Colite lymphocytaire : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La colite lymphocytaire fait partie des colites microscopiques, une maladie inflammatoire chronique du côlon qui touche principalement les femmes après 50 ans. Cette pathologie se caractérise par des diarrhées chroniques et une inflammation spécifique de la muqueuse colique. Bien que méconnue du grand public, elle représente une cause importante de diarrhée chronique chez l'adulte.

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Colite lymphocytaire : Définition et Vue d'Ensemble
La colite lymphocytaire appartient à la famille des colites microscopiques, aux côtés de la colite collagène. Cette maladie inflammatoire chronique du côlon se distingue par une infiltration importante de lymphocytes dans la muqueuse intestinale [8,9].
Contrairement aux autres formes de colites inflammatoires, l'aspect du côlon reste normal lors de la coloscopie. C'est pourquoi on parle de colite "microscopique" : seul l'examen au microscope révèle les anomalies caractéristiques [11]. Les lymphocytes, ces cellules immunitaires, s'accumulent de façon anormale dans la paroi intestinale, créant une inflammation chronique.
Cette pathologie touche principalement les femmes, avec un pic d'incidence entre 60 et 70 ans. Mais attention, elle peut aussi survenir chez des personnes plus jeunes [7]. D'ailleurs, les cas chez les moins de 50 ans ne sont pas exceptionnels, contrairement aux idées reçues.
L'important à retenir : la colite lymphocytaire n'est pas une maladie grave en elle-même, mais elle peut considérablement impacter votre qualité de vie si elle n'est pas correctement prise en charge [14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la colite lymphocytaire présente une incidence estimée entre 4 et 6 cas pour 100 000 habitants par an, selon les données récentes de surveillance épidémiologique [1]. Cette pathologie représente environ 10 à 15% de toutes les colites microscopiques diagnostiquées dans l'Hexagone.
Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes, avec un âge moyen au diagnostic de 65 ans [7,9]. Cependant, on observe une tendance à la hausse des diagnostics chez les patients plus jeunes, notamment dans la tranche 40-50 ans. Cette évolution pourrait s'expliquer par une meilleure reconnaissance de la maladie par les gastro-entérologues.
Au niveau européen, les pays nordiques affichent les taux d'incidence les plus élevés, avec jusqu'à 8 cas pour 100 000 habitants en Suède [2,3]. Cette variation géographique suggère l'existence de facteurs environnementaux ou génétiques spécifiques. D'ailleurs, certaines études pointent le rôle potentiel du climat et des habitudes alimentaires.
Bon à savoir : l'incidence de la colite lymphocytaire a doublé en France ces dix dernières années [4]. Cette augmentation reflète probablement une amélioration du diagnostic plutôt qu'une réelle explosion des cas. Les gastro-entérologues sont désormais mieux formés à reconnaître cette pathologie souvent sous-diagnostiquée.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes de la colite lymphocytaire restent encore partiellement mystérieuses. Néanmoins, plusieurs facteurs de risque ont été clairement identifiés par la recherche médicale [5,6].
Les médicaments constituent le principal facteur déclenchant. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les inhibiteurs de la pompe à protons, et certains antidépresseurs sont particulièrement incriminés [6]. L'entacapone, utilisé dans la maladie de Parkinson, peut également déclencher cette pathologie. Si vous prenez régulièrement des médicaments, n'hésitez pas à en parler avec votre médecin.
Le tabagisme représente un autre facteur de risque majeur. Les fumeurs ont deux fois plus de risques de développer une colite lymphocytaire [8]. Paradoxalement, l'arrêt du tabac peut parfois déclencher la maladie, probablement en raison des modifications immunitaires qui s'ensuivent.
Certaines maladies auto-immunes sont associées à cette pathologie : la maladie cœliaque, la thyroïdite de Hashimoto, ou encore le diabète de type 1 [10,12]. Cette association suggère un terrain immunitaire particulier chez certaines personnes. En fait, votre système immunitaire pourrait être "programmé" pour réagir de façon excessive.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le symptôme principal de la colite lymphocytaire est une diarrhée chronique, souvent aqueuse et non sanglante [7,11]. Cette diarrhée peut survenir brutalement ou s'installer progressivement sur plusieurs semaines.
