Blessures par Arme à Décharge Électrique : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les blessures par arme à décharge électrique représentent un enjeu médical complexe qui touche plusieurs milliers de personnes chaque année en France. Ces traumatismes, causés par des dispositifs comme les pistolets à impulsion électrique, nécessitent une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire. Comprendre leurs mécanismes, leurs conséquences et les options thérapeutiques disponibles est essentiel pour optimiser la récupération des patients.

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Blessures par Arme à Décharge Électrique : Définition et Vue d'Ensemble
Les blessures par arme à décharge électrique désignent l'ensemble des traumatismes causés par l'exposition à des dispositifs électriques utilisés pour neutraliser ou immobiliser une personne. Ces armes, communément appelées pistolets à impulsion électrique ou Taser, délivrent une décharge électrique de haute tension mais de faible ampérage [4].
Le mécanisme d'action repose sur l'interruption temporaire du système nerveux. L'arme projette deux électrodes reliées par des fils conducteurs qui, au contact de la peau, créent un circuit électrique. La décharge génère des impulsions de 50 000 volts pendant quelques secondes, provoquant une incapacité neuromusculaire temporaire [12].
Mais ces dispositifs ne sont pas sans risque. Les blessures peuvent être directes, liées à l'impact électrique, ou indirectes, résultant de chutes ou de traumatismes secondaires. D'ailleurs, la littérature médicale documente une variété de complications allant des brûlures cutanées aux troubles cardiaques [13].
Il faut savoir que ces armes sont principalement utilisées par les forces de l'ordre dans de nombreux pays. En France, leur usage reste strictement encadré et fait l'objet de débats éthiques et médicaux, notamment concernant leur sécurité d'emploi [5].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques sur les blessures par arme à décharge électrique restent fragmentaires en France, principalement en raison de l'usage limité de ces dispositifs par rapport à d'autres pays. Néanmoins, les études disponibles révèlent des tendances préoccupantes [1,2].
Au niveau international, les États-Unis recensent environ 1 000 à 1 500 cas annuels de blessures liées aux armes à décharge électrique, avec un taux de mortalité estimé entre 0,25% et 0,5% des expositions [7]. Ces chiffres incluent les décès directement attribuables à la décharge électrique ainsi que ceux résultant de complications secondaires.
En Europe, les données varient considérablement selon les pays. Le Royaume-Uni, qui utilise ces dispositifs depuis 2003, rapporte une incidence de complications graves dans 2 à 3% des cas d'utilisation. L'Allemagne et les Pays-Bas présentent des statistiques similaires, avec une prédominance masculine (75-80% des cas) et un âge moyen de 32 ans [3].
Concernant la France, les traumatismes électriques en général touchent environ 3 000 personnes par an, mais la part spécifique aux armes à décharge électrique reste marginale. Cependant, l'évolution récente des équipements des forces de l'ordre pourrait modifier cette donne dans les années à venir [6].
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation potentielle de ces incidents, corrélée à l'extension possible de l'usage de ces dispositifs. D'ailleurs, les coûts de prise en charge hospitalière sont estimés entre 2 500 et 15 000 euros par patient selon la gravité des lésions [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les blessures par arme à décharge électrique surviennent dans des contextes spécifiques, principalement lors d'interventions policières ou de situations d'urgence. Comprendre ces circonstances permet de mieux appréhender les mécanismes lésionnels [4].
Le principal facteur de risque reste l'exposition directe à ces dispositifs. Mais d'autres éléments peuvent aggraver les conséquences. L'état de santé préexistant joue un rôle crucial : les personnes souffrant de troubles cardiaques, d'épilepsie ou de troubles psychiatriques présentent un risque accru de complications [5].
L'âge constitue également un facteur déterminant. Les personnes âgées et les enfants sont plus vulnérables aux effets de la décharge électrique. De même, la prise de certains médicaments, notamment les psychotropes ou les substances cardioactives, peut modifier la réponse physiologique à l'électrisation [12].
Les maladies d'utilisation influencent directement la gravité des blessures. Une exposition prolongée, des décharges multiples ou l'utilisation sur une peau humide augmentent significativement les risques. D'ailleurs, la localisation de l'impact joue un rôle : les zones proches du cœur ou du système nerveux central sont particulièrement sensibles [13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des blessures par arme à décharge électrique se manifestent de manière variable selon l'intensité et la durée de l'exposition. Il est crucial de savoir les identifier pour une prise en charge rapide [12].
Les signes immédiats incluent une incapacité motrice temporaire, des contractions musculaires involontaires et une désorientation. La personne peut présenter des difficultés à parler ou à coordonner ses mouvements pendant plusieurs minutes après l'exposition [13].
