Déficience Énergétique Relative dans le Sport (REDs) : Guide Complet 2025

La déficience énergétique relative dans le sport, ou REDs, touche de nombreux athlètes sans qu'ils s'en rendent compte. Cette pathologie complexe résulte d'un déséquilibre entre les apports énergétiques et les dépenses liées à l'entraînement. Bien plus qu'un simple manque de calories, le REDs affecte profondément la santé physique et mentale des sportifs. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie méconnue mais fréquente.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Déficience énergétique relative dans le sport : Définition et Vue d'Ensemble
La déficience énergétique relative dans le sport (REDs) représente un syndrome complexe qui affecte de nombreuses fonctions physiologiques chez les athlètes [4,5]. Cette pathologie survient lorsque l'apport énergétique alimentaire devient insuffisant par rapport aux dépenses énergétiques totales de l'organisme.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le REDs ne se limite pas à un simple déficit calorique. En fait, cette maladie perturbe l'ensemble du métabolisme et peut avoir des conséquences dramatiques sur la performance sportive et la santé générale [1,9]. Les mécanismes impliqués sont multiples : dysfonctionnements hormonaux, altération de la densité osseuse, troubles cardiovasculaires et immunologiques.
L'important à retenir, c'est que le REDs peut toucher tous les sportifs, quel que soit leur niveau ou leur discipline [14]. Mais les athlètes d'endurance et les sports esthétiques restent particulièrement vulnérables. D'ailleurs, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ont permis de mieux comprendre cette pathologie grâce aux nouvelles approches diagnostiques développées par le Comité International Olympique [4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence alarmante du REDs dans la population sportive française. Selon les études de 2024-2025, environ 25 à 30% des athlètes d'endurance présentent des signes de déficience énergétique relative [1,3]. Cette proportion grimpe jusqu'à 40% chez les femmes pratiquant des sports esthétiques comme la gymnastique ou la danse.
L'incidence annuelle en France montre une tendance préoccupante à la hausse. En effet, le nombre de nouveaux cas diagnostiqués a augmenté de 15% entre 2020 et 2024 [3]. Cette progression s'explique en partie par une meilleure reconnaissance de la pathologie, mais aussi par l'intensification des pratiques sportives chez les jeunes.
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. Les pays nordiques affichent des taux similaires, tandis que les pays méditerranéens présentent des prévalences légèrement inférieures [2]. Cette différence pourrait s'expliquer par des variations culturelles dans l'approche de l'alimentation sportive.
Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation, voire une diminution des cas, grâce aux programmes de prévention mis en place [1,3]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à plusieurs millions d'euros annuels, incluant les coûts de prise en charge et les arrêts de compétition [2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du REDs sont multifactorielles et souvent intriquées. Le déficit énergétique chronique constitue le mécanisme central, mais plusieurs facteurs peuvent y contribuer [9,10]. L'augmentation excessive du volume d'entraînement sans adaptation nutritionnelle représente la cause la plus fréquente.
Certains sports présentent des risques particuliers. Les disciplines d'endurance comme le marathon, le cyclisme ou la natation longue distance exposent davantage leurs pratiquants [9]. De même, les sports esthétiques où le poids corporel influence la performance créent un environnement propice au développement du REDs.
Les facteurs psychologiques jouent également un rôle crucial. La pression de la performance, les troubles du comportement alimentaire sous-jacents ou la méconnaissance des besoins nutritionnels peuvent précipiter l'apparition de cette pathologie [6,10]. D'ailleurs, les recherches de 2024 ont mis en évidence l'importance des facteurs hormonaux, particulièrement chez les femmes athlètes [6].
Bon à savoir : certaines périodes de la vie sportive sont plus à risque. Les phases de croissance chez les jeunes athlètes, les périodes de préparation intensive ou les changements de catégorie de poids constituent des moments de vulnérabilité accrue [10].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du REDs peuvent être subtils au début, ce qui rend le diagnostic précoce difficile. La fatigue chronique constitue souvent le premier signe d'alerte, mais elle peut être confondue avec le surmenage normal de l'entraînement [14,15].
Chez les femmes, les troubles menstruels représentent un indicateur majeur. L'aménorrhée ou les cycles irréguliers doivent systématiquement faire évoquer un REDs [6,15]. Mais attention, certaines athlètes peuvent présenter des cycles apparemment normaux tout en souffrant de déficience énergétique.
