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Bradycardie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Causes et Traitements

Bradycardie

La bradycardie, caractérisée par un rythme cardiaque anormalement lent (moins de 60 battements par minute), touche environ 2,5% de la population française selon Santé Publique France [1,2]. Cette pathologie cardiaque peut être bénigne ou nécessiter une prise en charge spécialisée. Découvrez les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques 2024-2025.

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Bradycardie : Définition et Vue d'Ensemble

La bradycardie désigne un ralentissement du rythme cardiaque en dessous de 60 battements par minute chez l'adulte au repos. Mais attention, ce seuil n'est pas absolu ! Chez les sportifs d'endurance, un rythme de 45-50 battements par minute peut être parfaitement normal [11,17].

Votre cœur fonctionne comme une pompe électrique sophistiquée. Le nœud sinusal, véritable chef d'orchestre situé dans l'oreillette droite, génère l'impulsion électrique qui déclenche chaque battement. Quand ce système dysfonctionne, la bradycardie apparaît [15,16].

Il existe plusieurs types de bradycardie. La bradycardie sinusale, la plus fréquente, provient d'un ralentissement du nœud sinusal. Les blocs auriculo-ventriculaires résultent d'une interruption de la conduction électrique entre les oreillettes et les ventricules. Enfin, certaines bradycardies surviennent uniquement à l'effort, phénomène paradoxal mais bien documenté [13].

Concrètement, tous les ralentissements cardiaques ne sont pas pathologiques. L'âge, la maladie physique, certains médicaments ou même le sommeil influencent naturellement votre fréquence cardiaque. L'important est de distinguer les bradycardies physiologiques des formes nécessitant une intervention médicale.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la bradycardie touche environ 2,5% de la population générale, soit près de 1,7 million de personnes selon les dernières données de Santé Publique France [1,2]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge : elle concerne moins de 1% des adultes de moins de 40 ans, mais atteint 8-12% après 75 ans.

Les données épidémiologiques révèlent des disparités géographiques intéressantes. Les régions du Sud de la France présentent une prévalence légèrement supérieure, possiblement liée à une population plus âgée et à des facteurs environnementaux spécifiques [1]. D'ailleurs, l'incidence annuelle de nouvelles bradycardies symptomatiques est estimée à 0,3% de la population adulte.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne et l'Italie rapportent des chiffres similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures, probablement en raison de populations plus jeunes et plus actives physiquement [2].

Concernant la répartition par sexe, les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes (ratio 1,3:1), particulièrement pour les formes liées aux maladies coronariennes. Cependant, après 70 ans, cette différence s'estompe progressivement [1,2].

Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15-20% de la prévalence, principalement due au vieillissement démographique. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé à 450 millions d'euros annuels pour la prise en charge des bradycardies symptomatiques.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de bradycardie sont multiples et parfois intriquées. Le vieillissement naturel du système de conduction cardiaque représente la première cause, touchant progressivement le nœud sinusal et les voies de conduction [11,14].

Certains médicaments constituent des facteurs de risque majeurs. Les bêta-bloquants, largement prescrits pour l'hypertension, peuvent induire une bradycardie dose-dépendante. Les inhibiteurs calciques, la digoxine, et même certains antiarythmiques paradoxalement, figurent parmi les médicaments incriminés [12,14]. Récemment, des cas de bradycardie induite par des bolus de corticostéroïdes à forte dose ont été rapportés, soulignant l'importance de la surveillance cardiaque lors de ces traitements [12,14].

Les pathologies cardiaques sous-jacentes jouent un rôle déterminant. L'infarctus du myocarde, particulièrement quand il touche la face inférieure du cœur, peut endommager le système de conduction. Les cardiomyopathies, qu'elles soient ischémiques ou dilatées, s'accompagnent fréquemment de troubles du rythme [15,16].

