Aller au contenu principal

Défaillance Cardiaque Systolique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Défaillance cardiaque systolique

La défaillance cardiaque systolique touche plus de 1,5 million de Français selon Santé Publique France [1,2]. Cette pathologie, où le cœur peine à pomper efficacement le sang, bouleverse le quotidien mais n'est plus une fatalité. Grâce aux innovations thérapeutiques 2024-2025 et à une prise en charge adaptée, vivre normalement devient possible. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie cardiaque.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Défaillance cardiaque systolique : Définition et Vue d'Ensemble

La défaillance cardiaque systolique correspond à une diminution de la capacité du ventricule gauche à se contracter efficacement. Concrètement, votre cœur n'arrive plus à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de votre organisme [5,18].

Imaginez votre cœur comme une pompe qui s'affaiblit progressivement. La fraction d'éjection, qui mesure le pourcentage de sang expulsé à chaque battement, chute en dessous de 40% (contre 55-70% normalement). Cette baisse de performance entraîne une cascade de symptômes qui impactent votre qualité de vie [19].

Mais attention, il ne faut pas confondre avec l'insuffisance cardiaque diastolique où le problème vient du remplissage du cœur. Dans la forme systolique, c'est bien la contraction qui pose problème. D'ailleurs, cette distinction est cruciale car les traitements diffèrent selon le type d'atteinte [18].

L'important à retenir : cette pathologie évolue par stades, de l'asymptomatique aux formes sévères. Plus elle est détectée tôt, meilleures sont les chances de ralentir sa progression et de préserver votre qualité de vie.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'insuffisance cardiaque touche environ 1,5 million de personnes, avec une prévalence qui ne cesse d'augmenter selon les dernières données de Santé Publique France [1,2]. La forme systolique représente près de 50% de ces cas, soit environ 750 000 patients français.

L'incidence annuelle atteint 120 000 nouveaux cas par an, avec une progression de 25% sur les dix dernières années [1]. Cette hausse s'explique principalement par le vieillissement de la population et l'amélioration de la survie après infarctus du myocarde. D'ailleurs, l'âge moyen au diagnostic est de 73 ans, mais on observe une augmentation préoccupante chez les 50-65 ans [2].

Comparé à nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne avec une prévalence de 2,3% chez les plus de 65 ans. L'Allemagne affiche des chiffres légèrement supérieurs (2,8%) tandis que l'Italie reste en dessous (1,9%) [3]. Ces variations s'expliquent par les différences de facteurs de risque cardiovasculaire entre populations.

Côté répartition géographique, les régions du Nord et de l'Est de la France présentent des taux plus élevés, corrélés à une prévalence supérieure des maladies coronaires [1,2]. Les projections pour 2030 sont inquiétantes : on attend une augmentation de 40% du nombre de patients, principalement liée au vieillissement démographique.

L'impact économique est considérable : le coût annuel de prise en charge dépasse 3 milliards d'euros, dont 70% liés aux hospitalisations [3]. Chaque patient coûte en moyenne 15 000 euros par an au système de santé, ce qui place cette pathologie parmi les plus onéreuses.

Les Causes et Facteurs de Risque

La maladie coronaire reste la première cause de défaillance cardiaque systolique, responsable de 60% des cas [12,17]. L'infarctus du myocarde laisse des cicatrices sur le muscle cardiaque qui altèrent définitivement sa capacité de contraction. Plus l'infarctus est étendu, plus le risque de développer une insuffisance cardiaque est élevé.

L'hypertension artérielle arrive en deuxième position. Quand elle n'est pas contrôlée, elle force le cœur à travailler plus dur, provoquant à terme un épuisement du muscle cardiaque [3]. C'est un processus insidieux qui peut prendre des années avant de se manifester cliniquement.

Les cardiomyopathies représentent une cause importante, notamment chez les sujets jeunes. Qu'elles soient d'origine génétique, toxique (alcool, chimiothérapie) ou infectieuse (myocardite), elles attaquent directement le muscle cardiaque [15,16]. La cardiomyopathie du péripartum, bien que rare, mérite une attention particulière chez les jeunes femmes [15].

