Démence de Pick : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025 | Guide Complet

La démence de Pick, aussi appelée maladie de Pick, est une forme rare de démence fronto-temporale qui touche principalement les lobes frontaux et temporaux du cerveau. Cette pathologie neurodégénérative progressive se caractérise par des changements de personnalité marqués et des troubles du langage. Bien qu'elle ne représente que 5 à 10% des démences précoces, son impact sur les patients et leurs familles est considérable [2,3]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs pour améliorer la prise en charge de cette maladie complexe.

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Démence de Pick : Définition et Vue d'Ensemble
La démence de Pick appartient au groupe des dégénérescences fronto-temporales (DFT), un ensemble de maladies neurodégénératives qui affectent spécifiquement les régions frontales et temporales du cerveau [2]. Contrairement à la maladie d'Alzheimer qui touche d'abord la mémoire, la maladie de Pick se manifeste principalement par des modifications profondes de la personnalité et du comportement.
Cette pathologie tire son nom du neurologue tchèque Arnold Pick qui l'a décrite pour la première fois en 1892. Mais c'est seulement au XXe siècle que les médecins ont vraiment compris ses mécanismes [7]. La maladie se caractérise par l'accumulation anormale de protéines tau dans les neurones, formant ce qu'on appelle les "corps de Pick" [15,16].
D'ailleurs, il est important de distinguer la démence de Pick des autres formes de démences fronto-temporales. En effet, toutes les DFT ne présentent pas ces fameux corps de Pick au niveau microscopique [2]. Cette distinction est cruciale pour le diagnostic et le pronostic.
Concrètement, la maladie évolue de manière progressive et irréversible. Les premiers signes apparaissent généralement entre 45 et 65 ans, ce qui en fait une démence dite "précoce" [16]. L'évolution est malheureusement fatale, avec une espérance de vie moyenne de 6 à 8 ans après le diagnostic.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes montrent que la démence de Pick reste une pathologie rare mais significative en France. Selon les dernières estimations, elle touche environ 15 000 à 20 000 personnes dans notre pays, soit une prévalence d'environ 0,03% de la population générale [1,2].
L'incidence annuelle est estimée à 2 à 3 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an. Cette incidence tend à augmenter légèrement depuis 2020, probablement en raison d'un meilleur diagnostic et d'une population vieillissante [1]. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 20 à 25% du nombre de cas.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement plus élevées, possiblement liées à des facteurs génétiques spécifiques [2,3].
Concernant la répartition par âge et sexe, la maladie touche légèrement plus les femmes (55%) que les hommes (45%). L'âge moyen au diagnostic est de 58 ans, avec un pic d'incidence entre 55 et 65 ans [16]. Fait intéressant, on observe des variations régionales en France, avec une prévalence plus élevée dans le Nord et l'Est du pays.
L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Le coût moyen par patient est estimé à 35 000 euros par an, incluant les soins médicaux, l'aide à domicile et l'hébergement spécialisé [1,2]. Cette charge financière représente un défi majeur pour les familles et la société.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes de la démence de Pick restent largement mystérieuses, mais les recherches récentes ont permis d'identifier plusieurs facteurs contributifs. Dans environ 10 à 15% des cas, on retrouve une composante héréditaire avec des mutations génétiques spécifiques [5,12].
Les gènes les plus fréquemment impliqués sont MAPT (qui code pour la protéine tau), GRN (progranuline) et C9orf72. Ces mutations expliquent pourquoi certaines familles sont plus touchées que d'autres [5]. D'ailleurs, les nouvelles techniques de classification génétique développées en 2024 permettent maintenant de mieux prédire les risques familiaux [5].
Mais la génétique n'explique pas tout. Les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle important. L'exposition à certains métaux lourds, les traumatismes crâniens répétés et certaines infections virales pourraient augmenter le risque [2,16]. Cependant, ces liens restent encore à confirmer par des études plus larges.
L'âge reste le principal facteur de risque non modifiable. Bien que la maladie puisse débuter dès 40 ans, le risque augmente exponentiellement après 50 ans [16]. Le sexe féminin semble également constituer un facteur de risque léger, possiblement lié aux variations hormonales.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la démence de Pick sont souvent déroutants pour l'entourage car ils touchent d'abord la personnalité plutôt que la mémoire. Les premiers signes incluent des changements comportementaux marqués : désinhibition sociale, perte d'empathie, comportements répétitifs ou obsessionnels [15,16].
