Dystrophies des Cônes et des Bâtonnets : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les dystrophies des cônes et des bâtonnets représentent un groupe de maladies génétiques rares qui affectent progressivement la vision. Ces pathologies touchent les cellules photoréceptrices de la rétine, entraînant une perte visuelle qui peut considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Dystrophies des Cônes et des Bâtonnets : Définition et Vue d'Ensemble
Les dystrophies des cônes et des bâtonnets constituent une famille de maladies héréditaires qui détruisent progressivement les cellules photoréceptrices de la rétine [15]. Ces pathologies touchent principalement deux types de cellules : les cônes, responsables de la vision des couleurs et de la vision centrale, et les bâtonnets, qui permettent la vision nocturne et périphérique.
Contrairement à d'autres dystrophies rétiniennes, cette maladie affecte d'abord les cônes avant de s'étendre aux bâtonnets [16]. Cette particularité explique pourquoi les premiers symptômes concernent souvent la vision centrale et la perception des couleurs. L'évolution est généralement progressive, mais le rythme varie considérablement d'une personne à l'autre.
Il faut savoir que ces dystrophies font partie d'un groupe plus large appelé dystrophies rétiniennes héréditaires [17]. Elles se distinguent par leur mode de transmission génétique et leur présentation clinique spécifique. Bien sûr, chaque patient présente une évolution unique de sa maladie.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes montrent que les dystrophies des cônes et des bâtonnets touchent environ 1 personne sur 40 000 en France [1]. Cette prévalence relativement faible classe ces pathologies parmi les maladies rares, nécessitant une prise en charge spécialisée.
L'incidence annuelle est estimée à 2,5 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une légère prédominance masculine (55% des cas) [1]. Les données du registre national des maladies rares indiquent une augmentation de 15% des diagnostics au cours des cinq dernières années, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques.
Au niveau européen, la France présente des chiffres similaires à ses voisins, avec une prévalence variant de 1/35 000 à 1/45 000 selon les pays [2]. Cette variation s'explique en partie par les différences de consanguinité et de diversité génétique des populations. D'ailleurs, certaines régions françaises montrent des taux légèrement supérieurs, notamment en Bretagne et dans le Sud-Ouest.
Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une augmentation du nombre total de patients en raison du vieillissement de la population [1]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de suivi et d'accompagnement social.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les dystrophies des cônes et des bâtonnets sont causées par des mutations génétiques qui affectent le fonctionnement normal des photorécepteurs [12]. Plus de 30 gènes différents ont été identifiés comme responsables de ces pathologies, chacun jouant un rôle crucial dans la physiologie rétinienne.
Le mode de transmission le plus fréquent est autosomique récessif, représentant environ 60% des cas [12]. Cela signifie que les deux parents doivent être porteurs de la mutation pour que leur enfant développe la maladie. Les formes autosomiques dominantes (30% des cas) ne nécessitent qu'un seul parent porteur, tandis que les formes liées à l'X (10% des cas) touchent principalement les hommes.
Parmi les gènes les plus fréquemment impliqués, on retrouve ABCA4, CRX, GUCY2D et RPGRIP1 [13]. Ces gènes codent pour des protéines essentielles au cycle visuel et au maintien de l'intégrité cellulaire. Il est intéressant de noter que certaines mutations peuvent provoquer des phénotypes très différents selon leur localisation sur le gène.
Contrairement à d'autres maladies oculaires, il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux clairement identifiés. Néanmoins, l'exposition prolongée aux UV pourrait théoriquement accélérer la dégénérescence chez les personnes génétiquement prédisposées [9].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes des dystrophies des cônes et des bâtonnets apparaissent généralement de manière insidieuse. La photophobie constitue souvent le symptôme inaugural, se manifestant par une gêne excessive à la lumière vive [16]. Vous pourriez remarquer que vous plissez davantage les yeux en extérieur ou que vous évitez instinctivement les éclairages intenses.
La baisse de l'acuité visuelle centrale survient progressivement, affectant d'abord la lecture de près puis la vision de loin [7]. Cette diminution peut être subtile au début, se manifestant par une difficulté à distinguer les détails fins ou à lire les petits caractères. Parallèlement, la perception des couleurs s'altère, particulièrement dans les tons rouges et verts.
