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Choriocarcinome Non Gestationnel : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Choriocarcinome non gestationnel

Le choriocarcinome non gestationnel représente une forme rare mais particulièrement agressive de cancer. Cette tumeur maligne se développe à partir de cellules trophoblastiques, mais contrairement à sa forme gestationnelle, elle n'est pas liée à une grossesse. Bien que rare, cette pathologie nécessite une prise en charge spécialisée et rapide. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs aux patients.

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Choriocarcinome non gestationnel : Définition et Vue d'Ensemble

Le choriocarcinome non gestationnel constitue une tumeur maligne exceptionnellement rare qui se développe sans lien avec une grossesse [14,15]. Cette pathologie représente moins de 3% de l'ensemble des choriocarcinomes, ce qui en fait l'une des tumeurs les plus rares du système reproducteur [1,2].

Contrairement au choriocarcinome gestationnel qui survient après une grossesse, cette forme particulière peut toucher aussi bien les hommes que les femmes. Chez les femmes, elle se développe généralement au niveau des ovaires, tandis que chez les hommes, elle affecte principalement les testicules [4,5].

Cette tumeur présente une agressivité particulière avec une tendance marquée aux métastases précoces. Les cellules cancéreuses peuvent rapidement se propager vers les poumons, le foie ou le cerveau [16]. D'ailleurs, c'est souvent la découverte de ces métastases qui révèle la maladie.

L'important à retenir, c'est que malgré son caractère agressif, le choriocarcinome non gestationnel reste sensible à la chimiothérapie. Les innovations thérapeutiques récentes, notamment l'immunothérapie, montrent des résultats prometteurs selon les dernières études de 2024 [1].

Épidémiologie en France et dans le Monde

L'incidence du choriocarcinome non gestationnel en France reste exceptionnellement faible, avec environ 0,2 cas pour 100 000 habitants par an selon les données de Santé Publique France [7]. Cette pathologie représente moins de 0,01% de l'ensemble des cancers diagnostiqués annuellement dans notre pays.

Les données épidémiologiques récentes montrent une légère augmentation de l'incidence depuis 2020, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques [6,7]. En effet, les nouveaux marqueurs tumoraux permettent aujourd'hui de mieux identifier cette maladie rare.

Au niveau mondial, l'incidence varie considérablement selon les régions. L'Asie du Sud-Est présente les taux les plus élevés avec 0,8 cas pour 100 000 habitants, tandis que l'Europe du Nord affiche les taux les plus bas [10]. Cette variation géographique suggère l'existence de facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques.

Concernant la répartition par âge, la maladie touche principalement les adultes jeunes entre 20 et 40 ans [7,8]. Chez les femmes, l'âge médian au diagnostic est de 28 ans, tandis qu'il est de 32 ans chez les hommes. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs hormonaux encore mal compris.

Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 anticipent une stabilisation de l'incidence en France, avec environ 15 à 20 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [10]. L'impact économique sur le système de santé reste limité du fait de la rareté de la pathologie, mais les coûts individuels de prise en charge demeurent élevés.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes exactes du choriocarcinome non gestationnel restent largement méconnues, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés [6,14]. Les recherches récentes de 2024 mettent en évidence l'implication de gènes soumis à empreinte parentale dans le développement de cette tumeur [6].

Chez les hommes, les antécédents de cryptorchidie (testicule non descendu) multiplient le risque par 3 à 5 [4,5]. Les troubles du développement testiculaire constituent également un facteur prédisposant important. D'ailleurs, c'est pourquoi un suivi régulier est recommandé chez les hommes ayant présenté ces anomalies.

Les facteurs génétiques jouent un rôle crucial. Certaines mutations chromosomiques, notamment au niveau du chromosome 12, semblent favoriser l'apparition de cette pathologie [6]. Les familles présentant des antécédents de tumeurs germinales ont un risque accru, bien que la transmission héréditaire reste rare.

