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Bloc Atrioventriculaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Bloc atrioventriculaire

Le bloc atrioventriculaire est une pathologie cardiaque qui perturbe la transmission électrique entre les oreillettes et les ventricules du cœur. Cette maladie touche environ 0,04% de la population française, soit près de 27 000 personnes [17,18]. Bien que souvent asymptomatique au début, elle peut évoluer vers des complications graves nécessitant une prise en charge spécialisée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives encourageantes [6,7].

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Bloc atrioventriculaire : Définition et Vue d'Ensemble

Le bloc atrioventriculaire (BAV) représente un trouble de la conduction électrique cardiaque qui affecte la transmission des impulsions entre les oreillettes et les ventricules [17]. Concrètement, imaginez votre cœur comme un orchestre où le chef d'orchestre (le nœud sinusal) donne le tempo, mais où les musiciens (les ventricules) ne reçoivent plus correctement les instructions.

Cette pathologie se décline en trois degrés de gravité croissante. Le bloc du premier degré correspond à un simple ralentissement de la conduction, souvent sans symptômes. Le bloc du deuxième degré se caractérise par des interruptions intermittentes de la transmission électrique. Enfin, le bloc du troisième degré ou bloc complet représente une interruption totale de la conduction atrioventriculaire [18].

D'ailleurs, il est important de comprendre que cette maladie peut survenir à tout âge, bien qu'elle soit plus fréquente chez les personnes âgées. Les recherches récentes montrent que la compréhension de la physiopathologie du mécanisme à la base de l'automatisme cardiaque s'améliore considérablement [4]. Cette avancée ouvre la voie à de nouveaux traitements plus ciblés.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le bloc atrioventriculaire touche approximativement 0,04% de la population générale, avec une prévalence qui augmente significativement avec l'âge [17]. Chez les personnes de plus de 65 ans, cette proportion grimpe à environ 0,2%, soit 1 personne sur 500 [18]. Ces chiffres, bien que modestes, représentent néanmoins un enjeu de santé publique considérable.

L'incidence annuelle varie selon les régions françaises, avec des disparités liées aux facteurs environnementaux et aux habitudes de vie. Les données récentes de la HAS révèlent que certaines pathologies vectorielles, comme la borréliose de Lyme, peuvent contribuer au développement de blocs atrioventriculaires dans certaines régions endémiques [1]. Cette corrélation souligne l'importance d'une surveillance épidémiologique renforcée.

Au niveau international, les études comparatives montrent que la France se situe dans la moyenne européenne pour cette pathologie. Cependant, les innovations diagnostiques comme le système ALLURE RF permettent désormais une détection plus précoce et plus précise [2]. Cette amélioration technologique devrait modifier favorablement les statistiques dans les années à venir.

Il est intéressant de noter que l'évolution démographique française, avec le vieillissement de la population, laisse présager une augmentation de la prévalence du bloc atrioventriculaire dans les prochaines décennies. Les projections épidémiologiques estiment une hausse de 15 à 20% d'ici 2030.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du bloc atrioventriculaire sont multiples et variées. L'âge constitue le principal facteur de risque, car le système de conduction cardiaque se détériore naturellement avec le temps [17]. Mais d'autres éléments peuvent accélérer ce processus de dégénérescence.

Les cardiopathies ischémiques représentent une cause majeure, particulièrement lors d'infarctus du myocarde. Une étude récente portant sur 43 cas montre que le bloc atrioventriculaire complique environ 5 à 10% des infarctus aigus [9]. Cette complication peut survenir dans les heures ou les jours suivant l'accident cardiaque.

Certaines infections peuvent également déclencher cette pathologie. La borréliose de Lyme, par exemple, peut provoquer des troubles de conduction cardiaque dans sa phase de dissémination [1]. D'autres agents infectieux comme les virus (Epstein-Barr, cytomégalovirus) ou les bactéries peuvent aussi être impliqués.

Les médicaments constituent un facteur de risque souvent méconnu. Certains antiarythmiques, les bêtabloquants à fortes doses, ou même des antiépileptiques comme l'oxcarbazépine peuvent induire des blocs atrioventriculaires [12]. Il est donc crucial d'informer votre médecin de tous vos traitements.

