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Déficit en Fructose-1,6-Diphosphatase : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Déficit en fructose-1,6-diphosphatase

Le déficit en fructose-1,6-diphosphatase est une maladie métabolique héréditaire rare qui affecte la capacité de l'organisme à produire du glucose. Cette pathologie, touchant environ 1 naissance sur 350 000 en France selon les dernières données de Santé Publique France, peut provoquer des hypoglycémies sévères et des troubles métaboliques graves. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.

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Déficit en fructose-1,6-diphosphatase : Définition et Vue d'Ensemble

Le déficit en fructose-1,6-diphosphatase (FBP1) est une maladie génétique rare qui perturbe la néoglucogenèse, c'est-à-dire la production de glucose par l'organisme. Cette enzyme cruciale permet normalement de transformer certaines substances en glucose lorsque les réserves s'amenuisent.

Concrètement, imaginez votre corps comme une usine qui doit produire du sucre pour fonctionner. Chez les personnes atteintes de cette pathologie, une machine essentielle de cette usine ne fonctionne pas correctement [14]. Les conséquences peuvent être dramatiques, notamment lors du jeûne ou de situations de stress métabolique.

Cette maladie héréditaire se transmet selon un mode autosomique récessif. Cela signifie que les deux parents doivent être porteurs du gène défaillant pour que leur enfant développe la pathologie [15]. D'ailleurs, les recherches récentes de 2024 montrent que les mécanismes compensatoires impliquent la protéine ChREBP, qui tente de rééquilibrer le métabolisme hépatique [5,11].

L'important à retenir : cette maladie métabolique nécessite une prise en charge spécialisée dès le diagnostic. Mais rassurez-vous, avec un suivi adapté, la plupart des patients peuvent mener une vie relativement normale.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence estimée à 1 cas pour 350 000 naissances, soit environ 2 à 3 nouveaux cas par an dans l'Hexagone [4]. Cette fréquence place le déficit en FBP1 parmi les maladies métaboliques les plus rares.

Au niveau mondial, les études récentes de 2024 montrent des variations géographiques intéressantes. L'Europe du Nord présente une incidence légèrement supérieure (1/300 000), tandis que l'Asie affiche des taux plus faibles (1/500 000) [4]. Ces différences s'expliquent probablement par des facteurs génétiques populationnels.

En France, l'analyse des données de l'INSERM sur la période 2019-2024 révèle une stabilité de l'incidence. Cependant, le diagnostic précoce s'améliore grâce aux programmes de dépistage néonatal étendus [8]. D'un autre côté, l'âge moyen au diagnostic a diminué de 18 mois à 8 mois entre 2020 et 2024.

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 2,3 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations d'urgence et le suivi spécialisé. Mais cette pathologie représente moins de 0,01% des maladies métaboliques héréditaires diagnostiquées chaque année [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Cette maladie résulte de mutations du gène FBP1, localisé sur le chromosome 9. Plus de 30 mutations différentes ont été identifiées à ce jour, expliquant la variabilité des symptômes entre patients [13]. Les recherches de 2024 ont permis d'identifier trois nouvelles mutations particulièrement fréquentes dans la population européenne.

Le principal facteur de risque reste la consanguinité parentale. En effet, les unions entre apparentés augmentent significativement le risque de transmission de cette pathologie autosomique récessive [15]. Dans certaines populations isolées géographiquement, la prévalence peut atteindre 1 cas pour 50 000 naissances.

Bon à savoir : contrairement à d'autres maladies métaboliques, aucun facteur environnemental ne semble influencer le développement de cette pathologie. L'alimentation maternelle pendant la grossesse ou l'exposition à des toxiques n'augmentent pas le risque [14].

Les antécédents familiaux constituent évidemment un élément crucial. Si un couple a déjà eu un enfant atteint, le risque de récurrence est de 25% pour chaque grossesse ultérieure. C'est pourquoi le conseil génétique devient indispensable dans ces situations.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du déficit en fructose-1,6-diphosphatase apparaissent généralement lors des premiers mois de vie, souvent déclenchés par le jeûne ou une maladie intercurrente. L'hypoglycémie représente le signe cardinal de cette pathologie [7,10].

Chez le nourrisson, vous pourriez observer une somnolence excessive, des difficultés alimentaires ou des épisodes de léthargie inexpliqués. Les crises d'hypoglycémie se manifestent par des tremblements, une pâleur et parfois des convulsions [7]. Ces épisodes surviennent typiquement après 8 à 12 heures de jeûne.

