Asthme : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

L'asthme touche plus de 4 millions de Français et représente l'une des pathologies respiratoires chroniques les plus fréquentes [1,2]. Cette maladie inflammatoire des bronches peut survenir à tout âge et impacter significativement la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [4,5]. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur l'asthme : de ses causes à ses traitements les plus récents.

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Asthme : Définition et Vue d'Ensemble
L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires qui se caractérise par une obstruction variable et réversible des bronches [3,17]. Concrètement, vos bronches deviennent hypersensibles et réagissent de manière excessive à certains stimuli.
Imaginez vos bronches comme des tuyaux qui se rétrécissent soudainement. L'air a alors du mal à passer, provoquant cette sensation d'étouffement si caractéristique. Mais contrairement à d'autres maladies respiratoires, cette obstruction peut disparaître spontanément ou avec un traitement approprié [18].
Il faut savoir que l'asthme n'est pas une maladie unique mais plutôt un ensemble de troubles respiratoires partageant des mécanismes similaires. D'ailleurs, les médecins parlent aujourd'hui de "phénotypes asthmatiques" pour mieux personnaliser les traitements [14]. Cette approche moderne permet une prise en charge plus précise selon votre profil spécifique.
L'important à retenir : l'asthme est une pathologie chronique qui se contrôle très bien avec un traitement adapté. Vous pouvez mener une vie parfaitement normale en apprenant à gérer votre maladie.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'asthme concerne environ 4,15 millions de personnes, soit près de 6,7% de la population selon les dernières données de Santé Publique France [1,2]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne, légèrement en dessous du Royaume-Uni (8,2%) mais au-dessus de l'Allemagne (5,8%).
Les chiffres révèlent des disparités importantes selon l'âge. Chez les enfants de 6 à 7 ans, la prévalence atteint 9,4%, tandis qu'elle diminue à 6,1% chez les adultes de 20 à 44 ans [1]. Mais attention, ces statistiques masquent une réalité : de nombreux cas restent non diagnostiqués, particulièrement chez les adultes.
D'un point de vue géographique, certaines régions françaises présentent des taux plus élevés. La Bretagne, par exemple, affiche une surveillance renforcée en raison d'une prévalence supérieure à la moyenne nationale [2]. Les facteurs environnementaux, notamment l'humidité et les allergènes marins, pourraient expliquer ces variations.
L'évolution temporelle montre une stabilisation de la prévalence depuis 2010, après une augmentation constante observée dans les années 1990-2000. Cependant, la sévérité des cas semble s'accroître, avec une augmentation de 15% des hospitalisations pour asthme sévère entre 2019 et 2024 [1,2].
Sur le plan économique, l'asthme représente un coût annuel de 1,5 milliard d'euros pour l'Assurance Maladie, incluant les traitements, hospitalisations et arrêts de travail [11]. Ce chiffre souligne l'importance d'une prise en charge optimale pour réduire l'impact sociétal de cette pathologie.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'asthme résulte d'une interaction complexe entre prédisposition génétique et facteurs environnementaux [17,18]. Si vous avez des parents asthmatiques, votre risque de développer la maladie est multiplié par 3 à 5. Mais rassurez-vous, avoir des antécédents familiaux ne signifie pas que vous développerez forcément un asthme.
Les allergènes constituent les déclencheurs les plus fréquents. Acariens, pollens, poils d'animaux, moisissures... ces substances peuvent transformer vos bronches en véritables champs de bataille inflammatoire [13]. D'ailleurs, l'étude ECENVIR a démontré l'efficacité des conseillers en environnement intérieur pour réduire l'exposition à ces allergènes [13].
Mais l'asthme peut aussi être d'origine professionnelle. Certains métiers exposent à des substances irritantes : coiffeurs (ammoniaque), boulangers (farine), peintres (solvants) [16]. L'asthme professionnel représente 15% des cas d'asthme de l'adulte et nécessite une prise en charge spécialisée [16].