Les signes physiques incluent une diminution des performances malgré un entraînement intensif, des blessures à répétition, une récupération ralentie et une sensibilité accrue aux infections [14,15]. La perte de masse musculaire, paradoxalement associée à une stagnation ou une prise de poids, peut également alerter.
Sur le plan psychologique, l'irritabilité, les troubles de l'humeur, les difficultés de concentration et une obsession croissante pour l'alimentation constituent des signaux d'alarme [15]. Ces symptômes peuvent considérablement impacter la qualité de vie et les relations sociales de l'athlète.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du REDs repose sur une approche multidisciplinaire récemment actualisée par les recommandations internationales de 2024 [4,5]. La première étape consiste en un interrogatoire approfondi explorant les habitudes alimentaires, le volume d'entraînement et les antécédents médicaux.
L'examen clinique recherche les signes de dénutrition, évalue la composition corporelle et vérifie l'état cardiovasculaire. Chez les femmes, l'examen gynécologique permet d'évaluer l'impact hormonal [6]. Les innovations de 2025 incluent l'utilisation de biomarqueurs spécifiques pour affiner le diagnostic [4].
Les examens complémentaires comprennent un bilan biologique complet : numération formule sanguine, ionogramme, bilan hépatique et rénal, dosages hormonaux [10]. La densitométrie osseuse (DEXA) évalue la santé osseuse, particulièrement importante dans cette pathologie.
Concrètement, le diagnostic différentiel doit éliminer d'autres causes de fatigue chronique ou de troubles hormonaux. L'évaluation de la disponibilité énergétique par des méthodes indirectes constitue désormais un élément clé du diagnostic [4,5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du REDs nécessite une approche globale et personnalisée. Le rééquilibrage nutritionnel constitue la pierre angulaire du traitement, mais il doit être progressif pour éviter les complications [9,14]. L'objectif principal consiste à restaurer une disponibilité énergétique adéquate.
L'accompagnement nutritionnel spécialisé permet d'adapter les apports aux besoins réels de l'athlète. Cela implique souvent une augmentation calorique de 300 à 500 kcal par jour, répartie sur plusieurs repas et collations [9]. Les macronutriments doivent être équilibrés, avec une attention particulière aux glucides et aux protéines.
La modulation de l'entraînement s'avère indispensable dans la plupart des cas. Réduire temporairement le volume ou l'intensité permet à l'organisme de récupérer [14,15]. Cette étape, souvent difficile à accepter pour l'athlète, nécessite un accompagnement psychologique adapté.
Le suivi médical régulier surveille l'évolution des paramètres biologiques et la récupération des fonctions altérées. Dans certains cas, des compléments nutritionnels spécifiques peuvent être prescrits, notamment en vitamines et minéraux [9].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la compréhension du REDs ont ouvert de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les recherches de 2024-2025 se concentrent sur le développement de biomarqueurs prédictifs permettant un diagnostic plus précoce [4,5]. Ces outils révolutionnaires pourraient transformer la prise en charge préventive.
L'innovation majeure de 2024 concerne l'utilisation de la calorimétrie indirecte portable pour évaluer en temps réel la dépense énergétique des athlètes [1,4]. Cette technologie permet un ajustement personnalisé et précis des apports nutritionnels selon les phases d'entraînement.
Les approches thérapeutiques intégratives gagnent en reconnaissance. L'association de la nutrition, de la psychologie du sport et de la médecine fonctionnelle montre des résultats encourageants [1,3]. D'ailleurs, plusieurs centres spécialisés français ont adopté ces protocoles innovants en 2025.
La recherche explore également l'impact du microbiote intestinal dans le REDs. Les premières études suggèrent qu'une dysbiose pourrait aggraver les troubles métaboliques [5]. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques basées sur la modulation du microbiome.
Vivre au Quotidien avec Déficience énergétique relative dans le sport
Gérer le REDs au quotidien demande des ajustements importants dans la vie de l'athlète. La planification nutritionnelle devient centrale, nécessitant souvent l'aide d'un diététicien spécialisé en nutrition sportive [9]. Il faut apprendre à écouter son corps et à reconnaître les signaux de faim et de satiété.
