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Somatostatinome : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025 | Guide Complet

Somatostatinome

Le somatostatinome est une tumeur neuroendocrine rare qui sécrète de la somatostatine en excès. Cette pathologie touche principalement le pancréas et le duodénum, provoquant des symptômes caractéristiques comme le diabète et la diarrhée. Bien que rare, cette maladie nécessite une prise en charge spécialisée pour améliorer la qualité de vie des patients.

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Somatostatinome : Définition et Vue d'Ensemble

Le somatostatinome appartient à la famille des tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques. Cette pathologie se caractérise par une production excessive de somatostatine, une hormone qui régule normalement la sécrétion d'autres hormones digestives [12,13].

Concrètement, cette tumeur peut se développer dans deux localisations principales : le pancréas (dans 60% des cas) ou le duodénum (dans 40% des cas). La somatostatine produite en excès perturbe l'équilibre hormonal de votre organisme, créant un ensemble de symptômes spécifiques [10,11].

Il faut savoir que cette maladie fait partie du groupe des tumeurs neuroendocrines fonctionnelles, car elle produit activement des hormones. D'ailleurs, elle représente moins de 1% de toutes les tumeurs neuroendocrines pancréatiques, ce qui en fait une pathologie particulièrement rare [8,10].

La particularité du somatostatinome réside dans son action inhibitrice sur de nombreuses fonctions digestives. En effet, la somatostatine agit comme un "frein" naturel sur la production d'insuline, de glucagon et d'autres hormones essentielles à la digestion [12,13].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent que le somatostatinome touche environ 1 personne sur 40 millions chaque année. Cette incidence extrêmement faible place cette pathologie parmi les maladies rares les plus exceptionnelles [4,13].

En France, on estime qu'il y a moins de 50 nouveaux cas diagnostiqués annuellement. L'âge moyen au diagnostic se situe entre 50 et 60 ans, avec une légère prédominance féminine (55% des cas). Cependant, ces chiffres restent approximatifs en raison de la rareté de la maladie [4,13].

Au niveau européen, l'incidence varie peu d'un pays à l'autre, oscillant entre 0,1 et 0,3 cas par million d'habitants par an. Les registres allemands et britanniques confirment cette tendance, avec des données similaires aux observations françaises [5,6].

Mais il faut noter une évolution intéressante : le nombre de diagnostics a légèrement augmenté ces dix dernières années. Cette progression s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et une meilleure connaissance de la pathologie par les médecins [8,9].

L'impact économique sur le système de santé français reste limité en raison de la rareté, mais le coût individuel de prise en charge peut atteindre 50 000 à 80 000 euros par patient et par an, incluant les examens spécialisés et les traitements innovants [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes exactes du somatostatinome restent largement méconnues. Dans la majorité des cas, cette tumeur survient de manière sporadique, sans facteur déclenchant identifiable [7,11].

Cependant, certaines pathologies génétiques augmentent le risque de développer cette maladie. La neurofibromatose de type 1 (NF1) constitue le principal facteur de risque connu, multipliant par 10 à 20 le risque de tumeurs neuroendocrines [4,7]. D'ailleurs, environ 5% des patients atteints de NF1 développent une tumeur neuroendocrine au cours de leur vie [4].

Le syndrome de Von Hippel-Lindau représente un autre facteur de risque génétique, bien que moins fréquent. Les mutations des gènes suppresseurs de tumeurs peuvent également prédisposer au développement de somatostatinomes [7,11].

Il est important de noter qu'aucun facteur environnemental spécifique n'a été formellement identifié. Le tabagisme, l'alcool ou l'alimentation ne semblent pas jouer de rôle déterminant dans l'apparition de cette pathologie [12,13].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du somatostatinome forment ce qu'on appelle la "triade classique" : diabète, diarrhée et lithiase biliaire. Mais attention, cette triade complète n'est présente que chez 30% des patients [12,13].

Le diabète constitue souvent le premier signe d'alerte. Il apparaît généralement de manière progressive et peut être difficile à équilibrer avec les traitements habituels. Vous pourriez ressentir une soif intense, des urines fréquentes et une fatigue inhabituelle [12,13].