Enfin, les malformations cardiaques congénitales peuvent s'accompagner de troubles de conduction. Les innovations récentes dans les implants exovasculaires de fermeture offrent de nouvelles perspectives pour ces patients [3].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du bloc atrioventriculaire varient considérablement selon le degré de la pathologie. Dans les formes légères, vous pourriez ne ressentir aucun symptôme particulier. C'est souvent lors d'un électrocardiogramme de routine que le diagnostic est posé [17].

Cependant, quand les symptômes apparaissent, ils sont généralement liés à la bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque). Vous pourriez ressentir une fatigue inhabituelle, surtout à l'effort. Cette fatigue n'est pas anodine : elle traduit une diminution du débit cardiaque qui peine à répondre aux besoins de votre organisme [18].

Les vertiges et les sensations de malaise constituent d'autres signaux d'alarme fréquents. Ces symptômes surviennent particulièrement lors des changements de position ou pendant l'effort physique. Certains patients décrivent une sensation de "tête qui tourne" ou d'instabilité.

Dans les cas les plus sévères, des syncopes (pertes de connaissance brèves) peuvent survenir. Ces épisodes, appelés syncopes de Stokes-Adams, sont particulièrement inquiétants car ils témoignent d'une interruption temporaire de l'activité cardiaque efficace. Il est alors urgent de consulter.

Chez la femme jeune, les manifestations peuvent être plus subtiles, comme le montre une étude récente portant sur 8 cas de bloc atrioventriculaire de haut degré [10]. Les symptômes peuvent être attribués à tort à d'autres causes, retardant parfois le diagnostic.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du bloc atrioventriculaire repose principalement sur l'électrocardiogramme (ECG), examen de référence pour cette pathologie [17]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et vos antécédents médicaux. Cette étape est cruciale car elle oriente la suite des investigations.

L'ECG de repos constitue le premier examen réalisé. Il permet d'identifier le type et le degré du bloc atrioventriculaire. Cependant, certains blocs intermittents peuvent échapper à cet examen ponctuel. C'est pourquoi votre cardiologue pourra prescrire un Holter ECG de 24 ou 48 heures [18].

Le Holter ECG enregistre en continu votre rythme cardiaque pendant vos activités quotidiennes. Cet examen révèle les troubles du rythme qui ne surviennent qu'occasionnellement. Il permet aussi de corréler vos symptômes avec les anomalies électriques détectées.

Dans certains cas complexes, des examens complémentaires peuvent s'avérer nécessaires. L'échocardiographie évalue la fonction cardiaque et recherche d'éventuelles cardiopathies sous-jacentes. Les innovations récentes, comme les systèmes de monitoring avancés, permettent une surveillance plus précise [2].

Parfois, une exploration électrophysiologique est proposée. Cet examen invasif, réalisé en milieu hospitalier, permet d'étudier précisément les voies de conduction cardiaque et de localiser le siège du bloc.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du bloc atrioventriculaire dépend étroitement du degré de la pathologie et de la présence de symptômes [17]. Pour les blocs du premier degré asymptomatiques, une simple surveillance médicale régulière suffit généralement. Votre cardiologue programmera des consultations de suivi pour détecter toute évolution.

En revanche, les blocs symptomatiques ou de haut degré nécessitent souvent l'implantation d'un stimulateur cardiaque (pacemaker). Ce petit dispositif électronique, implanté sous la peau, prend le relais du système de conduction défaillant [18]. L'intervention, réalisée sous anesthésie locale, dure généralement une à deux heures.

Le choix du type de stimulateur dépend de plusieurs facteurs : votre âge, votre niveau d'activité, et les caractéristiques de votre bloc atrioventriculaire. Les stimulateurs simple chambre conviennent aux blocs complets avec rythme auriculaire normal. Les stimulateurs double chambre sont préférés quand la synchronisation atrioventriculaire doit être préservée.

Certaines situations particulières requièrent des traitements spécifiques. Lors d'un infarctus du myocarde compliqué de bloc atrioventriculaire, la revascularisation coronaire urgente peut parfois restaurer la conduction normale [9]. Dans ces cas, la stimulation temporaire fait le pont en attendant la récupération.

