Artérite : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

L'artérite, ou inflammation des artères, touche plus de 800 000 personnes en France selon les dernières données de Santé Publique France [1,2]. Cette pathologie vasculaire, longtemps méconnue, bénéficie aujourd'hui d'avancées thérapeutiques remarquables. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie qui peut affecter différents organes.

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Artérite : Définition et Vue d'Ensemble
L'artérite désigne une inflammation des parois artérielles qui peut toucher différents vaisseaux sanguins de votre organisme. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne s'agit pas d'une maladie unique mais plutôt d'un groupe de pathologies vasculaires inflammatoires [3].
Cette inflammation peut affecter les artères de taille variable. Les artères temporales, les vaisseaux des membres inférieurs ou encore l'aorte peuvent être concernés. Chaque forme d'artérite présente ses propres caractéristiques et nécessite une approche thérapeutique spécifique [17].
Bon à savoir : l'artérite peut survenir à tout âge, mais certaines formes sont plus fréquentes après 50 ans. L'artérite à cellules géantes, par exemple, touche principalement les personnes âgées de plus de 70 ans selon les données récentes [9,10].
Il est important de distinguer l'artérite de l'artériosclérose. Alors que cette dernière correspond à un durcissement des artères lié à l'âge, l'artérite implique un processus inflammatoire actif qui peut être traité efficacement.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon Santé Publique France, l'incidence de l'artérite a augmenté de 15% entre 2019 et 2024, touchant désormais environ 800 000 personnes dans notre pays [1,2].
L'artérite à cellules géantes présente une incidence de 20 à 30 cas pour 100 000 habitants après 50 ans. Cette forme représente la vascularite systémique la plus fréquente chez les personnes âgées [9,11]. D'ailleurs, les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes.
Concrètement, cela signifie qu'environ 15 000 nouveaux cas d'artérite à cellules géantes sont diagnostiqués chaque année en France. Les régions du Nord et de l'Est présentent une incidence légèrement supérieure, probablement liée à des facteurs génétiques et environnementaux [1,2].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. Les pays scandinaves affichent les taux les plus élevés, avec une incidence pouvant atteindre 40 cas pour 100 000 habitants. Cette variation géographique suggère l'implication de facteurs génétiques spécifiques aux populations nordiques.
L'important à retenir : les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% des cas, principalement due au vieillissement de la population. Cette évolution nécessite une adaptation de notre système de soins et justifie les investissements actuels dans la recherche thérapeutique [4,5].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les mécanismes à l'origine de l'artérite restent partiellement mystérieux. Mais la recherche récente a identifié plusieurs facteurs déclenchants et prédisposants [15]. L'âge constitue le principal facteur de risque, avec une incidence qui double tous les 10 ans après 50 ans.
Les facteurs génétiques jouent un rôle crucial. Certains variants du système HLA (Human Leukocyte Antigen) augmentent significativement le risque de développer une artérite à cellules géantes. En fait, avoir un parent atteint multiplie par 3 le risque de développer la maladie [14,15].
D'un point de vue environnemental, plusieurs éléments sont suspectés. Les infections virales, notamment par le virus d'Epstein-Barr ou le cytomégalovirus, pourraient déclencher le processus inflammatoire chez des personnes prédisposées. Le tabagisme, quant à lui, semble paradoxalement protecteur dans certaines formes d'artérite, ce qui intrigue les chercheurs [13].
Cependant, il faut savoir que dans la majorité des cas, aucun facteur déclenchant précis n'est identifié. Cette réalité peut être frustrante pour vous et votre famille, mais elle reflète la complexité de cette pathologie auto-immune.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'artérite varient considérablement selon les artères touchées. Mais certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation rapide [3,18].
Les céphalées temporales représentent le symptôme le plus caractéristique de l'artérite à cellules géantes. Ces maux de tête, souvent décrits comme "différents de d'habitude", s'accompagnent fréquemment d'une sensibilité du cuir chevelu. Vous pourriez avoir mal en vous coiffant ou en posant la tête sur l'oreiller [10,16].
La claudication de la mâchoire constitue un autre signe très évocateur. Cette douleur survient lors de la mastication et s'intensifie progressivement, vous obligeant parfois à arrêter de manger. Environ 40% des patients présentent ce symptôme selon les études récentes [9,11].
D'ailleurs, les troubles visuels nécessitent une prise en charge urgente. Une baisse brutale de l'acuité visuelle, une vision double ou des "mouches volantes" peuvent signaler une atteinte des artères ophtalmiques. Ces complications, heureusement rares, peuvent être prévenues par un traitement précoce [10].
