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Choc Post-Traumatique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Choc post-traumatique

Le choc post-traumatique représente une réaction complexe de l'organisme suite à un événement traumatisant majeur. Cette pathologie, qui touche près de 2,5% de la population française selon les dernières données de la HAS [1], peut survenir après un accident, une agression ou tout événement bouleversant. Comprendre cette maladie est essentiel pour mieux l'accompagner et la traiter.

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Choc post-traumatique : Définition et Vue d'Ensemble

Le choc post-traumatique désigne l'ensemble des réactions physiques et psychologiques qui surviennent immédiatement ou dans les heures suivant un événement traumatisant. Contrairement au trouble de stress post-traumatique (TSPT) qui s'installe dans la durée, le choc post-traumatique constitue une réaction aiguë et immédiate [2].

Cette pathologie se manifeste par une désorganisation temporaire des fonctions psychiques et parfois physiques. Votre organisme, face à un événement qu'il ne peut intégrer normalement, déclenche des mécanismes de protection qui peuvent sembler déroutants. Il s'agit d'une réaction normale face à une situation anormale [11].

D'ailleurs, il est important de distinguer le choc post-traumatique du stress aigu. Le premier survient dans les minutes ou heures suivant l'événement, tandis que le second peut se développer dans les jours qui suivent. Cette distinction est cruciale pour adapter la prise en charge [14].

Bon à savoir : le choc post-traumatique ne préjuge pas du développement ultérieur d'un TSPT. Certaines personnes récupèrent complètement en quelques jours, d'autres peuvent nécessiter un accompagnement plus long [2,16].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur de cette pathologie en France. Selon le programme pluriannuel santé mentale de la HAS 2024-2025, environ 2,5% de la population française présente des symptômes de choc post-traumatique chaque année [1]. Cette prévalence place la France dans la moyenne européenne, légèrement en dessous des États-Unis (3,1%) [2].

L'INSERM rapporte que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, avec une prévalence de 3,2% contre 1,8% respectivement [2]. Cette différence s'explique en partie par une exposition différente aux traumatismes et des mécanismes de réponse au stress distincts.

Concernant l'âge, les 18-35 ans représentent la tranche la plus vulnérable, avec un pic d'incidence à 25 ans. Cela correspond aux périodes de vie où l'exposition aux traumatismes (accidents, agressions, événements de vie majeurs) est statistiquement plus élevée [1,8].

En termes d'évolution temporelle, on observe une augmentation de 15% des cas depuis 2019, probablement liée aux événements sociétaux récents et à une meilleure reconnaissance de la pathologie [1]. Les régions urbaines présentent une incidence légèrement supérieure (2,8%) aux zones rurales (2,1%).

L'impact économique est considérable : le coût direct et indirect du choc post-traumatique représente environ 180 millions d'euros annuels pour le système de santé français, incluant les soins immédiats et le suivi à moyen terme [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du choc post-traumatique sont multiples et variées. Les événements déclencheurs les plus fréquents incluent les accidents de la route (35% des cas), les agressions physiques ou sexuelles (28%), les catastrophes naturelles (15%) et les accidents du travail (12%) selon les données françaises récentes [8,13].

Mais tous les individus exposés à un traumatisme ne développent pas forcément un choc post-traumatique. Plusieurs facteurs de risque augmentent la vulnérabilité : les antécédents de traumatismes, les troubles anxieux préexistants, l'isolement social et certains facteurs génétiques [2,16].

L'intensité du traumatisme joue également un rôle crucial. Plus l'événement est soudain, imprévisible et menaçant pour l'intégrité physique ou psychique, plus le risque de développer un choc post-traumatique augmente [14]. La durée d'exposition au traumatisme constitue aussi un facteur déterminant.

Concrètement, certaines professions présentent un risque accru : les forces de l'ordre, les pompiers, le personnel soignant et les journalistes de guerre. Ces métiers exposent régulièrement à des situations potentiellement traumatisantes [13,15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du choc post-traumatique apparaissent généralement dans les minutes ou heures suivant l'événement traumatisant. Ils se manifestent sur plusieurs plans : physique, émotionnel et comportemental [16,17].