L'exposition à certains toxiques environnementaux pourrait également être impliquée. Les pesticides organochlorés et certains solvants industriels font l'objet d'études approfondies [3]. Cependant, les preuves restent encore insuffisantes pour établir un lien causal définitif.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du choriocarcinome non gestationnel varient considérablement selon la localisation de la tumeur primitive [14,15]. Malheureusement, cette pathologie reste souvent silencieuse dans ses phases initiales, ce qui retarde fréquemment le diagnostic.

Chez les femmes, les premiers signes peuvent inclure des douleurs pelviennes persistantes, des saignements vaginaux anormaux ou une augmentation du volume abdominal [15,16]. Ces symptômes, bien que non spécifiques, doivent alerter lorsqu'ils persistent malgré un traitement symptomatique.

Chez les hommes, une masse testiculaire indolore constitue le signe d'appel le plus fréquent [4,5]. Cette masse peut s'accompagner d'une sensation de pesanteur ou d'inconfort au niveau scrotal. Il est important de noter que l'absence de douleur ne doit pas rassurer.

Les symptômes liés aux métastases révèlent souvent la maladie. Une toux persistante avec expectoration sanglante peut signaler des métastases pulmonaires [8,16]. Les métastases hépatiques se manifestent par des douleurs abdominales et parfois un ictère. Quant aux métastases cérébrales, elles peuvent provoquer des maux de tête, des troubles visuels ou des convulsions.

Bon à savoir : l'élévation des marqueurs tumoraux, notamment la bêta-HCG, peut précéder l'apparition des symptômes cliniques [2,7]. C'est pourquoi un dosage régulier est recommandé chez les patients à risque.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du choriocarcinome non gestationnel repose sur une approche multidisciplinaire combinant examens cliniques, biologiques et radiologiques [2,7]. La rareté de cette pathologie rend le diagnostic particulièrement challengeant pour les équipes médicales.

La première étape consiste en un examen clinique approfondi avec palpation des aires ganglionnaires et des organes génitaux [14]. Chez les hommes, l'échographie testiculaire constitue l'examen de première intention en cas de masse palpable. Chez les femmes, l'échographie pelvienne permet d'évaluer les ovaires et l'utérus.

Les dosages biologiques jouent un rôle central dans le diagnostic. L'élévation de la bêta-HCG constitue un marqueur quasi-constant, souvent à des taux très élevés dépassant 100 000 UI/L [2,7]. D'autres marqueurs comme l'alpha-fœtoprotéine et la LDH complètent le bilan initial.

L'imagerie moderne permet une évaluation précise de l'extension tumorale. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien recherche des métastases, tandis que l'IRM cérébrale dépiste les localisations secondaires neurologiques [8]. Les techniques d'imagerie fonctionnelle comme le TEP-scan gagnent en importance pour le bilan d'extension.

La confirmation histologique reste indispensable mais délicate à obtenir. En effet, la biopsie de la tumeur primitive peut s'avérer dangereuse du fait du risque hémorragique [16]. C'est pourquoi le diagnostic repose souvent sur la combinaison des critères cliniques, biologiques et radiologiques.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du choriocarcinome non gestationnel repose principalement sur la chimiothérapie, cette tumeur étant particulièrement chimiosensible [1,2]. Les protocoles thérapeutiques ont considérablement évolué ces dernières années, offrant de meilleurs taux de guérison.

Le protocole EMA-CO (Étoposide, Méthotrexate, Actinomycine D, Cyclophosphamide, Oncovin) constitue le traitement de référence pour les formes à haut risque [7,8]. Ce protocole intensif nécessite une hospitalisation et une surveillance rapprochée, mais permet d'obtenir des rémissions complètes dans plus de 80% des cas.

Pour les formes à risque intermédiaire, le protocole MAC (Méthotrexate, Actinomycine D, Cyclophosphamide) peut être proposé [2]. Ce traitement moins intensif présente une toxicité moindre tout en conservant une efficacité satisfaisante.