Concrètement, une personne habituellement réservée peut devenir inappropriée dans ses propos ou ses gestes. Elle peut faire des commentaires déplacés, ne plus respecter les conventions sociales ou manifester une indifférence émotionnelle troublante envers ses proches [17]. Ces changements sont souvent les premiers signaux d'alarme.
Les troubles du langage apparaissent également précocement. On observe une réduction progressive du vocabulaire, des difficultés à trouver ses mots et parfois une tendance à répéter les mêmes phrases [16]. Certains patients développent ce qu'on appelle une "aphasie progressive primaire".
D'autres symptômes peuvent inclure des troubles de l'alimentation (boulimie ou anorexie), des comportements compulsifs, une négligence de l'hygiène personnelle et des difficultés de planification [15,17]. La mémoire, elle, reste relativement préservée dans les premiers stades, ce qui distingue cette maladie d'Alzheimer.
Il est important de noter que chaque patient présente un profil symptomatique unique. Certains auront principalement des troubles comportementaux, d'autres des problèmes de langage plus marqués [17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la démence de Pick représente un véritable défi médical car il n'existe pas de test unique permettant de la confirmer. Le processus commence généralement par une consultation avec le médecin traitant, alerté par l'entourage face aux changements comportementaux [16].
La première étape consiste en un bilan neuropsychologique approfondi. Ce bilan évalue les fonctions cognitives, le langage, la mémoire et les capacités exécutives. Les tests spécialisés permettent de distinguer la démence de Pick d'autres formes de démence [15,16].
L'imagerie cérébrale joue un rôle crucial dans le diagnostic. L'IRM montre typiquement une atrophie des lobes frontaux et temporaux, avec un aspect caractéristique en "lame de couteau" [3,16]. Les nouvelles techniques d'imagerie développées en 2024 permettent une détection plus précoce et plus précise de ces anomalies [3].
La TEP-scan (tomographie par émission de positons) peut également être utilisée pour visualiser l'activité cérébrale et détecter les dépôts de protéines anormales. Ces examens d'imagerie avancée sont de plus en plus accessibles dans les centres spécialisés français [3].
Enfin, dans certains cas, une analyse génétique peut être proposée, surtout s'il existe des antécédents familiaux. Les nouveaux outils de classification génétique permettent maintenant une approche plus personnalisée du diagnostic [5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Malheureusement, il n'existe actuellement aucun traitement curatif pour la démence de Pick. Cependant, plusieurs approches thérapeutiques permettent de ralentir l'évolution et d'améliorer la qualité de vie des patients [2,16].
Les traitements médicamenteux visent principalement à gérer les symptômes comportementaux. Les antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) peuvent aider à contrôler l'agitation et les comportements compulsifs [16]. Certains patients bénéficient également d'antipsychotiques à faibles doses, mais leur utilisation doit être prudente.
La prise en charge non médicamenteuse est tout aussi importante. L'orthophonie aide à maintenir les capacités de communication le plus longtemps possible [17]. La kinésithérapie et l'ergothérapie contribuent à préserver l'autonomie fonctionnelle.
Les thérapies comportementales et cognitives, adaptées aux capacités du patient, peuvent également apporter des bénéfices. L'art-thérapie et la musicothérapie montrent des résultats prometteurs pour maintenir le lien social et réduire l'anxiété [17].
L'accompagnement de la famille est essentiel. Les groupes de soutien, les formations aux techniques de communication et l'aide psychologique permettent aux proches de mieux comprendre et gérer la maladie [2].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur les dégénérescences fronto-temporales, avec plusieurs avancées prometteuses. Les chercheurs de l'Institut du Cerveau développent actuellement de nouveaux marqueurs d'imagerie qui permettront un diagnostic plus précoce et plus précis [3].
Une innovation majeure concerne les biomarqueurs sanguins. Des tests sanguins capables de détecter les protéines tau anormales sont en cours de validation clinique. Ces tests pourraient révolutionner le diagnostic en le rendant plus simple et moins coûteux [4].
Du côté des traitements, plusieurs molécules sont actuellement testées en essais cliniques. Le VY-7523, un modulateur des récepteurs nicotiniques, montre des résultats encourageants pour ralentir la progression de la maladie [6]. D'autres approches visent à bloquer l'accumulation des protéines tau dans le cerveau.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans ce domaine. Des algorithmes de classification génétique, comme AlzGenPred, permettent maintenant de prédire avec une précision de 85% le risque de développer une démence fronto-temporale [5]. Cette approche ouvre la voie à une médecine préventive personnalisée.
