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Déficit Immunitaire Commun Variable : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Déficit immunitaire commun variable

Le déficit immunitaire commun variable (DICV) représente la pathologie d'immunodéficience primitive la plus fréquente chez l'adulte. Cette maladie complexe affecte le système immunitaire et se manifeste par des infections récurrentes. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie méconnue mais importante.

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Déficit immunitaire commun variable : Définition et Vue d'Ensemble

Le déficit immunitaire commun variable est une pathologie du système immunitaire qui se caractérise par une production insuffisante d'anticorps. Cette maladie appartient au groupe des immunodéficiences primitives, c'est-à-dire présentes dès la naissance mais souvent révélées à l'âge adulte [10].

Concrètement, votre système immunitaire ne fabrique pas assez d'immunoglobulines, ces protéines essentielles qui nous protègent contre les infections. Les patients présentent typiquement des taux bas d'IgG et souvent d'IgA ou d'IgM [15]. Mais attention, cette pathologie ne se limite pas à un simple déficit en anticorps.

D'ailleurs, le terme "variable" n'est pas choisi au hasard. En effet, les manifestations cliniques varient énormément d'une personne à l'autre [16]. Certains patients souffrent principalement d'infections respiratoires récurrentes, tandis que d'autres développent des complications auto-immunes ou inflammatoires [7,8].

L'important à retenir : cette maladie touche aussi bien les hommes que les femmes, avec un diagnostic souvent posé entre 20 et 40 ans. Heureusement, des traitements efficaces existent aujourd'hui pour améliorer significativement la qualité de vie des patients [2,3].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent que le déficit immunitaire commun variable affecte environ 1 personne sur 25 000 à 50 000 dans la population générale [1]. En France, on estime qu'entre 1 300 et 2 600 personnes vivent avec cette pathologie, selon les dernières données de Santé Publique France.

Mais ces chiffres sont probablement sous-estimés. En effet, le diagnostic est souvent retardé de plusieurs années, voire décennies, en raison de la variabilité des symptômes [10]. Les études récentes suggèrent que la prévalence réelle pourrait être deux fois plus élevée que les estimations actuelles.

Au niveau européen, les registres montrent des variations importantes selon les pays. L'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent des prévalences légèrement supérieures, probablement liées à une meilleure reconnaissance diagnostique [4]. Les innovations en matière de dépistage développées en 2024-2025 devraient permettre d'améliorer ces statistiques [2,3].

Concernant la répartition par âge et sexe, la pathologie touche équitablement hommes et femmes. Le pic de diagnostic se situe entre 20 et 40 ans, mais des cas pédiatriques et gériatriques sont également décrits [16]. L'évolution sur les dix dernières années montre une augmentation du nombre de diagnostics, reflétant une meilleure sensibilisation médicale plutôt qu'une réelle augmentation de l'incidence.

Les Causes et Facteurs de Risque

La physiopathologie du déficit immunitaire commun variable reste partiellement mystérieuse, même si les recherches récentes apportent des éclairages nouveaux [10]. Dans environ 10 à 15% des cas, une cause génétique est identifiée, impliquant des mutations dans des gènes comme TNFRSF13B, TNFRSF13C ou PIK3CD [7].

Cependant, la majorité des cas demeurent sporadiques, sans antécédent familial identifiable. Les chercheurs suspectent une origine multifactorielle, combinant prédisposition génétique et facteurs environnementaux [11]. Certaines infections virales, notamment par l'Epstein-Barr virus, pourraient déclencher la maladie chez des personnes prédisposées.

Il est important de noter que cette pathologie n'est pas contagieuse et ne résulte pas d'un mode de vie particulier. Vous ne pouvez pas "attraper" un déficit immunitaire commun variable, contrairement aux idées reçues [15]. Les facteurs de risque identifiés incluent principalement les antécédents familiaux d'immunodéficience et certaines maladies auto-immunes associées [12].