Les infections respiratoires, particulièrement dans l'enfance, jouent également un rôle déterminant. Le virus respiratoire syncytial (VRS) ou certaines bronchiolites peuvent sensibiliser durablement vos voies respiratoires [1]. C'est pourquoi la surveillance des infections respiratoires reste cruciale, surtout en période épidémique.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'asthme peuvent être trompeurs car ils varient énormément d'une personne à l'autre [3,17]. Le plus caractéristique reste la dyspnée, cette sensation d'essoufflement qui survient parfois au repos. Vous pourriez avoir l'impression de "manquer d'air" ou de ne pas arriver à "reprendre votre souffle".
La toux asthmatique présente des particularités : elle est souvent sèche, persistante, et s'aggrave la nuit ou au petit matin [18]. Contrairement à une toux infectieuse, elle ne s'accompagne généralement pas d'expectorations. Cette toux peut être le seul symptôme chez certains patients, rendant le diagnostic plus difficile.
Les sifflements respiratoires (wheezing) constituent un autre signe évocateur. Ces bruits aigus, audibles parfois même sans stéthoscope, témoignent du rétrécissement des bronches. Cependant, leur absence n'exclut pas un asthme, particulièrement dans les formes légères.
L'oppression thoracique complète ce tableau clinique. Vous pourriez ressentir comme un "étau" qui se resserre autour de votre poitrine, une sensation particulièrement angoissante lors des crises. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais sachez qu'ils sont réversibles avec un traitement approprié.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'asthme repose sur une démarche méthodique combinant examen clinique et explorations fonctionnelles respiratoires [3]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, leurs circonstances de survenue et vos antécédents familiaux.
L'exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) constitue l'examen de référence [3]. Cette spirométrie mesure votre capacité respiratoire et détecte l'obstruction bronchique. Le test de réversibilité, réalisé après inhalation d'un bronchodilatateur, confirme le caractère réversible de l'obstruction, élément clé du diagnostic asthmatique.
Dans certains cas, des examens complémentaires s'avèrent nécessaires. Le test de provocation bronchique à la métacholine peut révéler une hyperréactivité bronchique chez les patients aux EFR normales. Les tests allergologiques (prick-tests, dosages d'IgE spécifiques) identifient les allergènes responsables [17].
Bon à savoir : le diagnostic peut parfois prendre du temps, surtout dans les formes atypiques. N'hésitez pas à tenir un carnet de vos symptômes pour aider votre médecin. Cette démarche collaborative améliore significativement la précision diagnostique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'asthme repose sur une approche personnalisée combinant traitement de fond et traitement de crise [17,18]. L'objectif : contrôler votre asthme pour que vous puissiez mener une vie normale sans limitation d'activité.
Les corticoïdes inhalés constituent le pilier du traitement de fond. Ces médicaments anti-inflammatoires, comme la béclométasone ou la fluticasone, réduisent l'inflammation bronchique chronique [18]. Contrairement aux corticoïdes oraux, leur action locale limite considérablement les effets secondaires systémiques.
Les bronchodilatateurs se divisent en deux catégories. Les bêta-2 agonistes de courte durée d'action (salbutamol, terbutaline) soulagent rapidement les crises. Les bêta-2 agonistes de longue durée d'action (formotérol, salmétérol) maintiennent une bronchodilatation prolongée et s'associent toujours aux corticoïdes inhalés [17].
Pour l'asthme sévère, les biothérapies révolutionnent la prise en charge [10,14]. Ces anticorps monoclonaux (omalizumab, mépolizumab, dupilumab) ciblent spécifiquement les mécanismes inflammatoires selon votre phénotype asthmatique. Leur efficacité est remarquable mais nécessite une surveillance spécialisée [10].
