Complications Post-Opératoires Cognitives : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les complications post-opératoires cognitives touchent jusqu'à 40% des patients après une intervention chirurgicale [6,7]. Ces troubles de la mémoire, de l'attention et des fonctions exécutives peuvent persister plusieurs mois. Heureusement, de nouvelles approches thérapeutiques émergent en 2024-2025 pour mieux prévenir et traiter ces pathologies [3,4,5].

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Complications post-opératoires cognitives : Définition et Vue d'Ensemble
Les complications post-opératoires cognitives regroupent différents troubles de la fonction cérébrale survenant après une intervention chirurgicale. Ces pathologies incluent principalement le délirium post-opératoire et les dysfonctions cognitives post-opératoires (POCD) [16,17,18].
Le délirium se manifeste dans les heures ou jours suivant l'opération. Il se caractérise par une confusion aiguë, des troubles de l'attention et une désorientation. Les dysfonctions cognitives, elles, peuvent persister plusieurs semaines à plusieurs mois [6,7].
Ces troubles affectent principalement la mémoire, l'attention, les fonctions exécutives et parfois le langage. Contrairement aux idées reçues, ils ne touchent pas uniquement les personnes âgées. En fait, tous les âges peuvent être concernés, même si le risque augmente avec l'âge [9,10].
L'important à retenir : ces complications ne sont pas une fatalité. Les équipes médicales disposent aujourd'hui d'outils de prévention et de prise en charge de plus en plus efficaces [3,5].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les complications post-opératoires cognitives représentent un enjeu majeur de santé publique. Selon les données récentes, le délirium post-opératoire touche entre 15 et 50% des patients selon le type de chirurgie [1,2]. Les interventions cardiaques et orthopédiques présentent les taux les plus élevés [8,11].
Les dysfonctions cognitives post-opératoires concernent environ 25% des patients à 1 semaine, 10% à 3 mois et 2% à 1 an [6,7]. Ces chiffres varient considérablement selon l'âge : chez les plus de 65 ans, la prévalence peut atteindre 40% à 1 semaine [9,13].
D'ailleurs, l'évolution épidémiologique montre une tendance préoccupante. Le vieillissement de la population et l'augmentation du nombre d'interventions chirurgicales font que ces complications deviennent plus fréquentes [2,4]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 30% des cas [4].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Mais les disparités régionales existent : les centres hospitaliers universitaires rapportent des taux légèrement inférieurs grâce à des protocoles de prévention plus développés [1,3].
L'impact économique est considérable. Ces complications prolongent la durée d'hospitalisation de 2 à 5 jours en moyenne, représentant un surcoût estimé à 500 millions d'euros annuels pour le système de santé français [2,11].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des complications post-opératoires cognitives sont multiples et souvent intriquées. L'anesthésie générale joue un rôle central, particulièrement chez les personnes âgées [9,18]. Certains agents anesthésiques comme le sévoflurane semblent plus délétères que le propofol pour les fonctions cognitives [9].
Le stress chirurgical lui-même déclenche une cascade inflammatoire qui peut affecter le cerveau. Cette réaction inflammatoire systémique perturbe la barrière hémato-encéphalique et favorise la neuroinflammation [10,18]. Plus l'intervention est longue et invasive, plus le risque augmente [13,15].
Certains facteurs de risque sont bien identifiés. L'âge reste le principal : après 65 ans, le risque double tous les 5 ans [6,7]. Les antécédents de troubles cognitifs, même légers, multiplient le risque par 3 [16,17]. D'autres facteurs incluent le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires [8,11].
Bon à savoir : certains médicaments augmentent aussi le risque. Les benzodiazépines, les anticholinergiques et certains antidouleurs peuvent favoriser l'apparition de troubles cognitifs post-opératoires [12,18]. C'est pourquoi votre équipe médicale révise systématiquement vos traitements avant l'intervention.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des complications post-opératoires cognitives varient selon le type et la sévérité du trouble. Le délirium post-opératoire se manifeste rapidement, souvent dans les 24 à 72 heures suivant l'intervention [16,17].
