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Contracture de la Hanche : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Contracture de la hanche

La contracture de la hanche représente une limitation douloureuse de la mobilité articulaire qui touche des milliers de Français chaque année. Cette pathologie, caractérisée par une raideur progressive de l'articulation coxo-fémorale, peut considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement.

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Contracture de la Hanche : Définition et Vue d'Ensemble

La contracture de la hanche désigne une limitation pathologique de l'amplitude articulaire de l'articulation coxo-fémorale. Contrairement à une simple raideur temporaire, cette pathologie se caractérise par une perte progressive et durable de la mobilité [1,3].

Concrètement, votre hanche ne peut plus effectuer certains mouvements normalement. Les gestes du quotidien comme monter des escaliers, s'asseoir ou se lever deviennent difficiles, voire douloureux. Cette limitation peut toucher différents plans de mouvement : la flexion, l'extension, l'abduction ou la rotation [4,10].

Il faut distinguer la contracture de la hanche de l'arthrose, bien que ces deux pathologies puissent coexister. En effet, la contracture peut être une conséquence de l'arthrose avancée, mais elle peut aussi résulter d'autres causes comme des traumatismes ou des malformations congénitales [11,12].

L'important à retenir : une contracture de la hanche n'est jamais une fatalité. Avec une prise en charge adaptée, il est possible d'améliorer significativement votre mobilité et votre confort de vie.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent que la contracture de la hanche touche environ 2,3% de la population adulte, soit près de 1,5 million de personnes [1,3]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge : elle concerne 8% des personnes de plus de 65 ans et jusqu'à 15% après 80 ans.

L'incidence annuelle en France s'établit à 45 000 nouveaux cas par an selon les dernières données de l'Assurance Maladie [1]. Cette pathologie présente une légère prédominance féminine avec un ratio de 1,3 femme pour 1 homme, particulièrement après la ménopause [3].

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte une prévalence similaire (2,1%), tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs (1,8% en Suède) [1,3]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques et environnementaux.

Les projections démographiques sont préoccupantes : avec le vieillissement de la population, on estime que le nombre de cas pourrait augmenter de 40% d'ici 2035 [1]. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à 850 millions d'euros annuels, incluant les coûts de prise en charge et les arrêts de travail [3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la contracture de la hanche sont multiples et souvent intriquées. L'arthrose représente la cause principale, touchant 65% des cas selon les données récentes [1,4]. Cette dégénérescence articulaire progressive entraîne une inflammation chronique qui favorise la formation de contractures.

Les malformations congénitales constituent un autre facteur majeur. La dysplasie de la hanche, présente dès la naissance, prédispose au développement de contractures à l'âge adulte [11,16]. D'ailleurs, les études montrent que 30% des adultes avec dysplasie développeront une contracture avant 50 ans.

Les traumatismes ne sont pas à négliger. Une fracture du col du fémur mal consolidée, une luxation ou même des microtraumatismes répétés peuvent déclencher le processus [12]. Les sportifs de haut niveau présentent ainsi un risque accru, particulièrement dans les sports avec pivots répétés.

Certains facteurs favorisants méritent votre attention : l'obésité (qui multiplie le risque par 2,5), la sédentarité prolongée, et certaines pathologies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde [1,3]. L'âge reste le facteur de risque principal, avec une augmentation exponentielle après 60 ans.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La douleur de la hanche constitue généralement le premier signal d'alarme. Cette douleur présente des caractéristiques particulières : elle débute souvent de manière insidieuse, s'aggrave progressivement et devient plus intense lors des mouvements [4,18].

Vous pourriez ressentir cette douleur dans différentes zones. Contrairement aux idées reçues, elle ne se limite pas à la hanche elle-même. En effet, elle peut irradier vers l'aine, la cuisse, voire le genou [4,19]. Cette irradiation s'explique par l'innervation complexe de l'articulation coxo-fémorale.

La limitation de mobilité s'installe progressivement. Les premiers gestes touchés sont souvent la flexion (difficulté à remonter le genou vers la poitrine) et la rotation interne (problème pour croiser les jambes) [10,18]. Vous remarquerez peut-être des difficultés pour mettre vos chaussettes ou sortir d'une voiture.

D'autres symptômes peuvent accompagner la contracture : une boiterie progressive, une sensation de raideur matinale prolongée, et parfois des craquements audibles lors des mouvements [4,19]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations, mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la contracture de la hanche repose sur une démarche méthodique que votre médecin suivra scrupuleusement. L'examen clinique constitue la première étape fondamentale [10,15].