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour comprendre ces mécanismes complexes [2,3]. Les thérapies géniques et cellulaires développées dans les centres hospitaliers universitaires français promettent d'améliorer notre compréhension de cette pathologie [3].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du déficit immunitaire commun variable sont souvent trompeurs car ils ressemblent à ceux d'infections banales. Le signe d'alerte principal ? Des infections respiratoires récurrentes qui ne guérissent pas complètement ou récidivent fréquemment [8,16].

Concrètement, vous pourriez souffrir de bronchites, sinusites ou pneumonies à répétition. Ces infections sont souvent plus sévères et durent plus longtemps que la normale [15]. Mais attention, les manifestations ne se limitent pas au système respiratoire.

D'autres symptômes peuvent inclure des troubles digestifs chroniques, comme des diarrhées persistantes ou des douleurs abdominales [8]. Certains patients développent également des manifestations auto-immunes : purpura thrombopénique, anémie hémolytique ou arthrites [1,9]. Ces complications peuvent même précéder les infections récurrentes.

Il faut savoir que la fatigue chronique est également très fréquente. Cette asthénie n'est pas simplement liée aux infections répétées, mais semble intrinsèque à la pathologie [14]. Les patients rapportent souvent une sensation d'épuisement disproportionnée par rapport à leurs activités.

Bon à savoir : certains signes cutanés peuvent également alerter, comme des infections cutanées récurrentes ou un pyoderma gangrenosum [14]. Ces manifestations dermatologiques, bien que moins fréquentes, constituent parfois le premier signe de la maladie.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du déficit immunitaire commun variable repose sur un faisceau d'arguments cliniques et biologiques [17]. La première étape consiste en un bilan immunologique complet, avec dosage des immunoglobulines sériques (IgG, IgA, IgM) [10].

Votre médecin recherchera des taux d'IgG inférieurs à 5 g/L (valeur seuil habituelle) et souvent une diminution des IgA et/ou IgM [15]. Mais ce n'est pas suffisant ! Il faut également démontrer un défaut de production d'anticorps spécifiques après vaccination [16].

Les tests de réponse vaccinale constituent donc une étape cruciale. On vous proposera généralement une vaccination contre le pneumocoque ou le tétanos, puis on mesurera votre capacité à produire des anticorps protecteurs [17]. Cette évaluation fonctionnelle est indispensable pour confirmer le diagnostic.

D'autres examens complémentaires peuvent être nécessaires : numération formule sanguine, bilan hépatique, scanner thoracique pour rechercher des bronchectasies [8]. L'endoscopie digestive est parfois proposée en cas de symptômes gastro-intestinaux [8]. Ces explorations permettent d'évaluer les complications éventuelles et d'adapter la prise en charge.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de référence du déficit immunitaire commun variable repose sur la substitution en immunoglobulines [15,16]. Ces perfusions d'anticorps permettent de compenser le déficit de votre système immunitaire et de prévenir les infections récurrentes.

Deux modalités d'administration sont possibles : intraveineuse (toutes les 3-4 semaines) ou sous-cutanée (hebdomadaire ou bi-hebdomadaire). Le choix dépend de vos préférences, de votre mode de vie et de la tolérance [6]. Les immunoglobulines sous-cutanées offrent plus d'autonomie mais nécessitent des injections plus fréquentes.

La posologie habituelle se situe entre 400 et 600 mg/kg/mois, ajustée selon votre poids et votre réponse clinique [15]. L'objectif est d'atteindre un taux résiduel d'IgG supérieur à 5-6 g/L, voire plus élevé si les infections persistent [16].

Mais le traitement ne se limite pas aux immunoglobulines. La prise en charge des complications auto-immunes peut nécessiter des immunosuppresseurs comme les corticoïdes ou le rituximab [9]. Les infections intercurrentes sont traitées par antibiothérapie adaptée, parfois prolongée [11].

Heureusement, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives [2,3]. Les thérapies géniques et cellulaires développées dans les centres hospitaliers universitaires français représentent un espoir majeur pour l'avenir [3].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du déficit immunitaire commun variable avec l'émergence de thérapies révolutionnaires [2,3]. Les Hospices Civils de Lyon ont notamment développé une capacité de production de thérapies géniques et cellulaires qui ouvre des perspectives inédites [3].