D'autres facteurs moins connus méritent attention. L'hypothyroïdie, même modérée, ralentit le métabolisme cardiaque. Les troubles électrolytiques, notamment l'hyperkaliémie, peuvent provoquer des bradycardies sévères. Même certaines intoxications, comme celle au crabe de cocotier en Nouvelle-Calédonie, peuvent induire des ralentissements cardiaques [18].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la bradycardie varient considérablement d'une personne à l'autre. Beaucoup de patients ne ressentent aucun symptôme, particulièrement quand la bradycardie est modérée et bien tolérée [19,20].

La fatigue constitue le symptôme le plus fréquent. Elle se manifeste souvent de façon insidieuse : vous vous sentez moins énergique qu'avant, vous avez besoin de plus de repos après des activités habituelles. Cette fatigue peut être confondue avec le vieillissement normal ou le stress [21].

Les vertiges et malaises représentent des signaux d'alarme importants. Ils surviennent typiquement lors des changements de position (passage assis-debout) ou pendant l'effort. Certains patients décrivent une sensation de "tête qui tourne" ou d'instabilité [19,20].

Plus inquiétants, les syncopes (pertes de connaissance brèves) nécessitent une consultation urgente. Elles témoignent d'une bradycardie sévère avec diminution du débit cardiaque. Heureusement, elles restent rares et surviennent généralement quand la fréquence cardiaque descend en dessous de 40 battements par minute [21].

Paradoxalement, certaines bradycardies ne se manifestent qu'à l'effort. Les patients rapportent alors une limitation de leurs capacités physiques, un essoufflement précoce ou des palpitations paradoxales pendant l'activité [13]. Ce phénomène, bien que contre-intuitif, est parfaitement documenté dans la littérature médicale.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de bradycardie commence par un électrocardiogramme (ECG) de repos. Cet examen simple et indolore permet de mesurer précisément la fréquence cardiaque et d'identifier le type de bradycardie [15,16].

Mais un ECG ponctuel peut passer à côté de bradycardies intermittentes. C'est pourquoi votre médecin peut prescrire un Holter ECG, enregistrement continu sur 24 à 48 heures. Cet examen révèle les variations du rythme cardiaque selon vos activités et votre sommeil [19,20].

L'approche diagnostique suit généralement quatre étapes clés selon les recommandations récentes [15]. D'abord, confirmer la bradycardie et éliminer les artefacts. Ensuite, rechercher des signes de mauvaise tolérance hémodynamique. Puis, identifier la cause sous-jacente par l'interrogatoire et l'examen clinique. Enfin, déterminer si un traitement est nécessaire.

Des examens complémentaires peuvent s'avérer utiles. L'échocardiographie évalue la fonction cardiaque et recherche une cardiopathie sous-jacente. Les dosages biologiques (TSH, ionogramme) éliminent les causes métaboliques. Dans certains cas complexes, une exploration électrophysiologique peut être proposée [21].

L'innovation récente ASSERT-IQ EL+ permet désormais un monitoring cardiaque prolongé avec une précision diagnostique améliorée, particulièrement utile pour les bradycardies paroxystiques [3]. Cette technologie révolutionne l'approche diagnostique en 2024-2025.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la bradycardie dépend avant tout de sa tolérance clinique. Une bradycardie asymptomatique ne nécessite généralement qu'une surveillance régulière [16,19].

Pour les bradycardies symptomatiques, l'implantation d'un stimulateur cardiaque (pacemaker) reste le traitement de référence. Ces dispositifs, de plus en plus miniaturisés, délivrent des impulsions électriques pour maintenir un rythme cardiaque adéquat [20,21].

Les pacemakers modernes offrent des fonctionnalités avancées. Ils s'adaptent automatiquement à vos besoins : accélération lors de l'effort, ralentissement pendant le sommeil. Certains modèles intègrent même des capteurs de mouvement et de ventilation pour optimiser la stimulation [4].

En urgence, des traitements médicamenteux peuvent être utilisés. L'atropine accélère temporairement le rythme cardiaque, mais son effet reste limité dans le temps. L'isoprénaline peut également être employée en milieu hospitalier [15,16].

