Conflit Fémoro-Acétabulaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le conflit fémoro-acétabulaire représente une pathologie de la hanche de plus en plus diagnostiquée chez les adultes jeunes et actifs. Cette anomalie anatomique, qui touche environ 15% de la population française selon les dernières données de 2024, provoque des douleurs et peut évoluer vers l'arthrose précoce si elle n'est pas prise en charge [1,2]. Comprendre cette maladie devient essentiel pour préserver votre mobilité et votre qualité de vie.

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Conflit Fémoro-Acétabulaire : Définition et Vue d'Ensemble
Le conflit fémoro-acétabulaire (CFA) désigne un contact anormal entre le col du fémur et le rebord de l'acétabulum lors des mouvements de la hanche. Cette pathologie résulte d'une incompatibilité morphologique entre ces deux structures osseuses [3,4].
Concrètement, imaginez une clé qui ne s'adapte pas parfaitement à sa serrure. C'est exactement ce qui se passe dans votre hanche : les surfaces articulaires ne s'emboîtent pas harmonieusement, créant des frottements et des blocages lors de certains mouvements [5].
On distingue trois types principaux de conflit fémoro-acétabulaire. Le type came correspond à une déformation de la jonction tête-col fémorale, créant une bosse osseuse. Le type pince résulte d'une couverture excessive de l'acétabulum. Enfin, le type mixte combine les deux anomalies précédentes [6,7].
Cette pathologie touche particulièrement les personnes actives entre 20 et 50 ans. Les sportifs pratiquant des activités nécessitant une grande amplitude de mouvement de la hanche sont plus exposés. Mais attention, le conflit fémoro-acétabulaire peut aussi affecter des personnes sédentaires [8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur réelle du conflit fémoro-acétabulaire en France. Selon les études de 2024, cette pathologie affecte environ 15% de la population générale, avec une prévalence légèrement supérieure chez les hommes (17%) par rapport aux femmes (13%) [1,2].
L'incidence annuelle s'établit à 2,3 nouveaux cas pour 1000 habitants, soit environ 150 000 nouveaux diagnostics chaque année en France. Ces chiffres montrent une augmentation de 40% par rapport aux données de 2019, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques [9,10].
Comparativement, nos voisins européens présentent des taux similaires : 14% en Allemagne, 16% en Suisse, et 12% en Italie. Cette homogénéité suggère des facteurs génétiques et morphologiques communs aux populations européennes [11].
D'ailleurs, l'analyse par tranches d'âge révèle des disparités importantes. La prévalence atteint son pic entre 25 et 35 ans (22%), puis diminue progressivement. Chez les sportifs de haut niveau, elle grimpe jusqu'à 35%, particulièrement dans les sports de pivot comme le football ou le hockey [12].
Les projections pour 2030 estiment une stabilisation de la prévalence autour de 16-17%, mais une augmentation des consultations spécialisées de 25% due au vieillissement de la population et à la démocratisation du sport [13]. L'impact économique sur le système de santé français représente environ 180 millions d'euros annuels, incluant les consultations, examens et interventions chirurgicales.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du conflit fémoro-acétabulaire sont multifactorielles, combinant prédisposition génétique et facteurs environnementaux. La morphologie osseuse constitue le facteur principal : certaines personnes naissent avec des hanches dont la forme favorise les conflits [6].
Les facteurs génétiques jouent un rôle déterminant. Si vos parents ou grands-parents ont souffert de problèmes de hanche précoces, votre risque augmente de 60%. Cette hérédité concerne principalement la forme de l'acétabulum et l'angle cervico-diaphysaire du fémur [14].
Mais l'activité sportive intensive représente aussi un facteur de risque majeur. Les sports nécessitant des mouvements répétés en flexion-rotation de hanche (football, danse, arts martiaux) peuvent aggraver une prédisposition anatomique. Paradoxalement, la sédentarité complète constitue également un facteur de risque par manque de mobilisation articulaire [15].
D'autres éléments peuvent contribuer au développement de cette pathologie. L'obésité augmente les contraintes sur l'articulation. Les traumatismes répétés, même mineurs, peuvent modifier progressivement la morphologie articulaire. Enfin, certaines professions exposant à des positions prolongées en flexion de hanche (plombiers, carreleurs) présentent une incidence plus élevée [16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du conflit fémoro-acétabulaire peuvent être trompeurs et évoluer progressivement. La douleur inguinale constitue le signe le plus caractéristique, souvent décrite comme une gêne profonde au pli de l'aine [14,15].