L'observance thérapeutique reste cruciale pour le succès du traitement. Les nouvelles technologies, comme les inhalateurs connectés, améliorent significativement l'adhésion thérapeutique, particulièrement chez les jeunes patients [9].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'asthme avec plusieurs innovations majeures [4,5]. Le Breztri Aerosphere (budésonide/glycopyrronium/formotérol) a démontré son efficacité supérieure dans les études KALOS et LOGOS, offrant une triple thérapie optimisée [8].
L'Airsupra (albutérol/budésonide) révolutionne le traitement de secours [7]. Cette combinaison bronchodilatateur-corticoïde en inhalation unique permet un soulagement rapide tout en traitant l'inflammation sous-jacente. L'étude BATURA a confirmé des résultats statistiquement significatifs et cliniquement pertinents [7].
Les thérapies personnalisées progressent grâce aux biomarqueurs [4,5]. L'analyse de l'éosinophilie sanguine, de la fraction d'oxyde nitrique exhalé (FeNO) et des IgE spécifiques permet désormais de prédire la réponse aux biothérapies avec une précision remarquable [14].
D'ailleurs, l'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic asthmatique [6]. Des algorithmes analysent les patterns respiratoires via des applications mobiles, permettant une détection précoce des exacerbations. Cette approche préventive pourrait réduire significativement les hospitalisations d'urgence.
La recherche explore également de nouvelles voies thérapeutiques : inhibiteurs de la phosphodiestérase-4, modulateurs des récepteurs CRTH2, thérapies géniques ciblant l'IL-4 et l'IL-13 [5]. Ces innovations promettent une médecine de précision encore plus poussée dans les années à venir.
Vivre au Quotidien avec l'Asthme
Vivre avec un asthme ne signifie pas renoncer à vos projets ou activités [11]. Avec une prise en charge adaptée, vous pouvez pratiquer du sport, voyager et mener une vie professionnelle épanouie. L'important est d'apprendre à connaître votre maladie et ses déclencheurs.
L'activité physique reste non seulement possible mais recommandée [18]. Certes, l'effort peut déclencher des symptômes chez certains patients, mais un échauffement progressif et un traitement préventif permettent généralement de pratiquer sans problème. La natation est souvent bien tolérée grâce à l'air humide et chaud des piscines.
Au niveau professionnel, l'asthme peut impacter votre travail selon votre métier [11,16]. Une étude récente révèle que 23% des asthmatiques rapportent des difficultés professionnelles liées à leur pathologie [11]. Heureusement, des aménagements de poste sont souvent possibles, et la médecine du travail peut vous accompagner dans cette démarche [16].
La gestion de l'environnement domestique joue un rôle crucial [13]. Aérer quotidiennement, maintenir une humidité entre 40-60%, utiliser des housses anti-acariens... ces gestes simples réduisent significativement l'exposition aux allergènes. L'étude ECENVIR a prouvé l'efficacité de ces mesures environnementales [13].
Les Complications Possibles
Bien que l'asthme soit généralement bien contrôlé, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en cas de prise en charge inadéquate [17,18]. La crise d'asthme sévère constitue l'urgence absolue, nécessitant une hospitalisation immédiate et pouvant engager le pronostic vital.
L'asthme mal contrôlé peut évoluer vers un remodelage bronchique irréversible [14]. Cette fibrose progressive des voies respiratoires réduit définitivement la fonction pulmonaire. C'est pourquoi un suivi régulier et un traitement optimal dès le diagnostic sont essentiels.
Les infections respiratoires représentent un risque particulier chez les asthmatiques [1]. Elles peuvent déclencher des exacerbations sévères et nécessitent parfois une adaptation temporaire du traitement. La vaccination antigrippale est donc fortement recommandée chaque année.
Certains patients développent une intolérance à l'aspirine associée à des polypes nasaux, constituant la triade de Widal. Cette pathologie complexe nécessite une prise en charge spécialisée et peut compliquer significativement le contrôle asthmatique [18].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'asthme s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [4,5]. Avec un traitement adapté, plus de 90% des patients atteignent un contrôle satisfaisant de leur maladie, leur permettant une vie normale sans limitation d'activité [17].