Parmi les facteurs de risque modifiables, le diabète multiplie par 2 à 4 le risque de développer une insuffisance cardiaque [3,4]. L'obésité, le tabagisme et la sédentarité complètent ce tableau. Bon à savoir : l'arrêt du tabac, même tardif, réduit significativement le risque de progression de la maladie.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

L'essoufflement constitue le symptôme le plus précoce et le plus fréquent. Au début, il ne survient qu'à l'effort intense, puis progressivement lors d'activités de plus en plus légères [5,19]. Vous pourriez remarquer que monter un étage devient difficile alors que cela ne vous posait aucun problème auparavant.

La fatigue s'installe insidieusement. Elle ne ressemble pas à une fatigue normale après l'effort, mais plutôt à un épuisement permanent qui ne s'améliore pas avec le repos [19]. Beaucoup de patients décrivent cette sensation comme "avoir les batteries à plat en permanence".

Les œdèmes apparaissent généralement aux chevilles et aux pieds en fin de journée. Ils remontent progressivement vers les mollets, puis les cuisses dans les formes avancées [5]. Un signe simple à surveiller : l'empreinte de vos chaussettes qui reste marquée sur la peau le soir.

D'autres symptômes peuvent vous alerter : une toux sèche persistante, surtout nocturne, des palpitations ou une sensation de battements cardiaques irréguliers. Certains patients rapportent également une perte d'appétit et une sensation de satiété précoce [18,19].

Il est important de noter que ces symptômes évoluent par paliers. Vous pouvez vous sentir stable pendant des mois, puis connaître une aggravation brutale lors d'une décompensation. C'est pourquoi il ne faut jamais négliger une aggravation même légère de vos symptômes habituels.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic commence toujours par un examen clinique minutieux. Votre médecin recherche les signes d'insuffisance cardiaque : souffle cardiaque, râles pulmonaires, œdèmes, distension des veines du cou [5]. Il évalue également votre tolérance à l'effort en vous demandant de décrire précisément vos limitations actuelles.

L'électrocardiogramme (ECG) constitue le premier examen complémentaire. Bien qu'il ne soit pas spécifique, il peut révéler des anomalies évocatrices : séquelles d'infarctus, troubles du rythme, signes d'hypertrophie ventriculaire [18]. Un ECG normal n'exclut cependant pas le diagnostic.

L'échocardiographie reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic et évaluer la sévérité [5,18]. Elle mesure la fraction d'éjection, évalue la taille des cavités cardiaques et recherche d'éventuelles anomalies valvulaires. Cet examen indolore dure environ 30 minutes et fournit des informations cruciales pour adapter le traitement.

Les biomarqueurs comme les peptides natriurétiques (BNP ou NT-proBNP) complètent le bilan. Leur élévation confirme la souffrance cardiaque et aide à surveiller l'évolution sous traitement [19]. D'autres examens peuvent être nécessaires selon le contexte : coronarographie, IRM cardiaque, test d'effort.

Le diagnostic repose sur la combinaison de ces éléments. Il n'existe pas un seul test qui confirme à lui seul la maladie, d'où l'importance d'une approche globale et experte.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA2) constituent la base du traitement [9,18]. Ces médicaments réduisent la charge de travail du cœur et ralentissent la progression de la maladie. La plupart des patients en bénéficient, sauf contre-indication spécifique.

Les bêtabloquants complètent cette approche en ralentissant le rythme cardiaque et en réduisant la consommation d'oxygène du muscle cardiaque [18]. Contrairement aux idées reçues, ils améliorent la capacité d'effort à long terme, même s'ils peuvent initialement donner une sensation de fatigue.

L'association sacubitril/valsartan représente une innovation majeure des dernières années [9]. Cette combinaison s'avère plus efficace que les IEC traditionnels pour réduire les hospitalisations et améliorer la survie. Elle devient le traitement de référence chez de nombreux patients.

