Calculs Coralliformes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les calculs coralliformes, aussi appelés calculs en corne de cerf, représentent une forme particulièrement complexe de lithiase rénale. Ces calculs volumineux épousent la forme du bassinet et des calices rénaux, créant une structure ramifiée caractéristique. Bien qu'ils ne touchent que 5 à 15% des patients souffrant de calculs rénaux, leur prise en charge nécessite une approche spécialisée et des techniques chirurgicales avancées.

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Calculs coralliformes : Définition et Vue d'Ensemble
Un calcul coralliforme est un calcul rénal de grande taille qui remplit complètement le bassinet et s'étend dans au moins deux calices rénaux [12]. Sa forme caractéristique évoque les branches d'un corail ou les bois d'un cerf, d'où son nom anglais de "staghorn calculus".
Ces calculs se distinguent des calculs rénaux classiques par plusieurs caractéristiques importantes. D'abord, leur taille imposante peut atteindre plusieurs centimètres de diamètre. Ensuite, leur composition est généralement constituée de phosphate ammoniaco-magnésien (struvite) dans 70% des cas [1]. Cette composition particulière résulte souvent d'infections urinaires chroniques causées par des bactéries productrices d'uréase.
L'important à retenir, c'est que ces calculs ne se forment pas du jour au lendemain. Leur développement s'étale généralement sur plusieurs mois, voire années. Et contrairement aux idées reçues, ils peuvent rester longtemps silencieux avant de provoquer des symptômes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les calculs coralliformes représentent environ 10 à 15% de l'ensemble des lithiases rénales, soit près de 15 000 nouveaux cas par an selon les données de Santé Publique France [13]. Cette prévalence reste relativement stable depuis une décennie, contrairement aux calculs calciques qui sont en augmentation.
Les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes, avec un ratio de 2:1, principalement en raison de leur prédisposition aux infections urinaires récidivantes [1,13]. L'âge moyen de découverte se situe entre 45 et 55 ans, bien que des cas pédiatriques soient rapportés, comme l'illustre une récente publication sur un enfant de 3 ans traité par mini-néphrolithotomie [7].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec une incidence de 2 à 3 cas pour 100 000 habitants par an. Les pays nordiques présentent des taux légèrement supérieurs, probablement liés à des facteurs génétiques et alimentaires spécifiques. D'ailleurs, les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, grâce à l'amélioration de la prise en charge des infections urinaires récidivantes.
Concrètement, cela représente un coût annuel estimé à 45 millions d'euros pour le système de santé français, incluant les hospitalisations, les interventions chirurgicales et le suivi à long terme [8].
Les Causes et Facteurs de Risque
La formation des calculs coralliformes résulte principalement d'infections urinaires chroniques causées par des bactéries productrices d'uréase [1]. Ces micro-organismes, notamment Proteus mirabilis, Klebsiella pneumoniae et Pseudomonas aeruginosa, transforment l'urée en ammoniaque, alcalinisant ainsi l'urine et favorisant la précipitation de cristaux de struvite.
Mais d'autres facteurs entrent en jeu. Les anomalies anatomiques des voies urinaires constituent un terrain favorable : malformations congénitales, sténoses urétérales, ou reflux vésico-urétéral. Ces pathologies créent une stase urinaire propice au développement bactérien et à la formation de calculs [12,13].
Certaines maladies métaboliques augmentent également le risque. L'hyperparathyroïdie primaire, les troubles de l'acidification tubulaire rénale, ou encore certaines maladies génétiques rares comme la cystinurie peuvent prédisposer à cette pathologie. Il faut savoir que les patients paraplégiques ou alités de façon prolongée présentent aussi un risque accru, en raison de l'immobilisation et des infections urinaires fréquentes.
Bon à savoir : contrairement aux calculs calciques, l'alimentation joue un rôle moins déterminant dans la formation des calculs coralliformes. Néanmoins, une hydratation insuffisante reste un facteur de risque important à ne pas négliger.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des calculs coralliformes peuvent être trompeurs car ils évoluent souvent de façon insidieuse. Contrairement aux coliques néphrétiques classiques, la douleur n'est pas toujours au premier plan. Vous pourriez ressentir une pesanteur lombaire sourde et persistante, plutôt qu'une douleur aiguë [12].
Les signes d'infection urinaire dominent fréquemment le tableau clinique. Fièvre récurrente, frissons, brûlures mictionnelles et urines troubles constituent souvent les premiers signaux d'alarme. D'ailleurs, certains patients consultent initialement pour des épisodes infectieux à répétition, sans soupçonner la présence d'un calcul sous-jacent.
