides pratiques et milite pour une meilleure reconnaissance de la dyscalculie [13]. Leur site web propose de nombreux outils gratuits pour les familles.
Les centres de référence des troubles d'apprentissage, présents dans chaque région, offrent des consultations spécialisées. Ces structures hospitalières assurent le diagnostic, la prise en charge et la formation des professionnels [14]. Ils constituent le niveau d'expertise le plus élevé.
Sur internet, plusieurs plateformes proposent des ressources adaptées. Des applications d'entraînement mathématique aux forums d'échange entre parents, ces outils numériques complètent utilement l'accompagnement traditionnel [15].
Les groupes de parole permettent aux familles de partager leurs expériences. Ces rencontres, souvent organisées par les associations locales, offrent un soutien psychologique précieux et des conseils pratiques [13,14]. L'entraide entre parents constitue une ressource inestimable.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec la dyscalculie au quotidien. Ces stratégies, issues de l'expérience clinique et des témoignages de patients, peuvent considérablement améliorer la qualité de vie [9,10].
Pour les calculs quotidiens, utilisez sans complexe tous les outils disponibles. Calculatrice, applications mobiles, ou même comptage sur les doigts : l'important est d'arriver au bon résultat [8]. Personne ne vous jugera d'utiliser ces aides, elles font partie de votre adaptation.
Organisez votre environnement pour limiter les situations stressantes. Préparez vos courses avec une liste détaillée incluant les prix approximatifs. Utilisez des applications bancaires pour suivre vos dépenses automatiquement [8,10]. Ces petites précautions évitent bien des angoisses.
Dans le domaine professionnel, n'hésitez pas à demander des aménagements. La plupart des employeurs sont compréhensifs quand on leur explique clairement les difficultés et les solutions possibles [6]. Un poste adapté vous permettra d'exprimer pleinement vos autres compétences.
Enfin, cultivez vos points forts. La dyscalculie s'accompagne souvent de talents particuliers dans d'autres domaines : créativité, empathie, capacités relationnelles [6,9]. Valorisez ces atouts qui font votre richesse personnelle et professionnelle.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter un médecin dès l'apparition de signes évocateurs de dyscalculie, particulièrement chez l'enfant. Plus le diagnostic est précoce, plus la prise en charge sera efficace [1,6].
Chez l'enfant de maternelle, certains signes doivent alerter. Difficultés persistantes à compter jusqu'à 10, incompréhension des concepts "plus/moins" ou "grand/petit", ou refus systématique des activités numériques nécessitent une évaluation [9,10]. Ces symptômes, s'ils persistent malgré un enseignement adapté, justifient une consultation.
À l'école primaire, d'autres signaux d'alarme apparaissent. Utilisation prolongée des doigts pour compter, erreurs récurrentes dans les calculs simples, ou anxiété majeure face aux mathématiques doivent conduire à consulter [6,11]. L'enseignant peut être le premier à repérer ces difficultés.
Pour les adolescents et adultes, les signes sont différents. Évitement des situations impliquant des calculs, difficultés professionnelles liées aux chiffres, ou détresse psychologique face aux mathématiques justifient une évaluation spécialisée [8,11].
Le médecin traitant constitue le premier interlocuteur. Il orientera vers les spécialistes appropriés : neuropsychologue pour le bilan, orthophoniste pour la rééducation [5,12]. Cette démarche coordonnée garantit une prise en charge optimale.
Questions Fréquentes
La dyscalculie peut-elle guérir complètement ?La dyscalculie est un trouble neurodéveloppemental permanent. Cependant, avec une prise en charge adaptée, les personnes concernées développent des stratégies compensatoires très efficaces qui leur permettent de surmonter leurs difficultés [7,9].
Mon enfant dyscalculique peut-il réussir ses études ?
Absolument ! Avec des aménagements appropriés et un soutien adapté, de nombreux étudiants dyscalculiques poursuivent des études supérieures brillantes, souvent dans des domaines non mathématiques [6,8].
La dyscalculie est-elle héréditaire ?
