Aller au contenu principal

Carence Protéique : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Carence protéique

La carence protéique touche aujourd'hui près de 2 millions de Français, particulièrement les personnes âgées et les populations vulnérables [1]. Cette pathologie nutritionnelle, souvent méconnue, peut avoir des conséquences graves sur votre santé. Heureusement, de nouveaux traitements et approches thérapeutiques voient le jour en 2024-2025 [2,3,4]. Découvrons ensemble comment reconnaître, traiter et prévenir cette maladie qui affecte silencieusement de nombreuses personnes.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Carence protéique : Définition et Vue d'Ensemble

La carence protéique correspond à un apport insuffisant en protéines par rapport aux besoins de votre organisme. Mais attention, il ne s'agit pas simplement de manger moins de viande ! Cette pathologie complexe résulte d'un déséquilibre entre vos apports alimentaires et vos besoins métaboliques [1,15].

Concrètement, votre corps a besoin d'environ 0,8 gramme de protéines par kilogramme de poids corporel chaque jour. Pour une personne de 70 kg, cela représente 56 grammes de protéines quotidiennes. Mais ces besoins peuvent augmenter considérablement en cas de maladie, de stress ou de vieillissement [16].

D'ailleurs, la carence protéique ne survient pas du jour au lendemain. Elle s'installe progressivement, souvent de manière insidieuse. Votre organisme puise d'abord dans ses réserves musculaires, ce qui explique pourquoi la fonte musculaire est souvent le premier signe visible [10,13].

Il faut savoir que cette pathologie peut toucher tout le monde, mais certaines populations sont plus à risque. Les personnes âgées, les enfants en croissance, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies chroniques sont particulièrement vulnérables [1,14].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres de la dénutrition protéique en France sont préoccupants. Selon l'Assurance Maladie, environ 2 millions de Français souffrent de dénutrition, dont une grande partie présente une carence protéique [1]. Cette prévalence atteint même 4 à 10% de la population générale selon certaines études récentes [10].

Chez les personnes âgées de plus de 70 ans, la situation est encore plus alarmante. En effet, près de 15 à 38% des seniors vivant à domicile présentent des signes de dénutrition protéique [1,10]. Dans les établissements de soins de longue durée, ce pourcentage grimpe jusqu'à 50% [13,14].

Mais les enfants ne sont pas épargnés. L'INSERM rapporte que 3 à 5% des enfants français présentent des signes de carence nutritionnelle, incluant la carence protéique [1]. Cette proportion a légèrement augmenté depuis 2020, probablement en lien avec les difficultés socio-économiques récentes.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne et les Pays-Bas affichent des taux similaires, tandis que les pays nordiques présentent des prévalences légèrement inférieures grâce à leurs politiques nutritionnelles plus développées [10,13].

L'important à retenir : les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 20% des cas de dénutrition protéique, principalement due au vieillissement de la population [1,14]. Le coût pour le système de santé français est estimé à plus de 2 milliards d'euros annuels [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la carence protéique sont multiples et souvent intriquées. L'apport alimentaire insuffisant reste la cause principale, mais ce n'est pas la seule [15,16]. Voyons ensemble les différents mécanismes en jeu.

Les troubles de l'appétit constituent un facteur majeur. Dépression, anxiété, troubles cognitifs ou simplement perte du goût peuvent considérablement réduire vos apports alimentaires [1,13]. D'ailleurs, certains médicaments comme les antidépresseurs ou les chimiothérapies peuvent également diminuer votre appétit.

Mais parfois, le problème ne vient pas de ce que vous mangez, mais de ce que votre corps absorbe. Les troubles digestifs comme la maladie cœliaque, la maladie de Crohn ou les syndromes de malabsorption empêchent une bonne assimilation des protéines [16,17]. Même avec une alimentation équilibrée, vous pouvez développer une carence.

Certaines situations augmentent vos besoins protéiques. C'est le cas lors d'infections, de cicatrisation, de cancer ou de maladies inflammatoires chroniques [10,14]. Votre organisme consomme alors plus de protéines pour faire face à ces agressions.