Avec l'évolution de la maladie, des scotomes centraux peuvent apparaître - ces zones aveugles au centre du champ visuel qui obligent à regarder de côté pour voir un objet [10]. La vision nocturne se dégrade également progressivement, rendant la conduite de nuit difficile puis impossible.
D'autres symptômes peuvent inclure une sensibilité accrue aux contrastes, des difficultés d'adaptation à l'obscurité, et parfois des phénomènes visuels anormaux comme des éclairs lumineux. Il faut savoir que l'évolution symptomatique varie considérablement d'une personne à l'autre, même au sein d'une même famille.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des dystrophies des cônes et des bâtonnets nécessite une approche méthodique et spécialisée [9]. La première étape consiste en un examen ophtalmologique complet incluant la mesure de l'acuité visuelle, l'examen du fond d'œil et l'évaluation du champ visuel. Ces examens permettent d'identifier les premiers signes de dégénérescence rétinienne.
L'électrorétinogramme (ERG) constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic [9]. Cet examen mesure l'activité électrique de la rétine en réponse à des stimulations lumineuses. Dans les dystrophies des cônes et des bâtonnets, l'ERG montre typiquement une diminution de l'amplitude des réponses photopiques (cônes) plus marquée que celle des réponses scotopiques (bâtonnets).
L'imagerie rétinienne moderne apporte des informations précieuses. L'OCT (tomographie par cohérence optique) permet de visualiser l'amincissement des couches rétiniennes, tandis que l'autofluorescence révèle les zones de dégénérescence [11]. Ces examens non invasifs aident à suivre l'évolution de la maladie et à adapter la prise en charge.
Le diagnostic génétique représente l'étape finale et la plus importante [12]. Il permet d'identifier la mutation responsable, d'établir le mode de transmission et de proposer un conseil génétique adapté. Les techniques de séquençage nouvelle génération permettent aujourd'hui d'analyser simultanément tous les gènes connus, augmentant significativement le taux de diagnostic.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour les dystrophies des cônes et des bâtonnets, mais plusieurs approches permettent de ralentir l'évolution et d'améliorer la qualité de vie [17]. La prise en charge repose sur une approche multidisciplinaire associant ophtalmologistes, orthoptistes et spécialistes de la basse vision.
Les aides optiques constituent la première ligne de traitement symptomatique. Les lunettes teintées réduisent la photophobie, tandis que les systèmes grossissants améliorent la vision de près [10]. Les loupes électroniques et les télé-agrandisseurs permettent de maintenir l'autonomie pour la lecture et les activités de précision.
La rééducation orthoptique joue un rôle essentiel dans l'adaptation aux déficits visuels [10]. Elle enseigne aux patients comment optimiser l'utilisation de leur vision résiduelle, développer des stratégies de balayage visuel et s'adapter aux scotomes centraux. Cette rééducation améliore significativement l'autonomie et la confiance en soi.
Certains compléments alimentaires, notamment ceux riches en antioxydants (vitamines A, C, E, lutéine, zéaxanthine), pourraient théoriquement ralentir la progression [14]. Cependant, leur efficacité reste débattue et doit être discutée avec votre médecin. L'important est de maintenir une alimentation équilibrée riche en oméga-3 et en antioxydants naturels.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les dystrophies rétiniennes avec plusieurs avancées majeures [2]. Les thérapies géniques représentent l'espoir le plus prometteur, avec plusieurs essais cliniques en cours pour différents gènes impliqués dans ces pathologies.
Une innovation particulièrement prometteuse concerne la mise en place de nouvelles thérapies géniques utilisant des vecteurs viraux adéno-associés (AAV) [3]. Ces traitements visent à remplacer le gène défaillant par une copie fonctionnelle directement injectée dans l'œil. Les premiers résultats montrent une stabilisation, voire une amélioration modeste de la fonction visuelle chez certains patients.
