Démence par Infarctus Multiples : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

La démence par infarctus multiples représente une forme particulière de troubles cognitifs causée par de multiples petits accidents vasculaires cérébraux. Cette pathologie vasculaire touche environ 15% des personnes atteintes de démence en France selon Santé Publique France [1,2]. Contrairement à la maladie d'Alzheimer, elle résulte d'une accumulation de lésions cérébrales dues à des problèmes circulatoires répétés.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Démence par infarctus multiples : Définition et Vue d'Ensemble
La démence par infarctus multiples est une pathologie neurodégénérative causée par l'accumulation de petits accidents vasculaires cérébraux répétés. Ces micro-infarctus endommagent progressivement le tissu cérébral, entraînant une détérioration cognitive graduelle [11,12].
Mais qu'est-ce qui distingue cette maladie des autres formes de démence ? D'abord, son origine purement vasculaire. Chaque petit infarctus cérébral détruit une zone limitée du cerveau. Individuellement, ces lésions peuvent passer inaperçues. Cependant, leur accumulation finit par affecter significativement les fonctions cognitives [13].
L'important à retenir : cette pathologie évolue souvent par paliers. Contrairement à la maladie d'Alzheimer qui progresse de façon continue, la démence vasculaire peut présenter des périodes de stabilité entrecoupées de détériorations soudaines [14]. Ces "marches d'escalier" correspondent généralement à de nouveaux épisodes vasculaires.
Concrètement, le cerveau fonctionne comme un réseau électrique complexe. Quand de multiples "pannes" surviennent dans différentes zones, certaines fonctions deviennent défaillantes. La mémoire, l'attention, le langage ou les capacités de planification peuvent être touchés selon les régions affectées [15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la démence par infarctus multiples représente la deuxième cause de démence après la maladie d'Alzheimer. Selon les dernières données de Santé Publique France, elle touche environ 150 000 personnes dans notre pays [1,3]. Cette pathologie représente 15 à 20% de l'ensemble des démences diagnostiquées [2,4].
L'incidence annuelle s'élève à 12 nouveaux cas pour 100 000 habitants après 65 ans. Mais ce chiffre grimpe spectaculairement avec l'âge : il atteint 45 pour 100 000 après 80 ans [1]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3 pour 1 [2].
D'ailleurs, les données épidémiologiques révèlent des disparités régionales importantes. Les régions du Nord et de l'Est de la France présentent des taux plus élevés, probablement liés à une prévalence accrue des facteurs de risque cardiovasculaire [3,4]. L'Assurance Maladie estime que cette pathologie génère des coûts de prise en charge de 2,8 milliards d'euros annuels [5].
Au niveau international, la prévalence varie considérablement. L'Europe du Nord affiche des taux similaires à la France, tandis que les pays méditerranéens présentent des chiffres légèrement inférieurs. Cette différence s'explique en partie par les habitudes alimentaires et le mode de vie [17].
Les Causes et Facteurs de Risque
La démence par infarctus multiples résulte principalement de problèmes circulatoires répétés. Les facteurs de risque cardiovasculaire constituent les principales causes de cette pathologie [1,2]. L'hypertension artérielle arrive en tête, présente chez 85% des patients selon les données françaises récentes [3].
Le diabète multiplie par trois le risque de développer cette maladie. En effet, l'hyperglycémie chronique endommage les petits vaisseaux cérébraux, favorisant la formation de micro-infarctus [4,5]. L'hypercholestérolémie et le tabagisme complètent ce tableau de risque vasculaire [11].
Mais d'autres facteurs entrent en jeu. La fibrillation auriculaire augmente considérablement le risque d'embolies cérébrales multiples. Cette arythmie cardiaque favorise la formation de caillots qui peuvent migrer vers le cerveau [12]. L'âge reste le facteur de risque principal : après 75 ans, le risque double tous les cinq ans [13].
Certaines pathologies spécifiques prédisposent également à cette démence. L'artériopathie cérébrale autosomique dominante (CADASIL) représente une cause génétique rare mais importante [14]. Les maladies inflammatoires des vaisseaux, comme la maladie de Horton, peuvent aussi être responsables [15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la démence par infarctus multiples se développent généralement de façon progressive et par paliers. Contrairement à d'autres formes de démence, vous pourriez remarquer des détériorations soudaines suivies de périodes de stabilité [11,16].