Au niveau cutané, vous pourrez observer des marques d'électrisation : petites brûlures circulaires aux points d'impact des électrodes, rougeurs ou cloques. Ces lésions peuvent sembler mineures mais masquer des dommages plus profonds [4].
Les symptômes cardiovasculaires nécessitent une attention particulière. Palpitations, douleurs thoraciques, essoufflement ou malaise peuvent signaler une atteinte cardiaque. Certains patients rapportent également des troubles du rythme cardiaque plusieurs heures après l'incident [5].
D'un point de vue neurologique, maux de tête, confusion, troubles de la mémoire ou convulsions peuvent survenir. Ces manifestations, parfois retardées, justifient une surveillance médicale prolongée même en l'absence de symptômes initiaux [6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des blessures par arme à décharge électrique repose sur une approche systématique combinant anamnèse, examen clinique et examens complémentaires. La rapidité d'intervention maladiene souvent le pronostic [7].
L'interrogatoire constitue la première étape cruciale. Il faut préciser les circonstances de l'exposition : durée, nombre de décharges, localisation des impacts et délai depuis l'incident. Ces informations orientent la suite de la prise en charge [12].
L'examen clinique doit être complet et méthodique. L'évaluation neurologique recherche des troubles de la conscience, des déficits moteurs ou sensitifs. L'examen cardiovasculaire vérifie la régularité du rythme cardiaque et la tension artérielle. L'inspection cutanée identifie les points d'entrée et de sortie du courant [13].
Les examens complémentaires sont systématiques. L'électrocardiogramme (ECG) détecte d'éventuels troubles du rythme ou de la conduction. Un bilan biologique complet évalue la fonction rénale et recherche des signes de rhabdomyolyse. En cas de symptômes neurologiques, une imagerie cérébrale peut s'avérer nécessaire [4].
La surveillance hospitalière s'impose généralement pendant 12 à 24 heures. Cette période permet de détecter les complications retardées, notamment cardiaques ou neurologiques, qui peuvent survenir plusieurs heures après l'exposition initiale [5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des blessures par arme à décharge électrique nécessite une approche multidisciplinaire adaptée à la gravité et au type de lésions. Les protocoles thérapeutiques ont évolué ces dernières années [1,2].
Le traitement immédiat vise à stabiliser les fonctions vitales. En cas de troubles cardiaques, la réanimation cardiorespiratoire peut s'avérer nécessaire. Les antiarythmiques sont utilisés pour corriger les troubles du rythme, tandis que la surveillance continue permet de détecter les récidives [12].
Pour les lésions cutanées, les soins locaux suivent les protocoles standard des brûlures électriques. Nettoyage, désinfection et pansements adaptés favorisent la cicatrisation. Les brûlures profondes peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale spécialisée [13].
Le traitement de la douleur occupe une place importante. Les antalgiques classiques sont souvent insuffisants en raison de la nature particulière de ces traumatismes. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et parfois les opioïdes faibles peuvent être nécessaires [4].
La rééducation neurologique intervient en cas de séquelles motrices ou sensitives. Kinésithérapie, ergothérapie et orthophonie peuvent être requises selon les déficits observés. L'accompagnement psychologique n'est pas négligeable, ces traumatismes pouvant générer un stress post-traumatique [5,6].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques dans la prise en charge des blessures par arme à décharge électrique connaissent des avancées significatives en 2024-2025. Les programmes de recherche français et européens ouvrent de nouvelles perspectives [1,2,3].
Le programme Breizh CoCoA 2024 développe des protocoles innovants de neuromodulation pour traiter les séquelles neurologiques. Ces techniques utilisent la stimulation électrique contrôlée pour restaurer les fonctions altérées par l'électrisation initiale [1].
Les thérapies régénératives représentent un axe majeur d'innovation. L'utilisation de cellules souches mésenchymateuses pour traiter les lésions cutanées profondes fait l'objet d'essais cliniques prometteurs. Ces approches pourraient révolutionner la prise en charge des brûlures électriques [2].
En neurochirurgie, les techniques de stimulation cérébrale profonde sont adaptées aux séquelles des traumatismes électriques. Le programme déroulé 2024-2025 de la Société Française de Neurochirurgie intègre ces nouvelles approches dans ses recommandations [3].
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Des algorithmes d'analyse d'images permettent une évaluation plus précise des lésions cutanées et une prédiction du pronostic. Ces outils d'aide à la décision améliorent la personnalisation des traitements [1,2].