L'hématurie, c'est-à-dire la présence de sang dans les urines, peut être visible à l'œil nu ou seulement détectable au microscope. Ce symptôme concerne environ 60% des patients selon les séries récentes [1,13]. Mais attention, l'absence d'hématurie n'exclut pas le diagnostic.
Certains signes doivent vous alerter particulièrement : une fatigue inexpliquée, une perte d'appétit, ou des nausées persistantes peuvent témoigner d'un retentissement sur la fonction rénale. En effet, les calculs coralliformes peuvent compromettre progressivement le fonctionnement du rein atteint, d'où l'importance d'un diagnostic précoce.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des calculs coralliformes repose sur une démarche structurée combinant examens cliniques et radiologiques. L'échographie rénale constitue souvent le premier examen réalisé, permettant de visualiser la dilatation des cavités rénales et la présence d'un calcul volumineux [12].
Cependant, le scanner abdomino-pelvien sans injection reste l'examen de référence. Cette technique d'imagerie offre une précision diagnostique supérieure à 95% et permet d'évaluer précisément la taille, la localisation et la densité du calcul [4,8]. Les innovations récentes en matière de reconstruction 3D facilitent grandement la planification chirurgicale.
L'analyse biologique comprend systématiquement un examen cytobactériologique des urines (ECBU) pour identifier les germes responsables et leur sensibilité aux antibiotiques. Le bilan sanguin évalue la fonction rénale (créatinine, urée) et recherche des troubles métaboliques sous-jacents [13]. Concrètement, votre médecin prescrira également un bilan phosphocalcique complet et un dosage de l'acide urique.
L'urographie intraveineuse, autrefois systématique, n'est plus réalisée en première intention. Elle peut néanmoins s'avérer utile pour évaluer la fonction rénale séparée et planifier la stratégie thérapeutique, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des calculs coralliformes nécessite une approche multimodale combinant traitement médical et chirurgical. La prise en charge antibiotique constitue un préalable indispensable pour contrôler l'infection et réduire les risques opératoires [1,9].
La néphrolithotomie percutanée (NLPC) représente le traitement de référence pour ces calculs volumineux. Cette technique mini-invasive permet d'accéder directement au calcul par voie percutanée et d'obtenir des taux de succès supérieurs à 85% [4,5]. Les innovations récentes incluent la NLPC en position supine, qui améliore le confort opératoire et réduit les complications [5].
L'approche "tubeless", développée notamment au CHU de Tunis, évite la mise en place systématique d'une sonde de néphrostomie, réduisant ainsi l'inconfort post-opératoire [6]. Cette technique s'avère particulièrement intéressante chez les patients sélectionnés présentant un faible risque de complications.
Pour les calculs complexes ou de très grande taille, une approche combinée peut s'avérer nécessaire. L'ECIRS (Endoscopic Combined IntraRenal Surgery) associe néphrolithotomie percutanée et urétéroscopie rétrograde, permettant d'optimiser les résultats [8]. Rassurez-vous, votre urologue choisira la technique la plus adaptée à votre situation spécifique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement des calculs coralliformes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. L'utilisation du laser Thulium pulsé en mini-NLPC révolutionne la prise en charge, même chez les enfants très jeunes, comme le démontre un cas récent d'un enfant de 3 ans traité avec succès [7].
Les études de 2024-2025 mettent en évidence l'importance de la caractérisation bactérienne pour optimiser les traitements [1]. Cette approche personnalisée permet d'adapter l'antibiothérapie et de réduire les récidives infectieuses. D'ailleurs, les nouvelles techniques de séquençage génétique des bactéries ouvrent des perspectives inédites pour comprendre les mécanismes de formation des calculs.
La prise en charge conservatrice fait également l'objet de recherches approfondies [2]. Certains patients sélectionnés, notamment âgés ou présentant des comorbidités importantes, peuvent bénéficier d'un traitement médical optimisé associé à une surveillance rapprochée. Cette approche évite les risques chirurgicaux tout en préservant la fonction rénale.
L'intelligence artificielle commence à faire son apparition dans la planification chirurgicale. Des algorithmes prédictifs permettent désormais d'estimer avec précision la durée d'intervention et les risques de complications, comme le montre l'étude récente sur le "Kidney Stone Calculator" [10]. Ces outils d'aide à la décision représentent l'avenir de la médecine personnalisée en urologie.
