Drépanocytose : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

La drépanocytose est une maladie génétique du sang qui touche plus de 32 000 personnes en France [2]. Cette pathologie héréditaire transforme les globules rouges en forme de faucille, causant douleurs et complications. Mais rassurez-vous : les avancées thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [3,4,5]. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir pour mieux comprendre et vivre avec cette maladie.

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Drépanocytose : Définition et Vue d'Ensemble
La drépanocytose est une maladie génétique qui affecte l'hémoglobine, cette protéine essentielle qui transporte l'oxygène dans votre sang [16]. Imaginez vos globules rouges comme de petits disques souples qui circulent facilement dans vos vaisseaux sanguins. Chez les personnes atteintes de drépanocytose, ces cellules prennent une forme rigide en croissant ou en faucille.
Cette déformation n'est pas anodine. Elle provoque des blocages dans la circulation sanguine, un peu comme des embouteillages sur une autoroute [17]. Ces obstructions génèrent des douleurs intenses et peuvent endommager vos organes au fil du temps.
Mais qu'est-ce qui cause cette transformation ? Tout se joue au niveau de vos gènes. La drépanocytose résulte d'une mutation du gène qui code pour l'hémoglobine [10]. Cette mutation produit une hémoglobine anormale appelée hémoglobine S. Quand cette hémoglobine se désoxygène, elle forme des cristaux rigides qui déforment le globule rouge.
L'important à retenir : cette maladie se transmet de parents à enfants selon un mode récessif. Cela signifie que vous devez hériter du gène muté de vos deux parents pour développer la maladie [12]. Si vous n'héritez que d'un seul gène muté, vous êtes porteur sain - ce qu'on appelle le trait drépanocytaire.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la drépanocytose touche aujourd'hui plus de 32 000 personnes, selon les dernières données du programme national de dépistage néonatal [2]. Cette pathologie représente la maladie génétique la plus fréquente dans notre pays, devant la mucoviscidose.
Les chiffres révèlent une progression constante. Chaque année, environ 500 nouveaux cas sont diagnostiqués à la naissance [15]. Cette augmentation s'explique principalement par les flux migratoires en provenance des zones endémiques : Afrique subsaharienne, Antilles, bassin méditerranéen et Moyen-Orient.
D'ailleurs, la répartition géographique n'est pas uniforme sur le territoire français. L'Île-de-France concentre près de 40% des patients, suivie par les départements d'outre-mer où la prévalence atteint 1 naissance sur 200 en Guadeloupe [15]. En Guyane, le bilan de 30 années de dépistage montre une incidence de 1 cas pour 300 naissances.
À l'échelle mondiale, la drépanocytose affecte plus de 300 000 nouveau-nés chaque année [8]. L'Afrique subsaharienne reste la région la plus touchée, avec des taux de prévalence pouvant atteindre 2% de la population dans certaines zones. Mais attention : ces chiffres masquent une réalité dramatique, car le pronostic en Afrique demeure préoccupant avec une mortalité infantile élevée [8].
Concrètement, les projections épidémiologiques suggèrent une stabilisation du nombre de cas en France métropolitaine, mais une augmentation continue dans les territoires ultramarins [14]. Cette évolution nécessite une adaptation constante de notre système de soins.
Les Causes et Facteurs de Risque
La drépanocytose a une origine purement génétique. Elle résulte d'une mutation ponctuelle sur le chromosome 11, précisément sur le gène codant pour la chaîne bêta de l'hémoglobine [10]. Cette mutation remplace un acide aminé - l'acide glutamique - par la valine en position 6 de la chaîne protéique.
Mais pourquoi cette mutation persiste-t-elle dans certaines populations ? La réponse est fascinante : elle confère une protection partielle contre le paludisme [12]. Les porteurs hétérozygotes (trait drépanocytaire) résistent mieux aux formes graves de cette maladie parasitaire. C'est ce qu'on appelle l'avantage hétérozygote.
Les facteurs de risque sont donc essentiellement liés à vos origines géographiques. Vous présentez un risque élevé si vos ancêtres proviennent d'Afrique subsaharienne, du bassin méditerranéen, du Moyen-Orient ou d'Inde [16]. En France, les populations antillaises et africaines sont particulièrement concernées.