Cette douleur présente des caractéristiques particulières. Elle survient typiquement lors de la flexion de hanche, comme pour lacer ses chaussures ou sortir d'une voiture. Beaucoup de patients décrivent une sensation de "pincement" ou de blocage lors de certains mouvements [16].
Mais attention, la douleur peut aussi irradier. Certaines personnes ressentent une gêne dans la fesse, la cuisse ou même le genou. Cette irradiation explique parfois des erreurs diagnostiques initiales, la douleur étant attribuée à tort à une autre pathologie.
Les raideurs matinales représentent un autre symptôme fréquent. Vous pourriez remarquer une difficulté à bouger votre hanche au réveil, s'améliorant progressivement dans la journée. Cette raideur s'accompagne souvent d'une limitation de l'amplitude articulaire, particulièrement en rotation interne [12].
D'ailleurs, certains signes peuvent passer inaperçus. Une fatigue inhabituelle après l'effort, des craquements articulaires ou une modification de votre démarche peuvent révéler un conflit fémoro-acétabulaire débutant. L'important à retenir : ces symptômes évoluent généralement par poussées, avec des périodes d'accalmie.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du conflit fémoro-acétabulaire nécessite une approche méthodique combinant examen clinique et imagerie spécialisée. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos activités et vos antécédents familiaux [9].
L'examen physique comprend plusieurs tests spécifiques. Le test d'impaction (flexion-adduction-rotation interne) reproduit généralement la douleur en cas de conflit. Votre médecin évaluera aussi l'amplitude articulaire et recherchera des signes de raideur [10].
L'imagerie joue un rôle crucial dans le diagnostic. Les radiographies standard permettent d'identifier les déformations osseuses caractéristiques : la "bosse" du conflit came ou la couverture excessive de l'acétabulum dans le type pince. Mais ces clichés ne suffisent pas toujours [11].
L'IRM représente l'examen de référence pour évaluer les lésions cartilagineuses et labiales associées. Cet examen permet de visualiser l'état du cartilage articulaire et du labrum acétabulaire, structures souvent endommagées dans cette pathologie. L'arthro-IRM, avec injection de produit de contraste, améliore encore la précision diagnostique [3,4].
Récemment, l'imagerie 3D et la simulation informatique permettent une analyse morphologique très précise. Ces techniques innovantes aident à planifier le traitement optimal, particulièrement avant une intervention chirurgicale [5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du conflit fémoro-acétabulaire s'adapte à la sévérité des symptômes et au stade évolutif de la pathologie. L'approche thérapeutique privilégie d'abord les traitements conservateurs avant d'envisager la chirurgie [8].
La kinésithérapie constitue le pilier du traitement non chirurgical. Un programme spécialisé vise à améliorer la mobilité articulaire, renforcer les muscles stabilisateurs de la hanche et corriger les déséquilibres posturaux. Les exercices d'étirement et de renforcement musculaire peuvent considérablement améliorer les symptômes [8,12].
Les infiltrations intra-articulaires de corticoïdes ou d'acide hyaluronique offrent un soulagement temporaire mais efficace. Ces injections, réalisées sous contrôle échographique, permettent de réduire l'inflammation et d'améliorer la lubrification articulaire pendant plusieurs mois.
Quand les traitements conservateurs échouent, la chirurgie arthroscopique devient nécessaire. Cette technique mini-invasive permet de corriger les déformations osseuses responsables du conflit. Le chirurgien retire la "bosse" osseuse (ostéoplastie) et répare les lésions du labrum acétabulaire [3,4].
Dans les cas les plus sévères, une chirurgie ouverte peut être requise. Cette approche, plus invasive, permet une correction plus complète des déformations importantes. Heureusement, elle reste exceptionnelle grâce aux progrès de l'arthroscopie [5].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques récentes transforment la prise en charge du conflit fémoro-acétabulaire. Les études de 2024-2025 montrent des avancées remarquables dans les techniques chirurgicales et les approches conservatrices [1,2,3].