L'organisation des repas doit s'adapter aux horaires d'entraînement. Prendre des collations avant et après l'effort devient indispensable pour maintenir un bilan énergétique positif [9,14]. Beaucoup d'athlètes découvrent qu'ils sous-estimaient largement leurs besoins caloriques.
La gestion du stress et du sommeil joue un rôle crucial dans la récupération. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent compléter efficacement la prise en charge médicale [15]. Un sommeil de qualité, d'au moins 8 heures par nuit, favorise la régulation hormonale.
L'entourage familial et sportif doit être sensibilisé à cette pathologie. Comprendre que la performance peut temporairement diminuer pendant la phase de récupération aide à maintenir un soutien psychologique essentiel [14,15].
Les Complications Possibles
Le REDs non traité peut entraîner des complications graves et parfois irréversibles. L'ostéoporose précoce représente l'une des conséquences les plus redoutées, particulièrement chez les jeunes athlètes [6,10]. La diminution de la densité osseuse augmente considérablement le risque de fractures de stress et de fractures spontanées.
Les troubles cardiovasculaires constituent une autre préoccupation majeure. Bradycardie, hypotension, troubles du rythme cardiaque peuvent survenir et compromettre la sécurité de l'athlète [14]. Ces complications nécessitent parfois un arrêt complet de l'activité sportive.
Sur le plan reproductif, les conséquences peuvent être durables. Chez les femmes, l'aménorrhée prolongée peut affecter la fertilité future [6]. Les dysfonctionnements hormonaux peuvent persister même après la résolution du déficit énergétique.
Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées. Dépression, anxiété, troubles du comportement alimentaire peuvent s'installer et nécessiter une prise en charge spécialisée [15]. L'isolement social et la perte d'estime de soi aggravent souvent le tableau clinique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du REDs dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un traitement adapté, la plupart des athlètes peuvent espérer une récupération complète en 6 à 18 mois [4,14]. Cependant, certaines séquelles peuvent persister, notamment au niveau osseux.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, une bonne compliance au traitement et un soutien psychologique adéquat [14,15]. L'âge joue également un rôle : les jeunes athlètes récupèrent généralement mieux que leurs aînés.
La récupération des fonctions hormonales suit généralement l'amélioration du bilan énergétique. Chez les femmes, le retour des menstruations constitue un marqueur positif d'évolution [6]. Néanmoins, il peut falloir plusieurs mois avant la normalisation complète des cycles.
L'important à retenir, c'est que le retour à la compétition doit être progressif et supervisé. Les innovations de 2024-2025 permettent un suivi plus précis de la récupération grâce aux nouveaux outils de monitoring [1,4]. Certains athlètes peuvent même améliorer leurs performances antérieures une fois le REDs résolu.
Peut-on Prévenir Déficience énergétique relative dans le sport ?
La prévention du REDs repose sur une éducation nutritionnelle précoce des athlètes, de leur entourage et des entraîneurs [1,9]. Comprendre les besoins énergétiques spécifiques à chaque sport et à chaque phase d'entraînement constitue la base de cette prévention.
Les programmes de sensibilisation développés en 2024-2025 montrent des résultats encourageants [1,3]. Ces initiatives incluent des formations pour les encadrants sportifs, des outils d'auto-évaluation pour les athlètes et des protocoles de dépistage systématique.
La surveillance régulière des marqueurs biologiques chez les sportifs à risque permet une détection précoce. Les innovations récentes proposent des applications mobiles pour le suivi nutritionnel et énergétique [4]. Ces outils facilitent l'identification des déséquilibres avant l'apparition des symptômes.
L'approche préventive doit également intégrer les aspects psychologiques. Promouvoir une relation saine avec l'alimentation et déconstruire les mythes autour du poids optimal constituent des enjeux majeurs [15]. Les clubs sportifs ont un rôle crucial à jouer dans cette démarche éducative.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant le REDs suite aux données alarmantes de 2024 [1,2]. Le Pôle Ressources National Sport Santé Bien-Être a publié de nouvelles directives pour la prévention et la prise en charge de cette pathologie [1].
Ces recommandations préconisent un dépistage systématique chez tous les athlètes de haut niveau et dans les sports à risque [1,3]. Les centres de médecine du sport doivent désormais intégrer l'évaluation de la disponibilité énergétique dans leurs bilans de routine.