L'important à comprendre : il n'existe aucun facteur de risque environnemental ou comportemental. Vous ne pouvez pas "attraper" la drépanocytose, ni la développer suite à votre mode de vie. C'est inscrit dans votre ADN dès la conception.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la drépanocytose varient considérablement d'une personne à l'autre. Certains patients vivent des années sans manifestations majeures, tandis que d'autres subissent des crises fréquentes et invalidantes [11].
Le symptôme le plus caractéristique reste la crise vaso-occlusive, aussi appelée crise douloureuse. Ces épisodes surviennent quand les globules rouges déformés bloquent la circulation dans vos petits vaisseaux [17]. La douleur peut être atroce, comparable à celle d'une fracture, et toucher n'importe quelle partie de votre corps : os, articulations, abdomen, thorax.
D'autres signes doivent vous alerter. L'anémie chronique provoque fatigue, essoufflement et pâleur [16]. Vous pourriez également remarquer un ictère (jaunisse) intermittent, causé par la destruction accélérée des globules rouges. Chez l'enfant, un retard de croissance et de puberté peut s'observer [10].
Attention aux complications aiguës ! Le syndrome thoracique aigu associe fièvre, douleur thoracique et difficultés respiratoires [13]. C'est une urgence médicale absolue. De même, l'accident vasculaire cérébral peut survenir, particulièrement chez l'enfant.
Bon à savoir : certains patients développent des ulcères de jambe chroniques, des calculs biliaires précoces ou des infections récurrentes dues à la dysfonction splénique [9]. Ces manifestations reflètent l'impact systémique de la maladie sur votre organisme.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de drépanocytose commence idéalement dès la naissance grâce au dépistage néonatal systématique [2]. Depuis 2024, ce programme s'est étendu à tous les nouveau-nés français, et plus seulement à ceux issus de zones à risque. Une simple goutte de sang prélevée au talon suffit pour détecter la maladie.
Mais que se passe-t-il si le diagnostic n'a pas été posé à la naissance ? Plusieurs examens permettent de confirmer la maladie. L'électrophorèse de l'hémoglobine reste l'examen de référence [4]. Elle sépare les différents types d'hémoglobine et révèle la présence d'hémoglobine S anormale.
Les innovations 2024-2025 révolutionnent le diagnostic. Le nouveau Globinoscope permet un diagnostic rapide en quelques minutes [4]. Cet outil portable utilise la spectroscopie pour identifier instantanément les hémoglobines pathologiques. Une avancée majeure pour les pays en développement !
D'autres examens complètent le bilan. La numération formule sanguine révèle l'anémie et la présence de globules rouges déformés [17]. Le test de falciformation in vitro reproduit la déformation des globules rouges en laboratoire. Enfin, l'analyse génétique moléculaire peut identifier précisément la mutation responsable.
L'important : un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale et la prévention des complications graves [10]. N'hésitez jamais à demander un dépistage si vous avez des origines à risque.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de la drépanocytose a considérablement évolué ces dernières décennies. Aujourd'hui, plusieurs options thérapeutiques permettent d'améliorer significativement votre qualité de vie [12].
L'hydroxyurée (Hydrea®) constitue le traitement de fond de référence [7]. Ce médicament stimule la production d'hémoglobine fœtale, qui ne se déforme pas comme l'hémoglobine S. Résultat : moins de crises douloureuses et de complications. Environ 70% des patients répondent favorablement à ce traitement.
Pour les crises douloureuses aiguës, la prise en charge repose sur les antalgiques adaptés à l'intensité de la douleur [16]. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la morphine et ses dérivés sont couramment utilisés. L'hydratation intraveineuse et l'oxygénothérapie complètent souvent le traitement.
Dans les formes sévères, la greffe de moelle osseuse reste le seul traitement curatif [18]. Cette intervention remplace vos cellules souches malades par des cellules saines d'un donneur compatible. Le taux de guérison dépasse 95% chez l'enfant avec un donneur familial compatible.
D'autres approches complètent l'arsenal thérapeutique. Les transfusions sanguines régulières préviennent certaines complications comme l'AVC chez l'enfant [10]. La vaccination contre les infections encapsulées (pneumocoque, méningocoque) est cruciale car votre rate fonctionne mal [9].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement de la drépanocytose avec l'émergence de thérapies révolutionnaires [5]. Les thérapies géniques ouvrent enfin des perspectives de guérison sans greffe de moelle osseuse.