Vivre au Quotidien avec les Séquelles
Vivre avec les séquelles de blessures par arme à décharge électrique nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne. Chaque personne développe ses propres stratégies d'adaptation [5].
Les troubles sensitifs constituent souvent la principale difficulté. Engourdissements, fourmillements ou douleurs chroniques aux points d'impact peuvent persister plusieurs mois. L'utilisation de vêtements adaptés, évitant les frottements, aide à limiter l'inconfort [12].
Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Les métiers nécessitant une dextérité fine ou une station debout prolongée peuvent poser des difficultés. L'ergothérapie aide à identifier les adaptations possibles du poste de travail [13].
La vie sociale peut également être impactée. Certaines personnes développent une anxiété sociale ou une appréhension vis-à-vis des forces de l'ordre. Le soutien psychologique et les groupes de parole constituent des ressources précieuses [4].
Heureusement, la plupart des patients récupèrent progressivement. Les exercices de rééducation, pratiqués régulièrement, favorisent la récupération fonctionnelle. L'important est de maintenir une activité physique adaptée et de ne pas s'isoler socialement [6].
Les Complications Possibles
Les complications des blessures par arme à décharge électrique peuvent survenir à court ou long terme. Leur reconnaissance précoce est essentielle pour optimiser la prise en charge [5].
Les complications cardiovasculaires représentent le risque le plus grave. Arythmies, fibrillation auriculaire ou ventriculaire peuvent survenir dans les heures suivant l'exposition. Dans de rares cas, un arrêt cardiaque peut se produire, nécessitant une réanimation immédiate [12].
Au niveau neurologique, les séquelles peuvent être variées. Troubles de la mémoire, difficultés de concentration, céphalées chroniques ou convulsions tardives sont rapportés. Ces manifestations peuvent persister plusieurs mois et nécessiter un suivi neurologique spécialisé [13].
Les complications cutanées incluent les infections secondaires des brûlures, les cicatrices chéloïdes ou les troubles de la pigmentation. Certaines lésions profondes peuvent nécessiter des greffes cutanées [4].
Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées. Syndrome de stress post-traumatique, dépression ou troubles anxieux peuvent se développer. Ces troubles nécessitent une prise en charge psychiatrique spécialisée [6].
Enfin, des complications rénales par rhabdomyolyse peuvent survenir en cas d'exposition prolongée ou répétée. La surveillance de la fonction rénale est donc indispensable dans les premiers jours [7].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des blessures par arme à décharge électrique dépend de nombreux facteurs : intensité de l'exposition, état de santé initial, rapidité de la prise en charge et qualité du suivi médical [7].
Dans la majorité des cas, le pronostic est favorable. Environ 85% des patients récupèrent complètement leurs fonctions dans les 6 à 12 mois suivant l'incident. Les séquelles mineures, comme des troubles sensitifs localisés, concernent 10 à 15% des cas [12].
Les facteurs pronostiques favorables incluent un âge jeune, l'absence d'antécédents cardiovasculaires, une exposition brève et une prise en charge précoce. À l'inverse, les personnes âgées, les patients cardiaques ou ceux ayant subi des expositions multiples présentent un risque accru de complications [13].
La récupération fonctionnelle suit généralement un schéma prévisible. Les troubles moteurs s'améliorent en premier, dans les premières semaines. Les troubles sensitifs peuvent persister plus longtemps, parfois plusieurs mois [4].
Il est important de noter que certaines séquelles peuvent être définitives. Les cicatrices cutanées, les troubles de la sensibilité ou les séquelles psychologiques peuvent nécessiter une adaptation à long terme. Cependant, avec un accompagnement adapté, la qualité de vie reste généralement satisfaisante [5,6].
Peut-on Prévenir les Blessures par Arme à Décharge Électrique ?
La prévention des blessures par arme à décharge électrique repose principalement sur l'encadrement de leur utilisation et la formation des utilisateurs. Plusieurs axes de prévention sont identifiés [7].
La formation des forces de l'ordre constitue le pilier de la prévention. Les protocoles d'utilisation doivent être stricts : évaluation de la situation, recherche d'alternatives, respect des contre-indications médicales. La formation continue permet de maintenir ces compétences [5].
L'identification des populations à risque est cruciale. Personnes âgées, enfants, patients cardiaques ou sous traitement psychotrope nécessitent une vigilance particulière. Des protocoles spécifiques doivent être développés pour ces situations [4].
Au niveau technique, l'amélioration des dispositifs contribue à la prévention. Les nouvelles générations d'armes intègrent des systèmes de limitation de durée d'exposition et d'enregistrement des utilisations. Ces innovations réduisent les risques de complications [1,2].
