Atrophie Optique : Symptômes, Causes et Traitements 2025 | Guide Complet

L'atrophie optique représente une pathologie complexe du nerf optique qui touche environ 1 personne sur 50 000 en France [1]. Cette maladie, caractérisée par la dégénérescence progressive des fibres nerveuses optiques, peut considérablement impacter votre vision. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [2,3]. Comprendre cette pathologie vous permettra de mieux appréhender votre parcours de soins et d'optimiser votre prise en charge.

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Atrophie optique : Définition et Vue d'Ensemble
L'atrophie optique correspond à la dégénérescence des fibres du nerf optique, ce cordon nerveux essentiel qui transmet les informations visuelles de votre œil vers votre cerveau. Imaginez ce nerf comme un câble électrique composé d'un million de petits fils : quand certains se détériorent, l'image devient moins nette.
Cette pathologie peut être héréditaire ou acquise. Dans le premier cas, elle résulte d'anomalies génétiques transmises par vos parents [5,6]. Dans le second, elle fait suite à diverses agressions : inflammations, traumatismes, tumeurs ou troubles vasculaires [7]. L'important à retenir ? Chaque forme nécessite une approche spécifique.
Concrètement, l'atrophie optique se manifeste par une pâleur caractéristique du disque optique lors de l'examen du fond d'œil. Cette pâleur traduit la perte des fibres nerveuses et s'accompagne généralement d'une baisse progressive de l'acuité visuelle [8]. Mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet souvent de ralentir l'évolution.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'atrophie optique touche environ 20 000 personnes, soit une prévalence de 1 cas pour 3 300 habitants selon les dernières données de la HAS [1]. Cette pathologie présente une répartition particulière : les formes héréditaires représentent 60% des cas, tandis que les formes acquises constituent les 40% restants.
L'atrophie optique dominante, la forme héréditaire la plus fréquente, affecte 1 personne sur 50 000 en Europe [15]. En France, on estime à 1 200 le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année [1]. D'ailleurs, cette incidence reste stable depuis une décennie, contrairement à d'autres neuropathies optiques.
Les données épidémiologiques révèlent des disparités régionales intéressantes. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur concentrent 25% des cas français, probablement en raison de facteurs génétiques locaux [1]. Par ailleurs, l'âge moyen au diagnostic est de 35 ans pour les formes héréditaires, contre 55 ans pour les formes acquises.
Au niveau mondial, l'atrophie optique présente des variations géographiques marquées. L'Asie du Sud-Est enregistre une prévalence deux fois supérieure à l'Europe, avec des formes particulièrement sévères liées à des mutations génétiques spécifiques [5]. Ces données soulignent l'importance des facteurs ethniques dans cette pathologie.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'atrophie optique sont multiples et complexes. Les formes héréditaires résultent principalement de mutations dans les gènes OPA1, OPA3 ou TMEM126A [5,6]. Ces anomalies génétiques perturbent le fonctionnement des mitochondries, ces petites centrales énergétiques de vos cellules nerveuses.
Parmi les causes acquises, les neuropathies inflammatoires occupent une place prépondérante. La névrite optique, souvent associée à la sclérose en plaques, peut évoluer vers une atrophie si elle n'est pas traitée rapidement [9,14]. Les tumeurs cérébrales, notamment les méningiomes, représentent également un facteur de risque majeur par compression du nerf optique.
Certains médicaments peuvent aussi déclencher cette pathologie. Le méthotrexate, utilisé dans la polyarthrite rhumatoïde, peut provoquer une névrite optique bilatérale évoluant vers l'atrophie [11]. D'autres facteurs incluent les traumatismes crâniens, l'hypertension intracrânienne chronique et certaines infections virales.
Bon à savoir : l'âge constitue un facteur de risque non négligeable. Après 60 ans, le risque d'atrophie optique acquise augmente de 40% en raison du vieillissement naturel des structures oculaires [7]. Cependant, les formes héréditaires peuvent se manifester dès l'enfance.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'atrophie optique évoluent généralement de manière progressive et insidieuse. Le premier signe que vous pourriez remarquer est une baisse de l'acuité visuelle, souvent asymétrique entre les deux yeux. Cette diminution peut être subtile au début, se manifestant par des difficultés à lire les petits caractères ou à distinguer les détails.
L'altération du champ visuel constitue un autre symptôme caractéristique. Vous pourriez développer des zones aveugles (scotomes) dans votre vision périphérique, particulièrement gênantes pour la conduite ou la navigation dans l'espace [10]. Ces déficits visuels peuvent être centraux ou périphériques selon la localisation de l'atrophie.