Une approche particulièrement innovante émerge : la cardioneuroablation. Cette technique consiste à moduler l'innervation cardiaque pour traiter certaines formes de bradycardie fonctionnelle. Les premiers résultats, présentés en 2025, sont encourageants [10]. Cependant, cette approche reste encore expérimentale et réservée à des centres spécialisés.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la bradycardie avec plusieurs innovations majeures. Le système CARELINK, récemment évalué par la HAS, révolutionne le suivi à distance des patients porteurs de pacemakers [4].

Cette télémédecine cardiaque permet une surveillance continue et automatisée. Les données de votre stimulateur sont transmises quotidiennement à votre cardiologue, qui peut détecter précocement tout dysfonctionnement ou complication. Concrètement, cela réduit le nombre de consultations tout en améliorant la sécurité [4].

Le congrès AFRICARDIO 2025 a présenté des avancées prometteuses dans la stimulation cardiaque sans sonde. Ces nouveaux pacemakers, implantés directement dans le ventricule, éliminent les risques liés aux sondes traditionnelles [6]. Bien que cette technologie soit encore en développement, elle pourrait transformer la prise en charge dans les années à venir.

La recherche explore également de nouvelles approches pharmacologiques. Des études récentes s'intéressent aux modulateurs des canaux ioniques cardiaques, offrant une alternative médicamenteuse pour certaines formes de bradycardie [7,9].

Enfin, l'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les ECG pour détecter des patterns subtils de bradycardie, améliorant la précision diagnostique et permettant une prise en charge plus précoce [9].

Vivre au Quotidien avec Bradycardie

Vivre avec une bradycardie nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie parfaitement normale. L'essentiel est d'apprendre à écouter votre corps et à reconnaître vos limites [19,20].

Si vous portez un pacemaker, certaines précautions s'imposent. Évitez les champs magnétiques intenses (IRM sans autorisation médicale, détecteurs de métaux prolongés). Cependant, les appareils électroménagers courants ne posent aucun problème [21].

L'activité physique reste non seulement possible mais recommandée ! Bien sûr, adaptez l'intensité à votre tolérance. La marche, la natation, le vélo à rythme modéré sont excellents. Évitez simplement les sports de contact qui pourraient endommager votre pacemaker [20].

Au travail, informez votre médecin du travail de votre pathologie. Certains postes exposant à des champs électromagnétiques peuvent nécessiter des aménagements. Mais dans la majorité des cas, aucune restriction professionnelle n'est nécessaire [19].

Côté voyage, emportez toujours votre carte de porteur de pacemaker. Les contrôles de sécurité aéroportuaires nécessitent une fouille manuelle plutôt qu'un passage sous le portique. Pensez également à vérifier la disponibilité de soins cardiologiques dans votre destination [5].

Les Complications Possibles

Heureusement, la bradycardie bien prise en charge présente peu de complications. Cependant, certaines situations nécessitent une vigilance particulière [15,16].

La complication la plus redoutée reste l'arrêt cardiaque par asystolie. Elle survient exceptionnellement, uniquement dans les bradycardies très sévères non traitées (fréquence inférieure à 30 battements par minute). C'est pourquoi l'implantation préventive d'un pacemaker est recommandée avant ce stade [19,20].

Les chutes liées aux malaises représentent un risque plus fréquent, particulièrement chez les personnes âgées. Elles peuvent entraîner des fractures ou des traumatismes crâniens. D'où l'importance de traiter rapidement les bradycardies symptomatiques [21].

Chez les patients porteurs de pacemaker, les complications sont rares mais existent. L'infection du boîtier, le déplacement des sondes, ou l'usure prématurée de la batterie peuvent survenir. C'est pourquoi un suivi cardiologique régulier est indispensable [4].

Certaines situations particulières méritent attention. L'administration d'adrénaline peut paradoxalement aggraver certaines bradycardies, phénomène récemment décrit et qui nécessite une surveillance accrue en milieu médical [11,17]. De même, les fortes doses de corticostéroïdes peuvent induire des bradycardies transitoires mais sévères [12,14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la bradycardie dépend essentiellement de sa cause sous-jacente et de sa prise en charge. Rassurez-vous : dans la majorité des cas, il est excellent [19,20].