Il est important de savoir que certains médicaments peuvent aggraver un bloc atrioventriculaire existant. Votre médecin adaptera vos traitements en conséquence, parfois en réduisant les doses ou en changeant de molécule [12].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du bloc atrioventriculaire avec l'émergence de technologies révolutionnaires. Les stimulateurs double chambre sans sondes représentent l'innovation la plus prometteuse de cette période [6]. Ces dispositifs miniaturisés s'implantent directement dans le cœur, éliminant les complications liées aux sondes traditionnelles.

La recherche fondamentale progresse également de manière spectaculaire. Les travaux récents sur la physiopathologie de l'automatisme cardiaque ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites [4]. Ces recherches permettent de mieux comprendre les mécanismes intimes de la conduction électrique et d'envisager des traitements plus ciblés.

Les essais cliniques de phase I/IIa explorent actuellement de nouvelles approches thérapeutiques [8]. Ces études évaluent la sécurité et l'efficacité de traitements innovants qui pourraient révolutionner la prise en charge des patients dans les années à venir. Bien sûr, il faudra attendre les résultats complets pour confirmer leur intérêt clinique.

Les cardiologues disposent désormais d'outils diagnostiques plus performants [5]. Ces innovations permettent une détection plus précoce et une caractérisation plus précise des troubles de conduction. Cette amélioration diagnostique se traduit par une prise en charge plus personnalisée et plus efficace.

Enfin, les dernières communications scientifiques présentent des résultats encourageants sur de nouvelles stratégies thérapeutiques [7]. Ces avancées laissent espérer une amélioration significative du pronostic et de la qualité de vie des patients atteints de bloc atrioventriculaire.

Vivre au Quotidien avec Bloc atrioventriculaire

Vivre avec un bloc atrioventriculaire nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale et épanouie [17]. La plupart des patients porteurs d'un stimulateur cardiaque retrouvent rapidement leurs activités habituelles. Il est normal de ressentir une certaine appréhension au début, mais cette anxiété s'estompe généralement avec le temps.

L'activité physique reste non seulement possible, mais recommandée. Votre cardiologue vous aidera à définir le niveau d'effort adapté à votre situation. De nombreux patients pratiquent la marche, la natation, ou même des sports plus intenses après implantation d'un stimulateur. L'important est de reprendre progressivement et d'écouter votre corps.

Certaines précautions sont néanmoins nécessaires au quotidien. Les champs électromagnétiques intenses peuvent interférer avec le fonctionnement du stimulateur. Évitez de vous approcher trop près des portiques de sécurité, des postes de soudure, ou des IRM sans autorisation médicale. Heureusement, les appareils électroménagers usuels ne posent aucun problème.

Le suivi médical régulier constitue un pilier essentiel de votre prise en charge. Les consultations de contrôle permettent de vérifier le bon fonctionnement du stimulateur et d'ajuster ses paramètres si nécessaire. Ces rendez-vous sont aussi l'occasion de faire le point sur votre état général et d'adapter votre traitement.

N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou des associations. L'échange d'expériences avec d'autres personnes dans votre situation peut s'avérer très bénéfique. Ces rencontres permettent de partager des conseils pratiques et de rompre l'isolement que peut parfois engendrer la maladie.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bien tolérés, les blocs atrioventriculaires peuvent parfois se compliquer, particulièrement s'ils ne sont pas pris en charge à temps [17]. La complication la plus redoutable reste l'arrêt cardiaque par asystolie, heureusement rare mais potentiellement fatal. Cette situation d'urgence absolue nécessite une réanimation immédiate.

Les syncopes répétées constituent une complication fréquente des blocs de haut degré non traités. Ces pertes de connaissance exposent à des risques de traumatismes lors des chutes. Elles altèrent considérablement la qualité de vie et peuvent avoir des conséquences socioprofessionnelles importantes [18].

L'insuffisance cardiaque peut se développer progressivement, surtout chez les patients âgés ou porteurs d'une cardiopathie sous-jacente. La bradycardie chronique entraîne une diminution du débit cardiaque qui peut décompenser le cœur à long terme. Cette complication souligne l'importance d'un traitement précoce.

Chez les patients porteurs de stimulateurs, d'autres complications spécifiques peuvent survenir. Les dysfonctionnements de sonde représentent la complication la plus fréquente à long terme. Ces problèmes techniques nécessitent parfois une réintervention pour changer ou repositionner les électrodes.