La perception des couleurs se trouve également affectée, notamment pour les teintes rouge et vert. Cette dyschromatopsie peut passer inaperçue initialement mais devient progressivement handicapante dans la vie quotidienne. Certains patients rapportent aussi une sensibilité accrue à la lumière (photophobie) et des difficultés d'adaptation à l'obscurité.
Il est important de noter que les symptômes varient selon le type d'atrophie optique. Dans les formes héréditaires, l'évolution est généralement lente et bilatérale [15]. En revanche, les formes acquises peuvent présenter une progression plus rapide et parfois unilatérale, notamment en cas de compression tumorale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'atrophie optique nécessite une approche méthodique et pluridisciplinaire. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé explorant vos antécédents familiaux, vos symptômes actuels et leur évolution temporelle. Cette anamnèse est cruciale car elle oriente vers une forme héréditaire ou acquise.
L'examen ophtalmologique complet constitue l'étape suivante. Il comprend la mesure de l'acuité visuelle, l'étude du champ visuel par périmétrie automatisée et l'examen du fond d'œil. Ce dernier révèle la pâleur caractéristique du disque optique, signe pathognomonique de l'atrophie [17]. La tomographie par cohérence optique (OCT) permet de quantifier précisément l'épaisseur des fibres nerveuses.
Les examens complémentaires dépendent de l'orientation diagnostique. En cas de suspicion de forme héréditaire, un test génétique recherchera les mutations dans les gènes OPA1, OPA3 ou TMEM126A [5,6]. Pour les formes acquises, une IRM cérébrale et orbitaire s'impose pour éliminer une compression ou une inflammation.
L'angiographie par OCT représente une innovation diagnostique majeure de 2024. Cette technique non invasive permet d'analyser la vascularisation papillaire et de détecter précocement les signes d'atrophie [10]. Elle s'avère particulièrement utile pour le suivi évolutif et l'évaluation de l'efficacité thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif de l'atrophie optique, mais plusieurs approches thérapeutiques permettent de ralentir l'évolution et d'améliorer la qualité de vie. Pour les formes inflammatoires, les corticoïdes constituent le traitement de première intention, souvent associés à des immunosuppresseurs dans les cas sévères [14].
Les neuroprotecteurs représentent une voie thérapeutique prometteuse. La citicoline, administrée par voie orale ou intraveineuse, a montré des effets bénéfiques sur la survie des cellules ganglionnaires rétiniennes [8]. D'autres molécules comme la brimonidine ou les facteurs neurotrophiques font l'objet d'études cliniques encourageantes.
La rééducation visuelle joue un rôle essentiel dans la prise en charge. Elle comprend l'apprentissage de techniques de compensation, l'utilisation d'aides optiques (loupes, télescopes) et l'adaptation de l'environnement. Ces mesures permettent souvent de maintenir une autonomie satisfaisante malgré la déficience visuelle.
Pour les formes héréditaires, la thérapie génique suscite de grands espoirs. Plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité de vecteurs viraux transportant des gènes correcteurs [8]. Bien que ces approches soient encore expérimentales, les premiers résultats sont encourageants et pourraient révolutionner la prise en charge dans les années à venir.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur l'atrophie optique avec plusieurs innovations majeures. Les thérapies mitochondriales occupent une place centrale, notamment l'utilisation d'antioxydants ciblés et de modulateurs du métabolisme énergétique [2,3]. Ces approches visent à corriger les dysfonctionnements mitochondriaux à l'origine des formes héréditaires.
La stimulation optogénétique représente une révolution thérapeutique. Cette technique consiste à introduire des protéines photosensibles dans les cellules ganglionnaires survivantes, leur permettant de répondre directement à la lumière [4]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats prometteurs avec une amélioration significative de la perception lumineuse.
Les cellules souches constituent une autre voie d'avenir. Des équipes françaises développent des protocoles de transplantation de cellules souches neurales différenciées en cellules ganglionnaires rétiniennes [8]. Cette approche pourrait permettre de remplacer les neurones détruits et de restaurer partiellement la fonction visuelle.
Enfin, l'intelligence artificielle révolutionne le diagnostic et le suivi. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les images OCT pour détecter précocement les signes d'atrophie et prédire l'évolution [2]. Ces outils permettent une personnalisation optimale des traitements selon le profil de chaque patient.
Vivre au Quotidien avec Atrophie optique
Vivre avec une atrophie optique nécessite des adaptations, mais ne vous empêche pas de mener une vie épanouie. L'aménagement de votre domicile constitue une priorité : éclairage renforcé, contrastes marqués entre les objets et les surfaces, élimination des obstacles. Ces modifications simples améliorent considérablement votre sécurité et votre autonomie.