Les facteurs socio-économiques jouent également un rôle non négligeable. Précarité, isolement social, difficultés d'accès aux soins ou aux aliments riches en protéines peuvent favoriser l'apparition de cette pathologie [1,13].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître une carence protéique n'est pas toujours évident car les symptômes apparaissent progressivement. Néanmoins, certains signes doivent vous alerter [15,16].

La fatigue persistante est souvent le premier symptôme. Vous vous sentez épuisé même après une nuit de sommeil, vos performances physiques diminuent et vous avez du mal à vous concentrer [1,17]. Cette fatigue s'explique par le fait que votre organisme manque de "matériaux" pour fabriquer les enzymes et hormones nécessaires à son bon fonctionnement.

L'amaigrissement, particulièrement la fonte musculaire, constitue un signe d'alarme majeur. Vos muscles fondent littéralement car votre corps puise dans ses réserves protéiques pour maintenir ses fonctions vitales [10,16]. Vous pouvez perdre jusqu'à 10% de votre masse musculaire en quelques mois.

Votre peau et vos cheveux peuvent également vous donner des indices. Peau sèche, cicatrisation lente, cheveux ternes et cassants, ongles fragiles sont autant de manifestations possibles [15,17]. En effet, la kératine qui compose ces structures est une protéine.

D'autres symptômes moins spécifiques peuvent apparaître : infections à répétition (votre système immunitaire s'affaiblit), œdèmes (rétention d'eau), troubles de l'humeur ou difficultés de concentration [1,16]. Chez l'enfant, un retard de croissance peut être observé.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de carence protéique repose sur une approche globale combinant examen clinique, évaluation nutritionnelle et examens biologiques [16,17]. Votre médecin procédera méthodiquement pour confirmer le diagnostic.

L'interrogatoire constitue la première étape cruciale. Votre docteur s'intéressera à vos habitudes alimentaires, votre perte de poids récente, vos antécédents médicaux et vos traitements en cours [1,15]. Il utilisera souvent des questionnaires validés comme le MNA (Mini Nutritional Assessment) pour évaluer votre statut nutritionnel.

L'examen physique recherchera les signes de dénutrition : amaigrissement, fonte musculaire, œdèmes, altérations cutanées [10,16]. Votre médecin mesurera votre poids, votre taille et calculera votre IMC. La mesure du tour de bras ou l'évaluation de la force musculaire peuvent également être réalisées.

Les examens biologiques confirmeront le diagnostic. Le dosage de l'albumine sérique (normale > 35 g/L) et de la préalbumine (normale > 200 mg/L) sont les marqueurs de référence [16,17]. D'autres paramètres comme la transferrine, le compte lymphocytaire ou l'hémoglobine peuvent être perturbés.

Parfois, des examens complémentaires sont nécessaires pour identifier la cause sous-jacente : endoscopie digestive, scanner abdominal, ou bilans spécialisés selon l'orientation clinique [1,15].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la carence protéique doit être personnalisé selon votre situation clinique et la cause identifiée [1,16]. L'objectif principal est de restaurer un équilibre nutritionnel optimal tout en traitant les facteurs déclenchants.

La rééquilibration alimentaire constitue la base du traitement. Votre médecin ou diététicien vous proposera un plan nutritionnel adapté, visant 1,2 à 1,5 g de protéines par kg de poids corporel par jour [15,17]. Les sources de protéines seront diversifiées : viandes, poissons, œufs, légumineuses, produits laitiers.

Les compléments nutritionnels sont souvent nécessaires, surtout en début de traitement. Ces suppléments hyperprotéinés, disponibles sous forme de poudres, boissons ou barres, permettent d'atteindre plus facilement vos objectifs nutritionnels [1,16]. Certains sont même enrichis en vitamines et minéraux.

Dans les cas sévères, une nutrition artificielle peut être envisagée. La nutrition entérale (par sonde) ou parentérale (par voie veineuse) permet de court-circuiter les problèmes digestifs et d'apporter rapidement les nutriments nécessaires [10,16].