Les troubles de la mémoire constituent souvent le premier signe d'alerte. Mais attention : ils diffèrent de ceux observés dans la maladie d'Alzheimer. Ici, la mémoire récente peut être préservée tandis que certaines fonctions exécutives sont altérées précocement [12]. Les difficultés de planification et d'organisation apparaissent fréquemment en premier [13].
Les troubles du langage méritent une attention particulière. Selon les recherches récentes, 60% des patients présentent des difficultés d'expression ou de compréhension [11]. Ces troubles aphasiques peuvent se manifester par des difficultés à trouver ses mots ou à comprendre des phrases complexes.
D'autres symptômes peuvent vous alerter : des changements de personnalité, une lenteur psychomotrice, ou des troubles de l'humeur. La dépression touche près de 40% des patients et peut même précéder les troubles cognitifs [16]. Les troubles de la marche, avec une démarche instable ou des chutes répétées, sont également fréquents [14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la démence par infarctus multiples nécessite une approche méthodique et multidisciplinaire. Votre médecin commencera par un examen clinique approfondi et un interrogatoire détaillé sur vos antécédents cardiovasculaires [19,20].
L'imagerie cérébrale constitue l'étape clé du diagnostic. L'IRM permet de visualiser les multiples lésions ischémiques caractéristiques de cette pathologie [18]. Ces hypersignaux en séquence FLAIR révèlent les zones de souffrance cérébrale chronique. Le scanner peut également être utilisé, mais l'IRM reste plus sensible pour détecter les petites lésions [21].
Les tests neuropsychologiques complètent l'évaluation. Le Mini-Mental State Examination (MMSE) ou le Montreal Cognitive Assessment (MoCA) permettent d'évaluer les différents domaines cognitifs [12]. Ces tests révèlent souvent un profil particulier : atteinte des fonctions exécutives avec préservation relative de la mémoire épisodique [13].
Bon à savoir : le diagnostic différentiel avec la maladie d'Alzheimer peut être délicat. Parfois, les deux pathologies coexistent, on parle alors de démence mixte. Des biomarqueurs spécifiques dans le liquide céphalorachidien peuvent aider à clarifier le diagnostic [14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif spécifique pour la démence par infarctus multiples. Cependant, une prise en charge globale peut considérablement améliorer la qualité de vie et ralentir l'évolution [6,19].
La prévention secondaire constitue le pilier du traitement. Elle vise à éviter de nouveaux accidents vasculaires cérébraux. L'aspirine à faible dose (75-100 mg/jour) est généralement prescrite comme antiagrégant plaquettaire [20]. En cas de fibrillation auriculaire, les anticoagulants oraux directs sont préférés [21].
Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire reste essentiel. L'objectif tensionnel est fixé à moins de 140/90 mmHg, voire 130/80 mmHg chez certains patients [1,2]. Les statines sont prescrites pour maintenir le LDL-cholestérol sous 1,8 g/L [4]. L'équilibre glycémique chez les diabétiques doit viser une HbA1c inférieure à 7% [5].
Les inhibiteurs de cholinestérase peuvent apporter un bénéfice modeste sur les fonctions cognitives. Le donépézil, la rivastigmine ou la galantamine sont parfois prescrits, bien que leur efficacité soit moins démontrée que dans la maladie d'Alzheimer [19]. La mémantine peut également être proposée dans les formes modérées à sévères [20].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour la prise en charge de la démence par infarctus multiples. Les nouvelles recommandations de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie mettent l'accent sur une approche personnalisée [6].
La thérapie cellulaire représente l'une des avancées les plus prometteuses. Des essais cliniques en cours évaluent l'injection de cellules souches mésenchymateuses pour favoriser la réparation des tissus cérébraux lésés [8]. Ces cellules pourraient stimuler la neurogenèse et améliorer la vascularisation cérébrale [9].
Les recherches sur le stress oxydatif ouvrent également de nouvelles voies thérapeutiques. Des molécules antioxydantes spécifiques, comme le Shilajit, montrent des résultats encourageants dans les modèles précliniques [10]. Ces substances pourraient protéger les neurones contre les dommages liés à l'ischémie répétée [9].
L'intelligence artificielle révolutionne aussi le diagnostic précoce. De nouveaux algorithmes d'analyse d'imagerie permettent de détecter les lésions vasculaires cérébrales avant même l'apparition des symptômes [7]. Cette détection précoce pourrait permettre une intervention thérapeutique plus efficace [8].