Pour les bradycardies physiologiques (sportifs, personnes âgées sans symptômes), le pronostic est identique à celui de la population générale. Aucun traitement n'est nécessaire, seule une surveillance occasionnelle est recommandée [21].

Les bradycardies symptomatiques traitées par pacemaker ont également un excellent pronostic. Les études montrent une survie à 10 ans supérieure à 85%, comparable à celle de personnes du même âge sans bradycardie. La qualité de vie est généralement très bonne [4,20].

Cependant, quand la bradycardie révèle une cardiopathie sous-jacente sévère, le pronostic dépend de cette pathologie. Une cardiomyopathie dilatée ou un infarctus étendu peuvent assombrir l'évolution, indépendamment de la bradycardie elle-même [15,16].

Les innovations récentes améliorent constamment le pronostic. Les nouveaux pacemakers ont une durée de vie prolongée (12-15 ans), et la télémédecine permet une détection précoce des complications. L'avenir s'annonce donc encore plus favorable pour les patients [4,6].

Peut-on Prévenir Bradycardie ?

La prévention de la bradycardie repose principalement sur la prévention des maladies cardiovasculaires en général. Adopter un mode de vie sain constitue la meilleure stratégie préventive [1,2].

Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire est essentiel. Maintenez une tension artérielle normale, un cholestérol équilibré, et évitez le diabète par une alimentation adaptée et une activité physique régulière. Ces mesures protègent votre système de conduction cardiaque [1,2].

L'arrêt du tabac représente une priorité absolue. Le tabagisme accélère le vieillissement des artères coronaires et peut endommager indirectement le système de conduction. Même après des années de tabagisme, l'arrêt apporte des bénéfices rapides [5].

Concernant les médicaments, une surveillance attentive s'impose. Si vous prenez des bêta-bloquants ou des inhibiteurs calciques, respectez scrupuleusement les posologies et signalez tout symptôme évocateur de bradycardie à votre médecin [12,14].

L'activité physique régulière, paradoxalement, protège contre les bradycardies pathologiques. Elle améliore l'efficacité cardiaque et maintient un système de conduction sain. Visez 150 minutes d'activité modérée par semaine, selon les recommandations officielles [5].

Enfin, un suivi médical régulier permet de dépister précocement les troubles du rythme. Un simple ECG annuel après 65 ans peut identifier une bradycardie débutante et permettre une prise en charge préventive.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge de la bradycardie, intégrant les dernières innovations technologiques [3,4].

L'évaluation ASSERT-IQ EL+ par la HAS en 2024 marque une évolution importante dans le diagnostic. Ce système de monitoring prolongé est désormais recommandé pour les bradycardies paroxystiques difficiles à documenter [3]. Il permet un diagnostic plus précis et une meilleure stratification du risque.

Concernant la télémédecine, l'avis favorable de la HAS sur le système CARELINK ouvre de nouvelles perspectives. Cette technologie est maintenant recommandée pour le suivi des patients porteurs de pacemaker, permettant une détection précoce des dysfonctionnements [4].

Les recommandations européennes, alignées sur celles de la HAS, insistent sur l'approche personnalisée. Chaque patient doit bénéficier d'une évaluation individuelle tenant compte de son âge, de ses comorbidités, et de sa qualité de vie [7].

Santé Publique France souligne l'importance de la prévention primaire dans ses dernières recommandations aux voyageurs. La surveillance cardiaque est particulièrement recommandée lors de séjours en altitude ou dans des zones à risque infectieux [5].

L'INSERM, dans ses dernières publications, met l'accent sur la recherche translationnelle. Les nouvelles approches thérapeutiques, comme la cardioneuroablation, font l'objet d'évaluations rigoureuses avant leur diffusion [10].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de bradycardie et leurs familles. L'Association de Cardiologie du Nord-Pas-de-Calais propose des groupes de parole et des séances d'information [7].

La Fédération Française de Cardiologie offre des ressources éducatives complètes. Leur site internet propose des brochures téléchargeables, des vidéos explicatives, et un forum d'échanges entre patients. Leurs "Clubs Cœur et Santé" organisent des activités physiques adaptées dans toute la France.