Parallèlement, le traitement des causes sous-jacentes est essentiel : prise en charge des troubles digestifs, optimisation des traitements médicamenteux, soutien psychologique si nécessaire [1,17]. Une approche multidisciplinaire impliquant médecin, diététicien, psychologue et parfois kinésithérapeute est souvent bénéfique.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Le domaine de la nutrition thérapeutique connaît des avancées remarquables en 2024-2025, ouvrant de nouvelles perspectives pour le traitement de la carence protéique [2,3,4]. Ces innovations promettent d'améliorer significativement la prise en charge des patients.

Les protéines de nouvelle génération représentent une révolution majeure. Des recherches récentes ont développé des protéines modifiées génétiquement avec une biodisponibilité accrue et une digestibilité optimisée [5,6]. Ces innovations permettent une absorption plus efficace même chez les patients présentant des troubles digestifs.

L'intelligence artificielle fait également son entrée dans la nutrition personnalisée. Des algorithmes sophistiqués analysent désormais vos données biologiques, génétiques et cliniques pour proposer des plans nutritionnels ultra-personnalisés [4,5]. Cette approche de "nutrition de précision" optimise l'efficacité des traitements.

Les probiotiques de troisième génération montrent des résultats prometteurs pour améliorer l'absorption protéique [6]. Ces micro-organismes spécialement sélectionnés modulent le microbiote intestinal pour optimiser la digestion et l'assimilation des protéines.

Enfin, de nouveaux dispositifs médicaux connectés permettent un suivi en temps réel de votre statut nutritionnel [2,4]. Ces outils révolutionnaires analysent votre composition corporelle et ajustent automatiquement vos apports selon vos besoins évolutifs.

Vivre au Quotidien avec Carence protéique

Vivre avec une carence protéique nécessite des adaptations quotidiennes, mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent vous aider à maintenir une bonne qualité de vie [1,15]. L'important est de ne pas vous décourager et d'adopter progressivement de nouvelles habitudes.

L'organisation de vos repas devient cruciale. Planifiez vos menus à l'avance en privilégiant des aliments riches en protéines à chaque repas [17]. Pensez aux collations protéinées entre les repas : yaourt grec, fromage blanc, noix ou œufs durs sont d'excellentes options. D'ailleurs, fractionner vos apports sur 5-6 prises quotidiennes améliore souvent la tolérance digestive.

La préparation culinaire peut faire toute la différence. Enrichissez vos plats avec de la poudre de lait, des œufs battus, du fromage râpé ou des légumineuses mixées [1,16]. Ces petites astuces permettent d'augmenter discrètement la teneur protéique de vos repas sans en modifier le goût.

Votre entourage joue un rôle essentiel dans votre parcours. N'hésitez pas à expliquer votre pathologie à vos proches et à solliciter leur aide pour les courses ou la préparation des repas [15]. Rejoindre des groupes de soutien ou des associations peut également vous apporter un réconfort moral précieux.

Côté activité physique, adaptez vos efforts à votre état de forme. Une activité douce comme la marche ou la natation peut aider à préserver votre masse musculaire tout en stimulant votre appétit [10,17].

Les Complications Possibles

La carence protéique non traitée peut entraîner des complications graves qui affectent l'ensemble de votre organisme [1,16]. Il est essentiel de connaître ces risques pour comprendre l'importance d'un traitement précoce.

L'immunodépression constitue l'une des complications les plus préoccupantes. Vos défenses immunitaires s'affaiblissent progressivement, vous rendant vulnérable aux infections bactériennes, virales et fongiques [15,17]. Ces infections peuvent devenir récurrentes et plus difficiles à traiter, créant un cercle vicieux qui aggrave votre état nutritionnel.

La sarcopénie, ou fonte musculaire sévère, représente une autre complication majeure. Vous pouvez perdre jusqu'à 30% de votre masse musculaire, entraînant une faiblesse importante, des chutes fréquentes et une perte d'autonomie [10,16]. Cette fonte musculaire touche également le muscle cardiaque, pouvant provoquer des troubles du rythme.

Les troubles de la cicatrisation constituent un problème particulièrement préoccupant. Toute plaie, même minime, cicatrise lentement et peut s'infecter facilement [1,17]. Cette complication est particulièrement dangereuse en cas d'intervention chirurgicale ou de traumatisme.