Les diurétiques soulagent rapidement les symptômes congestifs comme l'essoufflement et les œdèmes [18]. Ils ne modifient pas l'évolution de la maladie mais améliorent considérablement le confort de vie. Leur dosage doit être ajusté régulièrement selon l'évolution clinique.

Dans les formes sévères, des traitements plus spécialisés peuvent être proposés : resynchronisation cardiaque, défibrillateur implantable, voire transplantation cardiaque dans les cas exceptionnels [17]. Ces options nécessitent une évaluation en centre spécialisé.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les analogues du GLP-1 marquent une révolution thérapeutique en 2024-2025 [4,8]. Initialement développés pour le diabète, ces médicaments montrent des bénéfices cardiovasculaires remarquables. Le tirzepatide, en particulier, démontre une efficacité impressionnante chez les patients insuffisants cardiaques avec ou sans diabète [8].

Les dernières données présentées aux JESFC 2025 révèlent des avancées prometteuses dans la prise en charge [7]. De nouveaux protocoles de resynchronisation cardiaque et des techniques chirurgicales moins invasives ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients en échec thérapeutique.

Dans le domaine des valvulopathies, les innovations 2024-2025 transforment la prise en charge [6]. Les nouvelles prothèses valvulaires et les techniques de réparation percutanée permettent de traiter des patients auparavant inopérables, améliorant ainsi le pronostic de l'insuffisance cardiaque secondaire.

La thérapie génique entre dans sa phase clinique avec des résultats encourageants. Plusieurs essais testent l'injection de gènes thérapeutiques directement dans le muscle cardiaque pour restaurer sa fonction contractile. Bien que préliminaires, ces approches pourraient révolutionner le traitement dans les années à venir.

L'intelligence artificielle transforme également le suivi des patients. Des algorithmes prédictifs analysent en temps réel les données des dispositifs implantés pour anticiper les décompensations et ajuster les traitements de manière préventive.

Vivre au Quotidien avec Défaillance cardiaque systolique

L'activité physique adaptée constitue un pilier fondamental de votre prise en charge. Contrairement aux anciennes recommandations qui prônaient le repos, l'exercice régulier améliore votre capacité fonctionnelle et votre qualité de vie [18]. Commencez progressivement : 10 minutes de marche quotidienne peuvent déjà faire la différence.

La surveillance du poids devient un réflexe quotidien indispensable. Une prise de poids rapide (plus de 2 kg en 3 jours) peut signaler une rétention d'eau et nécessiter un ajustement de traitement [5,19]. Pesez-vous chaque matin, dans les mêmes maladies, et notez les variations.

Côté alimentation, limitez le sel sans tomber dans l'excès. L'objectif n'est pas de supprimer totalement le sodium mais de rester en dessous de 6 grammes par jour [18]. Lisez les étiquettes, évitez les plats préparés et privilégiez les épices pour relever vos plats.

La gestion du stress joue un rôle crucial. Les techniques de relaxation, la méditation ou simplement des activités plaisantes contribuent à stabiliser votre état cardiaque. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un psychologue si l'anxiété liée à la maladie devient envahissante.

Organisez votre environnement pour économiser vos efforts : placez les objets usuels à portée de main, aménagez votre domicile pour éviter les escaliers inutiles. Ces petits ajustements préservent votre énergie pour les activités qui comptent vraiment pour vous.

Les Complications Possibles

La décompensation cardiaque représente la complication la plus fréquente et la plus redoutée [14,19]. Elle se manifeste par une aggravation brutale de l'essoufflement, souvent accompagnée d'œdèmes importants et parfois d'un œdème pulmonaire aigu nécessitant une hospitalisation d'urgence.

Les troubles du rythme compliquent fréquemment l'évolution de la maladie. La fibrillation auriculaire survient chez 30 à 40% des patients et aggrave le pronostic [18]. Plus grave, les troubles du rythme ventriculaire peuvent provoquer une mort subite, d'où l'intérêt parfois d'un défibrillateur implantable.

L'insuffisance rénale se développe progressivement chez de nombreux patients. Le cœur défaillant ne perfuse plus correctement les reins, créant un cercle vicieux où l'insuffisance rénale aggrave l'insuffisance cardiaque [14]. Cette complication nécessite un ajustement délicat des traitements.