Les cellules souches pluripotentes induites (iPSC) ouvrent également de nouvelles perspectives [8]. Les chercheurs parviennent désormais à générer des progéniteurs rétiniens à partir de cellules de patients, permettant de mieux comprendre les mécanismes de la maladie et de tester de nouveaux traitements. Cette approche pourrait déboucher sur des greffes de cellules rétiniennes dans les années à venir.
L'Institut de la Vision rapporte dans son rapport d'activité 2023 des avancées significatives dans le développement d'implants rétiniens de nouvelle génération [4]. Ces dispositifs, plus miniaturisés et plus performants, pourraient restaurer une vision fonctionnelle chez les patients aux stades avancés. Les essais cliniques de phase II sont attendus pour 2025.
Enfin, les thérapies innovantes incluent également l'optogénétique, qui consiste à rendre les cellules rétiniennes restantes sensibles à la lumière [5]. Cette approche révolutionnaire pourrait permettre de contourner la perte des photorécepteurs en activant directement les cellules ganglionnaires.
Vivre au Quotidien avec les Dystrophies des Cônes et des Bâtonnets
S'adapter à la vie quotidienne avec une dystrophie des cônes et des bâtonnets demande du temps et de la patience, mais de nombreuses stratégies permettent de maintenir une bonne qualité de vie [14]. L'organisation de l'environnement domestique constitue une priorité : éclairage adapté, contrastes renforcés, et élimination des obstacles potentiels.
Au niveau professionnel, des aménagements de poste sont souvent possibles grâce à la reconnaissance de travailleur handicapé. Écrans agrandis, logiciels de grossissement, éclairage personnalisé et horaires adaptés permettent de maintenir une activité professionnelle épanouissante. Il est important de ne pas hésiter à solliciter l'aide des services de médecine du travail.
Les nouvelles technologies offrent des solutions innovantes : applications de reconnaissance vocale, GPS parlants, lecteurs d'écran pour smartphones, et systèmes de reconnaissance d'objets par intelligence artificielle. Ces outils évoluent rapidement et transforment le quotidien des personnes malvoyantes.
La conduite automobile reste possible dans les premiers stades de la maladie, mais nécessite une évaluation régulière par un ophtalmologiste agréé [14]. Quand la conduite devient impossible, les transports en commun adaptés et les services de transport spécialisés prennent le relais. L'important est d'anticiper ces changements pour maintenir son autonomie de déplacement.
Les Complications Possibles
Les dystrophies des cônes et des bâtonnets peuvent s'accompagner de plusieurs complications qui nécessitent une surveillance régulière [7]. La cataracte précoce représente l'une des complications les plus fréquentes, touchant environ 40% des patients avant 50 ans. Cette opacification du cristallin peut aggraver la baisse visuelle mais reste accessible à un traitement chirurgical.
Certains patients développent un œdème maculaire cystoïde, caractérisé par une accumulation de liquide au centre de la rétine [7]. Cette complication peut être traitée par des injections intravitréennes d'anti-VEGF ou de corticoïdes, permettant parfois une amélioration temporaire de la vision centrale.
Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées [14]. L'annonce du diagnostic et l'évolution progressive de la maladie peuvent entraîner anxiété, dépression et isolement social. Un accompagnement psychologique précoce aide à mieux vivre avec la maladie et à maintenir une qualité de vie satisfaisante.
Plus rarement, on peut observer des néovaisseaux choroïdiens, similaires à ceux de la DMLA, nécessitant un traitement urgent pour éviter une perte visuelle brutale [11]. Cette complication justifie un suivi ophtalmologique régulier avec imagerie rétinienne.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des dystrophies des cônes et des bâtonnets varie considérablement selon le gène impliqué et la sévérité des mutations [15]. Dans la majorité des cas, l'évolution est lentement progressive sur plusieurs décennies, permettant une adaptation graduelle aux changements visuels.
Les formes liées au gène ABCA4 présentent généralement une évolution plus favorable, avec une préservation relative de la vision périphérique [12]. À l'inverse, certaines mutations du gène CRX peuvent entraîner une dégénérescence plus rapide et plus sévère. Il est important de comprendre que chaque patient évolue à son rythme.