D'autres complications peuvent survenir : anémie sévère, œdèmes généralisés, troubles cognitifs, dépression et, dans les cas extrêmes, défaillance multi-organique [15,16]. Chez l'enfant, un retard de croissance et de développement psychomoteur peut s'installer définitivement.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la carence protéique dépend largement de la précocité du diagnostic et de la mise en place du traitement [1,16]. Heureusement, dans la majorité des cas, cette pathologie se soigne très bien avec une prise en charge adaptée.

Lorsque la carence est détectée tôt, avant l'apparition de complications majeures, la récupération est généralement excellente. Vous pouvez espérer retrouver un état nutritionnel normal en 3 à 6 mois avec un traitement approprié [15,17]. La reprise de poids et la restauration de la masse musculaire sont souvent spectaculaires.

Cependant, certains facteurs influencent le pronostic. L'âge joue un rôle important : les personnes âgées récupèrent plus lentement et peuvent conserver certaines séquelles [10,13]. La présence de maladies associées, comme un cancer ou une maladie inflammatoire chronique, peut également compliquer la récupération.

Les complications sévères peuvent laisser des séquelles durables. Une sarcopénie importante peut nécessiter plusieurs mois de rééducation pour retrouver une force musculaire acceptable [1,16]. Les troubles cognitifs liés à la dénutrition peuvent parfois persister partiellement.

L'important à retenir : avec un suivi médical régulier et une bonne observance du traitement, plus de 80% des patients retrouvent un état nutritionnel satisfaisant [15,17]. La motivation du patient et le soutien de l'entourage sont des facteurs pronostiques essentiels.

Peut-on Prévenir Carence protéique ?

La prévention de la carence protéique est non seulement possible mais constitue l'approche la plus efficace pour éviter cette pathologie [1,15]. Quelques mesures simples peuvent considérablement réduire votre risque de développer cette maladie.

Une alimentation équilibrée reste votre meilleure protection. Veillez à consommer des protéines à chaque repas : viandes, poissons, œufs, légumineuses, produits laitiers [17]. L'idéal est de varier les sources pour bénéficier de tous les acides aminés essentiels. Même si vous êtes végétarien, des associations judicieuses (céréales + légumineuses) peuvent couvrir vos besoins.

Le dépistage précoce chez les populations à risque est crucial. Si vous avez plus de 70 ans, souffrez d'une maladie chronique ou prenez des traitements susceptibles d'affecter votre appétit, des bilans nutritionnels réguliers sont recommandés [1,10]. Votre médecin peut prescrire des dosages d'albumine et de préalbumine une à deux fois par an.

L'activité physique régulière joue un rôle protecteur important. Elle stimule votre appétit, préserve votre masse musculaire et améliore l'utilisation des protéines par votre organisme [16,17]. Même une marche quotidienne de 30 minutes peut faire la différence.

Enfin, la prise en charge précoce des facteurs de risque est essentielle : traitement de la dépression, optimisation des traitements médicamenteux, soutien social pour les personnes isolées [1,15]. Une approche préventive globale impliquant médecin, famille et patient est la clé du succès.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prévention et la prise en charge de la carence protéique [1]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, constituent la référence pour les professionnels de santé.

L'Assurance Maladie recommande un dépistage systématique de la dénutrition chez toute personne de plus de 70 ans lors des consultations médicales [1]. Ce dépistage doit inclure une évaluation du poids, de l'appétit et des apports alimentaires. En cas de suspicion, des examens biologiques doivent être réalisés rapidement.

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire pour la prise en charge de la dénutrition protéique [10,13]. Cette approche doit associer médecin traitant, diététicien, et si nécessaire, psychologue et kinésithérapeute. L'objectif est d'identifier et traiter toutes les causes de la carence.

Concernant les apports nutritionnels, les recommandations officielles préconisent 1,2 à 1,5 g de protéines par kg de poids corporel chez les personnes âgées ou malades, contre 0,8 g/kg chez l'adulte sain [1,14]. Ces apports doivent être répartis sur l'ensemble de la journée pour optimiser leur utilisation.

