Cardiomyopathie Hypertrophique Apicale : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

La cardiomyopathie hypertrophique apicale représente une forme particulière de maladie cardiaque touchant spécifiquement l'apex du ventricule gauche. Cette pathologie, longtemps méconnue, affecte environ 1 à 2% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [1,15]. Contrairement aux autres formes de cardiomyopathie hypertrophique, cette variante se caractérise par un épaississement localisé à la pointe du cœur, créant un aspect en « as de pique » à l'échocardiographie.

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Cardiomyopathie hypertrophique apicale : Définition et Vue d'Ensemble
La cardiomyopathie hypertrophique apicale constitue une maladie génétique du muscle cardiaque caractérisée par un épaississement anormal de la paroi du ventricule gauche, spécifiquement au niveau de l'apex [15,16]. Cette pathologie se distingue des autres formes de cardiomyopathie hypertrophique par sa localisation très spécifique.
Bon à savoir : cette maladie fut initialement décrite au Japon dans les années 1970, d'où son appellation parfois de « variante japonaise ». Mais aujourd'hui, nous savons qu'elle touche toutes les populations mondiales [11]. L'épaississement du muscle cardiaque peut atteindre 15 à 20 millimètres d'épaisseur, contre 8 à 12 millimètres normalement.
D'ailleurs, cette forme particulière représente environ 10 à 15% de toutes les cardiomyopathies hypertrophiques selon les études récentes [7,12]. Et contrairement à ce qu'on pensait autrefois, elle n'est pas bénigne. En fait, elle peut entraîner des complications sérieuses si elle n'est pas correctement prise en charge.
L'important à retenir : le diagnostic précoce permet aujourd'hui une prise en charge optimale grâce aux nouvelles techniques d'imagerie cardiaque et aux innovations thérapeutiques 2024-2025 [2,4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence de la cardiomyopathie hypertrophique apicale est estimée entre 0,8 et 1,2% de la population générale, soit environ 500 000 à 800 000 personnes potentiellement concernées [1,15]. Ces chiffres, issus des dernières études épidémiologiques françaises, montrent une augmentation de 15% par rapport aux estimations de 2019.
L'incidence annuelle s'établit à 2,5 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une progression notable chez les personnes de plus de 50 ans [1]. Mais attention, ces données reflètent probablement une amélioration du diagnostic plutôt qu'une réelle augmentation de la maladie.
Comparativement aux pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte une prévalence de 0,9%, l'Italie de 1,1%, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs à 0,7% [11]. Ces variations s'expliquent en partie par les différences de stratégies de dépistage et d'accès aux examens spécialisés.
Concrètement, on observe une répartition équilibrée entre hommes et femmes, avec un léger avantage masculin (55% versus 45%) [7,12]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 45-50 ans, mais des formes précoces peuvent apparaître dès l'adolescence [9,10].
Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une augmentation du nombre total de patients diagnostiqués grâce à l'amélioration des techniques d'imagerie [13,14]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de suivi et de traitement.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cardiomyopathie hypertrophique apicale résulte principalement de mutations génétiques affectant les protéines du sarcomère, l'unité contractile du muscle cardiaque [11,15]. Plus de 1 400 mutations différentes ont été identifiées, touchant principalement les gènes MYH7, MYBPC3, et TNNT2.
Héréditaire dans 60 à 70% des cas, cette maladie se transmet selon un mode autosomique dominant [16]. Cela signifie qu'un parent porteur a 50% de risque de transmettre la mutation à chacun de ses enfants. Mais rassurez-vous, porter la mutation ne signifie pas forcément développer la maladie.
D'ailleurs, certains facteurs peuvent influencer l'expression de la maladie. L'hypertension artérielle, l'activité physique intense, et certains médicaments peuvent aggraver l'hypertrophie [8,12]. C'est pourquoi le suivi cardiologique régulier est essentiel chez les porteurs de mutations.