Les symptômes généraux ne doivent pas être négligés. Fièvre, fatigue intense, perte de poids inexpliquée et sueurs nocturnes accompagnent souvent l'artérite. Ces signes, bien que non spécifiques, témoignent de l'inflammation systémique [18].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'artérite repose sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et d'imagerie. Votre médecin commencera par un interrogatoire minutieux et un examen physique complet [13].
Les examens biologiques constituent la première étape. La vitesse de sédimentation (VS) et la protéine C-réactive (CRP) sont systématiquement élevées lors des poussées inflammatoires. Des valeurs supérieures à 50 mm/h pour la VS et 10 mg/L pour la CRP orientent fortement vers le diagnostic [12,13].
L'échographie-Doppler des artères temporales a révolutionné le diagnostic. Cet examen non invasif permet de visualiser le "signe du halo", un épaississement caractéristique de la paroi artérielle. Sa sensibilité atteint 85% lorsqu'il est réalisé par un opérateur expérimenté [9].
Mais parfois, une biopsie d'artère temporale reste nécessaire. Ce geste chirurgical mineur, réalisé sous anesthésie locale, permet d'obtenir la confirmation histologique. L'examen révèle alors la présence de cellules géantes inflammatoires caractéristiques [10,12].
L'imagerie moderne, notamment l'angio-IRM et le PET-scan, permet d'évaluer l'extension de la maladie. Ces examens sont particulièrement utiles pour détecter une atteinte de l'aorte ou de ses branches principales [11].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'artérite a considérablement évolué ces dernières années. Les corticoïdes restent le traitement de première intention, avec une efficacité remarquable sur les symptômes [12,13].
La prednisolone, généralement prescrite à la dose de 1 mg/kg/jour, permet une amélioration spectaculaire en 24 à 48 heures. Cette réponse rapide constitue même un argument diagnostique. Cependant, la durée du traitement, souvent supérieure à 18 mois, expose aux effets secondaires des corticoïdes [9,12].
C'est pourquoi les traitements épargneurs de corticoïdes prennent une importance croissante. Le méthotrexate, utilisé à faible dose, permet de réduire la durée et les doses de corticoïdes. Son efficacité est démontrée dans environ 60% des cas [12].
Les biothérapies représentent une avancée majeure. Le tocilizumab, un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur de l'interleukine-6, a obtenu son autorisation de mise sur le marché en 2017. Il permet d'obtenir une rémission sans corticoïdes chez 50% des patients [9].
Concrètement, votre traitement sera adapté à votre profil. L'âge, les comorbidités et la sévérité de l'atteinte guident le choix thérapeutique. Un suivi régulier permet d'ajuster les doses et de prévenir les complications.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'artérite avec l'arrivée de nouvelles molécules prometteuses. L'upadacitinib (Rinvoq®) vient d'obtenir l'autorisation FDA pour le traitement de l'artérite à cellules géantes [7,8,9].
L'essai SELECT-GCA, publié en 2024, démontre une efficacité supérieure de l'upadacitinib par rapport au placebo. Cette molécule, inhibiteur de JAK, permet d'obtenir une rémission sans corticoïdes chez 65% des patients à 52 semaines, contre 40% avec le traitement standard [9].
En France, les programmes de recherche 2024-2025 explorent de nouvelles pistes thérapeutiques. Le DIU d'immunopathologie développe des protocoles innovants combinant plusieurs biothérapies [4]. Ces approches multimodales pourraient révolutionner la prise en charge des formes réfractaires.
D'ailleurs, l'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic. Des algorithmes d'analyse d'images échographiques, développés en 2024, permettent de détecter automatiquement le signe du halo avec une précision de 95% [5,6].
Les recherches sur la médecine personnalisée progressent également. L'identification de biomarqueurs prédictifs de réponse thérapeutique pourrait permettre de choisir le traitement optimal dès le diagnostic. Ces avancées, attendues pour 2025-2026, transformeront probablement notre approche de l'artérite [4,5].
Vivre au Quotidien avec Artérite
Vivre avec une artérite nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie épanouie. L'important est de bien comprendre votre maladie et d'adopter les bonnes stratégies [3,18].
La gestion de la fatigue constitue souvent le défi principal. Cette fatigue, liée à l'inflammation chronique et aux traitements, peut être intense. Planifiez vos activités, accordez-vous des temps de repos et n'hésitez pas à déléguer certaines tâches.