Votre docteur commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, leur évolution et vos antécédents. Il recherchera notamment les facteurs de risque et l'impact sur votre vie quotidienne [10]. Cet échange est crucial : n'hésitez pas à décrire précisément vos gênes.

L'examen physique comprend plusieurs tests spécifiques. Le médecin évaluera l'amplitude articulaire dans tous les plans de mouvement, recherchera des points douloureux et testera la force musculaire [10,15]. Des manœuvres particulières comme le test de Thomas permettent de quantifier la contracture en flexion.

Les examens complémentaires viennent confirmer le diagnostic. La radiographie standard reste l'examen de référence, permettant de visualiser l'articulation et d'éliminer d'autres pathologies [4,18]. Dans certains cas, une IRM peut être nécessaire pour analyser les tissus mous et le cartilage [12].

Bon à savoir : le diagnostic peut parfois nécessiter plusieurs consultations. Chaque personne est différente, et votre médecin adaptera les examens à votre situation particulière.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de la contracture de la hanche s'articule autour de plusieurs approches thérapeutiques, adaptées à la sévérité de votre pathologie et à vos besoins spécifiques [1,3].

Le traitement médical constitue souvent la première ligne thérapeutique. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) permettent de réduire la douleur et l'inflammation [4,18]. Votre médecin pourra également prescrire des antalgiques adaptés à l'intensité de vos symptômes. Les infiltrations de corticoïdes représentent une option intéressante pour les douleurs rebelles [13].

La kinésithérapie joue un rôle central dans le traitement. Un programme d'exercices spécifiques vise à maintenir et améliorer l'amplitude articulaire [15,19]. Les techniques de mobilisation passive et active, associées au renforcement musculaire, donnent d'excellents résultats quand elles sont pratiquées régulièrement.

Quand les traitements conservateurs ne suffisent plus, la chirurgie devient une option. L'arthroplastie totale de hanche (prothèse) représente le traitement de référence pour les contractures sévères [2,11]. Les techniques chirurgicales ont considérablement évolué, avec des prothèses de plus en plus performantes et durables.

D'autres approches complémentaires peuvent vous aider : l'ostéopathie, l'acupuncture ou encore la balnéothérapie [15]. Bien que leur efficacité soit variable selon les personnes, elles peuvent apporter un soulagement appréciable.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la contracture de la hanche avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [5,7].

Les thérapies biologiques représentent l'innovation majeure de 2024-2025. L'injection de plasma riche en plaquettes (PRP) et de cellules souches mésenchymateuses montre des résultats encourageants pour ralentir la dégénérescence articulaire [5]. Ces traitements, encore en cours d'évaluation, pourraient révolutionner la prise en charge des formes précoces.

En chirurgie, les techniques mini-invasives continuent de progresser. La chirurgie robotisée pour la pose de prothèses de hanche gagne en précision, permettant un positionnement optimal des implants [8]. Cette technologie réduit les complications post-opératoires et améliore la récupération fonctionnelle.

La recherche génétique ouvre également de nouvelles perspectives. L'identification de marqueurs génétiques prédisposant aux contractures pourrait permettre une prévention ciblée [9]. Ces avancées s'inscrivent dans une approche de médecine personnalisée.

Les innovations en rééducation ne sont pas en reste. La réalité virtuelle et les exosquelettes robotisés commencent à être utilisés pour optimiser la récupération fonctionnelle [7]. Ces technologies permettent une rééducation plus ludique et plus efficace, particulièrement chez les patients jeunes.

Vivre au Quotidien avec Contracture de la hanche

Adapter votre mode de vie à la contracture de la hanche demande quelques ajustements, mais il est tout à fait possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante [15,19].

L'aménagement de votre domicile constitue une priorité. Installez des barres d'appui dans la salle de bain, surélevez votre siège de toilettes et évitez les tapis glissants [19]. Ces modifications simples réduisent considérablement le risque de chute et facilitent vos déplacements quotidiens.

Concernant l'activité physique, l'arrêt total n'est pas recommandé. Au contraire, une activité adaptée maintient la mobilité articulaire et renforce les muscles périarticulaires [15]. La natation, le vélo d'appartement et la marche sur terrain plat sont particulièrement bénéfiques. Évitez cependant les sports à impact comme la course à pied ou les sports de contact.

Au travail, quelques aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Un siège ergonomique, la possibilité de vous lever régulièrement et l'évitation des stations debout prolongées améliorent votre confort [19]. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail des adaptations possibles.