Sur le plan physique, vous pourriez ressentir des tremblements, une accélération du rythme cardiaque, des sueurs froides, des nausées ou des vertiges. Ces manifestations correspondent à l'activation du système nerveux sympathique face au stress aigu [2]. Certaines personnes rapportent également des maux de tête intenses ou une sensation d'oppression thoracique.

Les symptômes émotionnels incluent une sidération psychique, c'est-à-dire une incapacité temporaire à réagir normalement. Vous pourriez vous sentir détaché de la réalité, comme si vous observiez la scène de l'extérieur. Cette dissociation constitue un mécanisme de protection naturel [11,14].

D'un point de vue comportemental, on observe souvent une agitation extrême ou au contraire une prostration complète. Certaines personnes présentent des troubles de la mémoire concernant l'événement, tandis que d'autres revivent la scène de manière obsédante [16,17].

Il est normal de s'inquiéter si ces symptômes persistent au-delà de 48-72 heures. Dans ce cas, une consultation médicale s'impose pour évaluer l'évolution vers un trouble plus chronique [2].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du choc post-traumatique repose principalement sur l'évaluation clinique. Il n'existe pas d'examen biologique spécifique, mais l'expertise médicale permet d'identifier les signes caractéristiques [16,17].

La première étape consiste en un entretien clinique approfondi. Le médecin évalue les circonstances du traumatisme, l'intensité des symptômes et leur évolution temporelle. Cette anamnèse permet de distinguer le choc post-traumatique d'autres pathologies comme les troubles anxieux généralisés [2].

Plusieurs échelles d'évaluation standardisées peuvent être utilisées, notamment l'échelle de Davidson ou l'Impact of Event Scale. Ces outils permettent de quantifier l'intensité des symptômes et de suivre leur évolution [14,15]. Cependant, ils ne remplacent jamais l'évaluation clinique globale.

Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour éliminer d'autres causes : bilan biologique pour écarter une pathologie organique, imagerie cérébrale si suspicion de lésion traumatique associée [17]. Mais rassurez-vous, ces examens restent exceptionnels dans le cadre du choc post-traumatique pur.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du choc post-traumatique repose sur une approche multidisciplinaire adaptée à chaque situation. L'objectif principal consiste à prévenir l'évolution vers un trouble chronique tout en soulageant les symptômes immédiats [2,16].

Le soutien psychologique précoce constitue la pierre angulaire du traitement. Cette intervention, idéalement dans les 24-48 heures, permet de faciliter l'intégration de l'événement traumatisant. Les techniques de débriefing psychologique, bien qu'controversées, peuvent être bénéfiques si elles sont adaptées à chaque individu [15,17].

Sur le plan médicamenteux, les anxiolytiques à courte durée d'action peuvent être prescrits temporairement pour gérer l'anxiété aiguë. Cependant, leur utilisation doit rester limitée dans le temps pour éviter la dépendance [16]. Les antidépresseurs ne sont généralement pas indiqués dans la phase aiguë.

Les techniques de relaxation et de gestion du stress s'avèrent particulièrement efficaces : respiration contrôlée, relaxation musculaire progressive, mindfulness. Ces approches permettent de retrouver un sentiment de contrôle face aux symptômes [2,15].

L'important à retenir : chaque personne réagit différemment au traumatisme. Le traitement doit donc être personnalisé en fonction des symptômes, de l'intensité du choc et des ressources individuelles [17].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du choc post-traumatique avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les innovations se concentrent principalement sur les technologies numériques et les thérapies personnalisées [3,4,5].

La thérapie par réalité virtuelle représente l'une des avancées les plus significatives. Cette technologie permet une exposition contrôlée aux éléments traumatisants dans un environnement sécurisé, facilitant ainsi le processus de désensibilisation [5]. Les premiers résultats montrent une réduction de 40% des symptômes après seulement 6 séances.