Vous pourriez ressentir des douleurs abdominales, généralement localisées dans la partie gauche du ventre. Ces douleurs sont souvent décrites comme des crampes ou des spasmes, particulièrement intenses avant les selles. Certains patients rapportent également des ballonnements et une sensation de pesanteur abdominale.
La fatigue constitue un symptôme fréquent mais souvent négligé. Elle résulte de la déshydratation chronique et des carences nutritionnelles liées aux diarrhées répétées [13]. Vous pourriez aussi noter une perte de poids involontaire, surtout si les symptômes persistent depuis plusieurs mois.
Attention aux symptômes d'alarme : fièvre, sang dans les selles, douleurs abdominales intenses ou perte de poids rapide nécessitent une consultation médicale urgente [14]. Ces signes peuvent indiquer une complication ou une autre pathologie plus grave. Rassurez-vous, la colite lymphocytaire elle-même ne présente pas de risque vital.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de colite lymphocytaire nécessite une approche méthodique, car les symptômes peuvent évoquer de nombreuses autres pathologies [8,11].
Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos antécédents médicaux et vos traitements en cours. Il recherchera notamment la prise de médicaments potentiellement responsables [6]. L'examen clinique permet d'évaluer votre état général et de rechercher des signes de déshydratation.
Les examens biologiques incluent une prise de sang complète pour rechercher une inflammation, une anémie ou des carences. L'analyse des selles permet d'éliminer une infection bactérienne, virale ou parasitaire. Ces examens sont normaux dans la colite lymphocytaire, ce qui constitue déjà un indice diagnostique important.
La coloscopie représente l'examen clé du diagnostic [14]. Paradoxalement, l'aspect du côlon est normal ou quasi-normal à l'œil nu. C'est pourquoi des biopsies sont systématiquement réalisées dans différentes zones du côlon. L'examen au microscope révèle alors l'infiltration caractéristique de lymphocytes dans la muqueuse.
Bon à savoir : le diagnostic peut parfois prendre plusieurs mois, car cette pathologie reste méconnue de certains praticiens. N'hésitez pas à consulter un gastro-entérologue si vos symptômes persistent malgré un bilan initial normal.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la colite lymphocytaire repose sur plusieurs approches thérapeutiques, adaptées à la sévérité de vos symptômes [8,14].
En première intention, votre médecin vous proposera probablement du budésonide, un corticoïde à action locale. Ce médicament présente l'avantage d'agir directement sur l'inflammation intestinale avec peu d'effets secondaires généraux. Le traitement dure généralement 6 à 8 semaines, avec une efficacité de 80% sur les symptômes [9].
Les antidiarrhéiques comme le lopéramide peuvent vous soulager rapidement en attendant l'effet des traitements de fond. Ils ne guérissent pas la maladie mais améliorent considérablement votre confort au quotidien. Certains patients les utilisent de façon ponctuelle lors de sorties ou d'événements importants.
En cas d'échec du budésonide, d'autres options existent : la cholestyramine, qui fixe les acides biliaires, ou encore l'azathioprine dans les formes réfractaires [5]. Ces traitements de seconde ligne nécessitent une surveillance médicale plus étroite mais peuvent être très efficaces.
L'important à retenir : l'arrêt des médicaments potentiellement responsables constitue souvent la première étape du traitement. Discutez avec votre médecin de la possibilité de modifier votre traitement habituel, notamment si vous prenez des AINS ou des IPP au long cours.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur la colite lymphocytaire connaît des avancées prometteuses, avec plusieurs innovations thérapeutiques en cours d'évaluation [2,3,4].