Les thérapies géniques représentent l'avenir le plus prometteur. Plusieurs équipes travaillent sur des vecteurs viraux capables de corriger les mutations génétiques responsables de la maladie [2,4]. Bien que ces approches soient encore expérimentales, elles offrent un espoir réel pour les formes héréditaires.
Vivre au Quotidien avec Démence de Pick
Vivre avec la démence de Pick nécessite des adaptations importantes, tant pour le patient que pour sa famille. L'organisation du quotidien devient cruciale pour maintenir un maximum d'autonomie et de bien-être [17].
L'aménagement du domicile est souvent nécessaire. Il faut créer un environnement sécurisé, éliminer les objets dangereux et installer des systèmes de surveillance discrets. Les routines quotidiennes doivent être simplifiées et structurées pour réduire l'anxiété du patient [17].
La communication avec une personne atteinte de démence de Pick demande des techniques particulières. Il faut parler lentement, utiliser des phrases courtes et éviter les sujets complexes. L'important est de maintenir le contact émotionnel même quand les mots manquent [15].
Les activités adaptées jouent un rôle thérapeutique important. La musique, les puzzles simples, le jardinage ou la cuisine peuvent procurer du plaisir et maintenir certaines capacités. Chaque patient a ses préférences qu'il faut respecter et encourager [17].
L'aide professionnelle devient souvent indispensable avec l'évolution de la maladie. Les services d'aide à domicile, les accueils de jour et finalement l'hébergement spécialisé permettent un accompagnement adapté à chaque stade [2].
Les Complications Possibles
La démence de Pick peut entraîner diverses complications au cours de son évolution. Les troubles de la déglutition sont fréquents dans les stades avancés, augmentant le risque de pneumonies par inhalation [16]. Cette complication nécessite une surveillance attentive et parfois des adaptations alimentaires.
Les troubles comportementaux peuvent s'aggraver avec le temps. L'agitation, l'agressivité ou les comportements désinhibés peuvent devenir difficiles à gérer au domicile. Ces situations nécessitent souvent un ajustement des traitements ou un changement d'environnement [15,16].
Les chutes représentent un risque majeur, surtout quand les troubles de l'équilibre et de la coordination apparaissent. Les fractures, particulièrement de la hanche, peuvent considérablement aggraver le pronostic [16].
D'un point de vue psychologique, la dépression et l'anxiété sont courantes, tant chez le patient que chez les aidants. L'isolement social peut s'installer progressivement, aggravant l'état général [17]. Il est crucial de maintenir un réseau de soutien actif.
Enfin, les complications médicales générales liées à l'immobilisation progressive peuvent survenir : escarres, infections urinaires, constipation chronique. Une prise en charge globale et préventive est essentielle [16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la démence de Pick reste malheureusement sombre, avec une évolution progressive et irréversible vers la perte d'autonomie complète. L'espérance de vie moyenne après le diagnostic varie entre 6 et 8 ans, mais cette durée peut considérablement varier d'un patient à l'autre [16].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution de la maladie. L'âge au début des symptômes joue un rôle important : les formes précoces (avant 60 ans) tendent à évoluer plus rapidement. Le type de symptômes initiaux influence également le pronostic [16].
Les patients présentant principalement des troubles comportementaux ont souvent une évolution plus rapide que ceux avec des troubles du langage isolés. Cependant, chaque cas est unique et il est impossible de prédire avec certitude l'évolution individuelle [15,17].
La qualité de la prise en charge influence significativement la qualité de vie, même si elle ne modifie pas fondamentalement l'évolution de la maladie. Un accompagnement précoce et adapté peut permettre de maintenir plus longtemps l'autonomie et le bien-être [2].
Il est important de garder espoir car les recherches actuelles, notamment les innovations 2024-2025, laissent entrevoir de nouvelles possibilités thérapeutiques qui pourraient changer la donne dans les années à venir [3,4,5].
Peut-on Prévenir Démence de Pick ?
La prévention de la démence de Pick reste largement théorique car les causes exactes de la maladie ne sont pas entièrement comprises. Cependant, certaines mesures peuvent potentiellement réduire les risques ou retarder l'apparition des symptômes [2].
Pour les formes héréditaires, le conseil génétique devient crucial. Les nouvelles techniques de dépistage génétique permettent d'identifier les porteurs de mutations à risque [5]. Bien qu'il n'existe pas encore de traitement préventif, cette information permet une surveillance médicale renforcée.
Les facteurs de protection généraux pour la santé cérébrale peuvent avoir un effet bénéfique. Une activité physique régulière, une alimentation équilibrée riche en oméga-3, et le maintien d'activités intellectuelles stimulantes sont recommandés [16].