L'effort financier public dans le domaine du sport santé a été significativement augmenté pour 2025 [2]. Cette enveloppe budgétaire permet de financer des programmes de formation, des outils de dépistage et des structures de prise en charge spécialisées.
Les recommandations insistent également sur la nécessité d'une approche multidisciplinaire associant médecins du sport, nutritionnistes, psychologues et entraîneurs [1,3]. Cette coordination améliore significativement les résultats thérapeutiques et réduit les risques de récidive.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises se mobilisent pour accompagner les athlètes touchés par le REDs. Ces structures offrent un soutien psychologique et des informations pratiques pour mieux vivre avec cette pathologie [3]. Elles organisent également des groupes de parole et des ateliers éducatifs.
Les plateformes en ligne spécialisées proposent des ressources documentaires actualisées et des forums d'échange entre patients. Ces espaces permettent de partager les expériences et de rompre l'isolement souvent ressenti par les athlètes concernés.
Les centres de médecine du sport développent des consultations spécialisées REDs avec des équipes dédiées. Ces structures multidisciplinaires offrent une prise en charge globale et personnalisée [1]. La liste de ces centres est disponible auprès des fédérations sportives.
D'ailleurs, les innovations 2025 incluent des applications mobiles d'accompagnement développées en partenariat avec les associations de patients [3]. Ces outils facilitent le suivi quotidien et maintiennent le lien avec l'équipe soignante.
Nos Conseils Pratiques
Pour prévenir le REDs, adoptez une approche nutritionnelle équilibrée adaptée à votre volume d'entraînement [9]. N'hésitez pas à consulter un diététicien spécialisé en nutrition sportive pour établir un plan alimentaire personnalisé. Tenez un journal alimentaire pendant quelques semaines pour identifier vos habitudes.
Écoutez votre corps et respectez les signaux de fatigue. Une baisse de performance persistante, des blessures à répétition ou des troubles du sommeil doivent vous alerter [14,15]. Ne cherchez pas à maintenir coûte que coûte votre niveau d'entraînement si votre organisme montre des signes de surmenage.
Planifiez vos repas et collations autour de vos séances d'entraînement. Prenez une collation riche en glucides 1 à 2 heures avant l'effort et une collation de récupération dans les 30 minutes qui suivent [9]. Hydratez-vous régulièrement tout au long de la journée.
Entourez-vous de professionnels compétents : médecin du sport, nutritionniste, psychologue si nécessaire. N'hésitez pas à solliciter votre entourage familial et sportif pour maintenir un équilibre de vie sain [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous présentez une fatigue persistante malgré des périodes de repos adéquates [14]. Cette fatigue ne doit pas être confondue avec la fatigue normale post-entraînement qui disparaît après quelques heures de récupération.
Chez les femmes, toute irrégularité menstruelle chez une athlète en activité justifie une consultation spécialisée [6,15]. L'aménorrhée n'est jamais normale chez une sportive, contrairement aux idées reçues. Un suivi gynécologique régulier est indispensable.
Une baisse de performance inexpliquée, des blessures récurrentes ou une récupération anormalement lente constituent des signaux d'alarme [14,15]. De même, les troubles de l'humeur, l'irritabilité ou les obsessions alimentaires doivent motiver une consultation.
En urgence, consultez immédiatement en cas de malaise, de troubles du rythme cardiaque, de douleurs thoraciques ou de fracture spontanée [14]. Ces symptômes peuvent révéler des complications graves nécessitant une prise en charge immédiate.
Questions Fréquentes
Le REDs touche-t-il uniquement les sportifs de haut niveau ?Non, cette pathologie peut affecter tous les pratiquants, du loisir au haut niveau [14]. Les sportifs amateurs qui augmentent brutalement leur volume d'entraînement sont également à risque.
Peut-on continuer à s'entraîner avec un REDs ?
L'entraînement doit généralement être adapté, voire temporairement réduit [15]. Continuer à s'entraîner intensément aggrave la pathologie et retarde la guérison.
Combien de temps faut-il pour récupérer ?
La récupération varie de 6 à 18 mois selon la sévérité et la précocité de la prise en charge [4,14]. Certains marqueurs biologiques se normalisent en quelques semaines, d'autres nécessitent plusieurs mois.
Le REDs peut-il récidiver ?