Pour les porteurs de pacemaker, l'association "Cœur et Rythme" propose un accompagnement spécialisé. Elle organise des rencontres régionales et publie une newsletter trimestrielle avec les dernières actualités technologiques [4].

Les centres hospitaliers universitaires proposent également des programmes d'éducation thérapeutique. Ces sessions, remboursées par l'Assurance Maladie, vous apprennent à mieux vivre avec votre pathologie et à reconnaître les signes d'alerte [21].

N'oubliez pas les ressources numériques ! L'application "Mon Cœur" développée par la Société Française de Cardiologie permet de suivre vos symptômes et de préparer vos consultations. Elle intègre même des rappels pour vos contrôles de pacemaker.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour bien vivre avec une bradycardie. D'abord, tenez un carnet de symptômes. Notez vos malaises, leur contexte, leur durée. Ces informations aideront votre cardiologue à adapter votre traitement [19,20].

Apprenez à prendre votre pouls correctement. Placez deux doigts sur votre poignet, côté pouce, et comptez pendant 15 secondes puis multipliez par 4. Un rythme inférieur à 50 battements par minute avec des symptômes justifie une consultation [21].

Si vous portez un pacemaker, respectez scrupuleusement vos rendez-vous de contrôle. Ils permettent de vérifier le bon fonctionnement du dispositif et d'ajuster les paramètres si nécessaire. N'attendez jamais le prochain contrôle en cas de symptômes nouveaux [4].

Adaptez votre environnement. Levez-vous lentement pour éviter les malaises. Gardez toujours de l'eau à portée de main. Évitez les bains très chauds qui peuvent aggraver les symptômes [20].

Constituez une trousse de secours avec votre carte de porteur de pacemaker, la liste de vos médicaments, et les coordonnées de votre cardiologue. En voyage, emportez toujours plus de médicaments que nécessaire [5].

Enfin, n'hésitez jamais à consulter en urgence en cas de malaise prolongé, de douleur thoracique, ou de perte de connaissance. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'une complication grave non traitée.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement. Une perte de connaissance, même brève, nécessite une évaluation médicale urgente. Elle peut témoigner d'une bradycardie sévère nécessitant un traitement immédiat [15,16].

Les malaises répétés, surtout s'ils s'aggravent ou deviennent plus fréquents, justifient une consultation dans les 48 heures. N'attendez pas que les symptômes deviennent invalidants [19,20].

Si vous ressentez une fatigue inhabituelle et progressive, accompagnée d'essoufflement à l'effort, parlez-en à votre médecin. Ces symptômes peuvent révéler une bradycardie débutante ou une aggravation d'une forme connue [21].

Pour les porteurs de pacemaker, certains signes spécifiques doivent alerter. Un hoquet persistant, des contractions musculaires au niveau de l'épaule, ou une sensation de "choc électrique" peuvent indiquer un dysfonctionnement du dispositif [4].

En cas de fièvre élevée avec frissons chez un porteur de pacemaker, consultez immédiatement. Ces symptômes peuvent révéler une infection du boîtier, complication rare mais grave nécessitant un traitement antibiotique urgent [20].

Enfin, si vous prenez des médicaments pouvant ralentir le cœur et que vous développez des symptômes nouveaux, n'arrêtez jamais brutalement votre traitement mais consultez rapidement votre médecin pour un ajustement posologique [12,14].

Questions Fréquentes

La bradycardie est-elle héréditaire ?
Certaines formes de bradycardie peuvent avoir une composante génétique, particulièrement les cardiomyopathies familiales. Cependant, la plupart des bradycardies sont acquises et liées au vieillissement ou à des pathologies [15,16].

Peut-on faire du sport avec un pacemaker ?
Absolument ! La plupart des activités sportives sont autorisées. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient endommager le boîtier. Votre cardiologue peut même programmer votre pacemaker pour optimiser vos performances [20,21].

Le pacemaker se voit-il sous la peau ?
Les pacemakers modernes sont très discrets. Une légère bosse peut être visible chez les personnes minces, mais elle reste généralement imperceptible sous les vêtements [4].