L'arthroscopie assistée par intelligence artificielle révolutionne la précision chirurgicale. Ces systèmes analysent en temps réel l'anatomie du patient et guident le chirurgien pour optimiser la correction des déformations. Les premiers résultats montrent une réduction de 30% des complications post-opératoires [4,5].
La thérapie cellulaire représente une autre innovation majeure. L'injection de cellules souches mésenchymateuses ou de plasma riche en plaquettes favorise la régénération cartilagineuse. Ces traitements biologiques offrent une alternative prometteuse aux patients jeunes souhaitant éviter la chirurgie [1].
D'ailleurs, les techniques de réalité virtuelle transforment la rééducation post-opératoire. Les patients peuvent désormais suivre des programmes de kinésithérapie immersifs, améliorant l'observance et accélérant la récupération fonctionnelle [2].
Les recherches actuelles explorent aussi la médecine personnalisée. L'analyse génétique permet d'identifier les patients à risque de récidive et d'adapter les protocoles thérapeutiques. Cette approche sur mesure pourrait révolutionner la prise en charge dans les prochaines années [3].
Vivre au Quotidien avec un Conflit Fémoro-Acétabulaire
Vivre avec un conflit fémoro-acétabulaire nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale. L'important est d'apprendre à gérer vos symptômes et à préserver votre articulation [14].
Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si votre travail implique des positions prolongées assises ou des mouvements répétitifs, discutez avec votre médecin du travail des adaptations possibles. Un siège ergonomique ou des pauses régulières peuvent considérablement améliorer votre confort [15].
L'activité physique reste essentielle, mais doit être adaptée. Privilégiez les sports "portés" comme la natation ou le vélo, qui sollicitent moins l'articulation coxo-fémorale. Évitez temporairement les activités à fort impact comme la course à pied ou les sports de pivot [16].
Dans la vie quotidienne, quelques astuces facilitent les gestes du quotidien. Utilisez un chausse-pied long pour éviter la flexion excessive de hanche. Surélevez votre siège de toilettes si nécessaire. Dormez avec un coussin entre les jambes pour maintenir un bon alignement articulaire.
Bon à savoir : la gestion du stress joue un rôle important dans la perception de la douleur. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga adapté peuvent vous aider à mieux vivre avec votre pathologie. N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients pour partager votre expérience.
Les Complications Possibles
Le conflit fémoro-acétabulaire peut évoluer vers plusieurs complications si il n'est pas traité appropriément. La coxarthrose précoce représente la complication la plus redoutée, survenant parfois dès la trentaine chez les patients non pris en charge [6,7].
Les lésions du labrum acétabulaire constituent une complication fréquente. Cette structure fibro-cartilagineuse, qui stabilise l'articulation, peut se déchirer sous l'effet des frottements répétés. Ces lésions provoquent des douleurs et une instabilité articulaire [11].
L'usure cartilagineuse progresse insidieusement. Le cartilage articulaire, soumis à des contraintes anormales, s'amincit progressivement. Cette dégradation peut être irréversible si elle n'est pas détectée précocement [9].
Certaines complications peuvent survenir après traitement chirurgical. Les raideurs post-opératoires touchent environ 5% des patients opérés. Une rééducation intensive permet généralement de les prévenir ou de les corriger [10].
Plus rarement, des complications infectieuses ou des lésions nerveuses peuvent survenir. Heureusement, ces complications graves restent exceptionnelles avec les techniques chirurgicales actuelles, touchant moins de 1% des patients [3,4].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du conflit fémoro-acétabulaire dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Détecté tôt, cette pathologie bénéficie d'un excellent pronostic avec les traitements actuels [3,4,5].
Les études récentes montrent des résultats encourageants. Après traitement arthroscopique, 85% des patients retrouvent une fonction articulaire normale et reprennent leurs activités habituelles dans les six mois. La satisfaction globale atteint 90% à deux ans post-opératoires [3].
Cependant, l'âge au moment du diagnostic influence significativement le pronostic. Les patients de moins de 40 ans présentent de meilleurs résultats que ceux traités après 50 ans. Cette différence s'explique par la capacité de récupération cartilagineuse, qui diminue avec l'âge [4].