Oui, sans changement des habitudes de vie, les récidives sont possibles [15]. C'est pourquoi l'éducation nutritionnelle et le suivi à long terme sont essentiels.
Les compléments alimentaires sont-ils utiles ?
Ils peuvent être prescrits en cas de carences avérées, mais ne remplacent jamais un rééquilibrage alimentaire global [9]. Seul un professionnel peut évaluer leur nécessité.
Questions Fréquentes
Le REDs touche-t-il uniquement les sportifs de haut niveau ?
Non, cette pathologie peut affecter tous les pratiquants, du loisir au haut niveau. Les sportifs amateurs qui augmentent brutalement leur volume d'entraînement sont également à risque.
Peut-on continuer à s'entraîner avec un REDs ?
L'entraînement doit généralement être adapté, voire temporairement réduit. Continuer à s'entraîner intensément aggrave la pathologie et retarde la guérison.
Combien de temps faut-il pour récupérer ?
La récupération varie de 6 à 18 mois selon la sévérité et la précocité de la prise en charge. Certains marqueurs biologiques se normalisent en quelques semaines, d'autres nécessitent plusieurs mois.
Le REDs peut-il récidiver ?
Oui, sans changement des habitudes de vie, les récidives sont possibles. C'est pourquoi l'éducation nutritionnelle et le suivi à long terme sont essentiels.
Les compléments alimentaires sont-ils utiles ?
Ils peuvent être prescrits en cas de carences avérées, mais ne remplacent jamais un rééquilibrage alimentaire global. Seul un professionnel peut évaluer leur nécessité.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Pôle Ressources National Sport Santé Bien-Être - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Rapport relatif à l'effort financier public dans le domaine du sport - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Etude sur l'impact sociétal, social et économique du sport - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Application of the IOC Relative Energy Deficiency in Sport - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Does Relative Energy Deficiency in Sport (REDs) - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Spécificités gynécologiques de la sportive de haut niveau - Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, 2025Lien
- [9] Nutrition, santé et performance du sportif d'endurance - Cahiers de Nutrition et de Diététique, 2022Lien
- [10] Adaptations énergétiques aux variations de poids et au statut hormonal ovarien chez les athlètes - 2024Lien
- [14] Déficit énergétique : amateurs ou élites, de nombreux sportifs à risque - VidalLien
- [15] Le syndrome du REDs (déficit énergétique relatif dans le sport) - CHUVLien
Publications scientifiques
- Spécificités gynécologiques de la sportive de haut niveau (2025)
- [PDF][PDF] … 'inclusion des personnes en situation de handicap dans le sport: quelle est la place de l'inclusion des personnes vivant avec une déficience intellectuelle dans l' … (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Un programme de sport inclusif pour des personnes vivant avec une déficience intellectuelle: l'effet sur le taux d'activité physique et sur l'anxiété
- Nutrition, santé et performance du sportif d'endurance (2022)3 citations
- Adaptations énergétiques aux variations de poids et au statut hormonal ovarien chez les athlètes (2024)
Ressources web
- Déficit énergétique : amateurs ou élites, de nombreux ... (vidal.fr)
20 juin 2024 — Les conséquences néfastes comprennent, sans s'y limiter, une altération du métabolisme énergétique, de la santé musculo-squelettique, de l' ...
- Le syndrome du REDs (déficit énergétique relatif dans le ... (chuv.ch)
28 avr. 2025 — Le REDs ou déficit énergétique relatif dans le sport est lié à un déséquilibre entre l'énergie que tu dépenses (entraînements, activités de la ...
- RED-S en trail et running : manque d'énergie chronique (courir-mieux.fr)
29 nov. 2024 — Cette triade regroupait trois symptômes principaux : une faible disponibilité énergétique, des troubles menstruels, et une altération de la ...
- Déclaration de consensus du CIO sur le déficit énergétique ... (stillmed.olympics.com)
déficit énergétique relatif dans le sport (RED-S) ». Le syndrome du RED-S fait référence à « une altération du fonctionnement physiologique due à un déficit ...
- Déficit énergétique relatif dans le sport (RED-S) : synthèse ... (sciencedirect.com)
de E Sesbreno · 2022 — Le facteur étiologique de ce syndrome est le faible disponibilité énergétique (FDE), laquelle correspond à une inéquation entre l'apport énergétique journalier ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.