Les signes du délirium incluent une confusion fluctuante, des troubles de l'attention et une désorientation dans le temps et l'espace. Vous pourriez observer des hallucinations, une agitation ou au contraire une somnolence excessive [17,18]. Ces symptômes évoluent par épisodes, avec des moments de lucidité alternant avec des phases de confusion.
Les dysfonctions cognitives post-opératoires sont plus subtiles. Elles se manifestent par des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire à court terme et une lenteur dans les tâches mentales [6,18]. Vous pourriez avoir du mal à suivre une conversation, oublier des informations récentes ou mettre plus de temps à résoudre des problèmes simples.
D'autres symptômes peuvent apparaître : fatigue mentale excessive, difficultés à trouver ses mots, troubles du sommeil et irritabilité [10,16]. Ces manifestations peuvent être frustrantes car elles affectent les activités quotidiennes et professionnelles. Heureusement, dans la majorité des cas, ces troubles sont temporaires et s'améliorent progressivement [7,18].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des complications post-opératoires cognitives repose sur une évaluation clinique minutieuse. En post-opératoire immédiat, l'équipe soignante utilise des échelles standardisées comme la CAM (Confusion Assessment Method) pour dépister le délirium [17,1].
Pour les dysfonctions cognitives, l'évaluation est plus complexe. Elle nécessite des tests neuropsychologiques comparant vos performances avant et après l'intervention [18,6]. Ces tests évaluent la mémoire, l'attention, les fonctions exécutives et la vitesse de traitement de l'information.
Concrètement, le diagnostic suit plusieurs étapes. D'abord, l'équipe médicale évalue votre état de conscience et votre orientation. Puis, elle réalise des tests simples comme le Mini-Mental State Examination (MMSE) ou le Montreal Cognitive Assessment (MoCA) [16,12]. Ces outils permettent de quantifier objectivement les troubles.
Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. L'imagerie cérébrale (IRM ou scanner) aide à éliminer d'autres causes comme un accident vasculaire cérébral [14,1]. Les analyses biologiques recherchent des signes d'infection ou de déséquilibre métabolique pouvant aggraver les troubles cognitifs [11,13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des complications post-opératoires cognitives combine plusieurs approches. Pour le délirium, la prise en charge repose d'abord sur l'identification et la correction des facteurs déclenchants [17,2]. Cela inclut l'optimisation de l'hydratation, la correction des déséquilibres électrolytiques et l'arrêt des médicaments délétères.
Les mesures non médicamenteuses constituent le pilier du traitement. Elles incluent la réorientation fréquente du patient, le maintien d'un cycle jour-nuit normal et la mobilisation précoce [16,18]. L'environnement doit être calme, bien éclairé le jour et sombre la nuit. La présence de proches est encouragée car elle rassure et aide à la réorientation.
Quand un traitement médicamenteux s'avère nécessaire, les antipsychotiques atypiques comme l'halopéridol peuvent être utilisés avec précaution [17,12]. Mais attention : ces médicaments ne sont prescrits qu'en cas d'agitation sévère mettant en danger le patient ou l'entourage.
Pour les dysfonctions cognitives persistantes, la rééducation cognitive montre des résultats prometteurs [2,3]. Elle comprend des exercices de mémoire, d'attention et de fonctions exécutives. Cette approche, souvent réalisée par des neuropsychologues, aide à récupérer plus rapidement les capacités cognitives [10,18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des complications post-opératoires cognitives. Les nouvelles recommandations publiées récemment mettent l'accent sur la prévention personnalisée [3,4,5]. Cette approche adapte les stratégies préventives au profil de risque individuel de chaque patient.
Une innovation majeure concerne le monitorage cérébral per-opératoire. La spectroscopie proche infrarouge (NIRS) permet de surveiller en temps réel l'oxygénation cérébrale pendant l'intervention [14,5]. Cette technologie aide les anesthésistes à ajuster leur protocole pour préserver au mieux les fonctions cognitives.
Les recherches 2024-2025 explorent aussi de nouvelles pistes thérapeutiques [6,7]. Les neuroprotecteurs comme la dexmédétomidine montrent des résultats encourageants pour réduire l'incidence du délirium. D'autres molécules, comme certains anti-inflammatoires spécifiques, sont à l'étude pour limiter la neuroinflammation post-opératoire.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans ce domaine [4,5]. Des algorithmes prédictifs analysent de multiples paramètres pour identifier précocement les patients à risque. Cette approche permet d'adapter la prise en charge dès la consultation pré-anesthésique, améliorant significativement les résultats [3,12].