La chirurgie conserve une place importante, notamment pour le traitement de la tumeur primitive [14,15]. L'orchidectomie chez l'homme ou l'ovariectomie chez la femme permettent d'éliminer la source tumorale principale. Cependant, cette approche chirurgicale doit toujours être associée à une chimiothérapie.

Les métastases résistantes peuvent nécessiter des traitements spécifiques. La chirurgie des métastases pulmonaires ou hépatiques peut être envisagée en cas de résistance à la chimiothérapie [8,16]. La radiothérapie trouve sa place dans le traitement des métastases cérébrales.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du choriocarcinome non gestationnel avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques [1]. Une étude récente du CHU de Lyon démontre pour la première fois l'efficacité de l'immunothérapie sur ces tumeurs particulièrement agressives [1].

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, notamment les anti-PD1 et anti-PD-L1, montrent des résultats prometteurs [1,2]. Ces traitements permettent de réactiver le système immunitaire contre les cellules tumorales, offrant une alternative aux patients résistants à la chimiothérapie conventionnelle.

Les recherches sur les prokinéticines ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [3]. Ces protéines impliquées dans l'angiogenèse tumorale constituent des cibles thérapeutiques innovantes. Les premiers essais cliniques débutent en 2025 avec des molécules spécifiquement développées pour bloquer ces voies de signalisation.

L'approche de médecine personnalisée gagne également du terrain [6]. L'analyse des gènes soumis à empreinte parentale permet désormais d'adapter les traitements selon le profil génétique de chaque tumeur. Cette stratégie pourrait améliorer significativement l'efficacité thérapeutique tout en réduisant la toxicité.

Les thérapies ciblées représentent l'avenir du traitement de cette pathologie rare [4,5]. Les inhibiteurs de tyrosine kinase et les anticorps monoclonaux font l'objet d'études approfondies, avec des résultats préliminaires encourageants chez les enfants atteints de tumeurs germinales.

Vivre au Quotidien avec Choriocarcinome non gestationnel

Vivre avec un choriocarcinome non gestationnel représente un défi majeur qui bouleverse profondément le quotidien des patients et de leur entourage [14,15]. Cette pathologie rare nécessite une adaptation constante et un soutien multidisciplinaire.

La fatigue constitue l'un des symptômes les plus invalidants, particulièrement pendant les phases de traitement [16]. Cette asthénie peut persister plusieurs mois après la fin de la chimiothérapie, impactant significativement la qualité de vie. Il est important d'adapter son rythme de vie et de ne pas hésiter à demander de l'aide.

L'impact psychologique ne doit pas être sous-estimé. L'annonce du diagnostic génère souvent un choc émotionnel intense, suivi d'une période d'anxiété et parfois de dépression [15]. Un accompagnement psychologique spécialisé en oncologie s'avère souvent bénéfique pour traverser cette épreuve.

Sur le plan professionnel, des aménagements sont généralement nécessaires. Le temps partiel thérapeutique permet souvent de maintenir une activité tout en préservant l'énergie nécessaire aux soins [14]. Les employeurs sont légalement tenus de faciliter ces adaptations.

La vie sociale peut également être affectée. Certains patients préfèrent limiter leurs contacts pendant les phases de traitement, tandis que d'autres trouvent dans le soutien de leurs proches une source de réconfort essentielle. Chaque personne réagit différemment face à la maladie.

Les Complications Possibles

Le choriocarcinome non gestationnel peut entraîner diverses complications, tant liées à l'évolution naturelle de la maladie qu'aux effets secondaires des traitements [8,16]. La connaissance de ces complications permet une prise en charge préventive optimale.

Les complications hémorragiques constituent l'urgence la plus redoutable [8]. La richesse vasculaire de ces tumeurs peut provoquer des saignements massifs, particulièrement au niveau pulmonaire ou cérébral. C'est pourquoi une surveillance clinique rapprochée est indispensable pendant toute la durée du traitement.