Le mitapivat représente l'une des innovations les plus prometteuses [6]. Cette molécule active la pyruvate kinase, améliorant le métabolisme énergétique des globules rouges. Les essais cliniques RISE montrent une réduction significative des crises vaso-occlusives et une amélioration de l'anémie. L'autorisation de mise sur le marché est attendue en 2025.
Autre avancée majeure : la combinaison thalidomide-hydroxyurée [7]. Cette association thérapeutique surpasse l'hydroxyurée seule dans le traitement de l'anémie drépanocytaire. Les patients traités présentent des taux d'hémoglobine plus élevés et moins d'hospitalisations.
Les thérapies géniques suscitent un espoir immense [5]. Plusieurs approches sont en développement : correction du gène défaillant, activation de l'hémoglobine fœtale, ou remplacement des cellules souches par des versions génétiquement modifiées. Les premiers résultats cliniques sont encourageants avec des patients en rémission complète.
Concrètement, ces innovations transformeront la prise en charge dans les prochaines années. Le colloque 2025 sur les maladies rares a d'ailleurs mis en lumière ces avancées thérapeutiques [5]. L'objectif : faire de la drépanocytose une maladie chronique bien contrôlée, voire guérissable.
Vivre au Quotidien avec la Drépanocytose
Vivre avec la drépanocytose nécessite quelques adaptations, mais ne vous empêche pas de mener une vie épanouie [11]. L'essentiel est d'apprendre à connaître votre corps et à identifier les facteurs déclenchants de vos crises.
Certains éléments peuvent favoriser les crises vaso-occlusives. Le froid, la déshydratation, le stress, les infections ou l'effort physique intense sont vos principaux ennemis [16]. Mais rassurez-vous : en les évitant, vous réduisez considérablement le risque de complications.
L'hydratation représente votre meilleure alliée. Buvez au moins 2 litres d'eau par jour, davantage en cas de fièvre ou de forte chaleur [18]. Évitez l'alcool qui favorise la déshydratation. Côté alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée riche en acide folique pour soutenir la production de globules rouges.
L'activité physique reste bénéfique, mais avec modération [11]. Préférez les sports d'endurance douce comme la marche, la natation ou le vélo. Évitez les sports de contact violent ou les activités en altitude. L'important : écoutez votre corps et arrêtez-vous dès les premiers signes de fatigue.
Sur le plan professionnel, la drépanocytose peut constituer un handicap reconnu [11]. Vous pouvez bénéficier d'aménagements de poste, d'horaires adaptés ou d'un temps partiel thérapeutique. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail.
Les Complications Possibles
La drépanocytose peut affecter pratiquement tous vos organes, d'où l'importance d'un suivi médical régulier [12]. Connaître ces complications vous aide à les détecter précocement et à consulter rapidement.
Les complications pulmonaires figurent parmi les plus redoutables [13]. Le syndrome thoracique aigu associe fièvre, douleur thoracique et infiltrats pulmonaires. Cette urgence médicale nécessite une hospitalisation immédiate. À long terme, l'hypertension artérielle pulmonaire peut se développer, compromettant votre fonction cardiaque.
Votre rate subit également les conséquences de la maladie [9]. Dès l'enfance, elle peut augmenter de volume puis s'atrophier progressivement. Cette dysfonction splénique vous expose aux infections graves, particulièrement par des bactéries encapsulées comme le pneumocoque.
Les complications neurologiques concernent surtout les enfants [10]. L'accident vasculaire cérébral touche 10% des patients avant 20 ans. Heureusement, le dépistage par Doppler transcrânien permet de prévenir ces accidents par des transfusions préventives.
D'autres organes peuvent être touchés. Les reins développent parfois une insuffisance rénale chronique [17]. Les yeux peuvent présenter une rétinopathie drépanocytaire. Chez l'homme, le priapisme (érection prolongée et douloureuse) constitue une urgence urologique. Enfin, les ulcères de jambe chroniques affectent 10 à 20% des adultes.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la drépanocytose s'est considérablement amélioré ces dernières décennies, particulièrement dans les pays développés [8]. En France, l'espérance de vie des patients atteint désormais 50 à 60 ans, contre moins de 20 ans dans les années 1970.