Les innovations présentées au CES 2025 incluent des applications de santé mentale utilisant l'intelligence artificielle pour personnaliser les interventions thérapeutiques [4]. Ces outils analysent en temps réel les marqueurs physiologiques (rythme cardiaque, conductance cutanée) pour adapter les exercices de relaxation.

En parallèle, la recherche explore de nouvelles voies pharmacologiques. Les modulateurs des récepteurs NMDA et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine à action rapide montrent des résultats encourageants dans les essais cliniques de phase II [3]. Ces médicaments pourraient révolutionner la prise en charge aiguë.

D'ailleurs, les biomarqueurs sanguins commencent à être utilisés pour prédire l'évolution vers un TSPT chronique. Cette approche prédictive permettrait d'intensifier la prise en charge chez les patients à haut risque [3,4].

Vivre au Quotidien avec Choc post-traumatique

Vivre avec un choc post-traumatique nécessite des adaptations temporaires de votre mode de vie. Rassurez-vous, ces ajustements sont généralement de courte durée et visent à favoriser votre rétablissement [2,15].

Dans les premiers jours, il est essentiel de maintenir vos routines habituelles autant que possible. Cela peut sembler paradoxal, mais conserver des repères familiers aide votre psychisme à retrouver ses marques. Évitez cependant les situations qui pourraient raviver le traumatisme [16].

Le soutien social joue un rôle crucial dans la récupération. N'hésitez pas à parler de votre expérience avec vos proches, même si cela vous semble difficile. Exprimer vos émotions contribue au processus de guérison [15]. Certaines personnes trouvent également du réconfort dans les groupes de parole ou les associations de victimes.

Côté sommeil, des perturbations sont fréquentes les premiers jours. Maintenez des horaires réguliers et créez un environnement propice au repos : chambre fraîche, absence d'écrans avant le coucher, techniques de relaxation [2]. Si les troubles persistent, parlez-en à votre médecin.

Concrètement, évitez l'alcool et les substances excitantes qui peuvent aggraver l'anxiété. Privilégiez une alimentation équilibrée et une activité physique douce comme la marche [16,17].

Les Complications Possibles

Bien que le choc post-traumatique soit généralement de courte durée, certaines complications peuvent survenir si la prise en charge n'est pas adaptée [2,16]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.

La complication la plus redoutée reste l'évolution vers un trouble de stress post-traumatique chronique (TSPT). Cette évolution concerne environ 15-20% des personnes ayant présenté un choc post-traumatique initial [2]. Les facteurs prédictifs incluent l'intensité du traumatisme, l'absence de soutien social et les antécédents psychiatriques.

Les troubles anxieux généralisés constituent une autre complication fréquente. Ils se manifestent par une anxiété persistante, des attaques de panique et une hypervigilance constante [16,17]. Cette évolution peut considérablement impacter la qualité de vie si elle n'est pas traitée.

D'un point de vue somatique, certaines personnes développent des troubles psychosomatiques : maux de tête chroniques, troubles digestifs, douleurs musculaires inexpliquées [11]. Ces symptômes, bien que réels, trouvent leur origine dans le traumatisme psychique non résolu.

Enfin, les conduites addictives représentent un risque non négligeable. L'alcool ou les substances psychoactives peuvent être utilisés comme automédication pour gérer l'anxiété, créant un cercle vicieux dangereux [15,17].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du choc post-traumatique est généralement favorable lorsque la prise en charge est précoce et adaptée [2,16]. La majorité des personnes récupèrent complètement en quelques semaines sans séquelles durables.

Selon les données récentes, 70-80% des patients présentent une amélioration significative dans les 4-6 semaines suivant l'événement traumatisant [2]. Cette récupération spontanée témoigne de la capacité naturelle de résilience de l'être humain face aux traumatismes.

Plusieurs facteurs influencent positivement le pronostic : un soutien social solide, une prise en charge médicale précoce, l'absence d'antécédents psychiatriques et la capacité à exprimer ses émotions [15,16]. À l'inverse, l'isolement social et le déni du traumatisme peuvent retarder la guérison.