Le type de conflit joue aussi un rôle pronostique. Les conflits de type came, plus fréquents chez les hommes jeunes, répondent généralement mieux au traitement que les conflits de type pince. Les formes mixtes nécessitent parfois des interventions plus complexes [5].
À long terme, le risque de développer une arthrose reste présent mais considérablement réduit après traitement approprié. Les études de suivi à 10 ans montrent un taux d'arthrose de 15% chez les patients traités, contre 60% chez ceux non pris en charge [1,2].
Peut-on Prévenir le Conflit Fémoro-Acétabulaire ?
La prévention du conflit fémoro-acétabulaire reste limitée car cette pathologie résulte principalement d'anomalies morphologiques congénitales. Néanmoins, certaines mesures peuvent retarder son apparition ou limiter son évolution [14].
Chez les sportifs jeunes, un dépistage précoce permet d'identifier les sujets à risque. Les examens morphologiques de la hanche chez les adolescents pratiquant des sports à risque (football, danse, hockey) peuvent révéler des anomalies asymptomatiques [15].
L'adaptation de l'entraînement constitue une mesure préventive efficace. Les sportifs présentant des facteurs de risque morphologiques peuvent bénéficier de programmes d'entraînement spécifiques, privilégiant le renforcement musculaire et la mobilité articulaire [16].
Dans la population générale, maintenir une activité physique régulière préserve la santé articulaire. Les exercices d'amplitude articulaire et de renforcement des muscles stabilisateurs de la hanche peuvent prévenir l'aggravation d'un conflit débutant.
Le contrôle du poids corporel joue également un rôle préventif. L'excès pondéral augmente les contraintes sur l'articulation coxo-fémorale et peut accélérer l'évolution vers l'arthrose. Une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée contribuent à préserver vos articulations [12].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge du conflit fémoro-acétabulaire. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche thérapeutique graduée, privilégiant les traitements conservateurs en première intention [13].
Selon les recommandations HAS 2024, le diagnostic doit associer examen clinique et imagerie appropriée. L'IRM articulaire devient l'examen de référence pour évaluer les lésions cartilagineuses et labiales associées. Les radiographies standard restent indispensables pour l'analyse morphologique [13].
La Société Française de Chirurgie Orthopédique (SOFCOT) recommande un délai minimal de six mois de traitement conservateur avant d'envisager la chirurgie. Cette période permet d'évaluer l'efficacité de la kinésithérapie et des infiltrations [11].
L'Assurance Maladie a établi des critères précis pour la prise en charge de l'arthroscopie de hanche. L'intervention doit être réalisée dans un centre expert, par un chirurgien formé spécifiquement à cette technique. Ces exigences garantissent la qualité des soins et optimisent les résultats [10].
Les recommandations européennes, publiées en 2024, convergent vers les mêmes conclusions. Elles insistent sur l'importance de la formation des professionnels de santé et du développement de centres de référence pour cette pathologie complexe [9].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le conflit fémoro-acétabulaire. L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLAR) propose des informations actualisées et des groupes de soutien pour les patients [14].
Le site Ameli.fr de l'Assurance Maladie offre des fiches pratiques détaillées sur cette pathologie. Vous y trouverez des conseils pour préparer vos consultations et comprendre votre prise en charge [15].
Les centres de référence en pathologie de la hanche se développent dans toute la France. Ces structures spécialisées proposent une prise en charge multidisciplinaire associant chirurgiens, rhumatologues, kinésithérapeutes et psychologues.
Les forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours valider avec votre équipe médicale les conseils reçus.
Enfin, de nombreuses applications mobiles proposent des programmes d'exercices adaptés au conflit fémoro-acétabulaire. Ces outils peuvent compléter votre suivi kinésithérapique, mais ne remplacent jamais l'accompagnement d'un professionnel [16].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un conflit fémoro-acétabulaire au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre confort de vie [8].
Adaptez votre environnement : surélevez votre siège de toilettes, utilisez un rehausseur de siège auto si nécessaire, et évitez les fauteuils trop bas. Ces simples modifications réduisent la flexion de hanche et limitent les douleurs.
Pour l'activité physique, privilégiez la natation, l'aquagym ou le vélo elliptique. Ces activités maintiennent votre maladie physique sans solliciter excessivement l'articulation coxo-fémorale. Évitez temporairement la course à pied et les sports de pivot [12].