Chez l'enfant, l'évolution est souvent favorable : environ 50% des asthmes infantiles s'améliorent spontanément à l'adolescence [18]. Cependant, une surveillance reste nécessaire car des récidives peuvent survenir à l'âge adulte, particulièrement lors de changements hormonaux ou d'expositions professionnelles.
L'asthme sévère, qui concerne 5 à 10% des patients, bénéficie désormais des biothérapies [10,14]. Ces traitements révolutionnaires permettent de réduire drastiquement les exacerbations et d'améliorer la qualité de vie, même dans les formes les plus résistantes.
Les facteurs pronostiques favorables incluent : diagnostic précoce, bonne observance thérapeutique, éviction des allergènes et suivi médical régulier. À l'inverse, le tabagisme, l'exposition professionnelle persistante et l'absence de traitement de fond assombrissent le pronostic [16,17].
Peut-on Prévenir l'Asthme ?
La prévention de l'asthme s'articule autour de deux axes : la prévention primaire (éviter l'apparition) et la prévention secondaire (éviter les exacerbations) [15,17]. Bien qu'on ne puisse pas modifier la prédisposition génétique, certaines mesures réduisent significativement le risque de développer un asthme.
Chez la femme enceinte, éviter le tabagisme passif et actif diminue le risque d'asthme chez l'enfant à naître [18]. L'allaitement maternel prolongé (au moins 4 mois) exerce également un effet protecteur documenté. Ces mesures simples peuvent réduire de 30% le risque d'asthme infantile.
L'immunothérapie sublinguale représente une avancée majeure en prévention [15]. L'étude EfficAPSI a démontré que ce traitement réduit de 40% le risque de développer un asthme chez les patients souffrant de rhinite allergique [15]. Cette approche préventive ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Au niveau environnemental, réduire l'exposition aux allergènes dès la petite enfance semble bénéfique [13]. Cependant, l'hypothèse hygiéniste suggère qu'une exposition modérée aux microbes pourrait paradoxalement protéger du développement allergique. L'équilibre reste délicat à trouver.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations sur l'asthme en 2024, intégrant les dernières innovations thérapeutiques [1,2]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais une approche phénotypique pour optimiser la prise en charge, particulièrement dans l'asthme sévère.
Santé Publique France insiste sur l'importance de la surveillance épidémiologique renforcée [1,2]. Le réseau Sentinelles surveille l'évolution de la prévalence et identifie les facteurs de risque émergents. Cette vigilance permet d'adapter les politiques de santé publique aux besoins réels de la population.
L'Assurance Maladie a mis en place le parcours de soins coordonnés pour l'asthme [3]. Ce dispositif garantit un suivi optimal entre médecin traitant, pneumologue et pharmacien. L'objectif : réduire les hospitalisations évitables et améliorer la qualité de vie des patients.
Les recommandations européennes, adoptées par la France, prônent l'utilisation préférentielle des associations fixes corticoïde-bronchodilatateur [4,5]. Cette approche simplifie l'observance et améliore le contrôle asthmatique comparativement aux traitements séparés.
Enfin, la formation des professionnels de santé sur les nouvelles biothérapies constitue une priorité [10]. Des programmes de formation continue permettent une diffusion rapide des innovations thérapeutiques vers les patients qui en ont besoin.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans la gestion de votre asthme [17,18]. L'Association Asthme & Allergies propose des informations fiables, des groupes de parole et un soutien personnalisé. Leur site internet regorge de conseils pratiques et d'actualités médicales.
Les écoles de l'asthme constituent un outil précieux d'éducation thérapeutique. Ces programmes, souvent organisés dans les hôpitaux, vous apprennent à mieux connaître votre maladie, utiliser correctement vos inhalateurs et reconnaître les signes d'aggravation.