Il faut savoir que même en cas d'évolution favorable, certaines séquelles mineures peuvent persister : légère anxiété dans des situations rappelant le traumatisme, hypervigilance modérée, troubles du sommeil occasionnels [17]. Ces manifestations résiduelles ne constituent pas forcément un handicap au quotidien.

L'important à retenir : un suivi médical régulier les premiers mois permet d'ajuster la prise en charge et de prévenir les complications. N'hésitez jamais à consulter si vous ressentez une aggravation des symptômes [2,16].

Peut-on Prévenir Choc post-traumatique ?

La prévention du choc post-traumatique constitue un enjeu majeur de santé publique, particulièrement dans certaines professions à risque [13,15]. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter l'exposition aux traumatismes, plusieurs stratégies permettent de réduire l'impact psychologique.

La préparation psychologique s'avère efficace pour les professionnels exposés : forces de l'ordre, pompiers, personnel soignant. Ces formations incluent des techniques de gestion du stress, des exercices de simulation et l'apprentissage de stratégies d'adaptation [13]. Les résultats montrent une réduction de 30% du risque de choc post-traumatique.

Au niveau individuel, développer sa résilience psychologique constitue un facteur protecteur important. Cela passe par le maintien de liens sociaux solides, la pratique d'activités relaxantes et le développement de stratégies de coping adaptées [15]. Les techniques de mindfulness et de méditation montrent également des bénéfices préventifs.

Dans le domaine de la sécurité routière, les campagnes de prévention et l'amélioration des infrastructures contribuent à réduire l'exposition aux traumatismes. De même, les mesures de sécurité au travail diminuent le risque d'accidents professionnels [8].

Enfin, la sensibilisation du grand public aux premiers secours psychologiques permet une meilleure prise en charge immédiate des victimes de traumatismes, réduisant ainsi le risque de complications [15,17].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge du choc post-traumatique, actualisées dans le cadre du programme pluriannuel santé mentale 2024-2025 [1].

La HAS préconise une intervention précoce dans les 24-72 heures suivant l'événement traumatisant. Cette prise en charge doit être assurée par des professionnels formés, idéalement dans des structures spécialisées comme les cellules d'urgence médico-psychologique [1,2].

Concernant les traitements, les recommandations privilégient les approches non médicamenteuses en première intention : soutien psychologique, techniques de relaxation, thérapies cognitivo-comportementales adaptées [1]. Les anxiolytiques ne doivent être prescrits qu'en cas de symptômes sévères et pour une durée limitée.

Le suivi à moyen terme fait également l'objet de recommandations spécifiques. Un contrôle à 1 mois, puis à 3 mois, permet d'évaluer l'évolution et de dépister précocement un éventuel TSPT [2,16]. Cette surveillance est particulièrement importante chez les patients présentant des facteurs de risque.

Les autorités insistent également sur l'importance de la formation des professionnels. Tous les soignants de première ligne doivent être sensibilisés à la reconnaissance et à la prise en charge initiale du choc post-traumatique [1,15].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les personnes victimes de choc post-traumatique et leurs proches. Ces structures offrent soutien, information et orientation vers les soins appropriés.

L'Association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC) propose des annuaires de thérapeutes spécialisés et des groupes de parole. Leurs permanences téléphoniques permettent d'obtenir des conseils et une orientation rapide vers les professionnels compétents.

France Victimes, réseau national d'aide aux victimes, dispose d'antennes dans chaque département. Cette association offre un accompagnement juridique, psychologique et social gratuit. Leur numéro national (116 006) est accessible 7j/7 de 9h à 21h.

Pour les professionnels exposés, des structures spécialisées existent : Association nationale pour la prévention du suicide chez les forces de l'ordre, Entraide et solidarité 13 pour les pompiers, ou encore l'Association soignants en souffrance pour le personnel médical.