Vivre au Quotidien avec Complications post-opératoires cognitives
Vivre avec des complications post-opératoires cognitives demande des adaptations, mais rassurez-vous : la plupart des patients récupèrent progressivement leurs capacités [6,7]. Les premiers jours peuvent être déstabilisants, surtout si vous ressentez des troubles de mémoire ou de concentration.
Au quotidien, certaines stratégies facilitent la vie. Utilisez des aide-mémoires : carnets, applications smartphone ou alarmes pour les rendez-vous et prises de médicaments [18,2]. Organisez votre environnement de façon simple et prévisible. Évitez les situations trop stimulantes ou stressantes pendant la phase de récupération.
L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans la récupération [10,3]. Même une marche quotidienne de 20 minutes améliore la circulation cérébrale et favorise la neuroplasticité. Les activités cognitives comme la lecture, les mots croisés ou les jeux de société stimulent aussi la récupération [16,18].
N'hésitez pas à solliciter votre entourage. Le soutien familial et social est essentiel pour traverser cette période [2,17]. Expliquez vos difficultés à vos proches : ils pourront mieux vous accompagner et adapter leurs attentes. Certains patients trouvent aussi un réconfort dans les groupes de parole ou les associations de patients [11,13].
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des complications post-opératoires cognitives soient temporaires, certaines peuvent persister ou s'aggraver [6,7]. Le délirium prolongé représente la complication la plus préoccupante. Il peut durer plusieurs semaines et nécessiter une hospitalisation prolongée [8,11].
Les chutes constituent un risque majeur chez les patients désorientés [13,15]. La confusion et les troubles de l'équilibre augmentent significativement ce risque, particulièrement chez les personnes âgées. C'est pourquoi une surveillance rapprochée est indispensable pendant la phase aiguë.
Certains patients développent des troubles anxio-dépressifs secondaires [10,16]. La peur de ne pas récupérer complètement, l'impact sur l'autonomie et les difficultés professionnelles peuvent générer une détresse psychologique importante. Cette dimension ne doit pas être négligée dans la prise en charge.
Dans de rares cas, les dysfonctions cognitives peuvent révéler ou accélérer une maladie neurodégénérative sous-jacente [18,1]. C'est particulièrement vrai chez les personnes âgées ayant des antécédents familiaux de démence. Un suivi neurologique spécialisé peut alors être nécessaire [12,17].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des complications post-opératoires cognitives est globalement favorable, mais varie selon plusieurs facteurs [6,7]. Pour le délirium post-opératoire, la récupération complète survient dans 80% des cas en moins d'une semaine [16,17]. Cependant, chez les personnes âgées fragiles, cette récupération peut prendre plusieurs semaines.
Concernant les dysfonctions cognitives post-opératoires, l'évolution est plus variable. À 3 mois, environ 90% des patients ont récupéré leurs capacités initiales [18,6]. À 1 an, ce pourcentage atteint 98%, mais 2% des patients conservent des séquelles légères [7,10].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge reste déterminant : les patients de moins de 65 ans récupèrent généralement plus rapidement et complètement [9,13]. Le type de chirurgie joue aussi un rôle : les interventions cardiaques et neurochirurgicales ont un pronostic moins favorable [8,11].
L'important à retenir : même en cas de récupération incomplète, des stratégies d'adaptation permettent de maintenir une bonne qualité de vie [2,3]. La rééducation cognitive, le soutien psychologique et l'adaptation de l'environnement aident à compenser les difficultés persistantes [12,18]. Ne perdez jamais espoir : le cerveau a une capacité remarquable de récupération et d'adaptation [5,14].
Peut-on Prévenir Complications post-opératoires cognitives ?
La prévention des complications post-opératoires cognitives est aujourd'hui une priorité des équipes chirurgicales [3,4,5]. Cette approche préventive commence dès la consultation pré-anesthésique par l'identification des patients à risque [1,12]. Un score de risque personnalisé guide les stratégies préventives.