Il est rassurant de savoir que les innovations récentes, notamment les stimulateurs sans sondes, devraient considérablement réduire ces complications liées aux électrodes [6]. Ces nouvelles technologies promettent une fiabilité accrue et une durée de vie prolongée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du bloc atrioventriculaire dépend largement du degré de la pathologie, de l'âge du patient, et de la présence d'une cardiopathie sous-jacente [17]. Pour les blocs du premier degré asymptomatiques, le pronostic est généralement excellent. Ces patients peuvent vivre normalement sans traitement spécifique, avec une surveillance médicale régulière.

Les blocs de deuxième et troisième degré ont un pronostic qui s'est considérablement amélioré avec l'avènement de la stimulation cardiaque [18]. Les patients porteurs d'un stimulateur cardiaque ont une espérance de vie proche de celle de la population générale du même âge. Cette amélioration spectaculaire illustre l'efficacité de cette thérapeutique.

Cependant, le pronostic peut être assombri par la présence de complications. Les études récentes montrent que les blocs atrioventriculaires compliquant un infarctus du myocarde ont un pronostic plus réservé [9,14]. Dans ces situations, la mortalité hospitalière peut atteindre 15 à 20%, soulignant la gravité de cette complication.

Chez la femme jeune, le pronostic est généralement favorable, même pour les blocs de haut degré [10]. L'âge jeune permet une meilleure tolérance de la stimulation cardiaque et une adaptation plus rapide au dispositif. Ces patientes peuvent envisager une grossesse normale sous surveillance cardiologique spécialisée.

Les innovations thérapeutiques récentes laissent espérer une amélioration encore plus importante du pronostic [4,6]. Les nouvelles technologies de stimulation et la meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques ouvrent des perspectives encourageantes pour l'avenir.

Peut-on Prévenir Bloc atrioventriculaire ?

La prévention du bloc atrioventriculaire repose principalement sur la prise en charge des facteurs de risque modifiables [17]. Bien que le vieillissement naturel du système de conduction ne puisse être évité, certaines mesures permettent de retarder ou de prévenir l'apparition de cette pathologie.

La prévention cardiovasculaire constitue le pilier principal de cette approche. Le contrôle de l'hypertension artérielle, du diabète, et du cholestérol contribue à préserver la santé du système de conduction cardiaque. Une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, et pauvre en graisses saturées est recommandée.

L'activité physique régulière joue un rôle protecteur important. L'exercice modéré et régulier améliore la fonction cardiaque globale et peut retarder la dégénérescence du système de conduction. Trente minutes de marche rapide par jour constituent un objectif raisonnable pour la plupart des personnes.

La prévention des infections susceptibles d'affecter le cœur mérite une attention particulière. La vaccination contre la grippe et le pneumocoque est recommandée, surtout chez les personnes âgées. Dans les zones endémiques, la prévention de la borréliose de Lyme passe par la protection contre les piqûres de tiques [1].

Enfin, la surveillance médicamenteuse est cruciale. Certains médicaments peuvent favoriser l'apparition de blocs atrioventriculaires [12]. Il est important d'informer votre médecin de tous vos traitements et de respecter scrupuleusement les posologies prescrites. N'arrêtez jamais un traitement sans avis médical.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge du bloc atrioventriculaire [2]. Ces nouvelles directives intègrent les innovations technologiques et les données scientifiques les plus récentes. Elles soulignent l'importance d'une approche personnalisée selon le profil de chaque patient.

Les recommandations insistent particulièrement sur la détection précoce des troubles de conduction. L'utilisation de systèmes de monitoring avancés comme ALLURE RF permet une surveillance plus efficace des patients à risque [2]. Cette approche préventive vise à identifier les blocs atrioventriculaires avant l'apparition de complications.

Concernant les indications de stimulation, les autorités de santé ont précisé les critères d'implantation. Tout bloc atrioventriculaire symptomatique justifie la pose d'un stimulateur cardiaque, indépendamment du degré. Pour les blocs asymptomatiques, la décision dépend du degré et des facteurs de risque associés [17,18].

Les recommandations abordent également les situations particulières. Les blocs atrioventriculaires survenant dans le contexte d'une borréliose de Lyme nécessitent une prise en charge spécifique, associant traitement antibiotique et surveillance cardiologique [1]. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement le pronostic.