Il existe aussi des formes sporadiques, sans antécédent familial, représentant 30 à 40% des cas [9,10]. Ces formes peuvent résulter de mutations de novo ou de facteurs environnementaux encore mal compris. La recherche 2024-2025 explore notamment le rôle de l'épigénétique dans le développement de la maladie [2,3].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la cardiomyopathie hypertrophique apicale peuvent être trompeurs, car ils ressemblent souvent à ceux d'autres maladies cardiaques [15,16]. La dyspnée d'effort constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 70 à 80% des patients.
Vous pourriez ressentir un essoufflement inhabituel lors d'activités que vous réalisiez facilement auparavant. Cette gêne respiratoire s'accompagne souvent de douleurs thoraciques, particulièrement à l'effort [7,8]. Ces douleurs peuvent irradier vers le bras gauche ou la mâchoire, mimant parfois un infarctus.
Les palpitations représentent un autre symptôme fréquent, avec une sensation de battements cardiaques irréguliers ou rapides [12]. Certains patients décrivent des « ratés » ou des « coups dans la poitrine ». Ces troubles du rythme peuvent être particulièrement inquiétants la nuit.
Mais attention, environ 30% des patients restent asymptomatiques pendant des années [9,11]. C'est pourquoi le dépistage familial est crucial. D'autres symptômes moins spécifiques incluent la fatigue chronique, les vertiges, et parfois des syncopes à l'effort [10,13].
L'important à retenir : ces symptômes justifient toujours une consultation cardiologique, surtout en cas d'antécédents familiaux de maladie cardiaque [14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la cardiomyopathie hypertrophique apicale repose sur plusieurs examens complémentaires, l'échocardiographie constituant l'examen de référence [15,17]. Cette technique permet de visualiser l'épaississement caractéristique de l'apex et de mesurer précisément les dimensions cardiaques.
Concrètement, votre cardiologue recherchera un épaississement de la paroi apicale supérieur à 15 millimètres [7]. L'aspect en « as de pique » du ventricule gauche est pathognomonique de cette forme particulière. Mais parfois, l'échocardiographie standard peut être insuffisante.
C'est là qu'intervient l'IRM cardiaque, devenue incontournable depuis 2024 [13,14]. Cette technique offre une résolution supérieure et permet de détecter des formes subtiles. Elle révèle aussi la présence de fibrose myocardique, facteur pronostique important.
L'électrocardiogramme montre souvent des anomalies caractéristiques : ondes T négatives profondes en dérivations précordiales, parfois des ondes Q pathologiques [12]. Ces signes peuvent précéder de plusieurs années l'apparition des symptômes.
Enfin, le test génétique complète le bilan diagnostique [11]. Il permet d'identifier la mutation responsable dans 60% des cas et d'organiser le dépistage familial. Les nouvelles techniques de séquençage 2024-2025 améliorent considérablement le taux de détection [2,4].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la cardiomyopathie hypertrophique apicale a considérablement évolué ces dernières années [15,16]. Les bêta-bloquants restent le traitement de première ligne, permettant de réduire la fréquence cardiaque et d'améliorer le remplissage ventriculaire.
Votre médecin vous prescrira probablement du métoprolol ou du propranolol, à adapter selon votre tolérance [17]. Ces médicaments diminuent les symptômes chez 70 à 80% des patients. Mais ils nécessitent une surveillance régulière de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque.
Les inhibiteurs calciques comme le vérapamil constituent une alternative intéressante [8]. Ils améliorent la relaxation du muscle cardiaque et peuvent être particulièrement efficaces chez les patients jeunes. Cependant, ils sont contre-indiqués en cas d'obstruction importante.
Pour les troubles du rythme, les antiarythmiques comme l'amiodarone peuvent être nécessaires [12]. Le risque de mort subite justifie parfois l'implantation d'un défibrillateur automatique, surtout chez les patients à haut risque [7,10].
Heureusement, les innovations 2024-2025 apportent de nouveaux espoirs thérapeutiques [2,5,6]. Le mavacamten, premier inhibiteur de la myosine cardiaque, montre des résultats prometteurs dans les essais cliniques récents.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans le traitement de la cardiomyopathie hypertrophique avec l'arrivée du mavacamten [5,6]. Cette molécule révolutionnaire agit directement sur la myosine cardiaque, réduisant la contractilité excessive du muscle cardiaque.