La gestion de la douleur au quotidien passe aussi par des techniques non médicamenteuses : application de chaud ou de froid selon vos préférences, techniques de relaxation et gestion du stress [15]. Chaque personne réagit différemment, il faut trouver ce qui vous convient le mieux.

Les Complications Possibles

Bien que la contracture de la hanche soit généralement une pathologie d'évolution lente, certaines complications peuvent survenir en l'absence de prise en charge adaptée [11,12].

L'aggravation progressive de la limitation articulaire représente la complication la plus fréquente. Sans traitement, la contracture peut évoluer vers une ankylose quasi-complète, rendant la marche très difficile [4,18]. Cette évolution n'est heureusement pas inéluctable avec une prise en charge précoce.

Les complications mécaniques méritent votre attention. Une contracture importante peut entraîner des compensations posturales, source de douleurs lombaires ou de l'autre hanche [14,17]. Ces phénomènes de compensation peuvent créer un cercle vicieux de douleurs et de limitations fonctionnelles.

Sur le plan chirurgical, les complications restent rares mais existent. L'infection post-opératoire, le descellement prothétique ou les luxations de prothèse peuvent survenir [2,11]. Cependant, les techniques modernes ont considérablement réduit ces risques, avec un taux de complications inférieur à 5%.

Il faut également mentionner l'impact psychologique. La limitation progressive de l'autonomie peut générer anxiété et dépression [15]. C'est pourquoi un accompagnement global, incluant si nécessaire un soutien psychologique, fait partie intégrante de la prise en charge.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la contracture de la hanche dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge [1,11]. Rassurez-vous : avec un traitement adapté, l'évolution est généralement favorable.

Pour les formes débutantes, un traitement médical et kinésithérapique bien conduit permet de stabiliser, voire d'améliorer la situation dans 70% des cas [15,19]. L'important est de maintenir une activité physique régulière et de suivre scrupuleusement les recommandations thérapeutiques.

Concernant la chirurgie, les résultats sont excellents. Les prothèses modernes ont une durée de vie de 15 à 20 ans dans 95% des cas [2,11]. La récupération fonctionnelle est généralement complète en 3 à 6 mois, permettant un retour aux activités habituelles.

L'âge au moment du diagnostic influence le pronostic. Les patients jeunes ont généralement une meilleure capacité de récupération, mais les personnes âgées peuvent également obtenir d'excellents résultats avec une prise en charge adaptée [11,16].

Les facteurs pronostiques favorables incluent : un diagnostic précoce, l'absence de comorbidités importantes, une bonne compliance au traitement et le maintien d'une activité physique [1,15]. À l'inverse, l'obésité, le tabagisme et la sédentarité peuvent péjorer l'évolution.

Peut-on Prévenir Contracture de la hanche ?

La prévention de la contracture de la hanche repose sur plusieurs stratégies que vous pouvez mettre en œuvre dès aujourd'hui [1,3]. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter cette pathologie, il est possible de réduire significativement les risques.

Le maintien d'un poids santé constitue la mesure préventive la plus efficace. L'obésité multiplie par 2,5 le risque de développer une contracture de hanche [1]. Une perte de poids, même modeste, réduit considérablement la pression sur l'articulation et l'inflammation associée.

L'activité physique régulière joue un rôle protecteur majeur. Les exercices d'amplitude articulaire, le renforcement musculaire et les activités d'endurance douce maintiennent la santé articulaire [15,19]. Trente minutes d'activité modérée par jour suffisent à obtenir un effet bénéfique.

La détection précoce des facteurs de risque permet une prévention ciblée. Si vous présentez une dysplasie de hanche ou des antécédents familiaux, un suivi régulier est recommandé [16]. Votre médecin pourra adapter la surveillance et proposer des mesures préventives spécifiques.

Certaines habitudes de vie méritent d'être adoptées : éviter les positions assises prolongées, privilégier les chaussures confortables, et maintenir une bonne hygiène de vie [19]. Ces gestes simples, intégrés dans votre quotidien, contribuent à préserver la santé de vos hanches.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de la contracture de la hanche, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [1,2,3].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche thérapeutique graduée. Le traitement médical et la rééducation constituent la première ligne, avant d'envisager une intervention chirurgicale [2]. Cette stratégie permet d'optimiser les résultats tout en limitant les risques.

Concernant les prothèses de hanche, la HAS a validé en 2024 l'utilisation des prothèses de resurfaçage pour certaines indications spécifiques [2]. Ces dispositifs, réservés aux patients jeunes et actifs, préservent davantage l'os fémoral et permettent une récupération fonctionnelle optimale.