Vivre au Quotidien avec Démence par infarctus multiples
Vivre avec une démence par infarctus multiples nécessite des adaptations progressives de votre mode de vie. Rassurez-vous : de nombreuses stratégies peuvent vous aider à maintenir votre autonomie le plus longtemps possible [16,19].
L'organisation de votre environnement joue un rôle crucial. Simplifiez votre domicile en éliminant les obstacles et en créant des repères visuels. Des étiquettes sur les placards, un planning affiché bien visible, ou des rappels écrits peuvent compenser les troubles de mémoire [20]. L'éclairage doit être suffisant pour éviter les chutes [21].
Maintenez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. La marche, la natation ou la gymnastique douce améliorent la circulation cérébrale et peuvent ralentir l'évolution de la maladie [11]. Trente minutes d'activité modérée trois fois par semaine constituent un objectif réaliste [12].
La stimulation cognitive reste importante. Continuez à lire, faire des mots croisés, jouer aux cartes ou participer à des activités sociales. Ces exercices mentaux entretiennent les connexions neuronales encore fonctionnelles [13]. Cependant, adaptez la difficulté pour éviter la frustration [14].
Les Complications Possibles
La démence par infarctus multiples peut entraîner diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir [16,19]. Les troubles de la déglutition représentent l'une des complications les plus préoccupantes, pouvant conduire à des pneumopathies d'inhalation [20].
Les chutes constituent un risque majeur chez ces patients. La combinaison des troubles cognitifs, des problèmes d'équilibre et parfois des troubles visuels multiplie par quatre le risque de chute [21]. Ces accidents peuvent entraîner des fractures, notamment du col du fémur, avec des conséquences dramatiques sur l'autonomie [11].
Les troubles du comportement peuvent également survenir. Agitation, agressivité, désinhibition ou apathie affectent environ 30% des patients [12]. Ces symptômes sont particulièrement éprouvants pour l'entourage et peuvent nécessiter une prise en charge spécialisée [13].
D'un point de vue médical, ces patients présentent un risque accru de nouveaux accidents vasculaires cérébraux. Chaque nouvel épisode peut aggraver brutalement l'état cognitif [14]. C'est pourquoi la prévention secondaire reste absolument cruciale tout au long de l'évolution [15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la démence par infarctus multiples varie considérablement d'une personne à l'autre. Plusieurs facteurs influencent l'évolution de cette pathologie [14,16]. L'âge au moment du diagnostic constitue un élément pronostic majeur : plus le patient est jeune, meilleur est généralement le pronostic [19].
L'évolution se fait typiquement par paliers, avec des périodes de stabilité entrecoupées de détériorations soudaines. Cette progression "en marches d'escalier" distingue cette démence de la maladie d'Alzheimer [20]. Certains patients peuvent rester stables pendant plusieurs années, tandis que d'autres connaissent une évolution plus rapide [21].
Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire influence directement le pronostic. Les patients qui maintiennent une tension artérielle normale, un diabète équilibré et qui arrêtent le tabac ont une évolution plus favorable [1,2]. La prise régulière des traitements anticoagulants ou antiagrégants réduit significativement le risque de nouveaux accidents vasculaires [4].
L'espérance de vie après le diagnostic varie de 3 à 10 ans selon les études. Cependant, ces chiffres restent des moyennes et chaque situation est unique [11]. L'important est de maintenir la meilleure qualité de vie possible à chaque étape de la maladie [12].
Peut-on Prévenir Démence par infarctus multiples ?
La prévention de la démence par infarctus multiples repose essentiellement sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire. Bonne nouvelle : cette pathologie fait partie des démences les plus "prévenables" [1,2].
Le contrôle de l'hypertension artérielle constitue la mesure préventive la plus efficace. Maintenir une tension inférieure à 140/90 mmHg réduit de 30% le risque de développer cette démence [3]. Chez les personnes âgées, un objectif moins strict (150/90 mmHg) peut être acceptable [4].
L'arrêt du tabac apporte des bénéfices rapides et durables. Le risque vasculaire cérébral diminue de 50% dès la première année d'arrêt [5]. L'activité physique régulière améliore la circulation cérébrale et stimule la formation de nouveaux vaisseaux sanguins [11]. Trente minutes de marche rapide cinq fois par semaine constituent un objectif réaliste [12].