L'application mobile "Mon Asthme" développée par l'Assurance Maladie aide au suivi quotidien [9]. Elle permet d'enregistrer vos symptômes, rappelle les prises de traitement et alerte en cas de dégradation. Ces outils numériques améliorent significativement l'observance thérapeutique [9].
Les forums en ligne offrent un espace d'échange entre patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours valider avec votre médecin les conseils reçus. L'expérience des autres peut être enrichissante mais ne remplace jamais l'avis médical professionnel.
Nos Conseils Pratiques
Gérer son asthme au quotidien nécessite quelques réflexes simples mais efficaces [13,17]. Tout d'abord, apprenez à utiliser correctement vos inhalateurs. Une technique inadéquate réduit de 50% l'efficacité du traitement. N'hésitez pas à demander une démonstration à votre pharmacien ou médecin.
Tenez un carnet de suivi de vos symptômes et de votre peak-flow si vous en avez un. Cette démarche vous aide à identifier vos déclencheurs personnels et à anticiper les périodes à risque. Beaucoup de patients découvrent ainsi des liens insoupçonnés avec certaines activités ou saisons.
Côté environnement, quelques gestes font la différence [13]. Aérez votre logement 10 minutes par jour même en hiver, lavez votre literie à 60°C chaque semaine, et évitez les parfums d'ambiance ou bougies parfumées. Ces mesures simples réduisent significativement l'exposition aux allergènes [13].
En cas de voyage, préparez une trousse d'urgence avec vos traitements habituels plus une réserve. Emportez toujours vos médicaments en cabine et gardez une ordonnance récente. Renseignez-vous sur la qualité de l'air de votre destination, particulièrement en cas de pollution ou d'allergie aux pollens.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide [17,18]. Si vos symptômes s'aggravent malgré votre traitement habituel, si vous utilisez votre bronchodilatateur de secours plus de deux fois par semaine, ou si votre sommeil est perturbé par la toux ou l'essoufflement, consultez sans tarder.
L'urgence absolue concerne la crise d'asthme sévère : impossibilité de parler en phrases complètes, sueurs, agitation, coloration bleutée des lèvres [18]. Dans ce cas, appelez immédiatement le 15 (SAMU) et utilisez votre traitement de secours en attendant les secours.
Pour le suivi de routine, consultez votre médecin traitant au moins deux fois par an, même si votre asthme semble bien contrôlé [3]. Cette surveillance permet d'adapter le traitement selon l'évolution de votre maladie et de dépister précocement d'éventuelles complications.
N'hésitez pas à consulter également si vous ressentez des effets secondaires de vos traitements, si vous souhaitez modifier votre activité physique, ou si vous planifiez une grossesse. Votre médecin peut ajuster votre prise en charge selon vos projets de vie.
Questions Fréquentes
L'asthme peut-il disparaître complètement ?
L'asthme est une maladie chronique qui ne guérit pas définitivement. Cependant, avec un traitement adapté, il peut être parfaitement contrôlé. Chez l'enfant, environ 50% des cas s'améliorent spontanément à l'adolescence, mais une surveillance reste nécessaire car des récidives peuvent survenir à l'âge adulte.
Puis-je faire du sport avec un asthme ?
Absolument ! L'activité physique est même recommandée pour les asthmatiques. Un échauffement progressif et un traitement préventif permettent généralement de pratiquer sans problème. La natation est souvent bien tolérée grâce à l'air humide et chaud des piscines.
Les inhalateurs créent-ils une dépendance ?
Non, les inhalateurs ne créent aucune dépendance. Les corticoïdes inhalés agissent localement sur l'inflammation bronchique sans effet systémique significatif. Il est important de suivre votre traitement de fond même quand vous vous sentez bien pour maintenir le contrôle de votre asthme.
Quels sont les nouveaux traitements disponibles en 2024-2025 ?
Les innovations 2024-2025 incluent le Breztri (triple thérapie), l'Airsupra (traitement de secours révolutionnaire) et les biothérapies personnalisées selon votre phénotype asthmatique. L'intelligence artificielle aide également au diagnostic précoce des exacerbations.