Les plateformes numériques se développent également : applications de méditation guidée, forums d'entraide, consultations de psychologues en ligne. Ces outils complètent utilement la prise en charge traditionnelle, particulièrement pour les personnes isolées géographiquement.

Bon à savoir : la plupart de ces services sont gratuits ou pris en charge par l'Assurance Maladie. N'hésitez pas à les contacter, même pour de simples questions ou inquiétudes.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer un choc post-traumatique, que vous soyez victime ou proche d'une personne touchée [15,16].

Dans les premières heures : Restez auprès de la personne, écoutez sans juger, évitez de minimiser ou de dramatiser. Proposez votre aide concrète : accompagnement médical, contact avec la famille, aide administrative. Respectez le rythme de la personne, certaines ont besoin de parler, d'autres préfèrent le silence [17].

Les premiers jours : Encouragez le maintien des activités habituelles sans forcer. Proposez des activités relaxantes : marche, musique douce, lecture. Surveillez les signes d'aggravation : isolement croissant, consommation d'alcool, idées noires [2,16].

Techniques de gestion immédiate : La respiration contrôlée (4 temps inspiration, 4 temps expiration) aide à calmer l'anxiété. L'ancrage sensoriel (nommer 5 choses que vous voyez, 4 que vous entendez, 3 que vous touchez) ramène dans le présent lors de reviviscences [15].

Pour les proches : Informez-vous sur la pathologie pour mieux comprendre. Prenez soin de vous également, l'accompagnement d'une personne traumatisée peut être épuisant. N'hésitez pas à demander de l'aide professionnelle si vous vous sentez dépassé [16,17].

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de savoir quand consulter un professionnel de santé suite à un choc post-traumatique. Certains signes doivent vous alerter et justifient une consultation rapide [2,16].

Consultation urgente si vous présentez : des idées suicidaires, une consommation excessive d'alcool ou de drogues, une incapacité totale à fonctionner au quotidien, des symptômes psychotiques (hallucinations, délire). Dans ces situations, n'hésitez pas à vous rendre aux urgences ou à contacter le 15 [16,17].

Consultation dans les 48-72 heures si les symptômes persistent ou s'aggravent : troubles du sommeil majeurs, anxiété incontrôlable, reviviscences intenses, évitement massif des situations rappelant le traumatisme [2]. Votre médecin traitant peut vous orienter vers un spécialiste si nécessaire.

Suivi programmé recommandé même en l'absence de symptômes sévères. Une consultation à 1 mois permet d'évaluer l'évolution et de dépister précocement un éventuel TSPT. Cette surveillance est particulièrement importante si vous présentez des facteurs de risque [1,16].

N'oubliez pas que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse. Le choc post-traumatique est une pathologie médicale qui nécessite parfois un accompagnement professionnel. Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic [2,17].

Questions Fréquentes

Le choc post-traumatique peut-il survenir plusieurs jours après l'événement ?
Oui, bien que les symptômes apparaissent généralement dans les heures suivant le traumatisme, ils peuvent parfois se manifester avec un délai de 2-3 jours. Cette réaction différée reste dans le cadre du choc post-traumatique aigu [2,16].

Combien de temps durent les symptômes ?
La plupart des symptômes s'améliorent spontanément en 2-4 semaines. Si ils persistent au-delà d'un mois, il convient de consulter pour évaluer une éventuelle évolution vers un TSPT [2,17].

Peut-on reprendre le travail immédiatement ?
Cela dépend de l'intensité des symptômes et de la nature de votre activité professionnelle. Un arrêt de travail de quelques jours est souvent bénéfique pour permettre la récupération [16].

Les enfants peuvent-ils présenter un choc post-traumatique ?
Absolument. Les enfants sont même plus vulnérables car leurs mécanismes d'adaptation sont moins développés. Les symptômes peuvent différer de ceux des adultes : régression, troubles du comportement, cauchemars [14,17].

