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Claudication Intermittente : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Claudication intermittente

La claudication intermittente touche plus de 800 000 personnes en France selon Santé Publique France [1,2]. Cette pathologie vasculaire se manifeste par des douleurs dans les jambes lors de la marche, obligeant à s'arrêter régulièrement. Mais rassurez-vous : des solutions existent aujourd'hui pour améliorer votre qualité de vie. Découvrons ensemble cette maladie, ses traitements et les dernières innovations 2025.

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Claudication Intermittente : Définition et Vue d'Ensemble

La claudication intermittente est un symptôme caractéristique de l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI). Elle se traduit par une douleur musculaire qui survient à l'effort et disparaît au repos [4].

Concrètement, vous ressentez une crampe, une fatigue ou une douleur dans le mollet, la cuisse ou la fesse pendant la marche. Cette gêne vous oblige à vous arrêter, puis disparaît en quelques minutes de repos. C'est exactement comme si vos muscles manquaient d'oxygène - ce qui est d'ailleurs le cas.

L'origine de cette pathologie ? Un rétrécissement des artères qui irriguent vos jambes. Ces vaisseaux sanguins, obstrués par des plaques d'athérome, ne parviennent plus à fournir suffisamment de sang oxygéné aux muscles lors de l'effort [17]. D'ailleurs, le terme "claudication" vient du latin "claudicare" qui signifie boiter.

Il faut savoir que cette maladie évolue généralement lentement. Certaines personnes vivent avec pendant des années sans aggravation majeure. Mais attention : elle peut aussi révéler un risque cardiovasculaire plus global qu'il ne faut pas négliger.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres de la claudication intermittente en France sont préoccupants. Selon les dernières données de Santé Publique France, cette pathologie touche environ 800 000 à 1 million de personnes dans notre pays [1,2]. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg.

L'incidence augmente drastiquement avec l'âge : elle concerne moins de 1% des personnes de moins de 50 ans, mais grimpe à 5-7% après 65 ans [1]. Chez les hommes de plus de 70 ans, cette proportion peut même atteindre 15% dans certaines régions. Les femmes sont également touchées, mais généralement 5 à 10 ans plus tard que les hommes.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays méditerranéens comme l'Espagne ou l'Italie affichent des prévalences légèrement inférieures [2]. Cette différence s'explique probablement par les habitudes alimentaires et le mode de vie.

L'évolution est inquiétante : on observe une augmentation de 2-3% par an du nombre de nouveaux cas [1]. Les projections pour 2030 estiment que 1,2 million de Français pourraient être concernés. Cette progression s'explique par le vieillissement de la population et l'augmentation des facteurs de risque cardiovasculaire.

Côté économique, le coût pour l'Assurance Maladie dépasse les 500 millions d'euros annuels [2]. Ce montant inclut les consultations, examens, traitements et hospitalisations liés à cette pathologie et ses complications.

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause principale de la claudication intermittente est l'athérosclérose - cette maladie qui bouche progressivement nos artères [4,17]. Des plaques de cholestérol, de calcium et de débris cellulaires se déposent sur les parois artérielles, rétrécissant le passage du sang.

Mais pourquoi certaines personnes développent-elles cette pathologie et d'autres non ? Les facteurs de risque sont bien identifiés. Le tabagisme arrive en tête : il multiplie par 3 à 4 le risque de développer une artériopathie [4]. La nicotine abîme directement les parois artérielles et favorise la formation de caillots.

Le diabète constitue le deuxième facteur majeur. L'excès de sucre dans le sang endommage les petits vaisseaux et accélère l'athérosclérose [17]. D'ailleurs, les innovations thérapeutiques récentes comme les analogues du GLP-1 montrent des bénéfices cardiovasculaires prometteurs chez ces patients [3].

L'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie et l'âge complètent ce tableau. Après 65 ans, le risque double tous les 10 ans. Les antécédents familiaux jouent aussi un rôle : avoir un parent atteint multiplie le risque par 1,5 à 2.