Les thérapies ciblées représentent l'avenir du traitement. Des molécules comme le VELSIPITY, initialement développé pour d'autres pathologies inflammatoires, montrent des résultats encourageants dans les colites microscopiques réfractaires [1]. Ces traitements agissent spécifiquement sur les voies inflammatoires impliquées dans la maladie.
La médecine personnalisée fait également son apparition dans ce domaine. Des tests génétiques permettent désormais d'identifier les patients qui répondront le mieux à certains traitements [2]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge en évitant les échecs thérapeutiques.
Les recherches sur le microbiote intestinal ouvrent de nouvelles perspectives. Certaines souches probiotiques spécifiques semblent capables de moduler l'inflammation intestinale [4]. Des essais cliniques sont en cours pour évaluer leur efficacité dans la colite lymphocytaire.
Concrètement, ces innovations devraient être disponibles dans les prochaines années. En attendant, les traitements actuels restent efficaces dans la majorité des cas. La bonne nouvelle : la recherche s'intensifie sur cette pathologie longtemps négligée.
Vivre au Quotidien avec Colite lymphocytaire
Vivre avec une colite lymphocytaire nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous : une vie normale reste tout à fait possible [13].
L'alimentation joue un rôle important dans la gestion des symptômes. Évitez les aliments riches en fibres insolubles pendant les poussées : légumes crus, fruits à peau, céréales complètes. Privilégiez les aliments faciles à digérer : riz blanc, bananes, pommes de terre. Certains patients trouvent un soulagement en limitant les produits laitiers ou le gluten, même sans intolérance avérée.
La gestion du stress s'avère cruciale car il peut aggraver les symptômes. Des techniques de relaxation, la méditation ou une activité physique régulière peuvent vous aider. D'ailleurs, de nombreux patients rapportent une amélioration notable de leurs symptômes après avoir appris à mieux gérer leur stress.
Au niveau professionnel, n'hésitez pas à informer votre employeur si nécessaire. La plupart des aménagements sont simples : accès facilité aux toilettes, possibilité de télétravail pendant les poussées. Votre médecin peut vous établir un certificat médical si besoin.
Bon à savoir : rejoindre une association de patients peut vous apporter un soutien précieux. Échanger avec d'autres personnes qui vivent la même situation aide souvent à mieux accepter la maladie et à découvrir des astuces pratiques.
Les Complications Possibles
La colite lymphocytaire est généralement une maladie bénigne, mais certaines complications peuvent survenir si elle n'est pas correctement prise en charge [7,8].
La déshydratation représente la complication la plus fréquente, surtout chez les personnes âgées. Les diarrhées répétées entraînent une perte importante d'eau et d'électrolytes. Surveillez les signes : soif intense, bouche sèche, fatigue extrême, vertiges. Une hospitalisation peut être nécessaire dans les cas sévères.
Les carences nutritionnelles peuvent s'installer progressivement. La malabsorption chronique peut provoquer des déficits en vitamines B12, folates, fer ou vitamine D [13]. Ces carences se manifestent par une anémie, une fatigue persistante ou des troubles de l'humeur. Un suivi biologique régulier permet de les dépister précocement.
Contrairement à d'autres colites inflammatoires, la colite lymphocytaire ne provoque pas de cancer colorectal [9]. C'est une excellente nouvelle : vous n'avez pas besoin d'une surveillance coloscopique renforcée. Le risque de perforation intestinale est également exceptionnel.
L'important à retenir : ces complications restent rares avec un traitement adapté. La plupart des patients vivent normalement sans séquelles à long terme. Néanmoins, un suivi médical régulier reste recommandé pour ajuster le traitement si nécessaire.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la colite lymphocytaire est généralement excellent, ce qui devrait vous rassurer [8,9].
Avec un traitement approprié, plus de 80% des patients obtiennent une rémission complète des symptômes dans les deux mois [14]. Cette rémission peut être durable, certains patients restant asymptomatiques pendant des années. Cependant, des rechutes sont possibles, notamment en cas d'arrêt prématuré du traitement ou de réexposition aux facteurs déclenchants.