La diarrhée chronique représente le deuxième symptôme majeur. Elle se caractérise par des selles liquides, souvent grasses (stéatorrhée), pouvant survenir plusieurs fois par jour. Cette diarrhée résiste généralement aux traitements symptomatiques classiques [10,12].

Les calculs biliaires complètent cette triade. Ils peuvent provoquer des douleurs abdominales intenses, particulièrement après les repas. Certains patients développent même une jaunisse si les calculs obstruent les voies biliaires [12,13].

D'autres symptômes peuvent s'ajouter : perte de poids inexpliquée, douleurs abdominales diffuses, nausées et vomissements. Il faut savoir que ces signes peuvent évoluer sur plusieurs mois, voire années, avant que le diagnostic ne soit posé [10,11].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du somatostatinome représente souvent un véritable défi médical. En effet, la rareté de cette pathologie et la non-spécificité des symptômes initiaux peuvent retarder le diagnostic de plusieurs mois [8,9].

La première étape consiste en un dosage de la somatostatine dans le sang. Un taux supérieur à 100 pg/ml (normal < 25 pg/ml) oriente fortement vers le diagnostic. Cependant, ce dosage doit être répété car les variations peuvent être importantes [12,13].

L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans la localisation de la tumeur. Le scanner abdominal avec injection de produit de contraste constitue l'examen de première intention. L'IRM peut apporter des informations complémentaires, particulièrement pour les tumeurs de petite taille [9,10].

Mais l'examen le plus spécifique reste la scintigraphie aux analogues de la somatostatine (Octreoscan). Cette technique permet de détecter les tumeurs qui expriment des récepteurs à la somatostatine, caractéristique des somatostatinomes [1,9].

La biopsie confirme définitivement le diagnostic. Elle peut être réalisée par voie percutanée sous guidage scanner ou lors d'une intervention chirurgicale. L'analyse anatomopathologique révèle les cellules neuroendocrines caractéristiques [8,10].

Il est important de noter que le diagnostic peut prendre plusieurs mois. Rassurez-vous, cette lenteur n'aggrave généralement pas le pronostic, car ces tumeurs évoluent habituellement de manière lente [11,12].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du somatostatinome repose sur une approche multimodale, adaptée à chaque patient selon la localisation, la taille et l'extension de la tumeur [8,10].

La chirurgie reste le traitement de référence lorsque la tumeur est résécable. Pour les tumeurs pancréatiques, on peut réaliser une pancréaticoduodénectomie (intervention de Whipple) ou une pancréatectomie distale selon la localisation. Les tumeurs duodénales peuvent bénéficier d'une résection locale [8,10].

Les analogues de la somatostatine constituent un pilier du traitement médical. L'octréotide (Sandostatine®) et le lanréotide (Somatuline®) permettent de contrôler les symptômes en bloquant la sécrétion hormonale excessive. Ces médicaments s'administrent par injection sous-cutanée ou intramusculaire [10,12].

Pour les formes métastatiques, la chimiothérapie peut être proposée. Les protocoles associent généralement streptozotocine et 5-fluorouracile, ou utilisent la témozolomide en monothérapie. L'efficacité reste modeste mais peut stabiliser la maladie [8,11].

Les thérapies ciblées représentent une option intéressante. L'évérolimus (Afinitor®) et le sunitinib (Sutent®) ont montré leur efficacité dans les tumeurs neuroendocrines pancréatiques avancées [10,11].

Il faut également traiter les symptômes : antidiabétiques pour le diabète, antidiarrhéiques pour la diarrhée, et prise en charge des complications biliaires si nécessaire [12,13].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs neuroendocrines avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2,3].

La thérapie par radioligands ciblant les récepteurs peptidiques (PRRT) représente l'innovation majeure de 2024-2025. Cette technique utilise des isotopes radioactifs couplés à des analogues de la somatostatine pour détruire spécifiquement les cellules tumorales [1]. Les premiers résultats montrent une amélioration significative de la survie sans progression chez 70% des patients traités [1].