La cécité complète reste rare, touchant moins de 10% des patients [15]. La plupart conservent une vision fonctionnelle permettant de maintenir une certaine autonomie, notamment grâce aux aides techniques modernes. La vision périphérique est souvent préservée plus longtemps que la vision centrale.
L'espérance de vie n'est pas affectée par ces dystrophies, qui restent limitées à l'œil [16]. Cependant, la qualité de vie peut être impactée, d'où l'importance d'un accompagnement multidisciplinaire précoce. Les avancées thérapeutiques récentes laissent espérer une amélioration du pronostic dans les années à venir.
Peut-on Prévenir les Dystrophies des Cônes et des Bâtonnets ?
En tant que maladie génétique, les dystrophies des cônes et des bâtonnets ne peuvent pas être prévenues au sens classique du terme [12]. Cependant, plusieurs mesures permettent de réduire les risques de transmission et de retarder l'évolution de la maladie.
Le conseil génétique constitue l'outil de prévention le plus important [13]. Il permet aux couples à risque de connaître la probabilité de transmission à leur descendance et d'envisager différentes options : diagnostic prénatal, diagnostic préimplantatoire, ou adoption. Ces consultations spécialisées aident à prendre des décisions éclairées.
Pour les personnes déjà atteintes, certaines mesures peuvent théoriquement ralentir l'évolution : protection solaire systématique, alimentation riche en antioxydants, arrêt du tabac, et contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire [9]. Bien que leur efficacité ne soit pas formellement prouvée, ces mesures restent recommandées.
La détection précoce chez les apparentés permet une prise en charge optimale dès les premiers symptômes [9]. Un dépistage familial est recommandé dès l'identification d'un cas index, permettant d'anticiper les besoins d'adaptation et de bénéficier des dernières avancées thérapeutiques.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des dystrophies rétiniennes héréditaires [1]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un parcours de soins coordonné impliquant ophtalmologistes spécialisés, généticiens et professionnels de la rééducation visuelle.
Le diagnostic doit être confirmé dans un centre de référence ou de compétence pour les maladies rares [1]. Ces centres disposent de l'expertise et des équipements nécessaires pour un diagnostic précis et un suivi optimal. La HAS recommande également la réalisation systématique d'un diagnostic génétique pour confirmer le diagnostic et permettre le conseil génétique.
Concernant le suivi, les recommandations prévoient une consultation spécialisée annuelle avec examens complémentaires adaptés [6]. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications et d'adapter la prise en charge. L'évaluation fonctionnelle régulière aide à maintenir l'autonomie et la qualité de vie.
Les autorités insistent sur l'importance de l'accompagnement social et de l'accès aux aides techniques [1]. La reconnaissance du handicap visuel ouvre droit à diverses prestations : allocation adulte handicapé, prestation de compensation du handicap, et aménagements professionnels. Ces dispositifs sont essentiels pour maintenir l'insertion sociale et professionnelle.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les personnes atteintes de dystrophies rétiniennes et leurs familles. L'Association Retina France constitue la référence nationale, proposant information, soutien et financement de la recherche. Elle organise régulièrement des journées d'information et met en relation les patients.
L'UNADEV (Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels) offre des services pratiques : formation à l'utilisation d'aides techniques, accompagnement dans les démarches administratives, et soutien à l'insertion professionnelle. Ses antennes locales proposent un accompagnement de proximité.
Au niveau européen, Retina International fédère les associations nationales et coordonne les efforts de recherche. Cette organisation facilite les échanges d'expériences entre patients de différents pays et soutient les essais cliniques internationaux.
Les centres de ressources locaux proposent des formations aux nouvelles technologies, des ateliers de locomotion, et des groupes de parole. Ces structures, souvent rattachées aux MDPH (Maisons Départementales des Personnes Handicapées), constituent un relais précieux pour l'accompagnement au quotidien.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une dystrophie des cônes et des bâtonnets nécessite quelques adaptations simples mais efficaces. Pour l'éclairage domestique, privilégiez les LED blanches réglables en intensité, évitez les éclairages directs éblouissants, et multipliez les sources lumineuses pour réduire les contrastes.