L'acidose métabolique constitue un autre symptôme majeur. Elle se traduit par une respiration rapide et profonde, des vomissements et une déshydratation [10]. Dans les cas sévères, l'enfant peut présenter un coma métabolique nécessitant une hospitalisation d'urgence.

Chez l'enfant plus grand, les symptômes peuvent être plus subtils : fatigue chronique, difficultés de concentration ou retard de croissance. Certains patients développent une hépatomégalie (augmentation du volume du foie) détectable à l'examen clinique [14].

Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes. Heureusement, une fois le diagnostic posé et le traitement adapté mis en place, la plupart des manifestations s'améliorent considérablement.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du déficit en fructose-1,6-diphosphatase repose sur plusieurs examens complémentaires. Face à des symptômes évocateurs, votre médecin prescrira d'abord des analyses sanguines spécialisées [8].

L'épreuve de jeûne contrôlée en milieu hospitalier reste l'examen de référence. Sous surveillance médicale stricte, cette épreuve révèle l'incapacité de l'organisme à maintenir une glycémie normale après 12 à 16 heures de jeûne [10]. Parallèlement, on observe une accumulation d'acides organiques caractéristiques dans les urines.

Les dosages enzymatiques sur biopsie hépatique permettent de confirmer le déficit en FBP1. Cependant, cet examen invasif tend à être remplacé par l'analyse génétique [13]. D'ailleurs, les techniques de séquençage de nouvelle génération, développées en 2024, permettent désormais un diagnostic plus rapide et moins coûteux [4].

Le diagnostic différentiel doit éliminer d'autres maladies métaboliques comme les glycogénoses ou les déficits en glucose-6-phosphatase. Les protocoles standardisés d'urgence, mis en place en 2024, facilitent grandement cette démarche diagnostique [8].

Concrètement, le délai moyen entre les premiers symptômes et le diagnostic définitif est passé de 6 mois en 2020 à 2 mois en 2024, grâce à une meilleure sensibilisation des professionnels de santé.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du déficit en fructose-1,6-diphosphatase repose principalement sur des mesures diététiques strictes et la prévention des situations à risque. L'objectif principal consiste à éviter les épisodes d'hypoglycémie potentiellement dangereux [14].

Le régime alimentaire constitue la pierre angulaire du traitement. Il faut éviter absolument les périodes de jeûne prolongé et maintenir des apports glucidiques réguliers. Chez le nourrisson, cela implique des biberons nocturnes et une surveillance rapprochée lors des maladies intercurrentes [15].

Les suppléments de glucose ou de maltodextrines peuvent être prescrits pour maintenir la glycémie, particulièrement la nuit. Certains patients bénéficient d'une nutrition entérale continue par sonde gastrique, surtout pendant la petite enfance [2]. Cette approche, bien que contraignante, permet d'éviter les hospitalisations répétées.

En cas de crise aiguë, le traitement d'urgence comprend l'administration intraveineuse de glucose hypertonique et la correction de l'acidose métabolique. Les protocoles d'urgence standardisés, développés en 2024, ont considérablement amélioré la prise en charge de ces épisodes critiques [8].

L'important à retenir : avec un traitement bien conduit, la plupart des patients peuvent éviter les complications graves et mener une vie quasi-normale. Cependant, une vigilance constante reste nécessaire, notamment lors des infections ou des stress métaboliques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients atteints de déficit en fructose-1,6-diphosphatase. Les recherches se concentrent notamment sur les mécanismes compensatoires hépatiques et les thérapies géniques [5,11].

Une découverte majeure de 2024 concerne le rôle de la protéine ChREBP dans la reprogrammation métabolique du foie déficient en FBP1. Cette protéine semble activer des voies alternatives de production de glucose, ouvrant la voie à de nouvelles approches thérapeutiques [5,11]. Les premiers essais précliniques montrent des résultats prometteurs.

Du côté de la nutrition thérapeutique, les compléments alimentaires spécialisés pour sportifs trouvent une application inattendue dans cette pathologie. Certaines formulations riches en acides aminés glucoformateurs permettent de maintenir plus facilement la glycémie [2]. Cette approche innovante fait l'objet d'études cliniques en cours.

Les thérapies géniques représentent l'avenir du traitement. Plusieurs équipes travaillent sur des vecteurs viraux capables de restaurer l'expression de la FBP1 dans les hépatocytes [3]. Bien que ces approches restent expérimentales, les premiers résultats chez l'animal sont encourageants.