La qualité de vie s'améliore considérablement une fois le diagnostic posé et le traitement initié. La plupart des patients reprennent leurs activités normales : travail, loisirs, voyages. Seules quelques précautions alimentaires peuvent être nécessaires à long terme.
Contrairement aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin comme la maladie de Crohn, la colite lymphocytaire n'évolue pas vers des complications graves [9]. Elle ne nécessite pas de chirurgie et n'augmente pas le risque de cancer. C'est une maladie "bénigne" au sens médical du terme.
Bon à savoir : l'espérance de vie n'est pas affectée par cette pathologie. Avec un suivi médical adapté et un traitement bien conduit, vous pouvez envisager l'avenir sereinement. Les innovations thérapeutiques récentes offrent encore plus d'espoir pour les formes résistantes.
Peut-on Prévenir Colite lymphocytaire ?
La prévention de la colite lymphocytaire reste limitée car ses causes exactes ne sont pas entièrement élucidées [5,6].
Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire votre risque de développer cette pathologie. L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus importante, le tabagisme étant un facteur de risque majeur [8]. Si vous fumez, c'est une raison supplémentaire d'arrêter, au-delà des bénéfices cardiovasculaires et respiratoires bien connus.
La gestion prudente des médicaments représente un autre axe de prévention. Évitez l'automédication avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Si vous devez prendre des AINS au long cours, discutez avec votre médecin des alternatives possibles ou des mesures de protection gastro-intestinale [6].
Une alimentation équilibrée et la gestion du stress peuvent également jouer un rôle protecteur, même si les preuves scientifiques restent limitées. Privilégiez une alimentation riche en fibres solubles, en oméga-3 et en antioxydants. L'activité physique régulière contribue aussi à maintenir un système immunitaire équilibré.
Pour les personnes à risque (antécédents familiaux de maladies auto-immunes, prise de médicaments à risque), une surveillance médicale régulière permet un diagnostic précoce en cas de symptômes. Plus le traitement est initié tôt, meilleur est le pronostic.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et européennes ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la colite lymphocytaire [14,15].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche diagnostique standardisée : coloscopie avec biopsies systématiques devant toute diarrhée chronique inexpliquée chez l'adulte [1]. Cette recommandation vise à éviter les retards diagnostiques encore trop fréquents dans cette pathologie.
Concernant le traitement, les recommandations européennes privilégient le budésonide en première intention, avec une posologie de 9 mg par jour pendant 6 à 8 semaines [15]. En cas d'échec, les alternatives incluent la cholestyramine ou l'azathioprine, selon des protocoles bien définis.
Le Collège des Gastro-Entérologues insiste sur l'importance du suivi à long terme [14]. Une consultation de contrôle est recommandée 3 mois après l'initiation du traitement, puis tous les 6 mois pendant les deux premières années. Cette surveillance permet d'adapter le traitement et de prévenir les rechutes.
Les recommandations soulignent également l'importance de l'éducation thérapeutique. Les patients doivent être informés sur leur maladie, les facteurs déclenchants à éviter, et les signes d'alerte nécessitant une consultation rapide. Cette approche améliore significativement l'observance thérapeutique et la qualité de vie.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la colite lymphocytaire.
L'Association François Aupetit (AFA) propose des informations et un soutien aux patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Bien que principalement axée sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, elle accueille aussi les patients avec colites microscopiques. Leurs groupes de parole et leurs forums en ligne constituent une aide précieuse.
La Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE) met à disposition des fiches d'information patient sur son site internet. Ces documents, validés par des experts, expliquent la maladie en termes simples et donnent des conseils pratiques pour la vie quotidienne.
Les centres de référence des maladies inflammatoires digestives, présents dans les CHU, offrent une expertise spécialisée pour les cas complexes. N'hésitez pas à demander une consultation si votre maladie résiste aux traitements habituels ou si vous avez des questions spécifiques.