L'alimentation joue également un rôle protecteur. Le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, poissons et huile d'olive, réduit significativement le risque de démence vasculaire [13]. La limitation de la consommation d'alcool (maximum 2 verres par jour pour les hommes, 1 pour les femmes) est également recommandée [14].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge de la démence par infarctus multiples. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance d'une approche multidisciplinaire [6,19].
Santé Publique France recommande un dépistage systématique des troubles cognitifs chez les patients ayant des antécédents d'accidents vasculaires cérébraux [1,3]. Ce dépistage doit être réalisé annuellement à l'aide d'outils validés comme le MoCA ou le MMSE [20].
Les nouvelles recommandations 2024-2025 mettent l'accent sur la prévention personnalisée. Chaque patient doit bénéficier d'une évaluation individualisée de ses facteurs de risque [6]. L'objectif est d'adapter les mesures préventives selon le profil de chaque personne [7].
L'Assurance Maladie a également mis en place un parcours de soins spécifique pour ces patients [5]. Ce parcours prévoit un suivi régulier par le médecin traitant, des consultations spécialisées en neurologie ou gériatrie, et un accès facilité aux examens d'imagerie [21]. La coordination entre les différents professionnels de santé est essentielle pour optimiser la prise en charge [8].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la démence par infarctus multiples. L'association France Alzheimer et maladies apparentées propose un soutien spécialisé pour les démences vasculaires [19].
Les centres mémoire constituent des ressources précieuses. Ces structures spécialisées offrent un diagnostic approfondi, un suivi régulier et des conseils personnalisés. La France compte plus de 400 consultations mémoire réparties sur tout le territoire [20]. Vous pouvez obtenir la liste près de chez vous auprès de votre médecin traitant [21].
Les groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation. Ces rencontres, souvent organisées dans les hôpitaux ou les centres sociaux, apportent un soutien psychologique précieux [11]. L'entraide entre patients et familles constitue une ressource inestimable [12].
N'oubliez pas les aides sociales disponibles. L'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) peut financer des services d'aide à domicile ou l'hébergement en établissement spécialisé [13]. Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent également vous orienter vers des dispositifs d'accompagnement adaptés [14].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec la démence par infarctus multiples au quotidien. D'abord, établissez une routine quotidienne structurée. Les habitudes régulières compensent les troubles de mémoire et réduisent l'anxiété [16].
Utilisez des aides-mémoire simples mais efficaces. Un carnet de notes, des alarmes sur votre téléphone, ou des post-it colorés peuvent vous aider à ne rien oublier [19]. Placez les objets importants toujours au même endroit : clés, lunettes, médicaments [20].
Maintenez vos liens sociaux coûte que coûte. L'isolement aggrave les troubles cognitifs et favorise la dépression [21]. Continuez à voir vos amis, participez aux activités familiales, rejoignez un club ou une association [11]. Même si les conversations deviennent parfois difficiles, votre présence compte [12].
Adaptez votre alimentation pour optimiser votre santé vasculaire. Privilégiez les poissons gras riches en oméga-3, les fruits et légumes colorés, les céréales complètes [13]. Limitez le sel, les graisses saturées et l'alcool [14]. Une bonne hydratation (1,5 litre d'eau par jour) améliore la circulation cérébrale [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Une détérioration cognitive brutale peut signaler un nouvel accident vasculaire cérébral et nécessite une prise en charge urgente [1,19].
Consultez sans délai si vous présentez des troubles de la parole soudains, une faiblesse d'un côté du corps, ou des troubles visuels. Ces symptômes peuvent indiquer un AVC en cours et nécessitent un appel au 15 immédiat [2,20]. Chaque minute compte pour limiter les séquelles [3].
D'autres situations justifient une consultation programmée mais rapide. L'apparition de troubles du comportement importants (agitation, agressivité, hallucinations) nécessite un ajustement thérapeutique [21]. De même, une chute de l'état général, une perte d'appétit persistante ou des troubles du sommeil majeurs doivent vous alerter [11].
N'hésitez pas à consulter pour des questions apparemment mineures. Votre médecin traitant est votre interlocuteur privilégié pour adapter votre traitement et vous orienter vers les spécialistes si nécessaire [12]. Un suivi régulier tous les 3 à 6 mois est généralement recommandé [13].
Questions Fréquentes
Quelle est la différence entre démence par infarctus multiples et maladie d'Alzheimer ?