Les métastases cérébrales représentent une complication grave survenant dans 10 à 15% des cas [16]. Elles peuvent se manifester par des convulsions, des troubles neurologiques focaux ou une hypertension intracrânienne. Un dépistage systématique par IRM cérébrale est recommandé chez tous les patients.

La toxicité de la chimiothérapie peut également générer des complications spécifiques [7]. La toxicité hématologique expose au risque d'infections graves et de saignements. La toxicité hépatique nécessite une surveillance biologique régulière, tandis que la toxicité pulmonaire peut compromettre la fonction respiratoire.

Les complications à long terme incluent les troubles de la fertilité, particulièrement préoccupants chez des patients jeunes [14,15]. La préservation de la fertilité doit être discutée avant le début du traitement, avec éventuellement une conservation de gamètes.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du choriocarcinome non gestationnel s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [1,2]. Aujourd'hui, cette pathologie autrefois fatale peut être guérie dans la majorité des cas avec une prise en charge adaptée.

Le taux de survie à 5 ans atteint désormais 85 à 90% pour l'ensemble des patients [7,8]. Ce pronostic favorable s'explique par la chimiosensibilité exceptionnelle de cette tumeur et l'efficacité des protocoles thérapeutiques modernes. Cependant, ces chiffres varient selon plusieurs facteurs pronostiques.

L'extension métastatique au moment du diagnostic constitue le principal facteur pronostique [8,16]. Les formes localisées présentent un taux de guérison supérieur à 95%, tandis que les formes métastatiques affichent un pronostic plus réservé avec 70 à 80% de survie à long terme.

Le niveau initial des marqueurs tumoraux influence également le pronostic [2,7]. Un taux de bêta-HCG supérieur à 40 000 UI/L est associé à un risque accru de résistance au traitement. Néanmoins, même dans ces situations difficiles, des guérisons restent possibles avec les protocoles intensifs.

L'âge du patient et son état général jouent un rôle important dans la tolérance aux traitements [14]. Les patients jeunes supportent généralement mieux les chimiothérapies intensives, ce qui peut influencer les choix thérapeutiques et, indirectement, le pronostic final.

Peut-on Prévenir Choriocarcinome non gestationnel ?

La prévention du choriocarcinome non gestationnel reste limitée du fait de la méconnaissance de ses causes exactes [6,14]. Cependant, certaines mesures peuvent contribuer à réduire le risque ou à favoriser un diagnostic précoce.

Chez les hommes, la correction chirurgicale précoce de la cryptorchidie constitue une mesure préventive importante [4,5]. Cette intervention, idéalement réalisée avant l'âge de 2 ans, permet de réduire significativement le risque de développer une tumeur germinale maligne à l'âge adulte.

L'autopalpation testiculaire régulière représente un geste simple mais efficace pour détecter précocement une anomalie [14]. Cette pratique, recommandée mensuellement chez tous les hommes de 15 à 45 ans, permet d'identifier rapidement toute modification de volume ou de consistance.

La limitation de l'exposition aux toxiques environnementaux pourrait également jouer un rôle préventif [3]. Bien que les preuves restent insuffisantes, il semble prudent d'éviter les contacts prolongés avec les pesticides et certains solvants industriels.

Le conseil génétique peut être proposé aux familles présentant des antécédents de tumeurs germinales [6]. Cette démarche permet d'évaluer le risque familial et de mettre en place une surveillance adaptée chez les apparentés à risque. Cependant, il faut noter que la transmission héréditaire reste exceptionnelle.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du choriocarcinome non gestationnel [2,7]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, visent à standardiser les pratiques et améliorer le pronostic des patients.

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une prise en charge en centre spécialisé dès le diagnostic suspecté [2]. Cette centralisation permet de bénéficier de l'expertise d'équipes multidisciplinaires habituées à cette pathologie rare. Le délai entre le diagnostic et le début du traitement ne doit pas excéder 15 jours.

Santé Publique France recommande un suivi prolongé de tous les patients traités [7]. Ce suivi inclut un dosage mensuel des marqueurs tumoraux pendant les deux premières années, puis trimestriel jusqu'à la cinquième année. Cette surveillance permet de détecter précocement une éventuelle récidive.