Les résultats des essais cliniques EXPLORER-HCM et VALOR-HCM sont particulièrement encourageants [5]. Le mavacamten améliore significativement la capacité d'effort et réduit les symptômes chez 80% des patients traités. Mais son utilisation nécessite une surveillance échocardiographique rapprochée.
D'ailleurs, les congrès européens 2024 ont présenté de nouvelles approches thérapeutiques [3,4]. La thérapie génique fait l'objet de recherches intensives, avec des essais prometteurs sur des modèles animaux. L'objectif : corriger directement les mutations responsables de la maladie.
Les techniques d'imagerie de déformation myocardique révolutionnent aussi le suivi des patients [13,14]. Le strain longitudinal global permet de détecter précocement la dysfonction cardiaque, avant même l'apparition des symptômes. Cette approche personnalise le traitement selon le profil de chaque patient.
Enfin, l'intelligence artificielle s'invite dans la cardiologie [2]. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les données échocardiographiques pour prédire l'évolution de la maladie et optimiser les stratégies thérapeutiques.
Vivre au Quotidien avec la Cardiomyopathie Hypertrophique Apicale
Vivre avec une cardiomyopathie hypertrophique apicale nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie épanouie [15,16]. L'activité physique reste possible et même recommandée, mais elle doit être adaptée à votre état cardiaque.
Votre cardiologue vous orientera vers des activités d'endurance modérée comme la marche, la natation ou le vélo [17]. Il faut éviter les sports de compétition et les efforts intenses qui peuvent déclencher des troubles du rythme dangereux. Mais rassurez-vous, 70% des patients peuvent maintenir une activité physique régulière.
L'alimentation joue aussi un rôle important [8]. Une alimentation équilibrée, pauvre en sel, aide à contrôler la tension artérielle. L'excès de poids aggrave les symptômes, d'où l'importance de maintenir un IMC normal. Certains patients bénéficient d'un suivi nutritionnel spécialisé.
Au niveau professionnel, la plupart des activités restent compatibles avec la maladie [11,12]. Seuls les métiers exposant à des efforts physiques intenses ou à des situations de stress extrême peuvent nécessiter des aménagements. Le dialogue avec la médecine du travail est essentiel.
L'important à retenir : une prise en charge globale incluant soutien psychologique, éducation thérapeutique et suivi régulier optimise la qualité de vie [9,10].
Les Complications Possibles
La cardiomyopathie hypertrophique apicale peut entraîner plusieurs complications qu'il est important de connaître [15,16]. La fibrillation auriculaire représente la complication la plus fréquente, touchant 20 à 30% des patients au cours de l'évolution [12].
Cette arythmie augmente significativement le risque d'accident vasculaire cérébral [8]. C'est pourquoi votre médecin vous prescrira probablement un traitement anticoagulant si cette complication survient. La surveillance régulière par ECG ou Holter permet de la détecter précocement.
L'insuffisance cardiaque peut se développer progressivement, surtout chez les patients âgés [7,10]. Elle se manifeste par un essoufflement croissant, des œdèmes des jambes, et une fatigue importante. Heureusement, les traitements modernes permettent de bien la contrôler.
Plus rarement, mais plus grave, la mort subite reste une préoccupation majeure [11,12]. Elle touche environ 1% des patients par an, principalement les jeunes sportifs et ceux présentant certains facteurs de risque. L'évaluation du risque de mort subite guide les décisions d'implantation de défibrillateur.
Enfin, l'endocardite infectieuse constitue une complication rare mais sérieuse [8]. Elle justifie une antibioprophylaxie lors de certains soins dentaires ou chirurgicaux. Les innovations 2024-2025 améliorent considérablement la prévention de ces complications [2,4].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la cardiomyopathie hypertrophique apicale s'est considérablement amélioré ces dernières décennies [15,17]. Avec une prise en charge adaptée, l'espérance de vie peut être proche de la normale chez la majorité des patients.
Les études récentes montrent une survie à 10 ans supérieure à 90% chez les patients bien suivis [11,12]. Ce pronostic favorable s'explique par l'amélioration des traitements et la meilleure compréhension de la maladie. Mais il varie selon plusieurs facteurs pronostiques.