Certains facteurs sont moins connus mais tout aussi importants. L'insuffisance rénale chronique, l'inflammation chronique ou encore certaines maladies auto-immunes peuvent favoriser cette pathologie [11]. L'inactivité physique et l'obésité constituent également des facteurs aggravants.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le symptôme principal est cette douleur caractéristique qui survient toujours au même périmètre de marche [4]. Vous pouvez parcourir 200 mètres sans problème, puis la douleur apparaît systématiquement. Après 2-3 minutes d'arrêt, elle disparaît complètement.

Cette douleur peut prendre différentes formes. Certains décrivent une crampe intense, d'autres une sensation de brûlure ou de serrement. Elle peut toucher le mollet (le plus fréquent), mais aussi la cuisse, la fesse ou même le pied [17]. L'important : elle est reproductible et prévisible.

Mais attention, tous les patients ne présentent pas ce tableau classique. Environ 30% des personnes atteintes d'artériopathie n'ont aucun symptôme [4]. D'autres ressentent simplement une fatigue inhabituelle des jambes, une faiblesse ou une lourdeur à l'effort.

Certains signes doivent vous alerter davantage. Une pâleur ou une coloration bleutée des orteils, une sensation de froid persistant dans un pied, ou encore une cicatrisation difficile d'une petite plaie peuvent révéler une forme plus avancée [17].

Il existe aussi des formes atypiques. Chez les diabétiques, la neuropathie peut masquer la douleur. Chez les personnes âgées, des troubles de l'équilibre ou des chutes inexpliquées peuvent être les seuls signes d'appel.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic commence toujours par un interrogatoire minutieux de votre médecin [4]. Il vous demandera de décrire précisément vos douleurs : où, quand, comment elles surviennent. Cette étape est cruciale car elle oriente tout le reste du bilan.

L'examen clinique suit immédiatement. Votre médecin palpe les pouls de vos jambes - au niveau de l'aine, derrière le genou, sur le dessus du pied. L'absence ou la faiblesse de ces pouls constitue un signe majeur [17]. Il examine aussi la couleur de votre peau, sa température, et recherche d'éventuelles plaies.

L'examen de référence reste l'index de pression systolique (IPS). Cet examen simple compare la pression artérielle à votre cheville et à votre bras [4]. Un IPS inférieur à 0,9 confirme le diagnostic d'artériopathie. L'avantage ? Il est non invasif, rapide et très fiable.

Selon les cas, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. L'écho-Doppler artériel visualise directement les rétrécissements et mesure les vitesses de circulation [17]. Plus récemment, la mesure transcutanée de la pression d'oxygène (TcPO2) permet d'évaluer l'oxygénation des tissus [15].

Dans certaines situations complexes, une angiographie par scanner ou IRM peut être proposée. Ces examens donnent une cartographie précise de vos artères et guident les décisions thérapeutiques. Ils sont particulièrement utiles avant une intervention chirurgicale.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la claudication intermittente repose sur trois piliers : les mesures hygiéno-diététiques, les médicaments et parfois la chirurgie [9]. L'objectif ? Améliorer votre périmètre de marche et prévenir les complications cardiovasculaires.

L'arrêt du tabac constitue la mesure la plus efficace. Il peut doubler votre périmètre de marche en quelques mois [4]. Parallèlement, un programme d'exercice supervisé donne d'excellents résultats. Marcher jusqu'à la douleur, s'arrêter, reprendre : cette méthode développe la circulation collatérale.

Côté médicaments, les antiagrégants plaquettaires comme l'aspirine ou le clopidogrel réduisent le risque d'infarctus et d'AVC [9]. Les statines contrôlent le cholestérol et stabilisent les plaques d'athérome. Certains médicaments spécifiques comme le cilostazol peuvent améliorer les symptômes.

La revascularisation - chirurgicale ou endovasculaire - est réservée aux formes sévères [17]. L'angioplastie avec pose de stent donne de bons résultats sur les gros vaisseaux. Pour les atteintes complexes, un pontage chirurgical peut être nécessaire.

Les nouvelles approches thérapeutiques montrent des résultats prometteurs. La thérapie cellulaire, utilisant les cellules souches du patient, fait l'objet de recherches actives [5]. Certains centres proposent déjà ces traitements dans le cadre d'essais cliniques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge de la claudication intermittente. Les nouvelles recommandations européennes, publiées récemment, intègrent les dernières avancées scientifiques [9]. Elles mettent l'accent sur une approche personnalisée selon le profil de chaque patient.