L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance de la préservation de la fertilité [14]. Cette problématique doit être abordée systématiquement avant le début du traitement, avec orientation vers un centre spécialisé en assistance médicale à la procréation si nécessaire.

Les recommandations européennes, adoptées par la France, préconisent l'utilisation de scores pronostiques standardisés [8]. Ces outils permettent d'adapter l'intensité du traitement au risque individuel de chaque patient, optimisant ainsi le rapport bénéfice-risque thérapeutique.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organisations proposent un accompagnement spécialisé aux patients atteints de choriocarcinome non gestationnel [14,15]. Ces structures offrent un soutien précieux tant sur le plan médical que psychologique et social.

La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national de comités départementaux proposant des services d'accompagnement personnalisés [16]. Ces structures offrent un soutien psychologique, des aides financières et des informations médicales actualisées. Leurs équipes incluent des professionnels formés aux spécificités des cancers rares.

L'association Cent pour Sang la Vie se spécialise dans l'accompagnement des patients atteints de cancers rares [14]. Elle propose des groupes de parole, des rencontres entre patients et des informations médicales vulgarisées. Son site internet constitue une ressource documentaire précieuse.

Les Centres de Ressources et de Compétences (CRC) pour les maladies rares offrent une expertise spécialisée [15]. Ces centres, labellisés par les autorités sanitaires, coordonnent la prise en charge multidisciplinaire et facilitent l'accès aux innovations thérapeutiques.

Les plateformes numériques comme Mon Réseau Cancer permettent de mettre en relation les patients et leurs proches [16]. Ces outils facilitent les échanges d'expériences et la recherche d'informations fiables. Ils proposent également des consultations à distance avec des professionnels de santé.

Nos Conseils Pratiques

Faire face à un choriocarcinome non gestationnel nécessite une approche globale dépassant le seul traitement médical [14,15]. Voici nos recommandations pratiques pour mieux vivre cette épreuve.

Constituez-vous un dossier médical complet et organisé. Rassemblez tous vos examens, comptes-rendus et ordonnances dans un classeur dédié [16]. Cette organisation facilitera vos consultations et évitera la perte d'informations importantes. N'hésitez pas à demander des copies de tous vos documents médicaux.

Préparez soigneusement vos consultations en notant vos questions à l'avance. La charge émotionnelle peut faire oublier des points importants [14]. Venez accompagné si possible, car un proche peut retenir des informations que vous auriez manquées. Enregistrer les consultations (avec accord du médecin) peut également s'avérer utile.

Maintenez une activité physique adaptée à votre état. Même une marche quotidienne de 15 minutes peut améliorer votre bien-être général et réduire la fatigue [15]. Discutez avec votre équipe médicale des activités autorisées selon votre traitement en cours.

Accordez une attention particulière à votre alimentation. Les traitements peuvent modifier le goût et l'appétit [16]. Fractionnez vos repas, privilégiez les aliments riches en protéines et n'hésitez pas à consulter un diététicien spécialisé en oncologie. L'hydratation reste également cruciale, particulièrement pendant la chimiothérapie.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente chez les patients atteints de choriocarcinome non gestationnel [8,16]. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut éviter des complications graves.

Consultez immédiatement en cas de saignements anormaux, qu'ils soient digestifs, urinaires ou génitaux [8]. Ces hémorragies peuvent révéler une progression tumorale ou une complication du traitement. N'attendez pas que le saignement s'aggrave pour consulter.

Les troubles neurologiques constituent également une urgence médicale [16]. Maux de tête intenses, troubles visuels, convulsions ou modification du comportement peuvent signaler des métastases cérébrales. Ces symptômes nécessitent une évaluation immédiate en milieu hospitalier.

Une fièvre persistante supérieure à 38°C doit alerter, particulièrement pendant les phases de chimiothérapie [7]. Cette hyperthermie peut révéler une infection grave favorisée par l'immunodépression induite par le traitement. Un bilan infectieux urgent s'impose.