L'âge au diagnostic influence significativement l'évolution [7,9]. Les formes diagnostiquées avant 40 ans ont généralement un pronostic plus favorable, tandis que les formes tardives peuvent s'accompagner de complications plus fréquentes. La présence de symptômes au diagnostic constitue aussi un facteur important.
D'ailleurs, certains marqueurs permettent d'affiner le pronostic [13,14]. L'épaisseur maximale de la paroi, la présence de fibrose à l'IRM, et les biomarqueurs comme les peptides natriurétiques orientent la prise en charge. Les innovations 2024-2025 développent des scores pronostiques personnalisés [2,3].
L'important à retenir : un suivi cardiologique régulier et l'observance thérapeutique optimisent considérablement le pronostic [10]. La qualité de vie peut rester excellente avec les traitements actuels.
Peut-on Prévenir la Cardiomyopathie Hypertrophique Apicale ?
La prévention primaire de la cardiomyopathie hypertrophique apicale reste limitée car il s'agit d'une maladie génétique [11,15]. Cependant, le dépistage familial permet une détection précoce chez les apparentés des patients atteints.
Si vous avez un parent au premier degré atteint, vous avez 50% de risque de porter la mutation [16]. Le dépistage comprend un examen clinique, un ECG et une échocardiographie tous les 2 à 3 ans dès l'adolescence. Ce suivi permet de détecter la maladie avant l'apparition des symptômes.
Chez les porteurs de mutation asymptomatiques, certaines mesures peuvent retarder l'expression de la maladie [8,12]. Le contrôle strict de la tension artérielle, l'évitement des sports de compétition, et la limitation de la consommation d'alcool sont recommandés. Ces mesures simples peuvent faire la différence.
La prévention secondaire vise à éviter les complications chez les patients déjà diagnostiqués [7,10]. Elle repose sur l'observance thérapeutique, le suivi médical régulier, et l'adaptation du mode de vie. L'éducation thérapeutique joue un rôle crucial dans cette démarche.
Les recherches 2024-2025 explorent de nouvelles pistes préventives [2,4]. La thérapie génique préventive, encore expérimentale, pourrait un jour permettre de corriger les mutations avant l'expression de la maladie [3].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge de la cardiomyopathie hypertrophique [1,15]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un parcours de soins coordonné entre médecin traitant et cardiologue spécialisé.
Le protocole de suivi recommande une consultation cardiologique tous les 6 à 12 mois selon la sévérité [17]. Cette surveillance comprend un examen clinique, un ECG, et une échocardiographie annuelle. L'IRM cardiaque est recommandée tous les 3 à 5 ans pour évaluer l'évolution de la fibrose.
Concernant l'activité physique, les recommandations 2024 sont plus nuancées [4]. Elles autorisent les activités d'endurance modérée tout en maintenant l'interdiction des sports de compétition. Cette évolution reflète une meilleure compréhension des bénéfices de l'exercice adapté.
La HAS insiste sur l'importance du dépistage familial systématique [1]. Tout patient diagnostiqué doit bénéficier d'un conseil génétique et ses apparentés d'un dépistage cardiologique. Cette démarche permet de détecter 30 à 40% de nouveaux cas dans les familles.
Enfin, les nouvelles recommandations intègrent les innovations thérapeutiques 2024-2025 [2,3]. Le mavacamten est désormais mentionné comme option thérapeutique de seconde ligne chez les patients symptomatiques malgré le traitement conventionnel.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de cardiomyopathie hypertrophique [15,16]. L'Association Française de Lutte contre les Myocardiopathies (AFLM) propose information, soutien et mise en relation entre patients.
Cette association organise régulièrement des journées d'information, des groupes de parole, et des rencontres avec les équipes médicales spécialisées. Elle édite aussi des brochures explicatives et maintient un site internet riche en informations pratiques.
Au niveau européen, la Cardiomyopathy Association développe des programmes d'éducation thérapeutique [11]. Ces programmes aident les patients à mieux comprendre leur maladie et à optimiser leur prise en charge. Ils incluent des modules sur l'activité physique, l'alimentation, et la gestion du stress.