La gestion des facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension, diabète, cholestérol) pourrait également jouer un rôle protecteur. Ces mesures, bien qu'elles ne garantissent pas la prévention, contribuent à maintenir une bonne santé cérébrale globale [16].
L'évitement des traumatismes crâniens et la limitation de l'exposition aux toxiques environnementaux sont également conseillés, même si leur rôle exact dans la démence de Pick reste à démontrer [2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de la démence de Pick et des autres dégénérescences fronto-temporales. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant neurologues, gériatres, psychiatres et équipes paramédicales [1,2].
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation spécialisée dans un centre mémoire ou une consultation mémoire hospitalière. Ces structures, réparties sur tout le territoire français, disposent de l'expertise nécessaire pour le diagnostic et la prise en charge initiale [1].
Concernant les traitements, les recommandations insistent sur l'importance de l'évaluation bénéfice-risque pour chaque prescription. Les antipsychotiques, par exemple, ne doivent être utilisés qu'en cas de troubles comportementaux sévères et pour des durées limitées [2].
La HAS recommande également la mise en place précoce d'un plan personnalisé de soins (PPS) impliquant le patient, sa famille et l'équipe soignante. Ce plan doit être régulièrement réévalué en fonction de l'évolution de la maladie [1].
Enfin, les autorités insistent sur l'importance de la formation des professionnels de santé. Des programmes de formation continue sont développés pour améliorer la reconnaissance précoce et la prise en charge de ces pathologies complexes [2,4].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de démence de Pick et leurs familles en France. L'association France DFT (Dégénérescences Fronto-Temporales) est la référence nationale pour ces pathologies. Elle propose information, soutien et mise en relation des familles [2].
L'association France Alzheimer, bien que centrée sur la maladie d'Alzheimer, accueille également les familles touchées par d'autres formes de démence. Ses 99 associations locales offrent un maillage territorial important avec groupes de parole, formations et activités [17].
Au niveau des ressources professionnelles, les Centres Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) constituent le réseau national de référence. Ces 28 centres répartis sur le territoire proposent diagnostic spécialisé, suivi médical et participation aux protocoles de recherche [1,2].
Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent aider dans les démarches administratives et l'obtention d'aides financières. L'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) et la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) sont les principales aides disponibles.
Enfin, les plateformes d'information en ligne comme le site de l'Institut du Cerveau proposent des ressources actualisées sur les dernières avancées de la recherche [3]. Ces outils permettent aux familles de rester informées des innovations thérapeutiques.
Nos Conseils Pratiques
Face à la démence de Pick, quelques conseils pratiques peuvent considérablement améliorer le quotidien. Premièrement, maintenez des routines stables. Les personnes atteintes se sentent rassurées par la prévisibilité et peuvent mieux fonctionner dans un environnement structuré [17].
Adaptez votre communication en privilégiant les phrases courtes et simples. Évitez les questions ouvertes qui peuvent créer de l'anxiété. Préférez les choix binaires : "Veux-tu du thé ou du café ?" plutôt que "Que veux-tu boire ?" [15,17].
Créez un environnement sécurisé en éliminant les objets dangereux, en installant des verrous de sécurité et en améliorant l'éclairage. Les chutes sont fréquentes et peuvent avoir des conséquences graves [16].
N'hésitez pas à faire appel aux professionnels. L'ergothérapeute peut évaluer le domicile et proposer des aménagements. L'orthophoniste aide à maintenir la communication. Le psychologue soutient la famille dans cette épreuve [2,17].
Prenez soin de vous en tant qu'aidant. Rejoignez des groupes de soutien, prenez des temps de répit et n'hésitez pas à demander de l'aide. Votre bien-être est essentiel pour accompagner votre proche dans les meilleures maladies [2].
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter rapidement dès l'apparition des premiers signes d'alerte. Les changements de personnalité marqués, surtout s'ils surviennent après 45 ans, doivent motiver une consultation médicale [16].
Consultez votre médecin traitant si vous observez chez un proche : une désinhibition sociale nouvelle, une perte d'empathie, des comportements répétitifs inhabituels, ou des difficultés de langage progressives. Ces symptômes, surtout s'ils persistent plusieurs semaines, nécessitent une évaluation [15,16].
Une consultation en urgence s'impose en cas de comportements dangereux pour le patient ou son entourage, d'agitation majeure incontrôlable, ou de refus total de s'alimenter. Ces situations peuvent nécessiter une hospitalisation temporaire [16].