Les complications thromboemboliques menacent particulièrement les patients en fibrillation auriculaire. La formation de caillots dans les cavités cardiaques peut provoquer des accidents vasculaires cérébraux ou des embolies pulmonaires [18]. Un traitement anticoagulant devient alors indispensable.

Enfin, l'impact psychologique ne doit pas être sous-estimé. Dépression et anxiété touchent près de 40% des patients et aggravent le pronostic. Un accompagnement psychologique fait partie intégrante de la prise en charge globale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la défaillance cardiaque systolique s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [9,17]. La survie à 5 ans atteint désormais 60 à 70% chez les patients bien traités, contre moins de 50% il y a vingt ans.

Plusieurs facteurs influencent votre pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle important : les patients de moins de 65 ans ont généralement une évolution plus favorable. La fraction d'éjection initiale constitue également un élément prédictif majeur : plus elle est préservée, meilleur est le pronostic [17].

La cause de l'insuffisance cardiaque influence l'évolution. Les formes ischémiques (après infarctus) ont souvent un pronostic plus réservé que les cardiomyopathies dilatées idiopathiques, qui peuvent parfois récupérer partiellement [12,17]. Les formes liées à l'alcool peuvent même se normaliser complètement avec l'arrêt de la consommation.

Votre observance thérapeutique reste le facteur pronostique le plus important que vous puissiez contrôler. Les patients qui prennent régulièrement leurs médicaments et suivent les recommandations hygiéno-diététiques ont une survie significativement meilleure [18].

Les innovations récentes comme le sacubitril/valsartan améliorent encore ces perspectives [9]. Les études montrent une réduction de 20% de la mortalité cardiovasculaire par rapport aux traitements conventionnels, ouvrant de nouveaux espoirs pour tous les patients.

Peut-on Prévenir Défaillance cardiaque systolique ?

La prévention primaire repose sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire [3]. L'hypertension artérielle, première cause évitable, doit être dépistée et traitée précocement. Un simple contrôle tensionnel peut prévenir 30% des cas d'insuffisance cardiaque.

La prise en charge du diabète constitue un enjeu majeur de prévention. Les nouveaux antidiabétiques comme les analogues du GLP-1 montrent des bénéfices cardiovasculaires remarquables, réduisant significativement le risque de développer une insuffisance cardiaque [4,8].

L'arrêt du tabac reste la mesure préventive la plus efficace que vous puissiez prendre. Le tabagisme multiplie par 2 le risque d'infarctus et donc d'insuffisance cardiaque secondaire [3]. Même après 40 ans de tabagisme, l'arrêt apporte des bénéfices rapides et durables.

L'activité physique régulière protège votre cœur de multiples façons. 150 minutes d'exercice modéré par semaine réduisent de 35% le risque de développer une insuffisance cardiaque [3]. Pas besoin d'être un athlète : la marche rapide quotidienne suffit.

Chez les patients ayant déjà eu un infarctus, la prévention secondaire devient cruciale. Le traitement optimal par statines, antiagrégants plaquettaires et IEC peut prévenir l'évolution vers l'insuffisance cardiaque dans 40% des cas [17]. C'est pourquoi le suivi cardiologique post-infarctus ne doit jamais être négligé.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a actualisé ses recommandations en 2024, intégrant les dernières innovations thérapeutiques [1,2]. Elle préconise désormais l'utilisation précoce du sacubitril/valsartan chez tous les patients éligibles, marquant un tournant dans la stratégie thérapeutique française.

Santé Publique France insiste sur l'importance du dépistage précoce dans sa stratégie nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires [1,2]. L'objectif est de diagnostiquer 50% des cas au stade asymptomatique d'ici 2027, permettant une prise en charge plus efficace.

Les nouvelles recommandations européennes, adoptées par la France, établissent des seuils thérapeutiques plus stricts. La fraction d'éjection cible passe de 35% à 40%, et l'initiation du traitement doit intervenir dès les premiers symptômes, même légers [9].