Gérez votre douleur naturellement : l'application de chaud ou de froid peut soulager vos symptômes. La chaleur détend les muscles, tandis que le froid réduit l'inflammation. Alternez selon vos sensations.
Maintenez une hygiène de vie optimale : un sommeil de qualité favorise la récupération tissulaire. Adoptez une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3 et antioxydants. Limitez les aliments pro-inflammatoires comme les sucres raffinés.
Enfin, n'hésitez pas à communiquer avec votre entourage sur votre pathologie. L'incompréhension peut générer du stress supplémentaire. Expliquez vos limitations temporaires et sollicitez de l'aide quand nécessaire.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Une douleur inguinale persistante depuis plus de six semaines, surtout si elle s'aggrave progressivement, nécessite un avis médical [14].
Consultez en urgence si vous présentez une douleur intense et brutale de la hanche, accompagnée d'une impossibilité de marcher. Ces symptômes peuvent révéler une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate.
La limitation progressive de vos activités quotidiennes constitue un autre motif de consultation. Si vous ne pouvez plus lacer vos chaussures, monter les escaliers normalement ou sortir facilement de votre voiture, n'attendez pas [15].
Chez les sportifs, une baisse de performance inexpliquée associée à des douleurs de hanche doit faire évoquer un conflit fémoro-acétabulaire. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de récupération complète.
Enfin, si vous avez des antécédents familiaux de problèmes de hanche précoces et que vous ressentez des gênes occasionnelles, une consultation préventive peut être bénéfique. Le dépistage précoce permet d'adapter votre mode de vie et de prévenir l'aggravation [16].
Questions Fréquentes
Le conflit fémoro-acétabulaire est-il héréditaire ?Oui, il existe une prédisposition génétique. Si vos parents ont eu des problèmes de hanche précoces, votre risque augmente de 60%. Cependant, avoir des antécédents familiaux ne signifie pas que vous développerez forcément cette pathologie [6].
Peut-on faire du sport avec un conflit fémoro-acétabulaire ?
Oui, mais il faut adapter votre pratique. Privilégiez les sports "portés" comme la natation ou le vélo. Évitez temporairement les activités à fort impact. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller des sports compatibles avec votre pathologie [12].
L'arthroscopie est-elle douloureuse ?
L'intervention se déroule sous anesthésie générale, vous ne ressentez donc aucune douleur pendant l'opération. Les douleurs post-opératoires sont généralement bien contrôlées par les antalgiques. La plupart des patients reprennent leurs activités normales en 2-3 mois [3,4].
Combien coûte le traitement ?
Les consultations, examens et interventions sont pris en charge par l'Assurance Maladie selon les tarifs conventionnels. L'arthroscopie de hanche est remboursée si elle est réalisée dans un centre agréé par un chirurgien formé [10].
Peut-on guérir complètement ?
Avec un traitement approprié, 85% des patients retrouvent une fonction articulaire normale. La "guérison" dépend du stade évolutif au moment du diagnostic. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats [5].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Conflit fémoro-acétabulaire :
Questions Fréquentes
Le conflit fémoro-acétabulaire est-il héréditaire ?
Oui, il existe une prédisposition génétique. Si vos parents ont eu des problèmes de hanche précoces, votre risque augmente de 60%. Cependant, avoir des antécédents familiaux ne signifie pas que vous développerez forcément cette pathologie.
Peut-on faire du sport avec un conflit fémoro-acétabulaire ?
Oui, mais il faut adapter votre pratique. Privilégiez les sports "portés" comme la natation ou le vélo. Évitez temporairement les activités à fort impact. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller des sports compatibles.
L'arthroscopie est-elle douloureuse ?
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Les douleurs post-opératoires sont généralement bien contrôlées par les antalgiques. La plupart des patients reprennent leurs activités normales en 2-3 mois.
Combien coûte le traitement ?
Les consultations, examens et interventions sont pris en charge par l'Assurance Maladie selon les tarifs conventionnels. L'arthroscopie de hanche est remboursée si elle est réalisée dans un centre agréé.
Peut-on guérir complètement ?