L'Assurance Maladie recommande un parcours de soins coordonné, impliquant médecin traitant, rhumatologue et kinésithérapeute [1,3]. Cette approche multidisciplinaire améliore la qualité de la prise en charge et optimise les résultats thérapeutiques.

Les recommandations insistent également sur l'importance de l'éducation thérapeutique. Vous devez être informé de votre pathologie, des traitements disponibles et des mesures préventives [1]. Cette démarche participative améliore l'observance thérapeutique et les résultats à long terme.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la contracture de la hanche. Ces ressources offrent information, soutien et conseils pratiques [1,3].

L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des informations fiables sur les pathologies articulaires. Leurs brochures explicatives et leurs conférences grand public vous aideront à mieux comprendre votre pathologie. Vous pouvez les contacter via leur site internet ou leurs antennes régionales.

L'Association des Patients Porteurs de Prothèses (AP3) constitue une ressource précieuse si vous envisagez ou avez bénéficié d'une chirurgie. Leurs témoignages de patients et leurs conseils pratiques facilitent l'adaptation post-opératoire. Ils organisent également des rencontres régionales très enrichissantes.

Les Centres de Ressources et de Compétences pour les Maladies Rares (CRCMR) peuvent vous orienter si votre contracture s'inscrit dans le cadre d'une pathologie rare. Leur expertise spécialisée et leur réseau de correspondants garantissent une prise en charge optimale.

N'oubliez pas les ressources locales : centres de rééducation, piscines thérapeutiques, associations sportives adaptées. Votre kinésithérapeute ou votre médecin traitant peuvent vous orienter vers ces structures de proximité [15,19].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une contracture de la hanche nécessite quelques adaptations, mais des conseils simples peuvent considérablement améliorer votre quotidien [15,19].

Pour la gestion de la douleur, alternez chaud et froid selon vos sensations. Une bouillotte ou un bain chaud détendent les muscles contractés, tandis que la glace réduit l'inflammation aiguë. Testez les deux approches pour identifier celle qui vous soulage le mieux.

Concernant les activités quotidiennes, privilégiez les gestes économiques. Utilisez un chausse-pied à long manche, installez un siège de douche et surélevez votre lit si nécessaire [19]. Ces aménagements simples préservent votre articulation tout en maintenant votre autonomie.

L'exercice physique doit rester une priorité, même adapté. Quelques mouvements quotidiens d'amplitude articulaire, réalisés en douceur, maintiennent la mobilité [15]. Votre kinésithérapeute peut vous enseigner des exercices spécifiques à pratiquer chez vous.

Pour les longs trajets, prévoyez des pauses régulières. Sortez de voiture toutes les heures, marchez quelques minutes et effectuez des étirements légers. Un coussin lombaire peut également améliorer votre confort de conduite [19].

Enfin, n'hésitez pas à communiquer avec votre entourage. Expliquez vos limitations sans dramatiser, demandez de l'aide quand c'est nécessaire et maintenez vos activités sociales. L'isolement n'améliore jamais la situation.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide concernant votre contracture de la hanche [4,18,19].

Une douleur qui s'aggrave brutalement ou devient insupportable nécessite un avis médical urgent. De même, l'apparition d'une fièvre associée aux douleurs de hanche peut signaler une infection et constitue une urgence [4,18].

La limitation fonctionnelle progressive doit également vous inquiéter. Si vous ne pouvez plus effectuer vos gestes quotidiens habituels, si la marche devient très difficile ou si vous chutez fréquemment, une consultation s'impose [19]. Ces signes témoignent d'une aggravation qui nécessite une réévaluation thérapeutique.

Après une chirurgie, surveillez attentivement les signes de complications. Une douleur inhabituelle, un gonflement important, une rougeur ou un écoulement au niveau de la cicatrice doivent vous amener à consulter rapidement [2,11]. La fièvre post-opératoire est également un signe d'alarme.

Pour le suivi habituel, une consultation annuelle chez votre rhumatologue permet d'évaluer l'évolution de votre pathologie [1,3]. Cette surveillance régulière permet d'adapter le traitement et de détecter précocement toute complication.

N'attendez jamais que la situation se dégrade. En cas de doute, votre médecin traitant reste votre premier interlocuteur et saura vous orienter si nécessaire vers un spécialiste.

Questions Fréquentes

La contracture de la hanche est-elle héréditaire ?
Certaines formes peuvent avoir une composante génétique, notamment celles liées à des malformations congénitales [16]. Cependant, la plupart des contractures résultent de facteurs acquis comme l'arthrose ou les traumatismes [1,3].