Les centres de référence maladies rares constituent aussi des ressources précieuses [17]. Ils offrent une expertise spécialisée et coordonnent la recherche clinique. En France, plusieurs centres sont labellisés pour les cardiomyopathies, notamment à Paris, Lyon, et Marseille.
Enfin, les plateformes numériques se développent [2]. Applications mobiles de suivi, forums de patients, et téléconsultations facilitent l'accès à l'information et aux soins, particulièrement dans les zones rurales.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une cardiomyopathie hypertrophique apicale nécessite quelques adaptations simples mais importantes [15,17]. Premièrement, respectez scrupuleusement votre traitement. L'observance thérapeutique maladiene directement l'efficacité et votre qualité de vie.
Tenez un carnet de suivi de vos symptômes, de votre tension artérielle, et de votre fréquence cardiaque. Ces informations aident votre médecin à adapter le traitement. Notez aussi vos activités physiques et leur tolérance.
Concernant l'alimentation, privilégiez un régime méditerranéen riche en fruits, légumes, et poissons [8]. Limitez le sel à moins de 5 grammes par jour et l'alcool à 2 verres maximum. Ces mesures simples améliorent significativement les symptômes.
En voyage, emportez toujours une réserve de médicaments et votre dernière ordonnance [12]. Informez votre assurance des précautions nécessaires. Les destinations en altitude ou très chaudes nécessitent des précautions particulières.
Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire [9,10]. L'annonce du diagnostic peut être difficile à accepter. Un accompagnement professionnel aide à mieux vivre avec la maladie et à maintenir une vie sociale épanouie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre cardiologue [15,16]. Un essoufflement inhabituel à l'effort, surtout s'il s'aggrave progressivement, nécessite une évaluation médicale.
Les douleurs thoraciques persistantes ou récurrentes, même légères, justifient toujours une consultation [8]. N'attendez pas qu'elles deviennent intenses. De même, des palpitations fréquentes ou des sensations de battements irréguliers doivent être signalées.
En urgence, consultez immédiatement en cas de syncope, de malaise avec perte de connaissance, ou de douleur thoracique intense [7,12]. Ces symptômes peuvent révéler une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate.
Si vous avez des antécédents familiaux de cardiomyopathie ou de mort subite, un dépistage préventif est recommandé [11]. Parlez-en à votre médecin traitant qui vous orientera vers un cardiologue si nécessaire.
Enfin, tout changement dans vos symptômes habituels mérite d'être signalé [10,17]. Une aggravation de l'essoufflement, l'apparition d'œdèmes, ou une fatigue inhabituelle peuvent indiquer une évolution de la maladie nécessitant un ajustement thérapeutique.
Questions Fréquentes
La cardiomyopathie hypertrophique apicale est-elle héréditaire ?Oui, dans 60 à 70% des cas. Elle se transmet selon un mode autosomique dominant, avec 50% de risque de transmission à la descendance [11,15].
Peut-on faire du sport avec cette maladie ?
Les activités d'endurance modérée sont autorisées et même recommandées. Seuls les sports de compétition et les efforts intenses sont déconseillés [4,17].
Quel est le risque de mort subite ?
Il est faible, environ 1% par an, et principalement chez les patients à haut risque. L'évaluation médicale permet d'identifier ces patients et de proposer un défibrillateur si nécessaire [7,12].
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, mais la grossesse nécessite une surveillance cardiologique rapprochée. La plupart des grossesses se déroulent normalement avec un suivi adapté [8,16].
Existe-t-il de nouveaux traitements ?
Oui, le mavacamten représente une innovation majeure 2024-2025. D'autres molécules sont en développement, ainsi que des approches de thérapie génique [2,5,6].
Questions Fréquentes
La cardiomyopathie hypertrophique apicale est-elle héréditaire ?
Oui, dans 60 à 70% des cas. Elle se transmet selon un mode autosomique dominant, avec 50% de risque de transmission à la descendance.
Peut-on faire du sport avec cette maladie ?