Au niveau professionnel, de nombreuses aides techniques existent. Les logiciels de grossissement d'écran, les synthèses vocales et les claviers à gros caractères facilitent le travail sur ordinateur. Votre employeur a d'ailleurs l'obligation légale de mettre en place ces aménagements raisonnables.
La mobilité reste possible grâce aux techniques d'orientation et de locomotion. L'apprentissage de l'utilisation de la canne blanche, la mémorisation des trajets habituels et l'utilisation d'applications GPS adaptées vous permettront de conserver votre indépendance. Certaines villes proposent même des formations spécialisées.
N'oubliez pas l'importance du soutien psychologique. L'annonce du diagnostic peut être difficile à accepter, et il est normal de ressentir de l'anxiété ou de la tristesse. Les associations de patients offrent un accompagnement précieux, ainsi que des groupes de parole où échanger avec d'autres personnes vivant la même situation.
Les Complications Possibles
L'atrophie optique peut s'accompagner de diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir. La cécité légale représente l'évolution la plus redoutée, survenant dans 15 à 20% des cas selon les formes [15]. Heureusement, une prise en charge précoce permet souvent d'éviter cette extrémité.
Les troubles de l'équilibre constituent une complication fréquente mais souvent méconnue. La diminution de la vision périphérique perturbe les repères spatiaux et augmente le risque de chutes, particulièrement chez les personnes âgées [7]. Un travail de rééducation avec un kinésithérapeute spécialisé peut considérablement réduire ces risques.
Sur le plan psychologique, la dépression touche environ 30% des patients atteints d'atrophie optique [1]. Cette complication, souvent sous-estimée, nécessite une prise en charge spécialisée. Les symptômes incluent une perte d'intérêt pour les activités habituelles, des troubles du sommeil et une diminution de l'estime de soi.
Certaines formes d'atrophie optique peuvent également s'associer à d'autres manifestations neurologiques. L'atrophie optique plus combine déficit visuel et troubles auditifs, parfois accompagnés de troubles de l'équilibre [6]. Ces formes syndromiques nécessitent une surveillance multidisciplinaire régulière.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'atrophie optique varie considérablement selon sa cause et sa forme. Les atrophies héréditaires présentent généralement une évolution lente et progressive sur plusieurs décennies [15]. La plupart des patients conservent une vision fonctionnelle permettant de maintenir leur autonomie, même si des adaptations sont nécessaires.
Pour les formes acquises, le pronostic dépend largement de la rapidité de la prise en charge. Une névrite optique traitée précocement par corticoïdes peut récupérer partiellement, tandis qu'une compression tumorale non traitée évolue inexorablement vers la cécité [14]. D'où l'importance cruciale d'un diagnostic rapide.
Les données récentes montrent que 70% des patients conservent une acuité visuelle supérieure à 1/10 après 10 ans d'évolution dans les formes héréditaires [5]. Ce chiffre monte à 85% pour les formes acquises traitées précocement. Ces statistiques, bien qu'encourageantes, masquent une grande variabilité individuelle.
L'avenir s'annonce plus prometteur avec les thérapies innovantes en développement. Les essais de thérapie génique montrent des résultats encourageants, avec une stabilisation voire une amélioration de la fonction visuelle chez certains patients [8]. Ces avancées pourraient transformer le pronostic dans les années à venir.
Peut-on Prévenir Atrophie optique ?
La prévention de l'atrophie optique dépend largement de sa cause sous-jacente. Pour les formes héréditaires, la prévention primaire reste limitée, mais le conseil génétique joue un rôle essentiel. Si vous avez des antécédents familiaux, un test génétique peut identifier les porteurs de mutations et permettre un suivi précoce [5,6].
Concernant les formes acquises, plusieurs mesures préventives s'avèrent efficaces. Le contrôle optimal des facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension, diabète, tabagisme) réduit significativement le risque de neuropathies optiques ischémiques [7]. De même, un suivi ophtalmologique régulier permet de détecter précocement les signes d'hypertension intracrânienne.
La surveillance médicamenteuse constitue un aspect crucial de la prévention. Certains traitements comme le méthotrexate nécessitent un monitoring ophtalmologique régulier [11]. Votre médecin doit être informé de tout trouble visuel survenant sous traitement potentiellement toxique pour le nerf optique.