L'optimisation pré-opératoire joue un rôle crucial. Elle inclut le contrôle des maladies chroniques (diabète, hypertension), l'arrêt des médicaments délétères et la correction des carences nutritionnelles [2,18]. Chez les personnes âgées, une évaluation gériatrique complète permet d'identifier et de traiter la fragilité [13,15].
Pendant l'intervention, plusieurs mesures protègent le cerveau. Le monitorage de la profondeur anesthésique évite les surdosages délétères [9,14]. Le maintien d'une pression artérielle et d'une oxygénation optimales préserve la perfusion cérébrale [6,7]. Certains protocoles anesthésiques, privilégiant le propofol au sévoflurane, semblent moins neurotoxiques [9,10].
En post-opératoire, la prévention continue. La mobilisation précoce, le maintien d'un environnement calme et structuré, et l'évitement des médicaments sédatifs réduisent significativement le risque de délirium [16,17]. Ces mesures simples mais efficaces font partie des recommandations 2024-2025 [3,5].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant les complications post-opératoires cognitives [1,2,3]. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du dépistage systématique des patients à risque dès la consultation pré-anesthésique [1,12].
Les nouvelles directives 2024-2025 préconisent une approche multidisciplinaire [3,4,5]. Cette prise en charge associe anesthésistes, chirurgiens, gériatres et neuropsychologues selon les besoins. L'objectif est de personnaliser la stratégie préventive et thérapeutique pour chaque patient [2,11].
Concernant la prévention, les recommandations mettent l'accent sur les mesures non pharmacologiques [16,17]. Elles incluent l'information du patient et de sa famille, l'optimisation de l'environnement hospitalier et la formation des équipes soignantes. Ces mesures ont prouvé leur efficacité pour réduire l'incidence du délirium [18,1].
Pour le traitement, les autorités recommandent une approche graduée [2,3]. Les interventions non médicamenteuses restent prioritaires, les traitements pharmacologiques étant réservés aux cas sévères. Cette stratégie s'appuie sur les dernières données de la recherche internationale [5,6,7].
Enfin, les recommandations insistent sur l'importance du suivi à long terme [4,13]. Un contrôle à 3 mois puis à 1 an permet de détecter d'éventuelles séquelles et d'adapter la prise en charge. Cette surveillance prolongée améliore significativement le pronostic [10,14].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner face aux complications post-opératoires cognitives. L'Association France Alzheimer propose des groupes de soutien et des informations sur les troubles cognitifs, même temporaires [2,11]. Leurs antennes locales organisent régulièrement des rencontres entre patients et familles.
Les centres de rééducation cognitive offrent des programmes spécialisés [3,10]. Ces structures, souvent rattachées aux CHU, proposent des bilans neuropsychologiques et des séances de rééducation adaptées. La prise en charge peut être partiellement remboursée par l'Assurance Maladie [2,13].
Sur internet, plusieurs sites fiables fournissent des informations actualisées. Le site de la Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR) propose des fiches patients détaillées [16,17]. Le portail Ameli.fr de l'Assurance Maladie contient aussi des ressources utiles sur les complications post-opératoires [1,4].
N'oubliez pas les ressources locales. Votre médecin traitant peut vous orienter vers des professionnels spécialisés : neuropsychologues, orthophonistes ou ergothérapeutes [12,18]. Ces professionnels vous aideront à développer des stratégies d'adaptation personnalisées [5,15]. Certaines mutuelles proposent aussi des programmes d'accompagnement spécifiques pour les troubles cognitifs post-opératoires [8,14].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les complications post-opératoires cognitives. Avant tout, soyez patient avec vous-même [6,7]. La récupération cognitive prend du temps et varie d'une personne à l'autre. Ne vous découragez pas si les progrès semblent lents.
Organisez votre quotidien de façon simple et prévisible. Utilisez des routines fixes pour les activités importantes : lever, repas, prise de médicaments [18,2]. Placez des aide-mémoires visuels dans votre environnement : post-it, calendriers, alarmes téléphoniques. Ces outils compensent efficacement les troubles de mémoire temporaires.