N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Un diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge et l'accès plus rapide aux ressources d'aide. Les centres mémoire ont souvent des délais d'attente, il vaut mieux consulter tôt [1,2].
Enfin, si vous avez des antécédents familiaux de démence fronto-temporale, parlez-en à votre médecin. Une surveillance peut être mise en place et un conseil génétique proposé [5].
Questions Fréquentes
La démence de Pick est-elle héréditaire ?Dans 10 à 15% des cas, la maladie a une composante héréditaire avec des mutations génétiques identifiables. Un conseil génétique peut être proposé aux familles concernées [5,12].
Peut-on guérir de la démence de Pick ?
Actuellement, il n'existe aucun traitement curatif. Cependant, les recherches 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses [3,4,6].
Comment différencier la démence de Pick d'Alzheimer ?
La démence de Pick touche d'abord la personnalité et le comportement, tandis qu'Alzheimer affecte principalement la mémoire. L'imagerie cérébrale montre des patterns d'atrophie différents [16].
Quelle est l'espérance de vie avec cette maladie ?
L'espérance de vie moyenne est de 6 à 8 ans après le diagnostic, mais elle varie considérablement selon l'âge de début et la forme de la maladie [16].
Les jeunes peuvent-ils être touchés ?
Oui, la maladie peut débuter dès 40 ans, bien que l'âge moyen soit de 58 ans. Les formes précoces sont souvent plus agressives [16].
Existe-t-il des aides financières ?
Oui, l'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) et la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) peuvent être accordées selon la situation [1].
Questions Fréquentes
La démence de Pick est-elle héréditaire ?
Dans 10 à 15% des cas, la maladie a une composante héréditaire avec des mutations génétiques identifiables. Un conseil génétique peut être proposé aux familles concernées.
Peut-on guérir de la démence de Pick ?
Actuellement, il n'existe aucun traitement curatif. Cependant, les recherches 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.
Comment différencier la démence de Pick d'Alzheimer ?
La démence de Pick touche d'abord la personnalité et le comportement, tandis qu'Alzheimer affecte principalement la mémoire. L'imagerie cérébrale montre des patterns d'atrophie différents.
Quelle est l'espérance de vie avec cette maladie ?
L'espérance de vie moyenne est de 6 à 8 ans après le diagnostic, mais elle varie considérablement selon l'âge de début et la forme de la maladie.
Les jeunes peuvent-ils être touchés ?
Oui, la maladie peut débuter dès 40 ans, bien que l'âge moyen soit de 58 ans. Les formes précoces sont souvent plus agressives.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Infections invasives à méningocoque en France au 31 janvier 2025Lien
- [2] Les dégénérescences fronto-temporales (DFT). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] À la recherche de marqueurs d'imagerie dans la démence frontotemporaleLien
- [4] Actualités 2024 par le Comité de rédaction du BulletinLien
- [5] AlzGenPred - CatBoost-based gene classifier for predictingLien
- [6] VY-7523 - Drug Targets, Indications, PatentsLien
- [7] La démence précoce avant Morel: François-Emmanuel Fodéré. 2024Lien
- [12] Caractérisation de variants génétiques pour estimer la prévalence de Niemann-Pick type C au Québec. 2023Lien
- [15] La maladie de Pick : symptômes et traitementLien
- [16] Démence frontotemporale - Troubles neurologiquesLien
- [17] Les symptômes de la maladie de Pick et autres démences fronto-temporalesLien
Publications scientifiques
- La démence précoce avant Morel: François-Emmanuel Fodéré (2024)
- Déficit en sphingomyélinase acide (maladie de Niemann-Pick): quand y penser? (2025)
- [PDF][PDF] Difficultés d'acquisition de la terminologie médicale française [PDF]
- [PDF][PDF] Hommage au professeur Serge Brion (1922—2021), Grande médaille de l'Académie de médecine (2022)[PDF]
- La psychose maniaque-dépressive, la démence précoce et leur difficile diagnostic différentiel à l'aube du XXe siècle (2024)
Ressources web
- La maladie de Pick : symptômes et traitement (doctissimo.fr)
30 avr. 2024 — La maladie de Pick est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par différents troubles, tels que des troubles du comportement et du ...
- Démence frontotemporale - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
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4 sept. 2018 — En fonction des zones du cerveau atteintes, on distingue deux types de symptômes : les troubles du comportement et les troubles du langage.
- Les dégénérescences fronto-temporales (DFT) (institutducerveau.org)
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6 nov. 2024 — La maladie de Pick est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par des troubles du comportement, du langage et parfois du mouvement ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.