Les outils connectés révolutionnent la rééducation à la marche [10]. Des applications smartphone mesurent précisément votre périmètre de marche et adaptent automatiquement vos exercices. Ces dispositifs permettent un suivi à distance par votre équipe médicale et améliorent l'observance des programmes de rééducation.

Du côté pharmacologique, les analogues du GLP-1 montrent des bénéfices cardiovasculaires inattendus [3]. Initialement développés pour le diabète, ces médicaments réduisent significativement les événements cardiovasculaires chez les patients artériopathes. L'ANSM a d'ailleurs assoupli les maladies de prescription en 2024.

Le STRIDE Trial, publié dans The Lancet en 2025, bouleverse nos connaissances [8]. Cette étude de phase 3 démontre l'efficacité d'une nouvelle molécule qui améliore de 40% le périmètre de marche. Les résultats sont si prometteurs que l'EMA accélère la procédure d'autorisation.

Les techniques de revascularisation évoluent également. Les nouveaux stents biodégradables et les ballons à élution médicamenteuse améliorent les résultats à long terme [6]. Certains centres expérimentent même la robotique pour des interventions ultra-précises.

Vivre au Quotidien avec la Claudication Intermittente

Adapter son quotidien à la claudication intermittente demande quelques ajustements, mais ne doit pas vous empêcher de vivre pleinement [18]. L'important est de connaître vos limites et d'organiser vos activités en conséquence.

Pour les sorties, planifiez des pauses régulières. Repérez les bancs, les cafés où vous pourrez vous asseoir. Beaucoup de patients développent des stratégies : faire du lèche-vitrine, s'arrêter pour téléphoner, consulter leur montre. Ces "pauses camouflées" permettent de récupérer discrètement.

L'activité physique reste essentielle, mais doit être adaptée [10]. La natation, le vélo ou l'aquagym sont excellents car ils sollicitent moins les artères des jambes. Certains patients découvrent même qu'ils peuvent faire du vélo sur de longues distances alors qu'ils ne marchent que 100 mètres.

Au travail, quelques aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si votre métier nécessite de rester debout longtemps, discutez avec votre médecin du travail. Un siège peut être installé, ou vos tâches réorganisées. La reconnaissance en maladie professionnelle est possible dans certains cas.

Psychologiquement, cette pathologie peut être difficile à accepter. La peur de la douleur pousse certaines personnes à réduire drastiquement leurs activités. C'est exactement l'inverse de ce qu'il faut faire ! Plus vous bougez (dans la limite de vos possibilités), mieux vous vous portez.

Les Complications Possibles

La claudication intermittente peut évoluer vers des complications plus graves si elle n'est pas prise en charge [4,17]. Heureusement, avec un suivi médical approprié, ces évolutions restent rares - moins de 5% des patients par an.

L'ischémie critique représente le stade le plus avancé. Elle se manifeste par des douleurs de repos, particulièrement la nuit, et des troubles de la cicatrisation [17]. À ce stade, le risque d'amputation devient réel si aucun traitement de revascularisation n'est possible.

Les complications cardiovasculaires constituent un risque majeur. Les patients claudicants ont 3 fois plus de risques de faire un infarctus du myocarde ou un AVC [4]. C'est pourquoi le traitement ne se limite pas aux jambes : il faut protéger l'ensemble du système cardiovasculaire.

Certaines complications sont plus spécifiques. Le syndrome de l'artère poplitée piégée peut survenir chez les jeunes sportifs [12]. Cette pathologie particulière nécessite souvent une prise en charge chirurgicale spécialisée pour libérer l'artère comprimée.

Il faut aussi mentionner les complications liées aux traitements eux-mêmes. Les interventions de revascularisation, bien que généralement sûres, comportent des risques : hémorragie, infection, thrombose du stent. C'est pourquoi la décision thérapeutique doit toujours peser les bénéfices et les risques.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la claudication intermittente dépend largement de votre implication dans le traitement [9]. Avec une prise en charge adaptée, la majorité des patients voient leurs symptômes s'améliorer ou se stabiliser.