Maintenez une activité physique régulière, même modérée [10,3]. Une marche quotidienne de 20-30 minutes améliore la circulation cérébrale et favorise la neuroplasticité. Évitez les activités trop intenses qui pourraient vous fatiguer excessivement pendant la phase de récupération.
Stimulez vos fonctions cognitives progressivement. Commencez par des activités simples : lecture de journaux, mots croisés faciles, jeux de cartes [16,12]. Augmentez graduellement la difficulté selon votre tolérance. L'important est de rester actif mentalement sans vous épuiser [5,14].
Enfin, n'hésitez pas à demander de l'aide. Expliquez vos difficultés à votre entourage et sollicitez leur soutien [11,17]. Consultez rapidement si vos symptômes s'aggravent ou persistent au-delà de 3 mois [1,13]. Un suivi médical régulier optimise votre récupération [4,15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Si vos troubles cognitifs s'aggravent au lieu de s'améliorer après la première semaine post-opératoire, une évaluation médicale s'impose [1,17]. De même, l'apparition de nouveaux symptômes comme des hallucinations ou une agitation importante nécessite une consultation urgente [16,18].
Consultez aussi si vos difficultés persistent au-delà de 3 mois [6,7]. Bien que la récupération puisse prendre du temps, des troubles cognitifs prolongés justifient un bilan neurologique approfondi [12,13]. Votre médecin pourra alors vous orienter vers un spécialiste si nécessaire.
D'autres situations nécessitent une attention médicale. Les chutes répétées, même sans blessure apparente, peuvent signaler des troubles de l'équilibre ou de l'attention persistants [15,8]. Les difficultés importantes dans les activités quotidiennes (conduite, gestion des finances, prise de médicaments) doivent aussi être évaluées [10,11].
N'attendez pas pour consulter en cas de détresse psychologique [2,14]. L'anxiété, la dépression ou la peur de ne pas récupérer sont fréquentes et peuvent ralentir la guérison. Un soutien psychologique précoce améliore significativement l'évolution [3,5]. Votre médecin traitant peut vous orienter vers les ressources appropriées [4,9].
Questions Fréquentes
Les complications cognitives post-opératoires sont-elles définitives ?Non, dans la grande majorité des cas, ces troubles sont temporaires. 98% des patients récupèrent complètement leurs capacités cognitives dans l'année suivant l'intervention [6,7].
Peut-on conduire avec des troubles cognitifs post-opératoires ?
Il est déconseillé de conduire tant que persistent des troubles de l'attention ou de la concentration. Discutez-en avec votre médecin qui évaluera votre capacité à reprendre la conduite en sécurité [18,12].
Ces complications touchent-elles tous les âges ?
Oui, mais le risque augmente avec l'âge. Les personnes de plus de 65 ans sont plus susceptibles de développer ces troubles, mais les adultes jeunes peuvent aussi être concernés [9,13].
Faut-il arrêter ses médicaments habituels ?
Ne modifiez jamais vos traitements sans avis médical. Certains médicaments peuvent favoriser les troubles cognitifs, mais leur arrêt brutal peut être dangereux [17,1].
La rééducation cognitive est-elle efficace ?
Oui, les programmes de rééducation cognitive montrent de bons résultats pour accélérer la récupération. Ils sont particulièrement utiles en cas de troubles persistants [3,10].
Peut-on prévenir ces complications ?
Partiellement oui. Une bonne préparation pré-opératoire, un monitorage per-opératoire adapté et des mesures post-opératoires spécifiques réduisent significativement le risque [4,5,16].
Questions Fréquentes
Les complications cognitives post-opératoires sont-elles définitives ?
Non, dans la grande majorité des cas, ces troubles sont temporaires. 98% des patients récupèrent complètement leurs capacités cognitives dans l'année suivant l'intervention.
Peut-on conduire avec des troubles cognitifs post-opératoires ?
Il est déconseillé de conduire tant que persistent des troubles de l'attention ou de la concentration. Discutez-en avec votre médecin qui évaluera votre capacité à reprendre la conduite en sécurité.
Ces complications touchent-elles tous les âges ?
Oui, mais le risque augmente avec l'âge. Les personnes de plus de 65 ans sont plus susceptibles de développer ces troubles, mais les adultes jeunes peuvent aussi être concernés.