Plusieurs facteurs influencent votre pronostic. Le génotype joue un rôle crucial : les formes homozygotes SS sont généralement plus sévères que les formes composites SC ou S-bêta-thalassémie [12]. Mais attention, il existe une grande variabilité individuelle même au sein d'un même génotype.
L'accès aux soins fait toute la différence. En Afrique, le pronostic reste dramatique avec une mortalité infantile élevée [8]. Les infections, l'anémie sévère et les crises vaso-occlusives non traitées expliquent cette surmortalité. À l'inverse, dans les pays développés, la prise en charge précoce et multidisciplinaire transforme le pronostic.
Les facteurs protecteurs méritent d'être soulignés. Un taux élevé d'hémoglobine fœtale améliore significativement l'évolution [10]. Certains patients conservent naturellement des taux élevés de cette hémoglobine protectrice, expliquant des formes asymptomatiques.
Aujourd'hui, avec les nouveaux traitements et les thérapies géniques en développement, l'avenir s'annonce encore plus prometteur [5]. L'objectif : faire de la drépanocytose une maladie chronique parfaitement contrôlée, voire guérissable.
Peut-on Prévenir la Drépanocytose ?
La prévention de la drépanocytose repose essentiellement sur le conseil génétique et le dépistage [3]. Puisqu'il s'agit d'une maladie héréditaire, l'information des couples à risque constitue la pierre angulaire de la prévention.
Le dépistage du trait drépanocytaire chez les futurs parents permet d'évaluer le risque de transmission [2]. Si les deux parents sont porteurs, chaque grossesse présente 25% de risque d'avoir un enfant malade. Cette information permet aux couples de faire des choix éclairés.
Pendant la grossesse, le diagnostic prénatal peut détecter la maladie chez le fœtus dès 10-12 semaines [10]. Cette technique utilise la biopsie de trophoblaste ou l'amniocentèse pour analyser l'ADN fœtal. Certains couples choisissent alors d'interrompre la grossesse.
Plus récemment, le diagnostic préimplantatoire offre une alternative [18]. Cette technique, réalisée dans le cadre d'une fécondation in vitro, permet de sélectionner les embryons sains avant l'implantation. Seuls les embryons non atteints sont transférés dans l'utérus.
La sensibilisation du grand public reste cruciale [3]. La Journée mondiale de la drépanocytose, célébrée chaque 19 juin, vise à informer les populations à risque sur l'importance du dépistage. Plus nous serons informés, mieux nous pourrons prévenir cette maladie.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont considérablement renforcé leurs recommandations concernant la drépanocytose [2]. L'extension du dépistage néonatal à tous les nouveau-nés en 2024 marque une étape historique dans la lutte contre cette maladie.
La Haute Autorité de Santé préconise une prise en charge multidisciplinaire dès le diagnostic [12]. Cette approche implique hématologues, pédiatres, médecins généralistes, mais aussi psychologues et assistants sociaux. L'objectif : une prise en charge globale du patient et de sa famille.
Concernant le suivi, les recommandations sont précises. Un bilan annuel complet doit évaluer la fonction cardiaque, pulmonaire, rénale et hépatique [10]. Chez l'enfant, le Doppler transcrânien annuel dépiste le risque d'AVC. Les vaccinations contre les infections encapsulées sont obligatoires.
L'éducation thérapeutique fait partie intégrante de la prise en charge [11]. Les patients et leurs familles doivent apprendre à reconnaître les signes d'alerte, gérer les crises douloureuses à domicile et adopter les mesures préventives appropriées.
Enfin, les autorités insistent sur l'importance de la recherche clinique [5]. La France participe activement aux essais internationaux sur les nouvelles thérapies. Cette implication garantit l'accès précoce des patients français aux innovations thérapeutiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de drépanocytose et leurs familles en France. Ces structures offrent soutien, information et défense des droits des malades.
L'Association pour l'Information et la Prévention de la Drépanocytose (APIPD) constitue la référence nationale. Elle organise des journées d'information, finance la recherche et sensibilise le grand public [3]. Ses antennes régionales proposent un accompagnement de proximité.
La Fédération des Maladies Rares inclut la drépanocytose dans ses actions [5]. Elle défend l'accès aux soins, soutient la recherche et représente les patients auprès des pouvoirs publics. Son site internet regorge d'informations pratiques sur les droits sociaux.