Enfin, les autorités de santé encouragent le développement des innovations thérapeutiques. L'évaluation des implants exovasculaires et des nouvelles technologies de stimulation fait l'objet d'un suivi particulier [3]. Ces innovations promettent d'améliorer encore la prise en charge des patients dans les années à venir.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations de patients accompagnent les personnes atteintes de bloc atrioventriculaire en France. La Fédération Française de Cardiologie propose des groupes de parole et des séances d'information spécialement dédiées aux porteurs de stimulateurs cardiaques. Ces rencontres permettent d'échanger sur les expériences vécues et de recevoir des conseils pratiques.

L'Association des Porteurs de Stimulateurs Cardiaques organise régulièrement des conférences avec des cardiologues spécialisés. Ces événements abordent les dernières innovations technologiques et répondent aux questions des patients. C'est aussi l'occasion de rencontrer d'autres personnes dans votre situation et de créer des liens d'entraide.

De nombreuses ressources en ligne sont disponibles pour vous informer et vous accompagner. Le site de la Société Française de Cardiologie propose des fiches d'information détaillées sur les troubles du rythme cardiaque. Ces documents, rédigés par des experts, sont régulièrement mis à jour selon les dernières recommandations [17,18].

Les centres de référence en rythmologie offrent une expertise spécialisée pour les cas complexes. Ces structures hospitalières disposent des équipements les plus modernes et participent aux essais cliniques des nouvelles thérapies [7,8]. N'hésitez pas à demander un avis spécialisé si votre situation le justifie.

Enfin, votre équipe soignante reste votre premier interlocuteur. Votre cardiologue, votre médecin traitant, et l'équipe paramédicale sont là pour répondre à vos questions et vous accompagner tout au long de votre parcours de soins. Maintenez un dialogue ouvert et n'hésitez pas à exprimer vos préoccupations.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un bloc atrioventriculaire nécessite quelques ajustements pratiques, mais ne doit pas limiter votre quotidien. Portez toujours sur vous votre carte de porteur de stimulateur si vous en avez un. Ce document contient les informations essentielles sur votre dispositif et peut s'avérer crucial en cas d'urgence médicale.

Lors de vos déplacements, informez les agents de sécurité de la présence de votre stimulateur avant de passer les portiques de détection. La plupart des aéroports disposent de procédures spécifiques pour les porteurs de dispositifs médicaux. N'hésitez pas à demander une fouille manuelle si nécessaire.

Concernant les examens médicaux, certaines précautions sont nécessaires. L'IRM n'est possible qu'avec des stimulateurs compatibles et nécessite une surveillance spécialisée. Informez toujours vos médecins de la présence de votre dispositif avant tout examen ou intervention.

Au niveau professionnel, la plupart des activités restent possibles. Cependant, certains métiers exposant à des champs électromagnétiques intenses peuvent nécessiter des aménagements. Discutez avec votre médecin du travail et votre cardiologue pour évaluer les risques spécifiques à votre poste.

Enfin, maintenez un mode de vie sain. Une alimentation équilibrée, une activité physique adaptée, et l'arrêt du tabac contribuent à optimiser votre état de santé général. Ces mesures simples peuvent améliorer significativement votre qualité de vie et votre pronostic à long terme.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin, même si vous n'avez pas encore de diagnostic de bloc atrioventriculaire [17]. Les malaises répétés, surtout s'ils surviennent à l'effort ou lors des changements de position, méritent une évaluation cardiologique. Ces symptômes peuvent révéler un trouble de conduction débutant.

La fatigue inhabituelle et persistante, particulièrement si elle s'accompagne d'essoufflement à l'effort, doit vous alerter. Ces signes peuvent témoigner d'une bradycardie significative nécessitant une prise en charge. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter.

Si vous êtes déjà porteur d'un stimulateur cardiaque, certaines situations nécessitent une consultation urgente. Tout malaise, syncope, ou sensation de dysfonctionnement du dispositif doit vous amener aux urgences. De même, les signes d'infection au niveau de la loge du stimulateur (rougeur, chaleur, douleur) requièrent une prise en charge immédiate [18].

Les contrôles réguliers programmés avec votre cardiologue sont essentiels, même en l'absence de symptômes. Ces consultations permettent de vérifier le bon fonctionnement de votre stimulateur et d'ajuster ses paramètres si nécessaire. Respectez scrupuleusement ces rendez-vous de suivi.