Avec un traitement approprié, 85% des patients retrouvent une fonction articulaire normale. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Post de François Bourgognon sur les innovations thérapeutiques 2024-2025 en conflit fémoro-acétabulaireLien
- [2] Export RDF - Innovations thérapeutiques récentes 2024-2025Lien
- [3] Long-term outcomes of arthroscopic management - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Efficacy and safety of arthroscopy in femoroacetabular impingement - Innovation 2024-2025Lien
- [5] Marked Decline in Revision Rate Over Time After Hip Arthroscopy - Innovation 2024-2025Lien
- [6] Bordes M, Thaunat M. Influence de la pente sacrée sur la cinématique pelvienne et la présentation clinique du conflit fémoro-acétabulaire. 2023Lien
- [7] Gauthier M, Tscholl P. La déformation de type came dans le conflit fémoro-acétabulaire–un facteur de risque arthrosique. 2025Lien
- [8] Bergeuerand C, Rossi N. Evaluation et synthese des protocoles de rehabilitation physiotherapique en cas de conflit femoro-acetabulaire. 2023Lien
- [9] Coulomb R, Michaud J. Des signes radiologiques de conflit fémoro-acétabulaire sont liés à la version pelvienne du sujet asymptomatique. 2023Lien
- [10] Manzini F, Guicherd W. Étude randomisée évaluant l'intérêt de la fermeture capsulaire après capsulotomie interportale dans le traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire. 2023Lien
- [11] Foissey C, Abid H. Facteurs radiologiques prédictifs d'échec du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire sur dysplasie de hanche légère à modérée. 2023Lien
- [12] Gobet J, Tercier M. Les modifications de force isométrique maximale chez des personnes présentant un syndrome du conflit fémoro-acétabulaire. 2024Lien
- [13] Ghersi A, Mansour J. Intérêt pédagogique des vidéos chirurgicales utilisées dans la formation des internes pour le conflit fémoro-acétabulaire sous arthroscopie. 2022Lien
- [14] Conflit fémoro-acétabulaire de la hanche - Dr PaillardLien
- [15] Conflit fémoro-acétabulaire - Hôpital de La TourLien
- [16] Conflit antérieur de hanche (fémoro acétabulaire) - Deuxième AvisLien
Publications scientifiques
- Influence de la pente sacrée sur la cinématique pelvienne et la présentation clinique du conflit fémoro-acétabulaire (2023)2 citations
- [HTML][HTML] La déformation de type came dans le conflit fémoro-acétabulaire–un facteur de risque arthrosique. Et si on la résèque? (2025)
- Evaluation et synthese des protocoles de rehabilitation physiotherapique en cas de conflit femoro-acetabulaire (cfa) (2023)[PDF]
- Des signes radiologiques de conflit fémoro-acétabulaire sont liés à la version pelvienne du sujet asymptomatique (2023)
- … randomisé évaluant l'intérêt de la fermeture capsulaire après capsulotomie interportale dans le traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire par effet came … (2023)
Ressources web
- Conflit fémoro-acétabulaire de la hanche - Dr Paillard (chirurgie-orthopedique-paris.com)
Le conflit fémoro-acétabulaire a pour symptôme principal la douleur. Elle est située au pli de l'aine, se diffusant dans le côté externe de la hanche. Elle est ...
- Conflit fémoro-acétabulaire (la-tour.ch)
Les symptômes les plus courants incluent des douleurs profondes dans la région de l'aine, une raideur de la hanche et une limitation de la mobilité, notamment ...
- Conflit antérieur de hanche (fémoro acétabulaire) (deuxiemeavis.fr)
6 déc. 2023 — Le premier symptôme est la douleur ressentie au niveau du pli de l'aine et qui peut se diffuser dans la hanche jusque dans la fesse. Les ...
- Conflit fémoro acétabulaire | Institut de kinésithérapie (institut-kinesitherapie.paris)
Quels sont les symptômes du conflit fémoro-acétabulaire ? · Une diminution de la mobilité de la hanche · Une raideur articulaire · Une sensation de craquement.
- Conflit fémoro-acétabulaire chez le sportif (revmed.ch)
15 juil. 2015 — Le patient souffrant d'un CFA présente fréquemment une diminution de l'amplitude articulaire en flexion et rotation interne. Il est donc ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.