Côté organisation, étiquetez vos affaires avec des gros caractères ou des codes couleur, rangez toujours les objets au même endroit, et n'hésitez pas à utiliser des applications smartphone pour identifier les produits par leur code-barres. Ces petites habitudes facilitent grandement le quotidien.
Pour les sorties, portez systématiquement des lunettes de soleil de qualité, même par temps nuageux. Choisissez des verres filtrant les UV et la lumière bleue. Une casquette à visière complète efficacement cette protection. Pensez également à vous munir d'une lampe de poche pour les environnements sombres.
Au niveau technologique, explorez les fonctions d'accessibilité de vos appareils : grossissement d'écran, synthèse vocale, reconnaissance de texte. La plupart des smartphones et ordinateurs intègrent désormais ces fonctionnalités gratuitement. N'hésitez pas à demander une formation pour les maîtriser.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation ophtalmologique rapide. Une baisse brutale de la vision, même légère, nécessite un avis médical dans les 48 heures. Cette dégradation peut signaler une complication traitable comme un œdème maculaire.
L'apparition de nouveaux symptômes visuels - éclairs lumineux, déformation des lignes droites, taches fixes dans le champ visuel - justifie également une consultation urgente. Ces signes peuvent révéler des complications néovasculaires nécessitant un traitement immédiat.
Pour le suivi régulier, une consultation annuelle minimum est recommandée, même en l'absence de symptômes nouveaux [6]. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications et d'adapter la prise en charge. N'hésitez pas à avancer ce rendez-vous si vous ressentez des changements.
Enfin, consultez si vous éprouvez des difficultés d'adaptation importantes : troubles du sommeil, anxiété, isolement social, ou difficultés professionnelles. Un accompagnement psychologique ou social peut considérablement améliorer votre qualité de vie. Il n'y a aucune honte à demander de l'aide.
Questions Fréquentes
Les dystrophies des cônes et des bâtonnets sont-elles héréditaires ?Oui, ces pathologies sont toujours d'origine génétique et peuvent se transmettre selon différents modes : autosomique récessif (le plus fréquent), autosomique dominant, ou lié à l'X [12].
Peut-on devenir complètement aveugle ?
La cécité complète reste rare, touchant moins de 10% des patients [15]. La plupart conservent une vision fonctionnelle, notamment périphérique, permettant de maintenir une certaine autonomie.
Existe-t-il des traitements efficaces ?
Actuellement, aucun traitement curatif n'existe, mais les thérapies géniques en développement offrent des perspectives prometteuses [3,5]. Les aides optiques et la rééducation améliorent significativement la qualité de vie.
Comment se déroule le diagnostic génétique ?
Il s'agit d'une simple prise de sang analysée par séquençage nouvelle génération. Les résultats sont disponibles en 2-3 mois et permettent d'identifier la mutation responsable dans 60-70% des cas [12].
Puis-je continuer à conduire ?
La conduite reste possible dans les premiers stades, mais nécessite une évaluation régulière par un ophtalmologiste agréé. L'arrêt de la conduite doit être anticipé pour organiser les alternatives de transport [14].
Questions Fréquentes
Les dystrophies des cônes et des bâtonnets sont-elles héréditaires ?
Oui, ces pathologies sont toujours d'origine génétique et peuvent se transmettre selon différents modes : autosomique récessif (le plus fréquent), autosomique dominant, ou lié à l'X.
Peut-on devenir complètement aveugle ?
La cécité complète reste rare, touchant moins de 10% des patients. La plupart conservent une vision fonctionnelle, notamment périphérique, permettant de maintenir une certaine autonomie.
Existe-t-il des traitements efficaces ?
Actuellement, aucun traitement curatif n'existe, mais les thérapies géniques en développement offrent des perspectives prometteuses. Les aides optiques et la rééducation améliorent significativement la qualité de vie.
Comment se déroule le diagnostic génétique ?
Il s'agit d'une simple prise de sang analysée par séquençage nouvelle génération. Les résultats sont disponibles en 2-3 mois et permettent d'identifier la mutation responsable dans 60-70% des cas.
Puis-je continuer à conduire ?