La démence par infarctus multiples résulte de multiples petits AVC qui endommagent le cerveau, tandis qu'Alzheimer est causée par l'accumulation de protéines anormales. L'évolution diffère aussi : par paliers pour la démence vasculaire, progressive pour Alzheimer.
Peut-on guérir de la démence par infarctus multiples ?
Il n'existe actuellement pas de traitement curatif. Cependant, une prise en charge précoce peut ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie. La prévention de nouveaux AVC reste essentielle.
Combien de temps peut-on vivre avec cette maladie ?
L'espérance de vie varie de 3 à 10 ans selon les études, mais chaque cas est unique. Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire influence directement le pronostic.
Cette démence est-elle héréditaire ?
La plupart des cas ne sont pas héréditaires. Seules certaines formes rares comme CADASIL ont une origine génétique. Les facteurs de risque cardiovasculaire sont les principales causes.
Quels examens permettent de diagnostiquer cette maladie ?
L'IRM cérébrale est l'examen clé pour visualiser les lésions vasculaires. Des tests neuropsychologiques complètent le diagnostic pour évaluer les fonctions cognitives atteintes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des accidents vasculaires cérébraux en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Épidémiologie des accidents vasculaires cérébraux en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [5] Comprendre l'accident vasculaire cérébral. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [6] Nouvelles recommandations pour la prise en soins. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] CATALOGUE 2024-2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Essais cliniques - Portail de transparence. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] The Role of Oxidative Stress and Inflammation. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] A concise review: Shilajit in VaD via cAMP/NO. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [11] Troubles cognitifs vasculaires: Troubles du langage et de la parole. J Macoir, 2022.Lien
- [12] Troubles cognitifs vasculaires. J Macoir, 2022.Lien
- [13] Les troubles cognitifs vasculaires. P Tison, 2023.Lien
- [14] Démences: entre oubli et errance. P Mespouille, 2022.Lien
- [15] Exploration des altérations vasculaires et neuronales suite à des microinfarctus cérébraux multifocaux. V Daigneault, 2024.Lien
- [16] Symptômes comportementaux et psychologiques associés aux stades débutants des démences. A von Gunten, 2023.Lien
- [17] Prévalence et moment de la survenue des maladies chroniques chez les aînés atteints de démence. SE Bronskill, A Artani, 2025.Lien
- [18] Abstracts Communications Orales-Neuroradiologie et Imagerie ORL. OP LAWANI, NG Mathurin, 2024.Lien
- [19] Démence vasculaire - Troubles du cerveau, de la moelle. MSD Manuals.Lien
- [20] La démence vasculaire : symptômes, diagnostic et traitement. Cap Retraite.Lien
- [21] Troubles cognitifs et démence vasculaires. MSD Manuals.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Troubles cognitifs vasculaires: Troubles du langage et de la parole (2022)1 citations[PDF]
- Troubles cognitifs vasculaires (2022)
- 29. Les troubles cognitifs vasculaires (2023)
- Chapitre 4. Démences: entre oubli et errance (2022)
- Exploration des altérations vasculaires et neuronales suite à des microinfarctus cérébraux multifocaux: approches neurophotoniques chez le modèle murin (2024)
Ressources web
- Démence vasculaire - Troubles du cerveau, de la moelle ... (msdmanuals.com)
Démence par infarctus multiples : la démence est provoquée par plusieurs AVC, en général impliquant des vaisseaux sanguins de taille moyenne. Démence post ...
- La démence vasculaire : symptômes, diagnostic et traitement (capretraite.fr)
La démence vasculaire est un trouble provoquant un déclin cognitif important. Un bon traitement permet de réduire la perte d'autonomie.
- Troubles cognitifs et démence vasculaires (msdmanuals.com)
Les symptômes peuvent varier selon la localisation des infarctus. Contrairement aux autres démences, la démence par infarctus multiples a tendance à évoluer ...
- Démence vasculaire : les grands effets des petites lésions (revmed.ch)
9 nov. 2011 — La démence par infarctus multiples n'est pas la forme de démence vasculaire la plus fréquente. Les progrès de la neuro-imagerie et les résultats ...
- Démence vasculaire : symptômes, diagnostic et traitement (sante.lefigaro.fr)
- La démence par infarctus multiples résulte de la répétition de plusieurs petits accidents vasculaires cérébraux (minis Accidents Vasculaires Cérébraux : AVC) ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.