Au niveau hospitalier, les centres de référence coordonnent la prise en charge. Ces structures spécialisées assurent le diagnostic, le traitement et le suivi des formes complexes. Ils forment également les professionnels de santé et développent les protocoles de soins.
N'oubliez pas les ressources en ligne. Le site Orphanet recense toutes les maladies rares et leurs traitements [16]. Les forums de patients permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés. Ces communautés virtuelles offrent un soutien psychologique précieux.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec la drépanocytose demande une organisation particulière, mais quelques conseils simples peuvent considérablement améliorer votre quotidien [11].
Constituez-vous une trousse d'urgence contenant vos antalgiques habituels, un thermomètre et les coordonnées de votre équipe médicale. Gardez toujours cette trousse à portée de main, que ce soit à domicile, au travail ou en voyage [16].
Planifiez vos voyages avec soin. Évitez les destinations en altitude ou les climats extrêmes. Emportez une réserve de médicaments suffisante et souscrivez une assurance voyage adaptée. Informez votre médecin de vos projets de déplacement.
En cas de crise douloureuse, ne restez pas seul. Prenez vos antalgiques dès les premiers signes, hydratez-vous abondamment et appliquez de la chaleur sur les zones douloureuses [18]. Si la douleur persiste ou s'aggrave, consultez sans délai.
Entretenez un carnet de suivi détaillé. Notez la fréquence de vos crises, les facteurs déclenchants identifiés et l'efficacité de vos traitements. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge.
Enfin, n'hésitez jamais à poser des questions à votre équipe soignante. Plus vous comprendrez votre maladie, mieux vous pourrez la gérer au quotidien [11].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence, car ils peuvent révéler des complications graves de la drépanocytose [17].
Le syndrome thoracique aigu constitue une urgence vitale [13]. Consultez immédiatement si vous présentez fièvre, douleur thoracique, essoufflement ou toux. Ces symptômes peuvent évoluer rapidement vers une détresse respiratoire.
Chez l'enfant, surveillez particulièrement les signes neurologiques. Maux de tête intenses, troubles de la parole, faiblesse d'un côté du corps ou convulsions évoquent un possible AVC [10]. Chaque minute compte pour limiter les séquelles.
D'autres situations nécessitent une consultation rapide. Une fièvre élevée (>38,5°C) peut révéler une infection grave chez un patient drépanocytaire [9]. La dysfonction splénique vous rend particulièrement vulnérable aux septicémies.
Les douleurs abdominales intenses peuvent signaler une séquestration splénique ou une cholécystite [17]. De même, une pâleur extrême avec fatigue majeure évoque une anémie sévère nécessitant parfois une transfusion urgente.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication grave [16]. Votre médecin préfère être dérangé inutilement plutôt que d'apprendre votre hospitalisation en urgence.
Questions Fréquentes
La drépanocytose est-elle contagieuse ?Non, absolument pas. La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire. Vous ne pouvez ni l'attraper ni la transmettre par contact [16].
Peut-on avoir des enfants quand on a la drépanocytose ?
Oui, mais cela nécessite un conseil génétique. Le risque de transmission dépend du statut génétique de votre partenaire [10]. Un suivi spécialisé de la grossesse est recommandé.
Le sport est-il interdit ?
Non, mais il faut adapter l'intensité. Les sports d'endurance modérée sont bénéfiques, contrairement aux efforts intenses ou aux sports de contact [11].
Existe-t-il un régime alimentaire spécial ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Privilégiez une alimentation équilibrée riche en acide folique et maintenez une hydratation abondante [18].
Les vaccins sont-ils obligatoires ?
Oui, particulièrement contre les infections encapsulées (pneumocoque, méningocoque, Haemophilus). Votre rate fonctionnant mal, ces vaccinations sont vitales [9].
Peut-on guérir de la drépanocytose ?
Actuellement, seule la greffe de moelle osseuse permet une guérison. Mais les thérapies géniques en développement offrent de nouveaux espoirs [5,6].
Questions Fréquentes
La drépanocytose est-elle contagieuse ?
Non, absolument pas. La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire. Vous ne pouvez ni l'attraper ni la transmettre par contact.
Peut-on avoir des enfants quand on a la drépanocytose ?
Oui, mais cela nécessite un conseil génétique. Le risque de transmission dépend du statut génétique de votre partenaire. Un suivi spécialisé de la grossesse est recommandé.