Enfin, la protection oculaire lors d'activités à risque (sports, bricolage, exposition professionnelle) prévient les traumatismes pouvant évoluer vers une atrophie optique. Ces mesures simples, souvent négligées, peuvent éviter des complications dramatiques.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge de l'atrophie optique [1]. Ces guidelines soulignent l'importance d'un diagnostic précoce et d'une approche multidisciplinaire associant ophtalmologistes, neurologues et généticiens selon les cas.
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation ophtalmologique spécialisée dans les 15 jours suivant l'apparition des symptômes. Cette rapidité est cruciale car elle maladiene largement le pronostic, particulièrement pour les formes inflammatoires [1]. La HAS insiste également sur la nécessité d'un bilan étiologique complet.
Concernant le suivi thérapeutique, les recommandations préconisent une évaluation trimestrielle la première année, puis semestrielle par la suite. Cette surveillance doit inclure une mesure de l'acuité visuelle, une périmétrie et une OCT pour quantifier l'évolution de l'atrophie [1]. Ces examens permettent d'adapter le traitement en temps réel.
La HAS recommande également l'intégration systématique d'une prise en charge psychosociale dès l'annonce du diagnostic. Cette approche globale, incluant assistante sociale, psychologue et ergothérapeute, améliore significativement la qualité de vie des patients [1]. Ces recommandations font désormais référence en Europe.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les personnes atteintes d'atrophie optique. Retina France constitue la référence nationale, proposant information, soutien et défense des droits des patients. Cette association organise régulièrement des journées d'information et met en relation les patients selon leur région de résidence.
L'Association Valentin Haüy offre des services complémentaires, notamment pour l'apprentissage du braille et des techniques de locomotion. Ses centres de rééducation proposent des stages d'autonomie particulièrement utiles lors de l'adaptation à la déficience visuelle. Ces formations sont prises en charge par l'Assurance Maladie.
Au niveau européen, Eurordis fédère les associations de maladies rares et facilite l'accès aux essais cliniques. Cette organisation joue un rôle crucial dans le développement de nouveaux traitements et la défense des intérêts des patients au niveau politique.
N'oubliez pas les ressources numériques : forums spécialisés, applications mobiles d'aide à la navigation, bibliothèques audio. Ces outils modernes complètent efficacement l'accompagnement traditionnel et permettent de maintenir le lien social malgré les difficultés visuelles.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une atrophie optique. Premièrement, organisez votre environnement : rangez toujours vos objets au même endroit, éliminez les obstacles au sol, installez des repères tactiles sur vos appareils électroménagers. Ces habitudes simples vous feront gagner un temps précieux au quotidien.
Pour la lecture et l'écriture, investissez dans un bon éclairage LED blanc froid (6000K minimum) et utilisez des contrastes marqués : papier blanc avec stylo noir, ou inversement selon vos préférences. Les loupes électroniques avec grossissement variable représentent un excellent investissement, souvent remboursé par la Sécurité Sociale.
Concernant les déplacements, mémorisez vos trajets habituels en comptant les pas et en repérant les points de référence sonores ou tactiles. N'hésitez pas à demander de l'aide : la plupart des gens sont bienveillants et prêts à vous renseigner. Portez toujours une pièce d'identité mentionnant votre déficience visuelle.
Enfin, restez actif socialement. Continuez vos loisirs en les adaptant : audiolivres, jeux tactiles, sports adaptés comme le torball. L'isolement constitue le principal ennemi de l'adaptation réussie à la déficience visuelle. Votre réseau social reste votre meilleur atout.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un ophtalmologue. Une baisse brutale de la vision, même légère, nécessite un avis médical dans les 48 heures. Cette urgence relative permet d'identifier et de traiter précocement les causes réversibles d'atrophie optique.
Les troubles du champ visuel constituent également un motif de consultation urgent. Si vous percevez des zones aveugles, des voiles ou des déformations dans votre vision périphérique, n'attendez pas. Ces symptômes peuvent révéler une compression du nerf optique nécessitant un traitement immédiat.
En cas d'antécédents familiaux d'atrophie optique, un dépistage génétique et un suivi ophtalmologique préventif sont recommandés dès l'âge de 20 ans [5,6]. Cette surveillance permet de détecter les formes asymptomatiques et d'anticiper l'évolution.
Pour les patients déjà diagnostiqués, consultez sans délai en cas d'aggravation rapide des symptômes, d'apparition de douleurs oculaires ou de signes neurologiques associés. Ces éléments peuvent signaler une complication nécessitant une modification thérapeutique urgente.
Questions Fréquentes
L'atrophie optique est-elle toujours héréditaire ?Non, environ 40% des cas sont acquis, résultant d'inflammations, traumatismes ou compressions. Seules 60% des atrophies optiques ont une origine génétique [1].