Le choc post-traumatique peut-il récidiver ?
Une personne ayant présenté un choc post-traumatique n'est pas forcément plus vulnérable à un nouveau traumatisme. Cependant, des antécédents de traumatisme constituent un facteur de risque à prendre en compte [2,15].

Questions Fréquentes

Le choc post-traumatique peut-il survenir plusieurs jours après l'événement ?

Oui, bien que les symptômes apparaissent généralement dans les heures suivant le traumatisme, ils peuvent parfois se manifester avec un délai de 2-3 jours. Cette réaction différée reste dans le cadre du choc post-traumatique aigu.

Combien de temps durent les symptômes ?

La plupart des symptômes s'améliorent spontanément en 2-4 semaines. Si ils persistent au-delà d'un mois, il convient de consulter pour évaluer une éventuelle évolution vers un TSPT.

Peut-on reprendre le travail immédiatement ?

Cela dépend de l'intensité des symptômes et de la nature de votre activité professionnelle. Un arrêt de travail de quelques jours est souvent bénéfique pour permettre la récupération.

Les enfants peuvent-ils présenter un choc post-traumatique ?

Absolument. Les enfants sont même plus vulnérables car leurs mécanismes d'adaptation sont moins développés. Les symptômes peuvent différer de ceux des adultes : régression, troubles du comportement, cauchemars.

Le choc post-traumatique peut-il récidiver ?

Une personne ayant présenté un choc post-traumatique n'est pas forcément plus vulnérable à un nouveau traumatisme. Cependant, des antécédents de traumatisme constituent un facteur de risque à prendre en compte.

Sources et références

Références

  1. [1] Programme pluriannuel « santé mentale et psychiatrie. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Troubles du stress post-traumatique. www.inserm.fr.Lien
  3. [3] Les nouvelles voies pour traiter les troubles de stress post-traumatique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] CES 2025 : les innovations pour la santé mentale très présentes cette année.Lien
  5. [5] Réduire le Stress Post-Traumatique avec la Thérapie VR. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [8] CI Diarra. Aspects épidémiologiques, cliniques et évolutives et la prise en charge du choc hémorragique post traumatique au service d'accueil des urgences du CHU. 2024.Lien
  7. [11] F Louboff. Traumatisme: du choc à la cicatrice. Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, 2024.Lien
  8. [13] S Roupnel. Au-delà du diagnostic de trouble de stress post-traumatique: Reconnaître l'expérience de guerre des militaires français. Anthropologica, 2023.Lien
  9. [14] F Guénolé, E Bui. Définitions et histoire du trouble de stress post-traumatique.Lien
  10. [15] J Ricou, V Moissonnier. Outil 51. L'atelier de gestion du stress post-traumatique. Pro en, 2022.Lien
  11. [16] Trouble de stress post-traumatique (TSPT). www.msdmanuals.com.Lien
  12. [17] Trouble de stress post-traumatique. www.msdmanuals.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Trouble de stress post-traumatique (TSPT) (msdmanuals.com)

    Diagnostic du TSPT · La personne a été exposée directement ou indirectement à un événement traumatique. · Les symptômes persistent depuis 1 mois ou plus. · Les ...

  • Troubles du stress post-traumatique (inserm.fr)

    23 nov. 2020 — Le développement de signes d'une activité neurovégétative : hypervigilance, irritabilité, difficultés de concentration, troubles du sommeil…

  • Trouble de stress post-traumatique (msdmanuals.com)

    18 déc. 2024 — Diagnostic du trouble de stress post-traumatique · Difficultés d'endormissement · Irritabilité ou accès de colère · Comportement imprudent ou ...

  • Trouble de stress post-traumatique (psycom.org)

    il y a 7 jours — Des symptômes caractéristiques · Des souvenirs vifs de l'évènement qui s'imposent à la personne (“flashbacks”), des cauchemars. · L'évitement des ...

  • Syndrome de stress post-traumatique (SSPT) (inicea.fr)

    Le diagnostic d'un trouble de stress post-traumatique chronique est posé lorsque les symptômes durent plus de six mois. Un grand nombre de personnes vivent avec ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.