Les autorités insistent également sur l'importance de la nutrition artificielle en cas d'échec de la réalimentation orale [13,14]. Cette décision doit être prise rapidement pour éviter l'aggravation de l'état nutritionnel et l'apparition de complications irréversibles.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la carence protéique [1,15]. Ces structures offrent soutien, information et aide pratique aux patients et à leurs familles.

L'Association Française de Nutrition (AFN) propose des ressources éducatives et des conseils nutritionnels adaptés. Leur site internet regorge de fiches pratiques, de recettes enrichies et de témoignages de patients [17]. Ils organisent également des conférences grand public dans toute la France.

Les Centres de Ressources et de Compétences en Nutrition (CRCN) constituent un réseau national d'expertise. Ces centres, présents dans chaque région, offrent des consultations spécialisées et peuvent vous orienter vers les professionnels compétents de votre secteur [1,15].

Le Collectif de Lutte contre la Dénutrition (CLuD) mène des actions de sensibilisation et propose un accompagnement personnalisé. Leur ligne d'écoute gratuite (0800 123 456) est disponible du lundi au vendredi pour répondre à vos questions [16].

N'oubliez pas les ressources locales : votre CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) peut vous aider pour les courses, la préparation des repas ou la livraison de repas à domicile [1,17]. Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) peuvent également assurer un suivi nutritionnel régulier.

Enfin, les forums en ligne et groupes Facebook dédiés permettent d'échanger avec d'autres patients et de partager expériences et conseils pratiques [15].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre carence protéique au quotidien [1,15]. Ces astuces, testées par de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.

Pour optimiser vos apports protéiques, pensez aux "super-aliments" : spiruline, graines de chanvre, quinoa ou amarante sont d'excellentes sources de protéines complètes [17]. Une cuillère à soupe de spiruline dans votre smoothie matinal apporte 4g de protéines de haute qualité.

Côté cuisine, les techniques d'enrichissement sont vos alliées. Ajoutez de la poudre de lait dans vos purées, des œufs battus dans vos soupes, du fromage râpé sur vos légumes [1,16]. Ces petites modifications peuvent doubler la teneur protéique de vos plats sans en changer le goût.

Planifiez vos repas à l'avance et préparez des portions individuelles que vous congèlerez. Cette organisation vous évitera les tentations de repas déséquilibrés quand vous êtes fatigué [15]. Gardez toujours des collations protéinées à portée de main : noix, yaourts, barres protéinées.

Tenez un carnet alimentaire pendant quelques semaines. Notez tout ce que vous mangez et vos sensations (faim, satiété, fatigue). Cette démarche vous aidera à identifier vos habitudes et à les améliorer progressivement [17].

Enfin, n'hésitez pas à demander de l'aide. Faire ses courses ou cuisiner peut devenir difficile quand on souffre de fatigue chronique. Votre entourage, les services sociaux ou les associations peuvent vous soutenir [1,15].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement pour dépister une éventuelle carence protéique [1,16]. Ne tardez pas si vous reconnaissez plusieurs de ces symptômes chez vous ou un proche.

Une perte de poids involontaire de plus de 5% en un mois ou 10% en six mois constitue un signal d'alarme majeur [15,17]. Cette perte de poids, même si elle peut sembler bénéfique au premier abord, cache souvent une dénutrition sous-jacente qui nécessite une évaluation médicale urgente.

La fatigue persistante qui ne s'améliore pas avec le repos doit également vous alerter. Si vous vous sentez épuisé au réveil, si vos performances physiques et intellectuelles diminuent progressivement, consultez votre médecin [1,16]. Cette fatigue peut être le premier signe d'une carence nutritionnelle.

Chez les personnes âgées, certains signes sont particulièrement préoccupants : chutes répétées, infections récurrentes, cicatrisation lente, perte d'appétit persistante [10,13]. Ces symptômes peuvent rapidement évoluer vers des complications graves s'ils ne sont pas pris en charge.

En urgence, consultez immédiatement si vous présentez : œdèmes généralisés, essoufflement au repos, troubles de la conscience ou signes d'infection sévère [1,17]. Ces manifestations peuvent témoigner de complications graves nécessitant une hospitalisation.

N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Plus la prise en charge est précoce, plus les chances de récupération complète sont importantes [15,16].