L'approbation récente du cabozantinib par la FDA constitue une autre avancée majeure. L'essai CABINET a démontré son efficacité dans les tumeurs neuroendocrines pancréatiques avancées, avec une réduction de 50% du risque de progression [3]. Ce médicament cible plusieurs voies de signalisation impliquées dans la croissance tumorale [3].

Les immunothérapies font également l'objet de recherches intensives en 2024-2025. Bien que les tumeurs neuroendocrines soient généralement peu immunogènes, certaines combinaisons d'inhibiteurs de points de contrôle immunitaire montrent des résultats encourageants [2].

D'ailleurs, les techniques d'imagerie moléculaire évoluent rapidement. Les nouveaux traceurs PET permettent une détection plus précoce et plus précise des récidives, améliorant ainsi la surveillance post-thérapeutique [1,2].

La recherche sur les biomarqueurs progresse également. L'identification de signatures génétiques spécifiques pourrait permettre une médecine personnalisée plus efficace dans les années à venir [2,11].

Vivre au Quotidien avec un Somatostatinome

Vivre avec un somatostatinome nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien, mais une vie normale reste tout à fait possible avec un suivi médical approprié [12,13].

La gestion du diabète constitue souvent le défi principal. Vous devrez probablement adapter votre alimentation, surveiller régulièrement votre glycémie et peut-être débuter un traitement par insuline. Il est essentiel de travailler avec un diabétologue expérimenté [12,13].

Pour la diarrhée chronique, plusieurs stratégies peuvent vous aider. Fractionnez vos repas, évitez les aliments gras et riches en fibres, et n'hésitez pas à utiliser des antidiarrhéiques si votre médecin vous l'autorise. Certains patients trouvent un soulagement avec des probiotiques [10,12].

L'aspect nutritionnel mérite une attention particulière. La malabsorption peut entraîner des carences en vitamines liposolubles (A, D, E, K). Un suivi avec un nutritionniste peut s'avérer très bénéfique pour optimiser votre état nutritionnel [11,12].

Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler, moyennant quelques aménagements. Les traitements par analogues de la somatostatine peuvent provoquer une fatigue, qu'il faut prendre en compte dans l'organisation de vos journées [10,13].

Il est important de maintenir une activité physique adaptée. L'exercice régulier aide à contrôler la glycémie et améliore votre bien-être général. Commencez progressivement et adaptez l'intensité selon votre forme [12,13].

Les Complications Possibles

Le somatostatinome peut entraîner plusieurs complications, dont certaines peuvent être graves si elles ne sont pas prises en charge rapidement [10,11].

Les complications métaboliques dominent le tableau clinique. Le diabète mal contrôlé peut évoluer vers une acidocétose diabétique, situation d'urgence médicale. La malabsorption chronique peut conduire à une dénutrition sévère avec carences vitaminiques multiples [11,12].

Les complications biliaires sont fréquentes et potentiellement sérieuses. Les calculs biliaires peuvent provoquer une cholécystite aiguë, une angiocholite ou même une pancréatite. Ces situations nécessitent souvent une prise en charge chirurgicale en urgence [12,13].

L'évolution vers la malignité constitue la complication la plus redoutée. Environ 60% des somatostatinomes sont malins au moment du diagnostic. Les métastases touchent principalement le foie, les ganglions lymphatiques et parfois les os [8,10].

Certaines complications sont liées aux traitements. Les analogues de la somatostatine peuvent favoriser la formation de calculs biliaires et provoquer des troubles digestifs. La chirurgie pancréatique peut entraîner un diabète post-opératoire ou une insuffisance pancréatique exocrine [10,11].

Heureusement, un suivi médical régulier permet de dépister et de traiter précocement la plupart de ces complications. Il est essentiel de respecter vos rendez-vous de surveillance [8,12].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du somatostatinome dépend essentiellement de plusieurs facteurs : la localisation de la tumeur, sa taille, la présence de métastases et l'état général du patient [8,10].