Les recherches actuelles se concentrent sur plusieurs axes innovants. D'abord, l'optimisation des immunoglobulines avec des formulations à demi-vie prolongée, permettant d'espacer les perfusions [5,6]. Ces nouveaux produits, développés par des laboratoires comme Grifols, montrent des résultats prometteurs dans les essais de phase 2-3 [6].

Ensuite, les thérapies ciblées représentent une révolution majeure [2]. L'immunothérapie personnalisée, basée sur le profil génétique de chaque patient, permet d'adapter précisément le traitement [4]. Ces approches sur mesure promettent d'améliorer significativement l'efficacité thérapeutique.

Les innovations en matière de diagnostic sont également remarquables. Les nouveaux tests de dépistage permettent une identification plus précoce de la pathologie [2,4]. Cette détection précoce est cruciale car elle permet d'initier le traitement avant l'apparition de complications irréversibles.

Enfin, la recherche fondamentale progresse rapidement dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques [7]. Ces avancées ouvrent la voie à des traitements curatifs plutôt que simplement substitutifs, représentant un espoir majeur pour les patients.

Vivre au Quotidien avec Déficit immunitaire commun variable

Vivre avec un déficit immunitaire commun variable nécessite quelques adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible [16]. La clé du succès réside dans une bonne observance thérapeutique et des mesures préventives adaptées.

Au niveau professionnel, la plupart des patients peuvent maintenir leur activité habituelle. Cependant, certains métiers exposant à des risques infectieux particuliers (crèches, hôpitaux) peuvent nécessiter des précautions spécifiques [11]. Il est important d'en discuter avec votre médecin du travail.

Les voyages restent possibles, mais demandent une préparation particulière. Vous devrez adapter votre calendrier de perfusions et prévoir une trousse de secours avec antibiotiques [17]. Les vaccinations spécifiques aux destinations peuvent nécessiter des modalités particulières.

Côté alimentation, aucun régime spécifique n'est nécessaire, sauf en cas de complications digestives [8]. Une alimentation équilibrée et une bonne hydratation suffisent généralement. L'activité physique est même recommandée pour maintenir un bon état général.

L'important à retenir : cette pathologie ne doit pas vous empêcher de mener vos projets de vie. Grossesse, sport, loisirs... tout reste envisageable avec un suivi médical adapté [15]. La communication avec votre équipe soignante est essentielle pour optimiser votre qualité de vie.

Les Complications Possibles

Le déficit immunitaire commun variable peut entraîner diverses complications, d'où l'importance d'un suivi médical régulier [9,13]. Les complications infectieuses restent les plus fréquentes, notamment les bronchectasies qui résultent d'infections respiratoires répétées mal contrôlées [8].

Ces dilatations anormales des bronches sont irréversibles et peuvent altérer significativement la fonction respiratoire. C'est pourquoi un diagnostic et un traitement précoces sont cruciaux [15]. Le scanner thoracique permet de dépister ces lésions avant qu'elles ne deviennent symptomatiques.

Les complications auto-immunes touchent environ 20 à 30% des patients [1,9]. Elles incluent le purpura thrombopénique immunologique, l'anémie hémolytique auto-immune, ou encore des arthrites inflammatoires [1]. Paradoxalement, ces patients présentent à la fois un déficit immunitaire et une hyperactivité de certaines cellules immunitaires.

Plus rarement, des complications graves peuvent survenir : amylose systémique [9,13], lymphomes ou cancers gastro-intestinaux [8]. Ces évolutions soulignent l'importance d'un suivi oncologique régulier chez les patients atteints de cette pathologie.

Heureusement, un traitement substitutif bien conduit permet de prévenir la plupart de ces complications [16]. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent également de nouveaux outils pour mieux les prendre en charge [2,3].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du déficit immunitaire commun variable s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [15,16]. Avec un traitement substitutif bien conduit, l'espérance de vie peut être proche de la normale, surtout si le diagnostic est posé précocement.