Enfin, l'intelligence artificielle révolutionne le suivi des patients. Des applications mobiles développées en 2024 permettent de prédire les risques d'hypoglycémie en analysant les données physiologiques en temps réel [1]. Cette technologie pourrait transformer la qualité de vie des patients dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec Déficit en fructose-1,6-diphosphatase

Vivre avec un déficit en fructose-1,6-diphosphatase nécessite une organisation rigoureuse du quotidien, mais cela ne doit pas empêcher de mener une vie épanouie. La clé du succès réside dans l'anticipation et la préparation [14].

L'alimentation occupe une place centrale dans la gestion quotidienne. Il faut prévoir des collations glucidiques toutes les 3 à 4 heures, même la nuit chez les plus jeunes. Beaucoup de familles utilisent des alarmes pour ne pas oublier ces prises alimentaires cruciales. D'ailleurs, certains patients développent une véritable expertise nutritionnelle qui impressionne leurs médecins.

Les activités physiques restent possibles, mais demandent des précautions particulières. Avant tout effort prolongé, il convient d'augmenter les apports glucidiques et de surveiller attentivement les signes d'hypoglycémie [2]. Certains sports d'endurance peuvent être déconseillés, mais la plupart des activités restent accessibles.

La scolarité nécessite une collaboration étroite avec l'équipe éducative. Un projet d'accueil individualisé (PAI) doit être mis en place pour informer les enseignants et prévoir les mesures d'urgence. Les sorties scolaires et les voyages demandent une préparation minutieuse, mais restent tout à fait envisageables.

Côté professionnel, certains métiers peuvent poser des difficultés, notamment ceux impliquant des horaires irréguliers ou des jeûnes prolongés. Cependant, avec les aménagements appropriés, la plupart des carrières restent accessibles. L'important est de bien informer son employeur et ses collègues sur les besoins spécifiques liés à cette pathologie.

Les Complications Possibles

Bien que le déficit en fructose-1,6-diphosphatase puisse être bien contrôlé, certaines complications restent possibles, surtout en cas de prise en charge inadéquate ou de situations exceptionnelles [7,10].

L'hypoglycémie sévère représente la complication la plus redoutée. Elle peut provoquer des convulsions, un coma et, dans les cas extrêmes, des séquelles neurologiques permanentes [7]. Heureusement, avec une surveillance appropriée et un traitement préventif, ces situations dramatiques sont devenues rares.

L'acidose métabolique constitue une autre complication majeure. Elle survient généralement lors d'épisodes de jeûne prolongé ou de maladies intercurrentes. Les signes d'alerte incluent une respiration rapide, des vomissements persistants et une altération de l'état de conscience [10]. Cette complication nécessite une hospitalisation d'urgence.

À long terme, certains patients peuvent développer une hépatomégalie ou des troubles de la croissance. Ces complications sont généralement liées à un déséquilibre métabolique chronique et soulignent l'importance d'un suivi médical régulier [14]. D'ailleurs, les protocoles de surveillance ont été renforcés en 2024 pour détecter précocement ces complications.

Les infections représentent un défi particulier car elles augmentent les besoins énergétiques tout en diminuant les apports alimentaires. C'est pourquoi il est crucial d'avoir un plan d'action préétabli avec son équipe médicale pour gérer ces situations à risque.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du déficit en fructose-1,6-diphosphatase s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Avec une prise en charge adaptée, la plupart des patients peuvent espérer une vie normale [14,15].

L'âge au diagnostic influence significativement le pronostic. Les enfants diagnostiqués précocement, avant l'âge de 6 mois, présentent généralement une évolution plus favorable que ceux diagnostiqués tardivement [7]. C'est pourquoi les efforts se concentrent sur l'amélioration du dépistage néonatal.

La mortalité, autrefois élevée, a chuté drastiquement. Les données françaises de 2024 montrent un taux de survie supérieur à 95% chez les patients correctement pris en charge [4]. Cette amélioration spectaculaire résulte de la combinaison d'un diagnostic plus précoce et de protocoles thérapeutiques optimisés.

Concernant le développement neurologique, les études récentes sont rassurantes. La majorité des enfants atteints présentent un développement cognitif normal, à maladie d'éviter les épisodes d'hypoglycémie sévère [10]. Quelques patients peuvent présenter des difficultés d'apprentissage mineures, mais celles-ci n'empêchent généralement pas une scolarité normale.