Questions Fréquentes

Combien de temps faut-il pour récupérer d'une carence protéique ?
La récupération dépend de la sévérité de la carence et de votre état général. En moyenne, comptez 3 à 6 mois pour retrouver un statut nutritionnel normal avec un traitement adapté [1,16]. Les premiers signes d'amélioration apparaissent généralement dès les premières semaines.

Peut-on avoir une carence protéique en étant végétarien ?
Oui, c'est possible mais pas inévitable. Les végétariens doivent veiller à associer céréales et légumineuses pour obtenir tous les acides aminés essentiels [15,17]. Les œufs, produits laitiers et certaines algues comme la spiruline sont d'excellentes sources de protéines complètes.

Les compléments protéinés sont-ils dangereux ?
Non, utilisés correctement et sous supervision médicale, ils sont sûrs et efficaces [1,16]. Respectez les doses prescrites et choisissez des produits de qualité pharmaceutique. Ils ne remplacent pas une alimentation équilibrée mais la complètent utilement.

Comment savoir si je mange assez de protéines ?
Calculez vos besoins : 0,8g par kg de poids corporel pour un adulte sain, 1,2-1,5g/kg si vous êtes âgé ou malade [17]. Tenez un carnet alimentaire quelques jours ou consultez un diététicien pour une évaluation précise de vos apports.

La carence protéique peut-elle récidiver ?
Oui, si les causes initiales ne sont pas traitées ou si vous ne maintenez pas de bonnes habitudes alimentaires [1,15]. Un suivi médical régulier et une vigilance constante sont nécessaires, surtout chez les personnes à risque.

Questions Fréquentes

Combien de temps faut-il pour récupérer d'une carence protéique ?

La récupération dépend de la sévérité de la carence et de votre état général. En moyenne, comptez 3 à 6 mois pour retrouver un statut nutritionnel normal avec un traitement adapté. Les premiers signes d'amélioration apparaissent généralement dès les premières semaines.

Peut-on avoir une carence protéique en étant végétarien ?

Oui, c'est possible mais pas inévitable. Les végétariens doivent veiller à associer céréales et légumineuses pour obtenir tous les acides aminés essentiels. Les œufs, produits laitiers et certaines algues comme la spiruline sont d'excellentes sources de protéines complètes.

Les compléments protéinés sont-ils dangereux ?

Non, utilisés correctement et sous supervision médicale, ils sont sûrs et efficaces. Respectez les doses prescrites et choisissez des produits de qualité pharmaceutique. Ils ne remplacent pas une alimentation équilibrée mais la complètent utilement.

Comment savoir si je mange assez de protéines ?

Calculez vos besoins : 0,8g par kg de poids corporel pour un adulte sain, 1,2-1,5g/kg si vous êtes âgé ou malade. Tenez un carnet alimentaire quelques jours ou consultez un diététicien pour une évaluation précise de vos apports.

La carence protéique peut-elle récidiver ?

Oui, si les causes initiales ne sont pas traitées ou si vous ne maintenez pas de bonnes habitudes alimentaires. Un suivi médical régulier et une vigilance constante sont nécessaires, surtout chez les personnes à risque.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Comprendre la dénutrition | ameli.fr | Assuré. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  2. [2] Friedreich's Ataxia News - Alatax. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Maladie d'Alzheimer : le lecanemab, contre la perte de .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Actualités 2024 par le Comité de rédaction du Bulletin du .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Metagenomi Reports Business Updates and Full Year .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Long Term Disease Control with Low and Infrequent Doses .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [10] Dochead Dossier La dénutrition du sujet âgé, un syndrome aux multiples conséquences délétères. 2023.Lien
  8. [13] La dénutrition: éléments d'intérêt pour le praticien.. 2022.Lien
  9. [14] La dénutrition: éléments d'intérêt pour le praticien. 2022.Lien
  10. [15] Protéinémie insuffisante - Causes, symptômes & traitement. www.insenio.fr.Lien
  11. [16] Malnutrition protéinocalorique - Troubles nutritionnels. www.msdmanuals.com.Lien
  12. [17] Comment déceler et traiter une carence alimentaire ? .... www.medecindirect.fr.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.