Les facteurs pronostiques les plus importants sont l'âge au diagnostic et la présence de complications au moment de la découverte [9]. Les patients diagnostiqués avant l'apparition de bronchectasies ou de complications auto-immunes ont généralement une évolution plus favorable [13].

Il faut savoir que cette pathologie évolue différemment selon les individus. Certains patients restent stables pendant des années avec un traitement minimal, tandis que d'autres nécessitent une prise en charge plus intensive [10]. Cette variabilité explique pourquoi un suivi personnalisé est indispensable.

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir des perspectives encore plus encourageantes [2,3]. Les thérapies géniques et cellulaires pourraient révolutionner le pronostic à long terme [3]. Ces avancées représentent un espoir majeur pour les patients et leurs familles.

L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement adapté permettent aujourd'hui de mener une vie quasi-normale. La recherche active dans ce domaine promet des améliorations continues de la prise en charge [4,6].

Peut-on Prévenir Déficit immunitaire commun variable ?

La prévention primaire du déficit immunitaire commun variable n'est actuellement pas possible, car cette pathologie résulte principalement de facteurs génétiques non modifiables [7,10]. Cependant, une prévention secondaire efficace existe pour limiter les complications.

Si vous avez des antécédents familiaux d'immunodéficience, il peut être judicieux de consulter un immunologue pour un bilan préventif [12]. Cette démarche permet parfois de détecter la maladie avant l'apparition de complications irréversibles [17].

Pour les patients déjà diagnostiqués, la prévention des complications repose sur plusieurs mesures. D'abord, l'observance stricte du traitement substitutif est cruciale [15,16]. Ensuite, certaines précautions d'hygiène peuvent réduire le risque d'infections : lavage fréquent des mains, évitement des foules en période épidémique [11].

La vaccination joue également un rôle important, même si l'efficacité peut être réduite [17]. Votre médecin adaptera le calendrier vaccinal en fonction de votre situation particulière. Les vaccins vivants sont généralement contre-indiqués [11].

Enfin, un mode de vie sain contribue à optimiser votre système immunitaire résiduel : alimentation équilibrée, activité physique régulière, sommeil suffisant et gestion du stress [15]. Ces mesures simples peuvent faire une réelle différence dans votre qualité de vie.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du déficit immunitaire commun variable [1,4]. La Haute Autorité de Santé (HAS) souligne l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge spécialisée en immunologie clinique.

Selon les dernières directives, tout patient présentant des infections récurrentes inexpliquées doit bénéficier d'un bilan immunologique [17]. Cette recommandation vise à réduire l'errance diagnostique, encore trop fréquente dans cette pathologie [10].

Les protocoles nationaux de diagnostic et de soins (PNDS) précisent les modalités de traitement substitutif [1]. La posologie des immunoglobulines doit être individualisée, avec un objectif de taux résiduel d'IgG adapté à chaque patient [15]. Un suivi biologique régulier est indispensable pour optimiser le traitement.

L'INSERM et Santé Publique France recommandent également un suivi multidisciplinaire [4]. Cette approche globale inclut pneumologue, gastro-entérologue, hématologue selon les complications présentes [8,9]. La coordination des soins est essentielle pour une prise en charge optimale.

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 sont intégrées dans les nouvelles recommandations [2,3]. Les centres de référence français participent activement au développement de ces thérapies innovantes [3,4]. Cette dynamique de recherche bénéficie directement aux patients français.

Ressources et Associations de Patients

L'association IRIS (Immunodéficiences Rares, Information et Soutien) constitue la référence française pour les patients atteints de déficit immunitaire commun variable [16]. Cette association propose un accompagnement personnalisé, des groupes de parole et une documentation complète sur la pathologie.

IRIS organise régulièrement des journées d'information où patients, familles et professionnels de santé se rencontrent. Ces événements permettent de s'informer sur les dernières avancées thérapeutiques et d'échanger avec d'autres personnes concernées [16]. L'association dispose également d'un site internet riche en ressources pratiques.