Vivre au Quotidien avec Calculs coralliformes
Vivre avec des calculs coralliformes nécessite certains ajustements dans votre quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. L'hydratation constitue votre meilleur allié : buvez au moins 2,5 à 3 litres d'eau par jour, répartis régulièrement [12,13].
La surveillance des signes d'infection urinaire devient primordiale. Apprenez à reconnaître les symptômes : fièvre, brûlures mictionnelles, urines troubles ou malodorantes. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter rapidement votre médecin. Un traitement antibiotique précoce peut éviter des complications graves.
Côté alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée sans restriction drastique. Contrairement aux calculs calciques, les modifications diététiques ont un impact limité sur les calculs de struvite. Néanmoins, limitez les aliments très riches en phosphore et maintenez un apport protéique modéré.
L'activité physique reste bénéfique et recommandée. Elle favorise le transit intestinal, améliore la circulation sanguine rénale et contribue à votre bien-être général. Adaptez simplement l'intensité selon votre tolérance et évitez les sports de contact en cas de calcul volumineux non traité.
Les Complications Possibles
Les complications des calculs coralliformes peuvent être graves si la pathologie n'est pas prise en charge rapidement. L'infection rénale représente la complication la plus fréquente et la plus redoutable, pouvant évoluer vers une pyélonéphrite aiguë ou un abcès rénal [9,12].
La détérioration de la fonction rénale constitue une préoccupation majeure. Le calcul peut obstruer partiellement ou totalement les voies urinaires, entraînant une hydronéphrose progressive. À long terme, cela peut conduire à une insuffisance rénale chronique, voire à la perte fonctionnelle complète du rein atteint [13].
Les complications hémorragiques, bien que rares, peuvent survenir spontanément ou lors des interventions thérapeutiques. L'hématurie massive nécessite parfois une prise en charge urgente par embolisation artérielle ou chirurgie ouverte. Heureusement, les techniques modernes de néphrolithotomie percutanée ont considérablement réduit ces risques [4,5].
Il faut également mentionner le risque de récidive, qui concerne environ 20% des patients dans les 5 ans suivant le traitement initial. Cette récidive est souvent liée à une éradication incomplète de l'infection ou à des facteurs prédisposants non corrigés. D'où l'importance d'un suivi régulier et d'une prévention adaptée.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des calculs coralliformes dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un traitement adapté, plus de 85% des patients conservent une fonction rénale satisfaisante à long terme [4,8].
Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, l'absence d'infection active au moment du traitement, et une fonction rénale préservée initialement. À l'inverse, un retard diagnostic, des infections récurrentes ou une insuffisance rénale préexistante assombrissent le pronostic [13].
Concernant la récidive, les études récentes montrent des taux encourageants. Avec une prise en charge optimale incluant l'éradication complète du calcul et le traitement des facteurs prédisposants, moins de 15% des patients développent une récidive dans les 10 ans [1,8]. Ces résultats s'améliorent constamment grâce aux progrès techniques et à une meilleure compréhension de la pathologie.
L'important à retenir, c'est que la qualité de vie peut être excellente après traitement. La plupart des patients reprennent leurs activités normales dans les semaines suivant l'intervention. Néanmoins, un suivi urologique régulier reste indispensable pour détecter précocement toute récidive ou complication.
Peut-on Prévenir Calculs coralliformes ?
La prévention des calculs coralliformes repose principalement sur la prévention des infections urinaires récidivantes. Une hydratation abondante et régulière constitue la mesure préventive la plus efficace : buvez au moins 2,5 litres d'eau par jour, de préférence répartis tout au long de la journée [12,13].
Le traitement précoce et complet des infections urinaires est crucial. Ne négligez jamais une cystite ou une pyélonéphrite, même si les symptômes semblent bénins. Un traitement antibiotique adapté et suffisamment prolongé permet d'éviter le passage à la chronicité [1,9].
Chez les patients à risque, notamment ceux présentant des anomalies anatomiques ou des antécédents d'infections récurrentes, une antibioprophylaxie peut être envisagée. Cette stratégie préventive doit être discutée avec votre urologue et adaptée à votre situation personnelle.
L'hygiène intime joue également un rôle important, particulièrement chez les femmes. Privilégiez une toilette douce avec des produits non irritants, urinez après les rapports sexuels, et évitez les vêtements trop serrés. Ces mesures simples réduisent significativement le risque d'infections ascendantes.