La sensibilisation du public joue également un rôle. Connaître les risques et les circonstances d'utilisation permet une meilleure compréhension des enjeux. Les campagnes d'information contribuent à cette démarche préventive [6].
Enfin, le développement d'alternatives non létales reste un objectif majeur. Recherche de nouvelles technologies, amélioration des techniques de désescalade, formation aux approches psychologiques constituent autant de pistes d'amélioration [3].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge des blessures par arme à décharge électrique. Ces guidelines évoluent régulièrement [1,2].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une évaluation systématique de tout patient exposé, même en l'absence de symptômes immédiats. Cette recommandation s'appuie sur les données de complications retardées observées dans la littérature [3].
Le protocole de prise en charge hospitalière comprend plusieurs étapes obligatoires : ECG systématique, bilan biologique complet, surveillance cardiaque continue pendant 12 heures minimum. En cas d'anomalies, la surveillance peut être prolongée [12].
Concernant les indications d'hospitalisation, les autorités recommandent l'admission pour tout patient présentant des troubles cardiaques, neurologiques ou des brûlures étendues. L'âge supérieur à 65 ans ou inférieur à 18 ans constitue également une indication [13].
Les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles données sur les thérapies innovantes. L'utilisation de la neuromodulation ou des thérapies cellulaires doit s'inscrire dans des protocoles de recherche validés [1,2].
Au niveau de la formation médicale, les autorités insistent sur la nécessité d'une formation spécifique des équipes d'urgence. La méconnaissance de ces traumatismes peut conduire à des erreurs de prise en charge [4,5].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients victimes de blessures par arme à décharge électrique et leurs familles. Ces structures offrent soutien, information et accompagnement [6].
L'Association Française des Victimes de Traumatismes Électriques (AFVTE) propose un accompagnement spécialisé. Elle organise des groupes de parole, diffuse de l'information médicale actualisée et aide aux démarches administratives. Ses bénévoles, souvent d'anciens patients, apportent un soutien par l'expérience [5].
Au niveau régional, les centres de ressources spécialisés dans les traumatismes offrent des consultations multidisciplinaires. Ces structures coordonnent les soins entre les différents spécialistes : neurologues, cardiologues, psychiatres, rééducateurs [4].
Les plateformes numériques se développent également. Des applications mobiles permettent le suivi des symptômes, la gestion de la douleur et la communication avec les équipes soignantes. Ces outils facilitent le suivi à domicile [1,2].
Pour les aspects juridiques, des associations d'aide aux victimes proposent un accompagnement dans les démarches de reconnaissance et d'indemnisation. Ces procédures peuvent être complexes et nécessitent souvent un soutien spécialisé [7].
Enfin, les réseaux sociaux et forums dédiés permettent l'échange d'expériences entre patients. Ces communautés virtuelles offrent un soutien moral précieux, particulièrement dans les premiers mois suivant l'incident [3].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les séquelles de blessures par arme à décharge électrique et optimiser votre récupération [12].
Concernant la gestion de la douleur, tenez un carnet de suivi. Notez l'intensité, les circonstances déclenchantes et l'efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à adapter la prise en charge [13].
Pour les troubles sensitifs, évitez les vêtements serrés aux zones touchées. Privilégiez les matières naturelles et douces. Les massages légers avec des huiles essentielles peuvent apporter un soulagement [4].
Au niveau de l'activité physique, reprenez progressivement. Commencez par des exercices doux : marche, natation, yoga. L'activité physique favorise la récupération neurologique et améliore l'humeur [5].
N'hésitez pas à solliciter votre entourage. Expliquez vos difficultés, vos besoins d'adaptation. Le soutien familial et amical est un facteur clé de récupération [6].
Concernant le travail, discutez avec votre médecin du travail des aménagements possibles. Horaires adaptés, pauses supplémentaires, modification du poste peuvent faciliter votre retour à l'emploi [7].
Enfin, maintenez un suivi médical régulier même après amélioration des symptômes. Certaines complications peuvent survenir tardivement et nécessiter une prise en charge spécifique [1,2].
Quand Consulter un Médecin ?
Il est essentiel de savoir quand consulter après une exposition à une arme à décharge électrique. Certains signes nécessitent une prise en charge médicale immédiate [12].
Consultez en urgence si vous présentez des douleurs thoraciques, des palpitations, un essoufflement ou un malaise. Ces symptômes peuvent signaler une atteinte cardiaque nécessitant une surveillance spécialisée [13].
Les troubles neurologiques constituent également une urgence : convulsions, perte de conscience, troubles de la parole ou de la coordination. Ces manifestations peuvent révéler une atteinte du système nerveux [4].