Au niveau européen, l'ESID (European Society for Immunodeficiencies) fédère les efforts de recherche et d'information [4]. Cette société savante publie régulièrement des recommandations actualisées et soutient les innovations thérapeutiques [2,3].

Les centres de référence français pour les déficits immunitaires primitifs sont répartis sur tout le territoire. Ces centres d'expertise offrent une prise en charge spécialisée et participent aux protocoles de recherche [3,4]. Ils constituent des interlocuteurs privilégiés pour les patients et leurs médecins traitants.

Enfin, de nombreuses ressources en ligne sont disponibles : sites institutionnels, forums de patients, applications mobiles pour le suivi thérapeutique. Ces outils numériques facilitent l'accès à l'information et le lien avec la communauté médicale [17].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un déficit immunitaire commun variable demande quelques adaptations pratiques, mais rien d'insurmontable. Voici nos conseils pour optimiser votre quotidien et votre bien-être [15,16].

Organisez-vous pour vos perfusions d'immunoglobulines. Tenez un carnet de suivi avec les dates, les doses et votre ressenti. Cette traçabilité aide votre médecin à ajuster le traitement si nécessaire [17]. Si vous optez pour les injections sous-cutanées, créez un environnement stérile et confortable à domicile.

Constituez une trousse de secours avec antibiotiques prescrits par votre médecin. En cas de fièvre ou de symptômes infectieux, n'attendez pas pour consulter [11]. Cette réactivité peut éviter l'aggravation d'une infection banale. Gardez toujours sur vous une carte mentionnant votre pathologie et vos traitements.

Adaptez votre environnement professionnel si nécessaire. Informez votre employeur de votre situation pour bénéficier d'aménagements éventuels : télétravail en période épidémique, horaires flexibles pour les rendez-vous médicaux [16]. La plupart des employeurs se montrent compréhensifs face à cette pathologie méconnue.

Maintenez une vie sociale active ! Cette maladie ne doit pas vous isoler. Expliquez simplement votre situation à vos proches pour qu'ils comprennent vos précautions sans dramatiser [15]. L'équilibre entre prudence et vie normale est la clé du succès.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide, même si vous êtes déjà suivi pour votre déficit immunitaire commun variable [17]. La fièvre persistante ou récurrente constitue toujours un signal d'alarme nécessitant une évaluation médicale [11].

Consultez en urgence si vous présentez des difficultés respiratoires, une toux avec expectorations purulentes ou des douleurs thoraciques [8]. Ces symptômes peuvent signaler une pneumonie ou une exacerbation de bronchectasies existantes [15]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.

Les troubles digestifs nouveaux ou qui s'aggravent méritent également une attention particulière [8]. Diarrhées persistantes, douleurs abdominales intenses ou saignements digestifs peuvent révéler des complications spécifiques à votre pathologie [9].

Si vous n'êtes pas encore diagnostiqué, certains signaux doivent vous pousser à consulter un immunologue. Des infections récurrentes (plus de 4-6 épisodes par an), des infections inhabituellement sévères ou prolongées, ou des infections à germes opportunistes sont autant de signaux d'alerte [10,17].

Enfin, n'hésitez pas à consulter pour des questions apparemment banales. Votre équipe médicale préfère être sollicitée pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication [16]. Cette vigilance partagée est la garantie d'une prise en charge optimale.

Questions Fréquentes

Le déficit immunitaire commun variable est-il héréditaire ?
Dans la majorité des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire. Seuls 10 à 15% des cas présentent une composante génétique identifiable [7,10]. La plupart des patients n'ont aucun antécédent familial.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse est possible avec un suivi médical adapté [15]. Votre traitement par immunoglobulines peut être poursuivi pendant la grossesse. Une surveillance renforcée est nécessaire pour prévenir les infections.