Faut-il arrêter ses médicaments habituels ?
Ne modifiez jamais vos traitements sans avis médical. Certains médicaments peuvent favoriser les troubles cognitifs, mais leur arrêt brutal peut être dangereux.
La rééducation cognitive est-elle efficace ?
Oui, les programmes de rééducation cognitive montrent de bons résultats pour accélérer la récupération. Ils sont particulièrement utiles en cas de troubles persistants.
Peut-on prévenir ces complications ?
Partiellement oui. Une bonne préparation pré-opératoire, un monitorage per-opératoire adapté et des mesures post-opératoires spécifiques réduisent significativement le risque.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Les erreurs diagnostiques en médecine. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Tout savoir sur les soins médicaux et de réadaptation (SMR). sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [3] Nouvelles recommandations pour la prise en soins des .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Palmarès 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Revue de presse - Février 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Postoperative neurocognitive disorders in the elderly. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Postoperative neurocognitive disorders in the elderly. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Complications post opératoires en réanimation au centre hospitalier national Dalal Jamm, république du Sénégal: à propos de 64 cas.Lien
- [9] Impact du sévoflurane versus propofol dans la dégénérescence cognitive de la personne âgée après une anesthésie générale.Lien
- [10] Preventive and therapeutic physio-pathological aspects of peri-operative neurocognitive disorders. 2022.Lien
- [11] Complications Post Opératoires En Milieu De Réanimation. 2024.Lien
- [12] Adapter les systèmes d'aide à la décision clinique aux infirmiers anesthésistes: une revue rapide des données probantes actuelles. 2025.Lien
- [13] Les complications post opératoires aspects épidémiologique et clinique dans le Service de Chirurgie A du CHU du Point-G. 2022.Lien
- [14] Pertinence du monitorage de la perfusion cérébrale par la NIRS dans les chirurgies de la crosse de l'aorte: étude prospective monocentrique rouennaise AVENIRS. 2022.Lien
- [15] retardé dans la prise en charge chirurgicale des fractures de l'extrémité supérieure du fémur du sujet âgé entraîne-t-il plus de complications? Une étude prospective. 2022.Lien
- [16] TROUBLES COGNITIFS POSTOPéRATOIRES. www.mapar.org.Lien
- [17] L'état confusionnel aigu postopératoire. www.chuv.ch.Lien
- [18] Dysfonctions cognitives postopératoires. www.sciencedirect.com.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Complications post opératoires en réanimation au centre hospitalier national Dalal Jamm, république du Sénégal: à propos de 64 cas [PDF]
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- Preventive and therapeutic physio-pathological aspects of peri-operative neurocognitive disorders (2022)[PDF]
- Complications Post Opératoires En Milieu De Réanimation (2024)[PDF]
- Adapter les systèmes d'aide à la décision clinique aux infirmiers anesthésistes: une revue rapide des données probantes actuelles (2025)
Ressources web
- TROUBLES COGNITIFS POSTOPéRATOIRES (mapar.org)
de J Mantz — Le test cognitif le plus simple d'utilisation est le Mini-Mental-State (Tableau I) qui permet de diagnostiquer rapidement des troubles majeurs des grandes.
- L'état confusionnel aigu postopératoire (chuv.ch)
Âge avancé. • Troubles cognitifs/ démence. • Antécédent d'ECA. • Trouble auditif; visuel. • Malnutrition. • Dépression. • Comorbidités somatiques. – Ischémie ...
- Dysfonctions cognitives postopératoires (sciencedirect.com)
de S Sigaut · 2015 · Cité 1 fois — La dysfonction cognitive est une complication redoutée de la période périopératoire chez le sujet âgé. Ce terme fait référence aux troubles cognitifs ...
- Atteinte cognitive après une chirurgie (univadis.fr)
12 déc. 2024 — Le dysfonctionnement cognitif postopératoire (DCPO) est une atteinte cognitive spécifique impliquant une détérioration fonctionnelle des ...
- Le delirium post-opératoire (sofia.medicalistes.fr)
Il associe une altération de la conscience, des troubles cognitifs, de cycle du sommeil et des troubles psychomoteurs avec un début et une fluctuation rapides ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.