Pour les tumeurs localisées et résécables chirurgicalement, le pronostic est généralement favorable. La survie à 5 ans dépasse 80% lorsque la résection complète est possible. Les somatostatinomes duodénaux ont tendance à avoir un meilleur pronostic que les formes pancréatiques [8,10].

En présence de métastases, le pronostic devient plus réservé mais reste variable. La survie médiane se situe entre 3 et 7 ans selon l'extension de la maladie. Cependant, certains patients vivent bien plus longtemps grâce aux nouveaux traitements [10,11].

Il faut savoir que ces tumeurs évoluent généralement de manière lente. Contrairement à d'autres cancers, le somatostatinome peut rester stable pendant des années, permettant une qualité de vie acceptable [8,11].

Les facteurs pronostiques favorables incluent : un âge jeune au diagnostic, une tumeur de petite taille, l'absence de métastases, et un bon état nutritionnel. À l'inverse, un âge avancé, une tumeur volumineuse et des métastases multiples assombrissent le pronostic [10,11].

Rassurez-vous, les progrès thérapeutiques récents, notamment les thérapies ciblées et la radiothérapie métabolique, améliorent constamment les perspectives d'avenir pour les patients [1,2,3].

Peut-on Prévenir le Somatostatinome ?

Malheureusement, il n'existe actuellement aucun moyen de prévenir efficacement le somatostatinome. Cette pathologie survient de manière imprévisible, sans facteur de risque modifiable clairement identifié [12,13].

Cependant, pour les personnes présentant des syndromes génétiques prédisposants comme la neurofibromatose de type 1, une surveillance médicale renforcée peut permettre un diagnostic plus précoce. Ces patients bénéficient généralement d'un suivi spécialisé avec imagerie régulière [4,7].

La prévention secondaire reste donc l'approche la plus réaliste. Elle consiste à diagnostiquer la maladie le plus tôt possible pour optimiser les chances de traitement curatif. Soyez attentif aux symptômes évocateurs : diabète d'apparition récente difficile à équilibrer, diarrhée chronique inexpliquée, douleurs abdominales récurrentes [12,13].

Il est important de maintenir un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique régulière, arrêt du tabac. Bien que ces mesures ne préviennent pas spécifiquement le somatostatinome, elles améliorent votre état de santé général et votre capacité à supporter les traitements [11,12].

La recherche continue pour identifier de nouveaux facteurs de risque et développer des stratégies préventives. Les études génétiques pourraient un jour permettre d'identifier les personnes à risque [7,11].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et européennes ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du somatostatinome, bien que sa rareté limite les données disponibles [8,10].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire dans des centres experts en tumeurs neuroendocrines. Cette approche garantit une expertise optimale pour cette pathologie complexe [8]. Les centres de référence français sont répartis sur le territoire national pour assurer un accès équitable aux soins spécialisés.

L'European Neuroendocrine Tumor Society (ENETS) a publié des guidelines détaillées en 2023, mises à jour avec les dernières innovations thérapeutiques. Ces recommandations insistent sur l'importance du diagnostic précoce et de la stadification précise avant tout traitement [6,8].

Concernant le suivi post-thérapeutique, les recommandations préconisent une surveillance tous les 3 à 6 mois pendant les deux premières années, puis annuelle. Cette surveillance inclut dosages hormonaux, imagerie et évaluation clinique [8,10].

Les autorités européennes recommandent également l'accès aux thérapies innovantes dans le cadre d'essais cliniques ou d'autorisations temporaires d'utilisation. Cette approche permet aux patients d'accéder aux traitements les plus récents [1,2].

Il est important de noter que ces recommandations évoluent régulièrement avec les progrès de la recherche. Votre équipe médicale se tient informée de ces évolutions pour vous proposer les meilleures options thérapeutiques [8,11].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le somatostatinome, même si aucune n'est spécifiquement dédiée à cette pathologie rare [13].

L'Association des Tumeurs Endocrines (ATE) constitue la principale ressource en France. Elle propose des informations médicales fiables, organise des rencontres entre patients et facilite l'accès aux dernières innovations thérapeutiques. Leur site internet offre une documentation complète sur les tumeurs neuroendocrines [13].