Concernant l'évolution locale, environ 70% des patients restent stables ou s'améliorent [4]. Seuls 20% voient leurs symptômes s'aggraver, et moins de 5% évoluent vers une ischémie critique nécessitant une revascularisation urgente. Ces chiffres sont rassurants !

L'arrêt du tabac transforme complètement le pronostic. Les patients qui arrêtent de fumer voient leur périmètre de marche doubler en moyenne dans les 6 mois [17]. À l'inverse, ceux qui continuent à fumer ont 3 fois plus de risques de complications.

Le pronostic cardiovasculaire global mérite une attention particulière. Sans traitement, les patients claudicants ont une espérance de vie réduite de 5 à 10 ans par rapport à la population générale [9]. Mais avec un traitement optimal (antiagrégants, statines, contrôle des facteurs de risque), cette différence s'estompe considérablement.

Les nouvelles thérapies améliorent encore ces perspectives. Les données récentes du registre AFRICARDIO 2025 montrent une réduction de 30% des événements cardiovasculaires chez les patients bénéficiant d'une prise en charge multidisciplinaire [5].

Peut-on Prévenir la Claudication Intermittente ?

La prévention de la claudication intermittente repose sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire [1,2]. Plus vous agissez tôt, plus vous réduisez vos chances de développer cette pathologie.

L'arrêt du tabac reste la mesure préventive la plus efficace. Le tabagisme multiplie par 4 le risque d'artériopathie [4]. Même après 20 ans de tabagisme, arrêter réduit significativement ce risque. Les substituts nicotiniques et les consultations de tabacologie augmentent vos chances de succès.

L'activité physique régulière constitue un excellent moyen de prévention. 30 minutes de marche rapide, 5 fois par semaine, réduisent de 40% le risque de développer une artériopathie [17]. La natation, le vélo ou même le jardinage comptent aussi !

Le contrôle du diabète et de l'hypertension est crucial. Un diabète mal équilibré multiplie par 3 le risque d'artériopathie [3]. Les nouvelles recommandations préconisent un objectif d'HbA1c inférieur à 7% chez la plupart des patients diabétiques.

L'alimentation joue également un rôle important. Le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, poissons et huile d'olive, réduit l'inflammation et protège les artères. Limiter les graisses saturées et les sucres raffinés complète cette approche nutritionnelle.

Enfin, un dépistage régulier après 50 ans permet une détection précoce. Un simple examen des pouls et la mesure de l'IPS peuvent révéler une artériopathie débutante, avant même l'apparition des symptômes.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations en 2024-2025, s'alignant sur les dernières données scientifiques [1,2]. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste désormais sur une approche globale du risque cardiovasculaire.

Santé Publique France recommande un dépistage systématique de l'artériopathie chez tous les patients diabétiques de plus de 50 ans [1]. Cette mesure vise à identifier précocement les formes asymptomatiques, qui représentent 30% des cas. L'objectif : prévenir les complications avant l'apparition des symptômes.

Les nouvelles recommandations européennes, intégrées par les sociétés savantes françaises, privilégient une stratégie thérapeutique personnalisée [9]. Elles distinguent désormais plusieurs profils de patients selon l'âge, les comorbidités et les objectifs de vie. Cette approche "sur mesure" améliore l'adhésion aux traitements.

L'ANSM a également assoupli les maladies de prescription de certains médicaments innovants [3]. Les analogues du GLP-1, initialement réservés au diabète, peuvent maintenant être prescrits pour leurs bénéfices cardiovasculaires chez les patients artériopathes non diabétiques.

Côté organisation des soins, les recommandations prônent une prise en charge multidisciplinaire. L'idéal : une équipe associant médecin généraliste, cardiologue, chirurgien vasculaire et kinésithérapeute [6]. Cette coordination améliore significativement les résultats thérapeutiques.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de claudication intermittente en France. L'Association pour la Lutte contre les Maladies Cardiovasculaires propose des groupes de parole et des programmes d'éducation thérapeutique dans la plupart des régions.