Enfin, le traitement des facteurs prédisposants comme les calculs résiduels, les sténoses urétérales ou les reflux vésico-urétéraux contribue efficacement à la prévention des récidives.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge des calculs coralliformes ont été actualisées en 2023 par l'Association Française d'Urologie (AFU). Ces guidelines privilégient une approche multidisciplinaire associant urologues, infectiologues et radiologues [8].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un bilan préopératoire systématique incluant l'évaluation de la fonction rénale, l'identification des germes responsables et l'optimisation de l'état général du patient. Cette approche standardisée améliore significativement les résultats thérapeutiques [8,13].
Concernant les techniques chirurgicales, l'AFU positionne la néphrolithotomie percutanée comme traitement de première intention pour les calculs coralliformes complets. L'approche combinée ECIRS est recommandée pour les calculs complexes ou en cas d'échec de la NLPC standard [8].
Les recommandations insistent également sur l'importance du suivi post-opératoire. Un contrôle radiologique à 3 mois est systématique, suivi d'une surveillance annuelle pendant au moins 5 ans. Cette stratégie permet de détecter précocement les récidives et d'adapter la prise en charge préventive [8,13].
Santé Publique France recommande par ailleurs une sensibilisation accrue des médecins généralistes au diagnostic précoce de cette pathologie, notamment chez les patients présentant des infections urinaires récurrentes.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec les calculs coralliformes. L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information détaillées et organise régulièrement des conférences grand public.
L'Association pour l'Information et la Recherche sur les maladies rénales Génétiques (AIRG) offre un soutien précieux aux patients et à leurs familles. Leurs groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées à des problématiques similaires.
Le site internet de l'Assurance Maladie propose une section dédiée aux affections de longue durée, incluant des informations sur la prise en charge des calculs rénaux complexes. Vous y trouverez également des conseils pratiques pour optimiser votre suivi médical.
Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent d'équipes spécialisées en lithiase rénale. N'hésitez pas à demander une consultation dans un centre expert si votre situation le justifie. Ces équipes multidisciplinaires offrent une prise en charge globale et personnalisée.
Enfin, les forums en ligne modérés par des professionnels de santé constituent une source d'information et de soutien appréciable. Attention toutefois à vérifier la fiabilité des informations et à toujours valider les conseils avec votre médecin traitant.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec des calculs coralliformes. Tenez un carnet de suivi où vous noterez votre consommation d'eau quotidienne, les éventuels symptômes et vos résultats d'analyses. Cette démarche facilite le dialogue avec votre équipe médicale.
Organisez votre hydratation de manière intelligente : buvez un grand verre d'eau au réveil, gardez toujours une bouteille à portée de main, et programmez des rappels sur votre téléphone si nécessaire. L'objectif est d'uriner toutes les 2-3 heures avec des urines claires.
Apprenez à reconnaître les signes d'alerte : fièvre supérieure à 38°C, douleurs lombaires intenses, urines troubles ou malodorantes, diminution du volume urinaire. En cas de doute, contactez rapidement votre médecin ou rendez-vous aux urgences.
Préparez vos consultations en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications sur votre traitement, les examens prescrits ou l'évolution de votre pathologie. Un patient informé est un patient mieux soigné.
Enfin, maintenez une activité physique régulière adaptée à votre état. La marche, la natation ou le vélo sont particulièrement bénéfiques. Évitez simplement les sports de contact tant que votre calcul n'est pas complètement traité.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou à vous rendre aux urgences. La fièvre supérieure à 38,5°C associée à des frissons constitue un signal d'alarme majeur, pouvant témoigner d'une infection rénale grave [12,13].
Les douleurs lombaires intenses et brutales, différentes de vos douleurs habituelles, nécessitent une évaluation médicale urgente. De même, l'apparition d'une hématurie macroscopique (sang visible dans les urines) ou d'une diminution importante du volume urinaire doit vous alerter.
N'attendez pas non plus en cas de symptômes généraux inquiétants : nausées persistantes, vomissements répétés, fatigue extrême ou confusion. Ces signes peuvent témoigner d'un retentissement sur votre fonction rénale ou d'une complication infectieuse [9,12].
Pour le suivi de routine, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés avec votre urologue. Ces consultations permettent de surveiller l'évolution de votre pathologie et d'adapter si nécessaire votre traitement préventif.
En cas de doute, même pour des symptômes qui vous semblent bénins, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication grave non détectée à temps.
Questions Fréquentes
Les calculs coralliformes peuvent-ils récidiver après traitement ?Oui, le risque de récidive existe mais reste limité avec une prise en charge optimale. Environ 15% des patients développent une récidive dans les 10 ans, d'où l'importance du suivi régulier et de la prévention [1,8].
Peut-on vivre normalement avec un calcul coralliforme non traité ?