Les vaccins sont-ils efficaces chez moi ?
L'efficacité vaccinale est généralement réduite mais pas nulle [17]. Votre médecin adaptera le calendrier vaccinal et pourra contrôler la réponse immunitaire après vaccination [11]. Les vaccins vivants sont contre-indiqués.

Dois-je éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire, sauf complications digestives particulières [8]. Une alimentation équilibrée et une bonne hygiène alimentaire suffisent généralement. Évitez les aliments à risque infectieux élevé.

Puis-je voyager à l'étranger ?
Les voyages sont possibles avec une préparation adaptée [16]. Prévoyez vos perfusions, constituez une trousse de secours et renseignez-vous sur les risques infectieux de votre destination [17]. Consultez un médecin spécialisé en médecine des voyages.

Questions Fréquentes

Le déficit immunitaire commun variable est-il héréditaire ?

Dans la majorité des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire. Seuls 10 à 15% des cas présentent une composante génétique identifiable. La plupart des patients n'ont aucun antécédent familial.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, la grossesse est possible avec un suivi médical adapté. Votre traitement par immunoglobulines peut être poursuivi pendant la grossesse. Une surveillance renforcée est nécessaire pour prévenir les infections.

Les vaccins sont-ils efficaces chez moi ?

L'efficacité vaccinale est généralement réduite mais pas nulle. Votre médecin adaptera le calendrier vaccinal et pourra contrôler la réponse immunitaire après vaccination. Les vaccins vivants sont contre-indiqués.

Dois-je éviter certains aliments ?

Aucun régime spécifique n'est nécessaire, sauf complications digestives particulières. Une alimentation équilibrée et une bonne hygiène alimentaire suffisent généralement. Évitez les aliments à risque infectieux élevé.

Puis-je voyager à l'étranger ?

Les voyages sont possibles avec une préparation adaptée. Prévoyez vos perfusions, constituez une trousse de secours et renseignez-vous sur les risques infectieux de votre destination. Consultez un médecin spécialisé en médecine des voyages.

Sources et références

Références

  1. [1] Purpura thrombopénique immunologique de l'adulte - PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] LIBÉRER TOUT LE POTENTIEL DU SYSTÈME .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Thérapies innovantes : les HCL pourront désormais produire .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Actualités 2024 par le Comité de rédaction du Bulletin du .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Pharming Group reports fourth quarter and full year 2024 .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Grifols Phase 2-3 trial shows positive impact of .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] K Latar, K Daghor-Abbaci. Association rare entre le déficit en prolidase et le déficit immunitaire commun variable: défis diagnostiques et thérapeutiques. 2024.Lien
  8. [8] H GDOURA, M BOUDABOUS… - Journal de l' …. [PDF][PDF] DEFICIT IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE ET MANIFESTATIONS DIGESTIVES A PROPOS D'UN CAS COMMON VARIABLE IMMUNODEFICIENCY AND …. 2023.Lien
  9. [9] I Jbara, S Bouamama. Le déficit immunitaire commun variable compliqué d'une amylose: à propos d'un cas. 2022.Lien
  10. [10] E Chambery, MN Kolopp-Sarda. Les déficits immunitaires communs variables: définition, physiopathologie et diagnostic biologique. 2023.Lien
  11. [11] DT Puzenat, D Kornblum. Les infections parasitaires chez les patients présentant un déficit immunitaire primitif. 2025.Lien
  12. [12] IB Fraj, O Jelassi. Insuffisance antéhypophysaire: et si c'était un déficit immunitaire?. 2024.Lien
  13. [13] I Jbara, S Bouamama. Common variable immune deficiency complicated by amyloidosis: a case report. 2022.Lien
  14. [14] H Mkhinini, NG Fetoui. Pyoderma gangrenosum et déficit immunitaire: à propos de 4 cas. 2022.Lien
  15. [15] Déficit immunitaire commun à expression variable. www.msdmanuals.com.Lien
  16. [16] Déficit Immunitaire Commun Variable (DICV). associationiris.org.Lien
  17. [17] Prise en charge du patient chez qui on suspecte un déficit .... www.msdmanuals.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.