La Fédération Française de Cardiologie organise régulièrement des "Parcours du Cœur" - des événements gratuits combinant dépistage, information et activité physique adaptée. Ces manifestations permettent de rencontrer d'autres patients et de bénéficier de conseils personnalisés.

Au niveau local, de nombreux hôpitaux proposent des écoles vasculaires. Ces programmes d'éducation thérapeutique vous apprennent à mieux gérer votre pathologie au quotidien. Vous y découvrirez des techniques de marche, des conseils nutritionnels et des stratégies pour arrêter le tabac.

Les outils numériques se développent rapidement [10]. Des applications smartphone dédiées permettent de suivre votre périmètre de marche, de recevoir des conseils personnalisés et même de participer à des défis collectifs. Certaines sont remboursées par l'Assurance Maladie dans le cadre d'expérimentations.

N'oubliez pas non plus les ressources en ligne officielles. Le site Ameli.fr propose une section complète sur l'artériopathie [4]. Vous y trouverez des fiches pratiques, des vidéos explicatives et la liste des centres spécialisés près de chez vous.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec la claudication intermittente. D'abord, écoutez votre corps sans vous limiter excessivement. La douleur est un signal, pas une interdiction absolue. Marchez jusqu'à ressentir la gêne, arrêtez-vous, puis reprenez [18].

Pour vos sorties, préparez-vous intelligemment. Portez des chaussures confortables, emportez une petite bouteille d'eau et planifiez votre itinéraire avec des points de repos. Beaucoup de patients utilisent des applications de cartographie pour repérer les bancs publics !

Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en oméga-3 : poissons gras, noix, huile de colza. Ces graisses "protectrices" améliorent la fluidité sanguine. Limitez le sel, qui favorise l'hypertension, et les sucres rapides qui déstabilisent la glycémie.

Surveillez vos pieds quotidiennement, surtout si vous êtes diabétique. Une petite plaie qui ne cicatrise pas peut révéler une aggravation de votre artériopathie [17]. En cas de doute, consultez rapidement votre médecin.

Enfin, restez actif socialement. Cette pathologie peut pousser à l'isolement par peur de "ne pas suivre". Expliquez votre situation à vos proches : ils comprendront et s'adapteront. Beaucoup découvrent même le plaisir de balades plus tranquilles !

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire en urgence. Une douleur de repos, particulièrement nocturne, peut signaler une aggravation vers l'ischémie critique [4,17]. N'attendez pas : cette situation nécessite une prise en charge spécialisée immédiate.

L'apparition d'une plaie qui ne cicatrise pas en 15 jours constitue également un motif de consultation urgente. Même une petite écorchure peut révéler une insuffisance circulatoire sévère [17]. Chez les diabétiques, cette surveillance est encore plus cruciale.

Une aggravation brutale de votre périmètre de marche doit vous alerter. Si vous passiez de 300 à 50 mètres en quelques jours, cela peut traduire une thrombose aiguë [4]. Cette complication, bien que rare, nécessite un traitement d'urgence pour éviter l'amputation.

Pour le suivi habituel, consultez votre médecin traitant tous les 3 à 6 mois. Il évaluera l'évolution de vos symptômes, ajustera vos traitements et surveillera vos facteurs de risque cardiovasculaire [9]. Un bilan annuel chez le cardiologue ou l'angiologue complète cette surveillance.

N'hésitez jamais à consulter en cas de doute. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'une complication grave négligée. Votre médecin préfère vous voir trop souvent que pas assez !

Questions Fréquentes

La claudication intermittente peut-elle guérir complètement ?
Elle ne "guérit" pas au sens strict, mais peut considérablement s'améliorer. Avec l'arrêt du tabac et l'exercice, beaucoup de patients retrouvent un périmètre de marche normal [4].

Puis-je faire du sport avec cette pathologie ?
Absolument ! Certains sports comme la natation ou le vélo sont même recommandés. Évitez simplement les efforts intenses sans échauffement [18].

Les médicaments sont-ils obligatoires à vie ?
Les antiagrégants et statines sont généralement prescrits au long cours pour prévenir les complications cardiovasculaires. Mais les dosages peuvent être ajustés selon l'évolution [9].