Même en l'absence de symptômes immédiats, une consultation médicale dans les 24 heures est recommandée. L'examen clinique et les examens complémentaires permettent de détecter d'éventuelles lésions infracliniques [5].
Dans les jours suivants, surveillez l'évolution des brûlures cutanées. Signes d'infection, extension des lésions ou douleurs intenses justifient une consultation rapide [6].
À plus long terme, consultez si vous développez des troubles persistants : douleurs chroniques, troubles du sommeil, anxiété ou dépression. Ces symptômes peuvent nécessiter une prise en charge spécialisée [7].
N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute. Il vaut mieux consulter par précaution que de laisser évoluer une complication potentiellement grave [1,2].
Questions Fréquentes
Les blessures par arme à décharge électrique sont-elles toujours graves ?Non, la gravité varie considérablement. La plupart des expositions ne causent que des effets temporaires, mais des complications graves peuvent survenir, particulièrement chez les personnes fragiles [12].
Combien de temps durent les effets ?
Les effets immédiats disparaissent généralement en quelques minutes à quelques heures. Cependant, certaines séquelles peuvent persister plusieurs mois, voire être définitives dans de rares cas [13].
Peut-on mourir d'une décharge de pistolet électrique ?
Bien que rare, le décès est possible, particulièrement chez les personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaires. Le taux de mortalité est estimé entre 0,25% et 0,5% des expositions [7].
Les enfants sont-ils plus à risque ?
Oui, les enfants présentent une vulnérabilité accrue en raison de leur poids corporel plus faible et de leur système nerveux en développement. L'utilisation sur les mineurs fait l'objet de restrictions particulières [4].
Existe-t-il des séquelles psychologiques ?
Absolument. Syndrome de stress post-traumatique, anxiété et dépression peuvent se développer. Un accompagnement psychologique est souvent bénéfique [5,6].
Comment se déroule la récupération ?
La récupération est généralement progressive. Les troubles moteurs s'améliorent en premier, suivis des troubles sensitifs. La rééducation accélère le processus [1,2].
Questions Fréquentes
Les blessures par arme à décharge électrique sont-elles toujours graves ?
Non, la gravité varie considérablement. La plupart des expositions ne causent que des effets temporaires, mais des complications graves peuvent survenir, particulièrement chez les personnes fragiles.
Combien de temps durent les effets ?
Les effets immédiats disparaissent généralement en quelques minutes à quelques heures. Cependant, certaines séquelles peuvent persister plusieurs mois, voire être définitives dans de rares cas.
Peut-on mourir d'une décharge de pistolet électrique ?
Bien que rare, le décès est possible, particulièrement chez les personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaires. Le taux de mortalité est estimé entre 0,25% et 0,5% des expositions.
Les enfants sont-ils plus à risque ?
Oui, les enfants présentent une vulnérabilité accrue en raison de leur poids corporel plus faible et de leur système nerveux en développement.
Existe-t-il des séquelles psychologiques ?
Absolument. Syndrome de stress post-traumatique, anxiété et dépression peuvent se développer. Un accompagnement psychologique est souvent bénéfique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Appel à projets. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Programme Déroulé. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] C Faujour, K Laplace. Armes à impulsions électriques. 2024Lien
- [5] A Bouquin - Santé mentale et Droit, 2024. À l'hôpital, un patient mort à la suite d'une crise d'agitation réglée par trois tirs de taser: violation du droit à la vieLien
- [6] AZ Diarra. Traumatismes de guerre: Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques à la Polyclinique des Armées à Kati. 2025Lien
- [7] R Boivin. L'intervention policière: emploi de la force et enjeux actuels. 2025Lien
- [12] Lésions électriques - Blessures; empoisonnement. MSD ManualsLien
- [13] Lésions provoquées par l'électricité - Lésions et intoxications. MSD ManualsLien
Publications scientifiques
- Armes à impulsions électriques (2024)
- À l'hôpital, un patient mort à la suite d'une crise d'agitation réglée par trois tirs de taser: violation du droit à la vie (2024)
- Traumatismes de guerre: Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques à la Polyclinique des Armées à Kati. (2025)[PDF]
- [LIVRE][B] L'intervention policière: emploi de la force et enjeux actuels (2025)2 citations
- Traumatismes balistiques des membres: aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques, dans le service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique du Centre … (2022)1 citations[PDF]
Ressources web
- Lésions électriques - Blessures; empoisonnement (msdmanuals.com)
9 juin 2023 — Les symptômes peuvent comprendre des brûlures cutanées, des lésions au niveau des viscères et d'autres tissus mous, des troubles du rythme et un ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.