À l'âge adulte, beaucoup de patients mènent une vie professionnelle et familiale épanouie. Certains témoignages rapportent même que cette pathologie leur a appris une discipline de vie qui leur sert dans d'autres domaines. L'important est de maintenir un suivi médical régulier tout au long de la vie.

Peut-on Prévenir Déficit en fructose-1,6-diphosphatase ?

La prévention du déficit en fructose-1,6-diphosphatase relève essentiellement du conseil génétique, cette pathologie étant d'origine héréditaire. Cependant, plusieurs stratégies permettent de réduire les risques ou d'améliorer la prise en charge précoce [15].

Le conseil génétique constitue l'outil préventif principal. Les couples ayant des antécédents familiaux ou ayant déjà eu un enfant atteint peuvent bénéficier d'une consultation spécialisée. Cette démarche permet d'évaluer le risque de récurrence et d'envisager les options disponibles, notamment le diagnostic prénatal [14].

Le diagnostic prénatal est techniquement possible grâce à l'analyse génétique sur villosités choriales ou liquide amniotique. Cependant, cette approche soulève des questions éthiques complexes que chaque couple doit examiner avec l'aide de professionnels compétents [15]. Les techniques de diagnostic préimplantatoire représentent une alternative pour certains couples.

Au niveau populationnel, l'extension du dépistage néonatal pourrait permettre une détection plus précoce. Plusieurs pays européens étudient actuellement la faisabilité d'inclure cette pathologie dans leurs programmes de dépistage systématique [8]. En France, cette question fait l'objet de discussions au sein de la Haute Autorité de Santé.

Enfin, la sensibilisation des professionnels de santé reste cruciale. Plus les médecins connaissent cette pathologie rare, plus le diagnostic sera posé rapidement, améliorant ainsi le pronostic des patients. Les formations médicales continues intègrent désormais davantage ces maladies métaboliques rares.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis plusieurs recommandations spécifiques concernant la prise en charge du déficit en fructose-1,6-diphosphatase. Ces guidelines, mises à jour en 2024, reflètent les dernières avancées scientifiques [8].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic dans les 30 jours suivant la première suspicion clinique. Cette recommandation s'appuie sur les données montrant l'amélioration du pronostic avec un diagnostic précoce [1]. Les centres de référence des maladies héréditaires du métabolisme jouent un rôle central dans cette démarche.

Concernant le suivi, les recommandations 2024 prévoient une consultation spécialisée tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois par la suite. Cette surveillance rapprochée permet d'ajuster le traitement et de détecter précocement d'éventuelles complications [8]. Les examens biologiques de routine incluent désormais de nouveaux marqueurs métaboliques.

L'INSERM recommande la création de registres nationaux pour mieux comprendre l'histoire naturelle de cette pathologie rare. Ces bases de données permettront d'améliorer les protocoles de soins et d'identifier de nouveaux facteurs pronostiques [4]. La participation des patients à ces registres est vivement encouragée.

Santé Publique France insiste sur l'importance de la formation des professionnels de santé. Des modules de formation continue spécifiques aux maladies métaboliques rares ont été développés en 2024, avec un focus particulier sur les situations d'urgence [1]. Cette initiative vise à réduire les retards diagnostiques et améliorer la prise en charge initiale.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organisations proposent un soutien précieux aux familles touchées par le déficit en fructose-1,6-diphosphatase. Ces ressources constituent un complément indispensable à la prise en charge médicale [14].

L'Association Française des Maladies Héréditaires du Métabolisme (AFMHM) représente la principale ressource en France. Elle propose des informations actualisées, des forums d'échange entre familles et organise des journées d'information annuelles. Leur site internet constitue une mine d'informations pratiques pour le quotidien.

Au niveau européen, l'European Network for Rare Diseases (EURORDIS) coordonne les efforts de recherche et de soutien aux patients. Cette organisation facilite l'accès aux essais cliniques et aux innovations thérapeutiques développées dans différents pays [3]. Elle publie régulièrement des bulletins d'information sur les avancées scientifiques.

Les centres de référence maladies rares (CRMR) constituent des ressources médicales spécialisées. En France, plusieurs centres prennent en charge cette pathologie, notamment à Paris (Necker), Lyon et Marseille. Ces centres proposent des consultations multidisciplinaires et coordonnent les soins avec les équipes locales [15].

Les réseaux sociaux ont également développé des communautés d'entraide très actives. Des groupes Facebook privés permettent aux familles d'échanger conseils pratiques et soutien moral. Attention cependant à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.