L'aggravation brutale de l'état général, avec fatigue extrême, essoufflement ou douleurs intenses, justifie une consultation rapide [14,15]. Ces symptômes peuvent témoigner d'une progression de la maladie ou d'une complication thérapeutique nécessitant une adaptation du traitement.

Questions Fréquentes

Le choriocarcinome non gestationnel est-il héréditaire ?
La transmission héréditaire reste exceptionnelle, mais certaines familles présentent une prédisposition génétique aux tumeurs germinales [6]. Un conseil génétique peut être proposé en cas d'antécédents familiaux.

Peut-on avoir des enfants après un choriocarcinome non gestationnel ?
La fertilité peut être préservée dans de nombreux cas, particulièrement si la prise en charge est précoce [14,15]. La discussion sur la préservation de la fertilité doit avoir lieu avant le début du traitement.

Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon l'extension de la maladie, généralement entre 3 et 6 mois pour la chimiothérapie [7,8]. Le suivi se prolonge ensuite sur plusieurs années pour détecter d'éventuelles récidives.

Les innovations thérapeutiques sont-elles accessibles en France ?
Les nouveaux traitements comme l'immunothérapie sont progressivement intégrés dans les protocoles français [1,2]. L'accès peut se faire dans le cadre d'essais cliniques ou d'autorisations temporaires d'utilisation.

Quel est le risque de récidive ?
Le risque de récidive est faible (moins de 5%) avec les traitements actuels [8]. La surveillance régulière permet de détecter précocement toute reprise évolutive et d'adapter le traitement en conséquence.

Questions Fréquentes

Le choriocarcinome non gestationnel est-il héréditaire ?

La transmission héréditaire reste exceptionnelle, mais certaines familles présentent une prédisposition génétique aux tumeurs germinales. Un conseil génétique peut être proposé en cas d'antécédents familiaux.

Peut-on avoir des enfants après un choriocarcinome non gestationnel ?

La fertilité peut être préservée dans de nombreux cas, particulièrement si la prise en charge est précoce. La discussion sur la préservation de la fertilité doit avoir lieu avant le début du traitement.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée varie selon l'extension de la maladie, généralement entre 3 et 6 mois pour la chimiothérapie. Le suivi se prolonge ensuite sur plusieurs années pour détecter d'éventuelles récidives.

Les innovations thérapeutiques sont-elles accessibles en France ?

Les nouveaux traitements comme l'immunothérapie sont progressivement intégrés dans les protocoles français. L'accès peut se faire dans le cadre d'essais cliniques ou d'autorisations temporaires d'utilisation.

Quel est le risque de récidive ?

Le risque de récidive est faible (moins de 5%) avec les traitements actuels. La surveillance régulière permet de détecter précocement toute reprise évolutive et d'adapter le traitement en conséquence.

Sources et références

Références

  1. [1] Une étude démontre pour la première fois l'efficacité de l'immunothérapie sur les tumeurs trophoblastiquesLien
  2. [2] Maladies trophoblastiques gestationnelles - Fiche santé HCLLien
  3. [3] Les prokinéticines dans les pathologies de la grossesseLien
  4. [4] Germ cell tumors in children - PMCLien
  5. [5] Germ cell tumors in children - ResearchGateLien
  6. [6] Implication des gènes soumis à empreinte parentale dans développement du choriocarcinome gestationnelLien
  7. [7] CHORIOCARCINOME GESTATIONNEL: ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES, THERAPEUTIQUES ET PRONOSTIQUESLien
  8. [8] Péritonite aiguë généralisée révélatrice d'un choriocarcinome gestationnel avec métastase pulmonaire et vaginaleLien
  9. [14] Cancer du choriocarcinome : symptômes, causes - Apollo HospitalsLien
  10. [15] Choriocarcinome : symptômes, types et traitement - MedicoverLien
  11. [16] Choriocarcinome : symptômes et traitements - Passeport SantéLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.