Sur internet, méfiez-vous des informations non vérifiées. Privilégiez les sites officiels : HAS, Ameli, sites des sociétés savantes. Les forums de patients peuvent être utiles pour le soutien moral, mais ne remplacent jamais l'avis médical. Votre gastro-entérologue reste votre meilleur interlocuteur pour toute question médicale.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une colite lymphocytaire au quotidien.
Alimentation : Tenez un carnet alimentaire pour identifier vos aliments déclencheurs personnels. Chaque patient réagit différemment. Pendant les poussées, privilégiez les aliments pauvres en fibres : riz blanc, pâtes, bananes, pommes cuites. Évitez temporairement les crudités, les légumineuses et les fruits à peau. Buvez beaucoup d'eau pour compenser les pertes liées aux diarrhées.
Gestion des sorties : Repérez toujours les toilettes en arrivant dans un lieu public. Utilisez des applications mobiles qui localisent les toilettes publiques. Emportez toujours des lingettes et du papier toilette de secours. Pour les longs trajets, planifiez des arrêts réguliers.
Travail : Informez discrètement votre supérieur hiérarchique si nécessaire. La plupart des employeurs se montrent compréhensifs face à un problème de santé. Négociez des aménagements simples : bureau proche des toilettes, possibilité de télétravail pendant les poussées. Gardez des vêtements de rechange au bureau par précaution.
Voyage : Emportez toujours vos médicaments en quantité suffisante, plus une réserve de sécurité. Renseignez-vous sur la disponibilité de vos traitements dans le pays de destination. Souscrivez une assurance voyage couvrant votre pathologie. Prévoyez des vêtements de rechange dans votre bagage à main.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte nécessitent une consultation médicale rapide, même si vous êtes déjà suivi pour une colite lymphocytaire.
Consultation urgente (dans les 24h) : fièvre supérieure à 38,5°C, sang dans les selles, douleurs abdominales intenses et persistantes, vomissements répétés empêchant l'hydratation, signes de déshydratation sévère (vertiges, confusion, soif intense). Ces symptômes peuvent indiquer une complication ou une autre pathologie.
Consultation dans la semaine : aggravation notable des diarrhées malgré le traitement, perte de poids rapide (plus de 3 kg en un mois), fatigue extrême persistante, apparition de nouveaux symptômes inexpliqués. N'attendez pas que la situation se dégrade davantage.
Suivi régulier : même en l'absence de symptômes, un suivi médical régulier reste important. Consultez votre gastro-entérologue tous les 6 mois les deux premières années, puis annuellement. Ces consultations permettent d'adapter le traitement et de prévenir les rechutes.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication non détectée. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner : utilisez cette ressource sans modération. La colite lymphocytaire se gère très bien avec un suivi adapté.
Questions Fréquentes
La colite lymphocytaire est-elle héréditaire ?Il n'existe pas de transmission héréditaire directe, mais certaines prédispositions génétiques aux maladies auto-immunes peuvent être familiales [10]. Si vous avez des antécédents familiaux, mentionnez-le à votre médecin.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Absolument ! La colite lymphocytaire n'affecte pas la fertilité ni le déroulement de la grossesse. Discutez avec votre médecin de l'adaptation éventuelle de votre traitement pendant la grossesse.
Dois-je suivre un régime alimentaire particulier ?
Aucun régime strict n'est nécessaire en dehors des poussées. Écoutez votre corps et évitez les aliments qui déclenchent vos symptômes. Un nutritionniste peut vous aider à équilibrer votre alimentation.
Le stress peut-il déclencher une poussée ?
Oui, le stress est un facteur déclenchant reconnu [13]. Apprenez des techniques de gestion du stress : relaxation, méditation, sport. N'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon les patients. Certains n'ont besoin que d'un traitement ponctuel, d'autres nécessitent un traitement d'entretien. Votre médecin adaptera la durée selon votre évolution [14].
Questions Fréquentes
La colite lymphocytaire est-elle héréditaire ?