L'Assurance Maladie a élargi la prise en charge des programmes d'éducation thérapeutique [3]. Ces programmes, remboursés à 100%, incluent l'apprentissage de l'autosurveillance, la gestion des traitements et l'adaptation de l'hygiène de vie.

Concernant le parcours de soins, les autorités recommandent une coordination renforcée entre médecin traitant, cardiologue et infirmier spécialisé. Cette approche multidisciplinaire réduit de 25% les réhospitalisations selon les données françaises récentes [1,2].

Ressources et Associations de Patients

L'Alliance du Cœur fédère les associations françaises de patients cardiaques et propose un accompagnement personnalisé. Leurs groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres patients vivant la même situation. Ils organisent également des ateliers pratiques sur la gestion quotidienne de la maladie.

La Fédération Française de Cardiologie met à disposition des ressources éducatives gratuites : brochures, vidéos explicatives, applications mobiles pour le suivi. Leur site internet propose un annuaire des centres spécialisés et des programmes de réadaptation cardiaque près de chez vous.

Les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles développent des consultations dédiées à l'insuffisance cardiaque. Ces structures innovantes proposent un suivi coordonné entre différents professionnels : cardiologue, infirmier spécialisé, diététicien, kinésithérapeute.

De nombreuses applications mobiles facilitent le suivi quotidien : carnet de poids électronique, rappels de prise médicamenteuse, calculateur de sel alimentaire. Certaines sont même connectées directement au dossier médical de votre cardiologue.

Les centres de réadaptation cardiaque proposent des programmes complets de 3 à 4 semaines. Ces séjours, pris en charge par l'Assurance Maladie, combinent réentraînement à l'effort, éducation thérapeutique et soutien psychologique. Ils améliorent significativement la qualité de vie et réduisent les réhospitalisations.

Nos Conseils Pratiques

Créez un carnet de suivi personnel où vous noterez quotidiennement votre poids, vos symptômes et votre tolérance à l'effort. Cette habitude simple permet de détecter précocement les signes de décompensation et d'ajuster rapidement le traitement.

Organisez vos médicaments avec un pilulier hebdomadaire. Prenez-les toujours aux mêmes heures pour optimiser leur efficacité. N'arrêtez jamais un traitement sans avis médical, même si vous vous sentez mieux : c'est souvent grâce aux médicaments que vous allez bien !

Adaptez votre alimentation sans vous priver. Utilisez des épices et des herbes aromatiques pour compenser la réduction de sel. Fractionnez vos repas en 4-5 prises plutôt que 3 gros repas pour faciliter la digestion et éviter la fatigue post-prandiale.

Planifiez vos activités en fonction de votre forme du moment. Gardez les tâches importantes pour les moments où vous vous sentez le mieux, généralement le matin. N'hésitez pas à déléguer ou reporter ce qui n'est pas urgent.

Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. Apportez votre carnet de suivi et n'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre participation active améliore la qualité de votre prise en charge.

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez en urgence si vous ressentez un essoufflement brutal au repos, des douleurs thoraciques intenses ou des palpitations importantes avec malaise. Ces symptômes peuvent signaler une décompensation cardiaque aiguë nécessitant une hospitalisation immédiate [5,19].

Une prise de poids rapide de plus de 2 kg en 48 heures doit vous alerter. Elle traduit souvent une rétention d'eau débutante qui peut évoluer vers une décompensation si elle n'est pas traitée rapidement [19]. Contactez votre médecin dans la journée.

L'aggravation de vos symptômes habituels mérite une consultation programmée dans les 48 heures. Si vous montez habituellement un étage sans problème et que cela devient difficile, c'est un signal d'alarme à ne pas négliger [5].

Certains signes nouveaux doivent vous inquiéter : toux persistante avec expectorations mousseuses, œdèmes remontant au-dessus des chevilles, fatigue inhabituelle ne cédant pas au repos. Ces manifestations peuvent précéder une décompensation de plusieurs jours [18,19].