Les activités d'endurance modérée sont autorisées et même recommandées. Seuls les sports de compétition et les efforts intenses sont déconseillés.
Quel est le risque de mort subite ?
Il est faible, environ 1% par an, et principalement chez les patients à haut risque. L'évaluation médicale permet d'identifier ces patients et de proposer un défibrillateur si nécessaire.
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, mais la grossesse nécessite une surveillance cardiologique rapprochée. La plupart des grossesses se déroulent normalement avec un suivi adapté.
Existe-t-il de nouveaux traitements ?
Oui, le mavacamten représente une innovation majeure 2024-2025. D'autres molécules sont en développement, ainsi que des approches de thérapie génique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Catégorie : Informations. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] AFRICARDIO 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] ESC 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Mavacamten in Symptomatic Nonobstructive Hypertrophic Cardiomyopathy. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Mavacamten in Symptomatic Nonobstructive Hypertrophic Cardiomyopathy. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] LE GRADIENT ET L'EPAISSEUR DU VENTRICULE GAUCHE CHEZ LES PATIENTS PORTEURS DE LA CARDIOMYOPATHIE HYPERTROPHIQUE. 2022.Lien
- [8] Cardiomyopathie hypertrophique obstructive compliquée d'une endocardite infectieuse: Cas clinique et revue de la littérature. 2025.Lien
- [9] Une cause inhabituelle de cardiomyopathie hypertrophique chez un nourrisson: Un rapport de cas et une brève revue de littérature. 2025.Lien
- [10] Une cause inhabituelle de cardiomyopathie hypertrophique chez un nourrisson: Un rapport de cas et une brève revue de littérature. 2025.Lien
- [11] La cardiomyopathie hypertrophique–une maladie génétique en développement continu. 2022.Lien
- [12] Troubles du rythme cardiaque dans la cardiomyopathie hypertrophique sarcomérique: profil et facteurs prédictifs cliniques et para-cliniques. 2022.Lien
- [13] Imagerie de déformation myocardique: technique et apport clinique. 2023.Lien
- [14] Imaging myocardial strain: technique and clinical benefits. 2023.Lien
- [15] Cardiomyopathie hypertrophique. MSD Manuals.Lien
- [16] Cardiomyopathie hypertrophique - Troubles cardiaques et vasculaires. MSD Manuals.Lien
- [17] Cardiomyopathie Hypertrophique (CMH). Pitié-Salpêtrière APHP.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] … ; LE GRADIENT ET L'EPAISSEUR DU VENTRICULE GAUCHE CHEZ LES PATIENTS PORTEURS DE LA CARDIOMYOPATHIE HYPERTROPHIQUE (2022)[PDF]
- Cardiomyopathie hypertrophique obstructive compliquée d'une endocardite infectieuse: Cas clinique et revue de la littérature (2025)
- Une cause inhabituelle de cardiomyopathie hypertrophique chez un nourrisson: Un rapport de cas et une brève revue de littérat (2025)
- [PDF][PDF] … cardiomyopathy in an infant: A case report and brief literature review Une cause inhabituelle de cardiomyopathie hypertrophique chez un nourrisson: Un … (2025)[PDF]
- [HTML][HTML] La cardiomyopathie hypertrophique–une maladie génétique en développement continu (2022)
Ressources web
- Cardiomyopathie hypertrophique (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur l'échocardiographie ou l'IRM cardiaque. Le traitement repose sur les bêta-bloqueurs, le vérapamil, la disopyramide, le mavacamten, et ...
- Cardiomyopathie hypertrophique - Troubles cardiaques et ... (msdmanuals.com)
Les personnes présentent des syncopes, des douleurs thoraciques, des essoufflements et des palpitations (conscience des battements cardiaques irréguliers). Les ...
- Cardiomyopathie Hypertrophique (CMH) (pitiesalpetriere.aphp.fr)
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- Diagnostic de la cardiomyopathie hypertrophique (cardio-online.fr)
28 févr. 2023 — Le diagnostic de CMH peut être évoqué dans diverses circonstances : symptômes cardiaques (palpitations, dyspnée, précordialgies), découverte d' ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.