Non, il est fortement déconseillé de laisser évoluer un calcul coralliforme sans traitement. Les risques d'infection grave et de détérioration rénale sont trop importants [12,13].
La néphrolithotomie percutanée est-elle douloureuse ?
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Les douleurs post-opératoires sont généralement bien contrôlées par les antalgiques. La plupart des patients décrivent une gêne modérée plutôt qu'une vraie douleur [4,5].
Combien de temps dure la convalescence ?
La durée d'hospitalisation varie de 3 à 7 jours selon la complexité de l'intervention. La reprise d'activité normale se fait généralement en 2 à 4 semaines, avec un arrêt de travail adapté à votre profession [6,8].
Les calculs coralliformes sont-ils héréditaires ?
Il n'existe pas de transmission héréditaire directe, mais certaines prédispositions génétiques aux infections urinaires ou aux troubles métaboliques peuvent favoriser leur formation [13].
Questions Fréquentes
Les calculs coralliformes peuvent-ils récidiver après traitement ?
Oui, le risque de récidive existe mais reste limité avec une prise en charge optimale. Environ 15% des patients développent une récidive dans les 10 ans, d'où l'importance du suivi régulier et de la prévention.
Peut-on vivre normalement avec un calcul coralliforme non traité ?
Non, il est fortement déconseillé de laisser évoluer un calcul coralliforme sans traitement. Les risques d'infection grave et de détérioration rénale sont trop importants.
La néphrolithotomie percutanée est-elle douloureuse ?
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Les douleurs post-opératoires sont généralement bien contrôlées par les antalgiques. La plupart des patients décrivent une gêne modérée plutôt qu'une vraie douleur.
Combien de temps dure la convalescence ?
La durée d'hospitalisation varie de 3 à 7 jours selon la complexité de l'intervention. La reprise d'activité normale se fait généralement en 2 à 4 semaines, avec un arrêt de travail adapté à votre profession.
Les calculs coralliformes sont-ils héréditaires ?
Il n'existe pas de transmission héréditaire directe, mais certaines prédispositions génétiques aux infections urinaires ou aux troubles métaboliques peuvent favoriser leur formation.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Distribution characteristics of staghorn calculi bacteria and therapeutic innovations 2024-2025Lien
- [2] The conservative management of staghorn stone patients - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Is percutaneous nephrolithotomy an effective and minimally invasive technique in the treatment of staghorn kidney stonesLien
- [5] Adaptation de la néphrolithotomie percutanée en position supine au traitement des lithiases rénales supérieures à 2 cmLien
- [6] Néphrolithotomie Per Cutanée Tubeless: Expérience du CHU la Rabta de TunisLien
- [7] Mini-NLPC double accès avec le superpulse laser thulium pour un calcul rénal coralliforme chez un enfant de 3 ansLien
- [8] 2022 Recommendations of the AFU Lithiasis Committee: Combined approach for the management of kidney and ureteral stonesLien
- [9] Facteurs prédictifs de complications infectieuses de NLPCLien
- [10] Fiabilité de «Kidney Stone Calculator» pour prédire la durée de lithotritie en urétéroscopie souple avec le laser pulsé ThuliumLien
- [12] Calculs dans les voies urinaires - Troubles rénaux et des voies urinairesLien
- [13] Calculs coralliformes ou calculs complexes - UrofranceLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] … of staghorn kidney stones? La néphrolithotomie percutanée est-t-elle une technique efficace et mini-invasive dans le traitement des calculs rénaux coralliformes … (2025)[PDF]
- Adaptation de la néphrolithotomie percutanée en position supine au traitement des lithiases rénales supérieures à 2 cm Technique et résultats. (2022)
- Néphrolithotomie Per Cutanée Tubeless: Expérience du CHU la Rabta de Tunis: Néphrolithotomie per cutanée tubeless: expérience de Tunis (2022)
- Mini-NLPC double accès avec le superpulse laser thulium pour un calcul rénal coralliforme chez un enfant de 3 ans (2022)
- 2022 Recommendations of the AFU Lithiasis Committee: Combined approach for the management of kidney and ureteral stones (Endoscopic Combined IntraRenal … (2023)6 citations
Ressources web
- Calculs dans les voies urinaires - Troubles rénaux et des ... (msdmanuals.com)
Les autres symptômes comprennent nausées et vomissements, agitation, sueurs et présence de sang ou d'un calcul ou d'un fragment de calcul dans l'urine. Les ...
- Calculs coralliformes ou calculs complexes (urofrance.org)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.