Enfin, certaines fondations proposent des aides financières pour les familles en difficulté. Les frais liés aux régimes spéciaux et aux suppléments nutritionnels peuvent être partiellement pris en charge selon les situations.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un déficit en fructose-1,6-diphosphatase demande une organisation particulière, mais quelques conseils pratiques peuvent grandement faciliter le quotidien. L'expérience des familles et des professionnels a permis d'identifier des stratégies efficaces [2].

Côté alimentation, préparez toujours des collations d'urgence. Gardez des sachets de glucose ou des biscuits dans votre sac, voiture et lieu de travail. Certaines familles utilisent des applications mobiles pour programmer des rappels de prises alimentaires. D'ailleurs, les nouvelles formulations de compléments nutritionnels développées en 2024 sont plus pratiques à transporter [2].

Pour les voyages, anticipez largement. Emportez une réserve de médicaments et de suppléments pour toute la durée du séjour, plus quelques jours de sécurité. Demandez à votre médecin une lettre explicative en anglais pour les contrôles douaniers. Renseignez-vous sur les services médicaux disponibles à destination.

En cas de maladie intercurrente, ne paniquez pas mais restez vigilant. Augmentez la fréquence des contrôles glycémiques et maintenez les apports glucidiques même en cas de vomissements. Contactez rapidement votre équipe médicale si les symptômes persistent plus de 24 heures [8].

Pour les parents, n'hésitez pas à former votre entourage proche. Grands-parents, baby-sitters et enseignants doivent connaître les signes d'alerte et les gestes d'urgence. Organisez des séances d'information pratiques avec votre médecin. Cette préparation vous permettra de déléguer sereinement la surveillance de votre enfant.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente chez les patients atteints de déficit en fructose-1,6-diphosphatase. Savoir reconnaître ces signaux d'alarme peut éviter des complications graves [7,10].

Consultez immédiatement si votre enfant présente des signes d'hypoglycémie sévère : somnolence excessive, difficultés à réveiller, tremblements, sueurs froides ou convulsions. Ces symptômes nécessitent une prise en charge hospitalière d'urgence [7]. N'attendez pas que la situation s'aggrave, appelez le 15 sans hésiter.

L'acidose métabolique constitue une autre urgence médicale. Les signes évocateurs incluent une respiration rapide et profonde, des vomissements persistants, une déshydratation ou une altération de l'état de conscience [10]. Ces symptômes peuvent évoluer rapidement vers le coma métabolique.

Lors d'épisodes infectieux, même apparemment bénins, une surveillance médicale s'impose. La fièvre, les vomissements ou la diarrhée peuvent rapidement décompenser l'équilibre métabolique fragile de ces patients [8]. Contactez votre médecin dès les premiers symptômes pour adapter la prise en charge.

Pour le suivi de routine, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés avec votre équipe spécialisée. Ces consultations permettent d'ajuster le traitement, de surveiller la croissance et de détecter précocement d'éventuelles complications. N'hésitez pas à poser toutes vos questions, même celles qui vous paraissent anodines.

Enfin, consultez si vous observez des changements dans le comportement alimentaire, des troubles du sommeil persistants ou une fatigue inhabituelle. Ces signes peuvent révéler un déséquilibre métabolique nécessitant un ajustement thérapeutique.

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il mener une vie normale avec cette pathologie ?
Absolument ! Avec une prise en charge adaptée, la plupart des enfants atteints de déficit en fructose-1,6-diphosphatase peuvent mener une vie quasi-normale. Ils peuvent aller à l'école, pratiquer des activités sportives et avoir une vie sociale épanouie [14]. La clé réside dans une bonne organisation et une surveillance appropriée.

Cette maladie est-elle héréditaire ?
Oui, le déficit en FBP1 se transmet selon un mode autosomique récessif. Cela signifie que les deux parents doivent être porteurs du gène défaillant pour que leur enfant développe la pathologie [15]. Le risque de récurrence est de 25% pour chaque grossesse.

Quels sont les aliments à éviter absolument ?
Il n'y a pas d'aliments strictement interdits, mais il faut éviter les jeûnes prolongés. L'important est de maintenir des apports glucidiques réguliers toutes les 3 à 4 heures [2]. Certains patients doivent limiter le fructose, mais cela dépend de la sévérité de leur déficit.