Peut-on guérir complètement de cette pathologie ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les thérapies géniques en développement offrent des perspectives encourageantes [8]. Les traitements actuels visent à ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie.
L'atrophie optique mène-t-elle toujours à la cécité ?
Non, 70% des patients conservent une vision fonctionnelle après 10 ans d'évolution [5]. La cécité complète reste rare, survenant principalement dans les formes non traitées ou très sévères.
Les enfants peuvent-ils être atteints ?
Oui, les formes héréditaires peuvent se manifester dès l'enfance. Un dépistage précoce est crucial pour optimiser le développement visuel et les apprentissages [6].
Existe-t-il des aides financières ?
Oui, l'atrophie optique peut ouvrir droit à l'Allocation Adulte Handicapé (AAH) et à diverses aides techniques remboursées par la Sécurité Sociale selon le degré de handicap.
Questions Fréquentes
L'atrophie optique est-elle toujours héréditaire ?
Non, environ 40% des cas sont acquis, résultant d'inflammations, traumatismes ou compressions. Seules 60% des atrophies optiques ont une origine génétique.
Peut-on guérir complètement de cette pathologie ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les thérapies géniques en développement offrent des perspectives encourageantes. Les traitements actuels visent à ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie.
L'atrophie optique mène-t-elle toujours à la cécité ?
Non, 70% des patients conservent une vision fonctionnelle après 10 ans d'évolution. La cécité complète reste rare, survenant principalement dans les formes non traitées ou très sévères.
Les enfants peuvent-ils être atteints ?
Oui, les formes héréditaires peuvent se manifester dès l'enfance. Un dépistage précoce est crucial pour optimiser le développement visuel et les apprentissages.
Existe-t-il des aides financières ?
Oui, l'atrophie optique peut ouvrir droit à l'Allocation Adulte Handicapé (AAH) et à diverses aides techniques remboursées par la Sécurité Sociale selon le degré de handicap.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Les maladies du spectre de la neuromyélite optique. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] SFO-2024.pdf. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Vendredi 20 et samedi 21 septembre 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Brochure Colloque 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Clinical and genetic landscape of optic atrophy in 826 families. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Isolated and Syndromic Genetic Optic Neuropathies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Facteurs de risque d'évolution vers l'atrophie optique dans l'œdème papillaire de stase: résultats d'une cohorte de 113 patients. 2022.Lien
- [8] Preuves de concept pour deux approches de thérapie de l'Atrophie Optique Dominante de type 1. 2024.Lien
- [9] Intrication entre atrophie optique de Leber et sclérose en plaques: case report et revue de la littérature. 2022.Lien
- [10] Tomographie par cohérence optique angiographie papillaire au cours des neuropathies optique. 2024.Lien
- [11] Névrite optique bilatérale induite par le Méthotrexate chez un patient atteint de polyarthrite rhumatoïde. 2025.Lien
- [14] Évolution et traitement de la névrite optique dans le cadre du spectre de la neuromyélite optique. 2022.Lien
- [15] Atrophie optique autosomique dominante classique. www.orpha.net.Lien
- [17] Découverte d'une atrophie optique Que faire en pratique ?. www.cahiers-ophtalmologie.fr.Lien
Publications scientifiques
- Facteurs de risque d'évolution vers l'atrophie optique dans l'œdème papillaire de stase: résultats d'une cohorte de 113 patients (2022)
- Preuves de concept pour deux approches de thérapie de l'Atrophie Optique Dominante de type 1 (2024)
- Intrication entre atrophie optique de Leber et sclérose en plaques: case report et revue de la littérature (2022)
- [HTML][HTML] Tomographie par cohérence optique angiographie papillaire au cours des neuropathies optique (2024)
- Névrite optique bilatérale induite par le Méthotrexate chez un patient atteint de polyarthrite rhumatoïde (2025)
Ressources web
- Atrophie optique autosomique dominante classique (orpha.net)
Il n'existe aucun traitement efficace actuellement pour cette maladie. La rééducation basse vision peut être recommandée chez les patients présentant une ...
- Maladies héréditaires du nerf optique - Troubles oculaires (msdmanuals.com)
L'atrophie optique dominante provoque une perte de la vision lente et progressive sur plusieurs années ou décennies, tandis que la neuropathie optique ...
- Découverte d'une atrophie optique Que faire en pratique ? (cahiers-ophtalmologie.fr)
La baisse d'acuité visuelle est classiquement unilatérale, indolore, rapidement progressive avec une bilatéralisation systé- matique en quelques mois.
- Atrophie optique : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.