La Ligue contre le Cancer peut également vous soutenir, notamment pour les aspects psychologiques et sociaux de la maladie. Leurs équipes proposent un accompagnement personnalisé et des aides financières si nécessaire.

Au niveau européen, l'International Neuroendocrine Cancer Alliance (INCA) fédère les associations nationales et propose des ressources en plusieurs langues. Leur réseau facilite les échanges d'expériences entre patients de différents pays [13].

Les réseaux sociaux hébergent également des groupes de patients, mais il convient de rester prudent quant à la qualité des informations partagées. Privilégiez toujours les conseils de votre équipe médicale.

N'hésitez pas à contacter ces associations : elles comprennent les défis spécifiques liés aux maladies rares et peuvent vous mettre en relation avec d'autres patients partageant une expérience similaire [13].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un somatostatinome nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie au quotidien [12,13].

Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé détaillé avec vos résultats d'examens, vos traitements et l'évolution de vos symptômes. Cette documentation facilitera vos consultations et permettra un meilleur suivi de votre pathologie [12].

Pour gérer la diarrhée, adoptez une alimentation fractionnée en petits repas fréquents. Évitez les aliments gras, épicés et riches en fibres. Privilégiez les féculents bien cuits, les viandes maigres et les légumes pelés. Hydratez-vous régulièrement pour compenser les pertes [12,13].

Concernant le diabète, surveillez votre glycémie selon les recommandations de votre diabétologue. Apprenez à reconnaître les signes d'hypoglycémie et d'hyperglycémie. Ayez toujours avec vous votre matériel de surveillance et vos médicaments [12,13].

Préparez vos déplacements : informez-vous sur les services médicaux disponibles dans vos lieux de vacances. Emportez une réserve suffisante de médicaments et une ordonnance récente. Souscrivez une assurance voyage adaptée à votre pathologie [13].

Maintenez une activité physique adaptée : la marche, la natation ou le yoga peuvent vous aider à mieux gérer le stress et maintenir votre forme physique. Adaptez l'intensité selon votre état de fatigue [12,13].

N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. Vivre avec une maladie rare peut être source d'anxiété, et un accompagnement professionnel peut s'avérer très bénéfique [13].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou à vous rendre aux urgences [12,13].

Consultez en urgence si vous présentez : des douleurs abdominales intenses et persistantes, des vomissements incoercibles, une jaunisse (coloration jaune de la peau et des yeux), des signes de déshydratation sévère, ou des troubles de la conscience liés au diabète [12,13].

Prenez rapidement rendez-vous avec votre médecin en cas de : aggravation significative de la diarrhée, déséquilibre glycémique persistant malgré le traitement, perte de poids rapide et inexpliquée, ou apparition de nouveaux symptômes [12,13].

Pour le suivi de routine, respectez scrupuleusement vos rendez-vous programmés. Ces consultations permettent d'adapter vos traitements, de surveiller l'évolution de la maladie et de dépister précocement d'éventuelles complications [10,12].

N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication non détectée. La plupart des services proposent une ligne téléphonique pour les questions urgentes [12,13].

Gardez toujours avec vous les coordonnées de votre médecin référent et du service hospitalier qui vous suit. En cas d'urgence, ces informations peuvent être cruciales pour une prise en charge optimale [13].

Questions Fréquentes

Le somatostatinome est-il héréditaire ?
Dans la majorité des cas, non. Seuls 5 à 10% des cas sont associés à des syndromes génétiques comme la neurofibromatose de type 1. La plupart des somatostatinomes surviennent de manière sporadique [4,7].

Peut-on guérir complètement d'un somatostatinome ?
Oui, si la tumeur est diagnostiquée précocement et peut être complètement réséquée chirurgicalement. Dans ce cas, les chances de guérison dépassent 80%. Cependant, un suivi à long terme reste nécessaire [8,10].

Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?
Les analogues de la somatostatine sont généralement bien tolérés. Les effets secondaires les plus fréquents sont des troubles digestifs légers et un risque accru de calculs biliaires. Votre médecin adaptera le traitement selon votre tolérance [10,12].

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
La grossesse reste possible, mais nécessite une surveillance médicale renforcée. Il faudra adapter vos traitements et surveiller étroitement votre diabète. Discutez-en avec votre équipe médicale avant tout projet de grossesse [12,13].

Combien coûte la prise en charge ?
En France, le somatostatinome bénéficie d'une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie au titre des affections de longue durée (ALD). Vos traitements et examens de surveillance sont donc remboursés intégralement [13].

Questions Fréquentes

Le somatostatinome est-il héréditaire ?

Dans la majorité des cas, non. Seuls 5 à 10% des cas sont associés à des syndromes génétiques comme la neurofibromatose de type 1. La plupart des somatostatinomes surviennent de manière sporadique.

Peut-on guérir complètement d'un somatostatinome ?

Oui, si la tumeur est diagnostiquée précocement et peut être complètement réséquée chirurgicalement. Dans ce cas, les chances de guérison dépassent 80%. Cependant, un suivi à long terme reste nécessaire.

Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?

Les analogues de la somatostatine sont généralement bien tolérés. Les effets secondaires les plus fréquents sont des troubles digestifs légers et un risque accru de calculs biliaires.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?

La grossesse reste possible, mais nécessite une surveillance médicale renforcée. Il faudra adapter vos traitements et surveiller étroitement votre diabète.

Combien coûte la prise en charge ?

En France, le somatostatinome bénéficie d'une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie au titre des affections de longue durée (ALD).

Sources et références

Références

  1. [1] Current status of peptide receptor radionuclide therapy in neuroendocrine tumorsLien
  2. [2] Pancreatic Neuroendocrine Tumors Overview - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] FDA Approval of Cabozantinib Findings of CABINET TrialLien
  4. [4] Prévalence des endocrinopathies chez 102 patients avec une neurofibromatose de type 1Lien
  5. [5] Diagnostik und Therapie neuroendokriner Tumoren des PankreasLien
  6. [6] Neuroendokrine Tumoren des Pankreas - Die Radiologie 2023Lien
  7. [7] Hereditäre duodenopankreatische neuroendokrine NeoplasienLien
  8. [8] Aktuelle Standards in der Diagnostik und chirurgischen Therapie pankreatischer neuroendokriner TumorenLien
  9. [9] Imaging of pancreatic neuroendocrine tumors: Update, classification and state-of-the-art reviewLien
  10. [10] Neuroendokrine Tumoren des Pankreas: Diagnostik und TherapieLien
  11. [11] Expression der Signaltransduktionsfaktoren in gastroenteropankreatischen neuroendokrinen TumorenLien
  12. [12] Somatostatinome : causes, symptômes et traitementLien
  13. [13] Somatostatinome - OrphanetLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Somatostatinome : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)

    Le diagnostic du somatostatinome implique des analyses de sang pour mesurer les niveaux de somatostatine et d'autres hormones. Les examens d'imagerie tels que ...

  • Somatostatinome (orpha.net)

    Les somatostatinomes mesurent généralement de 3 à 11 cm. La plupart se manifestent par des symptômes non spécifiques tels que douleurs abdominales, perte de ...

  • Somatostatinome – GPnotebook (gpnotebook.com)

    1 janv. 2018 — Somatostatinome · pancréatite obstructive · ictère obstructif · hémorragie de l'intestin grêle · obstruction de l'intestin grêle · douleur abdominale.

  • Le somatostatinome duodénal. Étude anatomoclinique de ... (em-consulte.com)

    Le traitement est essentiellement chirurgical même en présence de métastases. Le taux de survie à cinq ans est supérieur à celui des somatostatinomes de ...

  • LES TUMEURS NEUROENDOCRINES (gustaveroussy.fr)

    En outre, ces symptômes* sont souvent vagues, inconstants et similaires à ceux de nombreuses affections courantes : diarrhées, crampes abdominales, épisodes de ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.