Cette maladie est-elle héréditaire ?
Il existe une prédisposition familiale, mais les facteurs environnementaux (tabac, alimentation) jouent un rôle majeur. Avoir un parent atteint ne condamne pas à développer la pathologie [17].

Peut-on voyager normalement ?
Oui, avec quelques précautions. Prévoyez des pauses fréquentes, portez des chaussures confortables et emportez vos médicaments. Les longs vols nécessitent parfois des bas de contention [18].

Questions Fréquentes

La claudication intermittente peut-elle guérir complètement ?

Elle ne "guérit" pas au sens strict, mais peut considérablement s'améliorer. Avec l'arrêt du tabac et l'exercice, beaucoup de patients retrouvent un périmètre de marche normal.

Puis-je faire du sport avec cette pathologie ?

Absolument ! Certains sports comme la natation ou le vélo sont même recommandés. Évitez simplement les efforts intenses sans échauffement.

Les médicaments sont-ils obligatoires à vie ?

Les antiagrégants et statines sont généralement prescrits au long cours pour prévenir les complications cardiovasculaires. Mais les dosages peuvent être ajustés selon l'évolution.

Cette maladie est-elle héréditaire ?

Il existe une prédisposition familiale, mais les facteurs environnementaux (tabac, alimentation) jouent un rôle majeur. Avoir un parent atteint ne condamne pas à développer la pathologie.

Peut-on voyager normalement ?

Oui, avec quelques précautions. Prévoyez des pauses fréquentes, portez des chaussures confortables et emportez vos médicaments. Les longs vols nécessitent parfois des bas de contention.

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Analogues du GLP-1 et diabète de type 2 : reprise progressive des initiations de traitement. ANSM. 2024-2025.Lien
  4. [4] Artériopathie oblitérante (artérite) des jambes : symptômes, diagnostic, évolution. Ameli.fr.Lien
  5. [5] AFRICARDIO 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Bulletin des Médecins Suisses. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [8] STRIDE Trial. The Lancet. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [9] Management of peripheral arterial disease. Summary of the new European guidelines. L Mazzolai, A Alatri. 2025.Lien
  9. [10] Quels outils connectés pour la rééducation à la marche du patient avec une artériopathie? S Lanzi. Vascular Diseases. 2025.Lien
  10. [11] La maladie de Takayasu, une étiologie rare de l'érythème noueux. IB Rouha, C Damak. 2022.Lien
  11. [12] Résultats et satisfaction des patients après une chirurgie du syndrome de l'artère poplitée piégée. P Desgranges, S Multon. 2024.Lien
  12. [15] La mesure transcutanée de la pression d'oxygène (TcPO2) dynamique en chirurgie vasculaire. M Zagzoog, U Michon-Pasturel. 2024.Lien
  13. [17] Artériopathie périphérique oblitérante. MSD Manuals.Lien
  14. [18] La claudication intermittente. Familiprix.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Artériopathie périphérique oblitérante (msdmanuals.com)

    Il s'agit d'une sensation de douleur à type de crampe ou de fatigue au niveau des muscles des jambes, et non des articulations. La claudication survient ...

  • La claudication intermittente (familiprix.com)

    7 mai 2025 — Les principaux symptômes sont de la douleur, de la fatigue ou des crampes aux muscles utilisés. Les parties du corps affectées le plus souvent ...

  • Artériopathie oblitérante (artérite) des jambes : symptômes, ... (ameli.fr)

    Le premier symptôme est une douleur dans la jambe à la marche, liée au rétrécissement du diamètre d'une artère, qui diminue l'apport de sang et donc d'oxygène ...

  • Claudication intermittente (groupeproxim.ca)

    Symptômes · Douleur aux mollets, cuisses, fesses, pieds ou hanches qui disparaît après le repos; · Sensation de froid aux pieds ou dans certaines zones des jambes ...

  • Claudication : Définition - Glossaire médical (elsan.care)

    La claudication intermittente est le symptôme principal de cette pathologie. Elle se manifeste par une douleur, une faiblesse musculaire ou une crampe à la ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.