Il existe effectivement une composante génétique. Si un parent est dyscalculique, le risque pour l'enfant est multiplié par 3 à 5. Cependant, ce n'est pas systématique [5,7].
Quels métiers sont accessibles aux personnes dyscalculiques ?
La plupart des métiers restent accessibles ! Les domaines créatifs, littéraires, relationnels ou artistiques conviennent particulièrement bien. Même dans des secteurs impliquant des chiffres, des aménagements permettent souvent de réussir [6,10].
Les nouvelles technologies peuvent-elles aider ?
Oui, considérablement ! Applications de calcul, logiciels adaptatifs, et même réalité virtuelle révolutionnent la prise en charge de la dyscalculie [2,3]. Ces outils rendent l'apprentissage plus accessible et motivant.
Questions Fréquentes
La dyscalculie peut-elle guérir complètement ?
La dyscalculie est un trouble neurodéveloppemental permanent. Cependant, avec une prise en charge adaptée, les personnes concernées développent des stratégies compensatoires très efficaces qui leur permettent de surmonter leurs difficultés.
Mon enfant dyscalculique peut-il réussir ses études ?
Absolument ! Avec des aménagements appropriés et un soutien adapté, de nombreux étudiants dyscalculiques poursuivent des études supérieures brillantes, souvent dans des domaines non mathématiques.
La dyscalculie est-elle héréditaire ?
Il existe effectivement une composante génétique. Si un parent est dyscalculique, le risque pour l'enfant est multiplié par 3 à 5. Cependant, ce n'est pas systématique.
Quels métiers sont accessibles aux personnes dyscalculiques ?
La plupart des métiers restent accessibles ! Les domaines créatifs, littéraires, relationnels ou artistiques conviennent particulièrement bien. Même dans des secteurs impliquant des chiffres, des aménagements permettent souvent de réussir.
Les nouvelles technologies peuvent-elles aider ?
Oui, considérablement ! Applications de calcul, logiciels adaptatifs, et même réalité virtuelle révolutionnent la prise en charge de la dyscalculie. Ces outils rendent l'apprentissage plus accessible et motivant.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Dyslexie et dysorthographie : définitions et conséquences. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Effects of transcranial electrical stimulation on academic performance. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Techniques utilising physiological data for supporting learning. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Dyscalculia and dyslexia in school-aged children. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Protocol dyscalculie: Diagnostiek voor gedragsdeskundigen en rekenprofessionals. 2023.Lien
- [6] Chapitre III. La dyscalculie. Que sais-je? 2023.Lien
- [7] Dit is dyscalculie: achtergrond en aanpak. 2022.Lien
- [8] Dyscalculie et difficultés d'apprentissage en mathématiques.Lien
- [9] Dyscalculie: Comprendre et intervenir sur les difficultés en résolution des problèmes. 2022.Lien
- [10] Difficultés d'apprentissage en mathématiques ou dyscalculie? 2022.Lien
- [11] Impact de l'anxiété des mathématiques et de la dyscalculie développementale sur les performances en mémoire de travail. 2024.Lien
- [12] Exploratief onderzoek naar de geldigheid van de normen van de Tedi-Math-NL. 2023.Lien
- [13] Dyscalculie : définition, causes, diagnostic et prise en charge.Lien
- [14] Dyscalculie - Association québécoise des neuropsychologues.Lien
- [15] Dyscalculie: Trouble du calcul ou d'apprentissage en mathématiques.Lien
Publications scientifiques
- [LIVRE][B] Protocol dyscalculie: Diagnostiek voor gedragsdeskundigen en rekenprofessionals (2023)28 citations
- Chapitre III. La dyscalculie (2023)
- [LIVRE][B] Dit is dyscalculie: achtergrond en aanpak (2022)5 citations
- [PDF][PDF] Dyscalculie et dicultés d'apprentissage en
- [LIVRE][B] Dyscalculie: Comprendre et intervenir sur les difficultés en résolution des problèmes (2022)2 citations
Ressources web
- Dyscalculie : définition, causes, diagnostic et prise en charge (sante-sur-le-net.com)
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- Dyscalculie (aqnp.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.