N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent pour consulter. En matière d'insuffisance cardiaque, la précocité de la prise en charge fait toute la différence. Votre médecin préfère vous voir "pour rien" plutôt que de vous recevoir en urgence.

Questions Fréquentes

Puis-je faire du sport avec une défaillance cardiaque systolique ?
Oui, l'activité physique adaptée est même recommandée ! Commencez progressivement par de la marche, puis augmentez selon votre tolérance. Évitez les efforts intenses et privilégiez la régularité. Un programme de réadaptation cardiaque vous aidera à reprendre confiance.

Mes médicaments peuvent-ils guérir ma maladie ?
Les traitements actuels ne guérissent pas l'insuffisance cardiaque mais ralentissent considérablement sa progression. Ils améliorent vos symptômes, réduisent les hospitalisations et prolongent la vie. Certains patients voient même leur fraction d'éjection s'améliorer avec le temps [9].

Dois-je arrêter de travailler ?
Pas nécessairement ! Beaucoup de patients continuent leur activité professionnelle avec quelques adaptations. Discutez avec votre médecin du travail des aménagements possibles : horaires flexibles, poste moins physique, télétravail partiel.

Puis-je voyager avec cette maladie ?
Les voyages restent possibles avec quelques précautions. Emportez suffisamment de médicaments, gardez une ordonnance récente, évitez les destinations avec altitude élevée. Informez votre assurance voyage de votre pathologie.

Cette maladie est-elle héréditaire ?
Certaines formes de cardiomyopathie ont une composante génétique, mais la plupart des insuffisances cardiaques ne sont pas héréditaires. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour évaluer le risque de vos proches [15,16].

Questions Fréquentes

Puis-je faire du sport avec une défaillance cardiaque systolique ?

Oui, l'activité physique adaptée est même recommandée ! Commencez progressivement par de la marche, puis augmentez selon votre tolérance. Évitez les efforts intenses et privilégiez la régularité.

Mes médicaments peuvent-ils guérir ma maladie ?

Les traitements actuels ne guérissent pas l'insuffisance cardiaque mais ralentissent considérablement sa progression. Ils améliorent vos symptômes, réduisent les hospitalisations et prolongent la vie.

Dois-je arrêter de travailler ?

Pas nécessairement ! Beaucoup de patients continuent leur activité professionnelle avec quelques adaptations. Discutez avec votre médecin du travail des aménagements possibles.

Puis-je voyager avec cette maladie ?

Les voyages restent possibles avec quelques précautions. Emportez suffisamment de médicaments, gardez une ordonnance récente, évitez les destinations avec altitude élevée.

Cette maladie est-elle héréditaire ?

Certaines formes de cardiomyopathie ont une composante génétique, mais la plupart des insuffisances cardiaques ne sont pas héréditaires. Parlez-en à votre médecin si vous avez des antécédents familiaux.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Le risque cardiovasculaire et ses facteurs. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  4. [4] Analogues du GLP-1 et diabète de type 2 : reprise .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Symptômes, diagnostic et évolution de l'insuffisance cardiaque. Ameli.fr.Lien
  6. [6] Quoi de neuf dans les valvulopathies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Le programme des JESFC 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Real-world efficacy of tirzepatide in patients with heart failure. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] Sacubitril/Valsartan vs ACE Inhibitors or ARBs. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  10. [12] Aspects étiologiques et évolutifs de l'insuffisance cardiaque gauche non valvulaire. 2022.Lien
  11. [14] Relation entre la défaillance cardiaque et l'axe corticotrope au cours de l'insuffisance circulatoire aigue grave. 2023.Lien
  12. [15] Cardiomyopathie du péripartum: une revue de la littérature. 2022.Lien
  13. [16] Aspects cliniques de l'insuffisance cardiaque chez l'enfant.Lien
  14. [17] Pontage coronaire chez les patients en dysfonction systolique sévère du ventricule gauche. 2022.Lien
  15. [18] Insuffisance cardiaque (IC). MSD Manuals.Lien
  16. [19] Les symptômes et évolution de l'insuffisance cardiaque. Vidal.fr.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.