L'asthme est-il héréditaire ?
Il existe une prédisposition génétique : avoir des parents asthmatiques multiplie le risque par 3 à 5. Cependant, l'asthme résulte d'une interaction complexe entre gènes et environnement. Avoir des antécédents familiaux ne signifie pas que vous développerez forcément un asthme.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Infections respiratoires aiguës (grippe, bronchiolite, COVID ...). Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Surveillance sanitaire en Bretagne. Bulletin du 22 .... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Le diagnostic de l'asthme de l'adulte. www.ameli.fr.Lien
- [4] Les news en 2024 - GPFD. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Asthme : trois nouveautés. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] GPFD départ. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Statistically significant and clinically meaningful BATURA .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Breztri met primary endpoints in KALOS and LOGOS .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] G Jébrak, V Houdouin. Observance thérapeutique dans l'asthme: variation selon les classes d'âge. Comment l'améliorer? Apport des nouvelles technologies. 2022.Lien
- [10] G Dargentolle, M Georges. Effets indésirables des biothérapies de l'asthme sévère. 2024.Lien
- [11] J Subocz, T Stoup. Impact de l'asthme sur le travail: une revue de la littérature. 2025.Lien
- [13] JP Gangneux, H Morel. Évaluation multicentrique et randomisée de l'impact des conseillers en environnement intérieur sur le contrôle de l'asthme: l'étude ECENVIR. 2022.Lien
- [14] P Berger. Physiopathologie de l'asthme sévère: quelles cibles moléculaires pour les biothérapies?. 2023.Lien
- [15] P Devillier, M Molimard. Impact de l'immunothérapie sublinguale (ITSL) sur l'apparition de l'asthme chez les patients atteints de rhinite allergique: résultats de l'étude EfficAPSI. 2023.Lien
- [16] J Hsinet, A Dallagi. L'asthme professionnel et l'asthme aggravé par le travail. Quelles différences en termes de facteurs de risque et d'aptitude au travail?. 2022.Lien
- [17] Asthme - symptômes, causes, traitements et prévention. www.vidal.fr.Lien
- [18] L'asthme : causes, symptômes et traitements. www.medecindirect.fr.Lien
Publications scientifiques
- Observance thérapeutique dans l'asthme: variation selon les classes d'âge. Comment l'améliorer? Apport des nouvelles technologies (2022)9 citations
- Effets indésirables des biothérapies de l'asthme sévère (2024)1 citations
- [HTML][HTML] Impact de l'asthme sur le travail: une revue de la littérature (2025)
- [PDF][PDF] Asthme (2022)3 citations[PDF]
- Évaluation multicentrique et randomisée de l'impact des conseillers en environnement intérieur sur le contrôle de l'asthme: l'étude ECENVIR (2022)5 citations
Ressources web
- Le diagnostic de l'asthme de l'adulte (ameli.fr)
La spirométrie est rapide et non douloureuse. Elle aide au diagnostic d'asthme en montrant qu'il existe une obstruction des bronches qui diminue sous traitement
- Asthme - symptômes, causes, traitements et prévention (vidal.fr)
14 sept. 2023 — L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des bronches qui se manifeste par : des crises d'essoufflement, une toux, une respiration ...
- L'asthme : causes, symptômes et traitements (medecindirect.fr)
Des crises d'essoufflement sans avoir fait d'effort. · Une respiration sifflante. · Une gêne respiratoire chronique ou ponctuelle. · Une sensation d'oppression.
- Le diagnostic et le suivi de l'asthme (vidal.fr)
14 sept. 2023 — Le médecin recherche ensuite la présence de signes caractéristiques de l'asthme, comme le sifflement des poumons à l'auscultation ou la toux. En ...
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Parmi les symptômes les plus fréquents figurent : la toux, le sifflement et l'essoufflement (dyspnée). Le diagnostic d'asthme est confirmé par les médecins ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.