Il n'existe pas de transmission héréditaire directe, mais certaines prédispositions génétiques aux maladies auto-immunes peuvent être familiales. Si vous avez des antécédents familiaux, mentionnez-le à votre médecin.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Absolument ! La colite lymphocytaire n'affecte pas la fertilité ni le déroulement de la grossesse. Discutez avec votre médecin de l'adaptation éventuelle de votre traitement pendant la grossesse.
Dois-je suivre un régime alimentaire particulier ?
Aucun régime strict n'est nécessaire en dehors des poussées. Écoutez votre corps et évitez les aliments qui déclenchent vos symptômes. Un nutritionniste peut vous aider à équilibrer votre alimentation.
Le stress peut-il déclencher une poussée ?
Oui, le stress est un facteur déclenchant reconnu. Apprenez des techniques de gestion du stress : relaxation, méditation, sport. N'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon les patients. Certains n'ont besoin que d'un traitement ponctuel, d'autres nécessitent un traitement d'entretien. Votre médecin adaptera la durée selon votre évolution.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] VELSIPITY 2 mg, comprimé pelliculé. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Microscopic Colitis: A Review of the Literature and Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Diagnosis and treatment of microscopic colitis: position Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Microscopic Colitis: An Underestimated Disease Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] A Amiot - Une colite lymphocytaire réfractaire. Hépato-Gastro & Oncologie Digestive, 2023.Lien
- [6] DM Rodrigues, E Hsieh. Colite lymphocytaire associée à l'entacapone. 2023.Lien
- [7] A Chehaider, M Ayari. Les caractéristiques cliniques et évolutives de la colite lymphocytaire. 2022.Lien
- [8] C Bresteau, A Martin. La colite microscopique. 2023.Lien
- [9] N Richard, M Fumery - Bibliographie de la colite microscopique. Hépato-Gastro & Oncologie Digestive. 2023.Lien
- [10] R Limam, SB Azouz. La colite microscopique au cours de la maladie cœliaque. 2024.Lien
- [11] G Macaigne - La colite microscopique, quand y penser? Hépato-Gastro & Oncologie Digestive, 2023.Lien
- [12] F Masoch, I Durieu. Entéropathies inflammatoires associées aux déficits immunitaires humoraux primitifs. 2025.Lien
- [13] Colite lymphocytaire : causes, symptômes et options de traitement.Lien
- [14] Fiches de recommandations : Colites Microscopiques. CREGG.Lien
- [15] Colites microscopiques : recommandations européennes. FMC Gastro.Lien
Publications scientifiques
- Une colite lymphocytaire réfractaire (2023)
- Colite lymphocytaire associée à l'entacapone (2023)[PDF]
- Les caractéristiques cliniques et évolutives de la colite lymphocytaire (2022)
- La colite microscopique (2023)
- Bibliographie de la colite microscopique (2023)
Ressources web
- Colite lymphocytaire : causes, symptômes et options de ... (medicoverhospitals.in)
Le diagnostic définitif de la colite lymphocytaire nécessite une coloscopie avec biopsies de la muqueuse du côlon. Les biopsies sont examinées au microscope ...
- Fiches de recommandations : Colites Microscopiques (cregg.org)
La colite microscopique (CM) constitue une cause fréquente de diarrhées chroniques. Le diagnostic repose sur une iléo-coloscopie avec biopsies étagées. · La ...
- Colites microscopiques : recommandations européennes (fmcgastro.org)
30 juin 2021 — Le diagnostic de colite microscopique est porté chez 10 à 14 % des malades avec diarrhée chronique et coloscopie macroscopiquement normale. Les ...
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Le principal symptôme de la colite microscopique est une diarrhée aqueuse chronique, souvent accompagnée de douleurs abdominales, de nausées, de flatulences, ...
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de A Chehaider · 2022 — Des douleurs abdominales, un ballonnement, des épigastralgies et une asthénie étaient signalés dans respectivement 47,6 %, 23,8 %, 19 % et 14,3 % des cas. Sur ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.