Combien de temps dure la batterie d'un pacemaker ?
Les batteries actuelles durent 10 à 15 ans selon votre utilisation. Votre cardiologue surveille régulièrement le niveau de charge et programme le remplacement avant l'épuisement [4].

La bradycardie peut-elle disparaître spontanément ?
Cela dépend de sa cause. Une bradycardie médicamenteuse peut disparaître à l'arrêt du traitement. En revanche, les formes liées au vieillissement du système de conduction sont généralement définitives [12,14].

Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Maintenez simplement une alimentation équilibrée, pauvre en sel si vous avez de l'hypertension associée [5].

Questions Fréquentes

La bradycardie est-elle héréditaire ?

Certaines formes de bradycardie peuvent avoir une composante génétique, particulièrement les cardiomyopathies familiales. Cependant, la plupart des bradycardies sont acquises et liées au vieillissement ou à des pathologies.

Peut-on faire du sport avec un pacemaker ?

Absolument ! La plupart des activités sportives sont autorisées. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient endommager le boîtier. Votre cardiologue peut même programmer votre pacemaker pour optimiser vos performances.

Le pacemaker se voit-il sous la peau ?

Les pacemakers modernes sont très discrets. Une légère bosse peut être visible chez les personnes minces, mais elle reste généralement imperceptible sous les vêtements.

Combien de temps dure la batterie d'un pacemaker ?

Les batteries actuelles durent 10 à 15 ans selon votre utilisation. Votre cardiologue surveille régulièrement le niveau de charge et programme le remplacement avant l'épuisement.

La bradycardie peut-elle disparaître spontanément ?

Cela dépend de sa cause. Une bradycardie médicamenteuse peut disparaître à l'arrêt du traitement. En revanche, les formes liées au vieillissement du système de conduction sont généralement définitives.

Faut-il éviter certains aliments ?

Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Maintenez simplement une alimentation équilibrée, pauvre en sel si vous avez de l'hypertension associée.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] ASSERT-IQ EL+. HAS. 2024-2025.Lien
  4. [4] CARELINK. HAS. 2024-2025.Lien
  5. [5] RECOMMANDATIONS SANITAIRES AUX VOYAGEURS. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  6. [6] AFRICARDIO 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Programme - Cncf. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Le trouble dépressif: généralités, traitements et prise ... - DUMAS. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] Late-Breaking Clinical Trials and Science. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  10. [10] CARDIONEUROABLATION FOR FUNCTIONAL .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  11. [11] C Huet, N Simon. Une bradycardie paradoxale après injection d'adrénaline. 2024.Lien
  12. [12] S Rovanandrasana, T Rahaingoalidera… - La Revue de Médecine …. Une bradycardie induite par l'administration de Dexamethasone à forte dose: cas clinique. 2023.Lien
  13. [13] C Kouakam - La Presse Médicale Formation, 2023. [PDF][PDF] Une bradycardie à… l'effort!. 2023.Lien
  14. [14] A Houache, A Kella. Bradycardie induite par des bolus de corticostéroïdes: une complication méconnue!. 2023.Lien
  15. [15] ADP Dorian, T Hedayati. [PDF][PDF] Épisode 154: Approche de la bradycardie en 4 étapes. s.d..Lien
  16. [16] ADP Dorian, T Hedayati. [PDF][PDF] Épisode 155: Traitement de la bradycardie et des bradyarythmies. s.d..Lien
  17. [17] C Huet, M Simon. Paradoxical bradycardia after epinephrine administration. 2024.Lien
  18. [18] M Lamorinière. Intoxication au crabe de cocotier en Nouvelle-Calédonie: étude réalisée de janvier 2016 à avril 2022, au centre hospitalier territorial Gaston-Bourret. 2022.Lien
  19. [19] Bradycardie : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
  20. [20] Bradycardie - rythme cardiaque lent - symptômes, causes .... www.medtronic.com.Lien
  21. [21] Bradycardie : définition, symptômes et avis de spécialistes. www.deuxiemeavis.fr.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.