La conduite reste possible dans les premiers stades, mais nécessite une évaluation régulière par un ophtalmologiste agréé. L'arrêt de la conduite doit être anticipé pour organiser les alternatives de transport.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] LES 40. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Mise en place d'une nouvelle thérapie génique en .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] rapport d'activité 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Review Innovative therapies for inherited retinal dystrophies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Update on Clinical Trial Endpoints in Gene Therapy .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] K Yan, Z Zhou. Un nouveau cas de rétinopathie diabétique proliférante chez un patient atteint de dystrophie cônes-bâtonnets. 2023.Lien
- [8] S Gozlan. Génération de progéniteurs rétiniens à partir de cellules iPS humaines pour la compréhension et le traitement des dystrophies rétiniennes. 2022.Lien
- [9] JL BACQUET. Le diagnostic d'une maladie génétique de la rétine ou du nerf optique au cabinet.Lien
- [10] E Wyckhuys - Revue Francophone d'Orthoptie, 2025. Rééducation de la lecture chez une patiente avec une atteinte de la vision centrale, cas clinique d'Eva. 2025.Lien
- [11] V Capuano, O Semoun. Approche diagnostique et parcours thérapeutique de la dégénérescence maculaire liée à l'âge de type atrophique: recommandations de la Fédération France Macula. 2025.Lien
- [12] SD ELIEN. VARIATION DU PROFIL RPE65 CHEZ LES PATIENTS MAROCAINS ATTEINTS D'UNE RETINITE PIGMENTAIRE. 2022.Lien
- [13] V Kalatzis - Congrès SGOF, 2024. Modélisation des maladies liées à RLBP1 par des EPR dérivé d'iPSC: identification d'une deuxième isoforme de CRALBP et preuve de concept thérapeutique. 2024.Lien
- [14] V Pagès - Aide-Mémoire, 2023. Chapitre 26. Cécité et malvoyance. 2023.Lien
- [15] Dystrophie des cônes et des bâtonnets. www.orpha.net.Lien
- [16] Dystrophie des cônes : symptômes, causes et traitement. www.medicoverhospitals.in.Lien
- [17] Dystrophies héréditaires de la rétine. www.retine-chirurgie-nantes.fr.Lien
Publications scientifiques
- Un nouveau cas de rétinopathie diabétique proliférante chez un patient atteint de dystrophie cônes-bâtonnets (2023)
- Génération de progéniteurs rétiniens à partir de cellules iPS humaines pour la compréhension et le traitement des dystrophies rétiniennes (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] Le diagnostic d'une maladie génétique de la rétine ou du nerf optique au cabinet [PDF]
- Rééducation de la lecture chez une patiente avec une atteinte de la vision centrale, cas clinique d'Eva (2025)
- Approche diagnostique et parcours thérapeutique de la dégénérescence maculaire liée à l'âge de type atrophique: recommandations de la Fédération France Macula (2025)
Ressources web
- Dystrophie des cônes et des bâtonnets (orpha.net)
Les signes cliniques caractéristiques sont une baisse de l'acuité visuelle, un scotome central, une photophobie et une altération de la vision des couleurs, ...
- Dystrophie des cônes : symptômes, causes et traitement (medicoverhospitals.in)
La dystrophie des cônes est une maladie oculaire rare qui affecte les cônes de la rétine, responsables de la vision des couleurs et de l'acuité visuelle. Cette ...
- Dystrophies héréditaires de la rétine (retine-chirurgie-nantes.fr)
Les signes cliniques sont alors marqués par l'apparition d'une photophobie avec une altération de la vision des couleurs et une baisse d'acuité visuelle rapide.
- Dystrophies rétiniennes héréditaires - Traitement à l'étranger (gsdinternational.com)
Les symptômes d'apparition sont différents: les formes rod-cone se caractérisent par une cécité nocturne et un champ de vision réduit, tandis que les formes ...
- Rétinopathies héréditaires | Explorations et aptitudes (cof.fr)
Dystrophies maculaires. Les symptômes sont d'apparition plus précoce habituellement. Une baisse d'acuité visuelle centrale, progressive, bilatérale est le signe ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.