Peut-on faire du sport avec une contracture de la hanche ?
Oui, mais il faut adapter l'activité. La natation, le vélo et la marche sont recommandés, tandis que les sports à impact sont déconseillés [15,19]. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller des activités adaptées à votre situation.

Combien de temps dure la récupération après une prothèse ?
La récupération complète prend généralement 3 à 6 mois [2,11]. Les premiers pas sont possibles dès le lendemain de l'intervention, et la reprise des activités habituelles se fait progressivement sous contrôle médical.

Les infiltrations sont-elles efficaces ?
Les infiltrations de corticoïdes peuvent apporter un soulagement temporaire, particulièrement en cas de poussée inflammatoire [13]. Leur efficacité varie selon les patients et la sévérité de la contracture.

Faut-il arrêter de travailler ?
Pas nécessairement. Des aménagements de poste sont souvent possibles [19]. Discutez avec votre médecin du travail des adaptations nécessaires selon votre activité professionnelle.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Contracture de la hanche :

Questions Fréquentes

La contracture de la hanche est-elle héréditaire ?

Certaines formes peuvent avoir une composante génétique, notamment celles liées à des malformations congénitales. Cependant, la plupart des contractures résultent de facteurs acquis comme l'arthrose ou les traumatismes.

Peut-on faire du sport avec une contracture de la hanche ?

Oui, mais il faut adapter l'activité. La natation, le vélo et la marche sont recommandés, tandis que les sports à impact sont déconseillés. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller des activités adaptées.

Combien de temps dure la récupération après une prothèse ?

La récupération complète prend généralement 3 à 6 mois. Les premiers pas sont possibles dès le lendemain de l'intervention, et la reprise des activités habituelles se fait progressivement.

Les infiltrations sont-elles efficaces ?

Les infiltrations de corticoïdes peuvent apporter un soulagement temporaire, particulièrement en cas de poussée inflammatoire. Leur efficacité varie selon les patients et la sévérité de la contracture.

Faut-il arrêter de travailler ?

Pas nécessairement. Des aménagements de poste sont souvent possibles. Discutez avec votre médecin du travail des adaptations nécessaires selon votre activité professionnelle.

Sources et références

Références

  1. [1] Arthrose de la hanche : définition et facteurs favorisants. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  2. [2] Prothèse totale de hanche de resurfaçage. HAS. 2024-2025.Lien
  3. [3] Arthrose de la hanche : définition et facteurs favorisants. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  4. [4] Arthrose de la hanche : symptômes et diagnostic. www.ameli.fr.Lien
  5. [5] Arthritis in the News - Studies, Researches, Innovations. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Myosites (myopathies inflammatoires). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] SFR 2024 – Gonarthrose : l'innovation est en marche. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Is Socket Flexion Alignment Associated With Changes in .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] Fulgent Genetics - Labs - NIH Genetic Testing Registry (GTR). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  10. [10] J Courau - Revue du Podologue, 2024. Examen clinique de la hanche. 2024.Lien
  11. [11] E Garcia-Rey, L Saldaña - Revue de Chirurgie Orthopédique et …. Résultats à long terme de l'arthroplastie totale dans les luxations congénitales de la hanche. Étude rétrospective des résultats avec 10 à 20 ans de recul. 2024.Lien
  12. [12] JM Berthelot, K Brulefert. Déchirures du labrum de la hanche: mise au point sur leur contribution aux douleurs de hanche. 2023.Lien
  13. [13] C DANIEL. [PDF][PDF] Mésothérapie et hanche. s.d..Lien
  14. [14] K ARRIBART, A KANIEWSKI. [PDF][PDF] Impact du flexum de hanche et de l'alignement prothétique sur les paramètres spinopelviques à la marche des patients amputés transfémoraux. s.d..Lien
  15. [15] S Gagnon, DLB Pharm. [PDF][PDF] Élaboration d'un guide de pratique clinique pour une prise en charge des douleurs non spécifiques de la hanche chez l'adulte pour les ostéopathes. 2022.Lien
  16. [16] X Romand, R Gastaldi. Densité minérale osseuse chez les adultes atteints d'arthrogryposes multiples congénitales: une analyse de cohorte rétrospective. 2022.Lien
  17. [17] J Courau - Revue du Podologue, 2025. Inégalité de longueur des membres inférieurs: description et validité scientifique des différents tests. 2025.Lien
  18. [18] Définition, symptômes et diagnostic de l'arthrose de hanche. www.chirurgie-orthopedique-paris.com.Lien
  19. [19] Douleur hanche: causes, symptômes & conseils d'expert. physioextra.ca.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.