Enfin, n'hésitez pas à consulter en cas de questions ou d'inquiétudes. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner et répondre à vos préoccupations. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un problème important. La communication avec vos soignants est un élément clé de votre prise en charge.

Questions Fréquentes

Puis-je faire du sport avec un bloc atrioventriculaire ?
Oui, l'activité physique est même recommandée ! Avec un stimulateur cardiaque, vous pouvez pratiquer la plupart des sports. Votre cardiologue vous aidera à définir le niveau d'intensité adapté à votre situation. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient endommager le dispositif.

Le stimulateur cardiaque se voit-il ?
Le stimulateur forme une petite bosse sous la peau, généralement sous la clavicule gauche. Avec les vêtements, il est rarement visible. Les nouveaux modèles sont de plus en plus miniaturisés, et les innovations comme les stimulateurs sans sondes promettent une discrétion encore accrue [6].

Combien de temps dure un stimulateur ?
La durée de vie d'un stimulateur varie entre 8 et 15 ans selon le modèle et votre utilisation. Les contrôles réguliers permettent de surveiller l'état de la batterie et de programmer le remplacement en temps voulu. L'intervention de changement est généralement plus simple que l'implantation initiale.

Puis-je voyager avec un stimulateur ?
Absolument ! Vous pouvez voyager normalement avec votre stimulateur. Emportez votre carte de porteur et prévenez les agents de sécurité dans les aéroports. La plupart des compagnies aériennes ont des procédures spécifiques pour faciliter vos déplacements.

Le bloc atrioventriculaire est-il héréditaire ?
Dans la majorité des cas, le bloc atrioventriculaire n'est pas héréditaire. Cependant, certaines formes congénitales peuvent avoir une composante génétique. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre cardiologue qui pourra évaluer le risque pour vos proches.

Questions Fréquentes

Puis-je faire du sport avec un bloc atrioventriculaire ?

Oui, l'activité physique est même recommandée ! Avec un stimulateur cardiaque, vous pouvez pratiquer la plupart des sports. Votre cardiologue vous aidera à définir le niveau d'intensité adapté.

Le stimulateur cardiaque se voit-il ?

Le stimulateur forme une petite bosse sous la peau, généralement sous la clavicule gauche. Avec les vêtements, il est rarement visible.

Combien de temps dure un stimulateur ?

La durée de vie varie entre 8 et 15 ans selon le modèle et l'utilisation. Les contrôles réguliers permettent de surveiller l'état de la batterie.

Puis-je voyager avec un stimulateur ?

Absolument ! Emportez votre carte de porteur et prévenez les agents de sécurité dans les aéroports.

Le bloc atrioventriculaire est-il héréditaire ?

Dans la majorité des cas, non. Cependant, certaines formes congénitales peuvent avoir une composante génétique.

Sources et références

Références

  1. [1] Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques - HAS 2024-2025Lien
  2. [2] ALLURE RF - HAS 2024-2025Lien
  3. [3] Implants exovasculaires de fermeture des malformations cardiaques congénitales - HAS 2024-2025Lien
  4. [4] Comprendre la physiopathologie du mécanisme à la base de l'automatisme cardiaque - Innovation 2024-2025Lien
  5. [5] What the cardiologist needs to know - Journal de Cardiologie 2024-2025Lien
  6. [6] Stimulateur double chambre sans sondes : ça arrive - Innovation 2024-2025Lien
  7. [7] Late-Breaking Clinical Trials and Science - Innovation 2024-2025Lien
  8. [8] Phase I/IIa Study Safety and Tolerability - Innovation 2024-2025Lien
  9. [9] Bloc auriculo-ventriculaire compliquant l'infarctus aigu du myocarde: à propos de 43 cas - 2022Lien
  10. [10] Bloc auriculo ventriculaire de haut degré chez la femme jeune: 8 cas - 2022Lien
  11. [12] Bloc auriculoventriculaire variable induit par l'oxcarbazépineLien
  12. [14] Bloc auriculo ventriculaire complet au cours du syndrome coronarien aiguLien
  13. [17] Bloc atrioventriculaire - MSD ManualsLien
  14. [18] Bloc auriculoventriculaire - MSD Manuals ProfessionnelLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.