Le sport est-il interdit ?
Non, mais il faut adapter l'intensité. Les sports d'endurance modérée sont bénéfiques, contrairement aux efforts intenses ou aux sports de contact.
Existe-t-il un régime alimentaire spécial ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Privilégiez une alimentation équilibrée riche en acide folique et maintenez une hydratation abondante.
Les vaccins sont-ils obligatoires ?
Oui, particulièrement contre les infections encapsulées (pneumocoque, méningocoque, Haemophilus). Votre rate fonctionnant mal, ces vaccinations sont vitales.
Peut-on guérir de la drépanocytose ?
Actuellement, seule la greffe de moelle osseuse permet une guérison. Mais les thérapies géniques en développement offrent de nouveaux espoirs.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémie d'infections à Parvovirus B19. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Le programme national du dépistage néonatal évolue. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [3] Journée mondiale de la drépanocytose : faites-vous dépister. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Diagnostic rapide de la drépanocytose. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Brochure Colloque 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Safety and efficacy of mitapivat in sickle cell disease (RISE). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Thalidomide, Hydroxyurea Combination Bests Hydroxyurea Alone. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] B Ranque - Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, 2024. Pronostic de la drépanocytose en Afrique: état des lieux et leviers d'action.Lien
- [9] J Tennenbaum, G Volle. Dysfonction splénique au cours de la drépanocytose: mise au point. 2023.Lien
- [10] MH Odièvre, B Quinet - Journal de Pédiatrie et de Puériculture. Drépanocytose chez l'enfant. 2023.Lien
- [11] T Dong, HN Nsangou - Annales Médico-psychologiques. Le travail de la souffrance au cours d'une situation de handicap: le cas de la drépanocytose. 2022.Lien
- [12] JB Arlet - La Revue de Médecine Interne, 2023. La drépanocytose: une maladie qui s'impose aux internistes Français au 21e siècle.Lien
- [13] A Hamzaoui, S Louhaichi. Manifestations respiratoires de la drépanocytose. 2023.Lien
- [14] HK Nzanda, B Mukuna. Dépistage de la drépanocytose chez les écoliers de la ville de Kinshasa. 2024.Lien
- [15] N ELENGA, RO Vathanaksambath. La drépanocytose en Guyane: bilan de 30 années de dépistage néonatal (1992-2021). 2024.Lien
- [16] Drépanocytose - symptômes, causes, traitements. VIDAL.Lien
- [17] Drépanocytose - Troubles du sang. MSD Manuals.Lien
- [18] Drépanocytose : symptômes et traitements. ELSAN.Lien
Publications scientifiques
- Pronostic de la drépanocytose en Afrique: état des lieux et leviers d'action (2024)1 citations
- Dysfonction splénique au cours de la drépanocytose: mise au point (2023)2 citations
- Drépanocytose chez l'enfant (2023)7 citations
- Le travail de la souffrance au cours d'une situation de handicap: le cas de la drépanocytose (2022)6 citations
- [PDF][PDF] La drépanocytose: une maladie qui s' impose aux internistes Français au 21e siècle (2023)2 citations
Ressources web
- Drépanocytose - symptômes, causes, traitements ... - VIDAL (vidal.fr)
2 déc. 2021 — La drépanocytose se manifeste par des signes variés : anémie aiguë ou chronique, plus grande sensibilité aux infections, crises douloureuses ...
- Drépanocytose - Troubles du sang (msdmanuals.com)
Une douleur dans les os longs, l'abdomen et le thorax peuvent indiquer une crise drépanocytaire. Une aggravation de l'anémie, de la fièvre, un essoufflement et ...
- Drépanocytose : symptômes et traitements (elsan.care)
Les personnes atteintes de drépanocytose présentent des symptômes tels qu'une anémie, des douleurs abdominales, des douleurs musculaires et une fatigue ...
- La drépanocytose (orpha.net)
D'une façon générale, plus le diagnostic et le traitement des complications sont précoces, meilleure est l'évolution. # Quelles sont les autres options ...
- Drépanocytose : causes, symptômes et traitement (livi.fr)
20 mai 2023 — Le diagnostic de la maladie est fait en examinant la forme des globules rouges, en analysant l'hémoglobine et en pratiquant des tests génétiques ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.