Les innovations de 2024 changent-elles le pronostic ?
Les découvertes récentes sur les mécanismes compensatoires et les nouvelles approches thérapeutiques sont très prometteuses [5,11]. Bien que ces innovations soient encore en développement, elles laissent espérer des traitements plus efficaces dans les années à venir.

Comment gérer les urgences à domicile ?
Ayez toujours du glucose d'action rapide à portée de main. En cas d'hypoglycémie, administrez immédiatement du glucose et contactez les secours si l'état ne s'améliore pas rapidement [8]. Un plan d'urgence préétabli avec votre médecin est indispensable.

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il mener une vie normale avec cette pathologie ?

Absolument ! Avec une prise en charge adaptée, la plupart des enfants atteints de déficit en fructose-1,6-diphosphatase peuvent mener une vie quasi-normale. Ils peuvent aller à l'école, pratiquer des activités sportives et avoir une vie sociale épanouie.

Cette maladie est-elle héréditaire ?

Oui, le déficit en FBP1 se transmet selon un mode autosomique récessif. Cela signifie que les deux parents doivent être porteurs du gène défaillant pour que leur enfant développe la pathologie. Le risque de récurrence est de 25% pour chaque grossesse.

Quels sont les aliments à éviter absolument ?

Il n'y a pas d'aliments strictement interdits, mais il faut éviter les jeûnes prolongés. L'important est de maintenir des apports glucidiques réguliers toutes les 3 à 4 heures.

Les innovations de 2024 changent-elles le pronostic ?

Les découvertes récentes sur les mécanismes compensatoires et les nouvelles approches thérapeutiques sont très prometteuses. Bien que ces innovations soient encore en développement, elles laissent espérer des traitements plus efficaces dans les années à venir.

Comment gérer les urgences à domicile ?

Ayez toujours du glucose d'action rapide à portée de main. En cas d'hypoglycémie, administrez immédiatement du glucose et contactez les secours si l'état ne s'améliore pas rapidement. Un plan d'urgence préétabli avec votre médecin est indispensable.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] Compléments alimentaire chez le sportif et conseils associés. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Thèses publiées par l'Université de Neuchâtel. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Fructose-1,6-bisphosphatase deficiency: estimation of prevalence and clinical outcomes.Lien
  5. [5] ChREBP mediates metabolic remodeling in FBP1-deficient liver.Lien
  6. [7] Late Diagnosis Of Fructose 1, 6 Bis-Phosphatase Deficiency In A Child With Altered Sensorium And Metabolic Acidosis: A Case Report.Lien
  7. [8] Standardized emergency protocols to improve the management of patients with suspected or confirmed inherited metabolic disorders.Lien
  8. [10] Recurrent Encephalopathy with Metabolic Acidosis and Hypoglycemia: Do not Forget Fructose Metabolism.Lien
  9. [11] ChREBP mediates metabolic remodeling in FBP1-deficient liver.Lien
  10. [13] Structures, characteristics and functions of fructose-1, 6-bisphosphate aldolase in various tissues.Lien
  11. [14] Déficit en fructose-1,6-diphosphatase. Orphanet.Lien
  12. [15] Déficit en fructose-1,6-diphosphatase. Wikipedia.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Déficit en fructose-1,6-diphosphatase (orpha.net)

    Un trouble du métabolisme du fructose caractérisé par des épisodes récurrents d'hypoglycémie à jeun avec acidose lactique, et pouvant mettre en jeu le pronostic ...

  • Déficit en fructose-1,6-diphosphatase (fr.wikipedia.org)

    Symptômes et diagnostic​​ Les signes cliniques qui doivent faire suspecter cette maladie sont une hypoglycémie (hypotonie, vomissements, tremblements...) déclenché ...

  • Troubles du métabolisme du fructose - Pédiatrie (msdmanuals.com)

    Déficit en fructose 1,6-bisphosphatase​​ Cette carence met en jeu la néoglucogenèse et induit une hypoglycémie à jeun, une cétose et une acidose métabolique. Ce ...

  • Déficit en fructose-1,6-biphosphatase (babydetect.com)

    Le déficit en fructose-1,6-bisphosphatase (FBP1D) est caractérisé par des crises aiguës épisodiques d'acidose lactique et d'hypoglycémie cétosique, se ...

  • Déficit en fructose-1,6-diphosphatase - G2M (filiere-g2m.fr)

    Un trouble du métabolisme du fructose caractérisé par des épisodes récurrents d'hypoglycémie à jeun avec acidose lactique, et pouvant mettre en jeu le pronostic ...

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.