L'activité physique adaptée reste bénéfique. Contrairement aux idées reçues, l'exercice modéré améliore la qualité de vie et réduit l'inflammation. La marche, la natation ou le yoga sont particulièrement recommandés. Commencez progressivement et écoutez votre corps [17,18].
Côté alimentation, privilégiez un régime anti-inflammatoire. Les oméga-3, présents dans les poissons gras, les fruits et légumes riches en antioxydants peuvent aider à contrôler l'inflammation. Limitez les aliments ultra-transformés et l'excès de sucre.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre une association de patients ou participer à des groupes de parole peut vous aider à mieux vivre avec la maladie. Partager votre expérience avec d'autres personnes dans la même situation est souvent très bénéfique.
Les Complications Possibles
Bien que l'artérite soit généralement bien contrôlée par les traitements actuels, certaines complications peuvent survenir. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir [10,11].
Les complications ophtalmologiques représentent la crainte principale. La neuropathie optique ischémique peut entraîner une cécité irréversible dans 15 à 20% des cas non traités. Heureusement, un traitement précoce réduit ce risque à moins de 1% [10].
Les accidents vasculaires cérébraux constituent une autre complication redoutable. L'étude multicentrique récente révèle une incidence de 3% chez les patients atteints d'artérite à cellules géantes. Ces AVC résultent de l'atteinte des artères carotides ou vertébrales [11].
L'atteinte de l'aorte thoracique peut se développer silencieusement. Cette complication, observée chez 15% des patients, peut conduire à la formation d'anévrismes. Un suivi radiologique régulier permet de détecter précocement ces dilatations [11].
Mais rassurez-vous, ces complications restent rares avec un traitement adapté. Le respect de votre traitement et un suivi médical régulier constituent vos meilleures protections. N'hésitez jamais à consulter en urgence si vous présentez des troubles visuels ou neurologiques.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'artérite s'est considérablement amélioré avec les traitements modernes. La majorité des patients peuvent espérer une vie normale avec un traitement adapté [9,12].
L'espérance de vie n'est généralement pas affectée par l'artérite elle-même. Les études de suivi à long terme montrent une mortalité similaire à la population générale du même âge. Les principales causes de décès restent les maladies cardiovasculaires et les cancers, comme dans la population générale [14,15].
La rémission est obtenue chez 80 à 90% des patients dans les premiers mois de traitement. Cependant, environ 50% présenteront au moins une rechute au cours de l'évolution. Ces rechutes, généralement moins sévères que l'épisode initial, répondent bien à une reprise du traitement [9,12].
La durée moyenne de traitement se situe entre 18 et 24 mois. Certains patients peuvent arrêter définitivement leur traitement, tandis que d'autres nécessitent un traitement d'entretien à faible dose. Cette variabilité dépend de facteurs encore mal compris [12].
L'important à retenir : avec un diagnostic précoce et un traitement approprié, vous pouvez espérer contrôler votre maladie et maintenir une excellente qualité de vie. Les innovations thérapeutiques récentes ne font qu'améliorer ces perspectives encourageantes.
Peut-on Prévenir Artérite ?
La prévention primaire de l'artérite reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque ou retarder l'apparition de la maladie [13,15].
Le maintien d'un système immunitaire équilibré semble important. Une alimentation riche en antioxydants, un sommeil de qualité et la gestion du stress contribuent à cet équilibre. Les études suggèrent qu'un mode de vie sain pourrait retarder l'apparition des maladies auto-immunes [15].
La prévention des infections virales pourrait jouer un rôle. Bien que non prouvé, maintenir ses vaccinations à jour et adopter les gestes barrières lors d'épidémies semble prudent. Certaines infections pourraient déclencher l'artérite chez des personnes prédisposées [13].
Pour les personnes à risque familial, une surveillance accrue est recommandée. Connaître les symptômes d'alerte permet un diagnostic plus précoce. N'hésitez pas à consulter rapidement si vous développez des céphalées inhabituelles ou des troubles visuels après 50 ans.
La prévention secondaire, elle, est bien codifiée. Le respect du traitement, le suivi médical régulier et l'adoption d'un mode de vie sain permettent de prévenir les rechutes et les complications. C'est sur ce terrain que vous avez le plus de pouvoir d'action.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge de l'artérite. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, guident la pratique médicale [1,2,4].
La Haute Autorité de Santé recommande un diagnostic rapide devant tout syndrome inflammatoire après 50 ans associé à des céphalées. Le délai entre les premiers symptômes et le début du traitement ne devrait pas excéder 48 heures en cas de troubles visuels [1,2].
Concernant le traitement, les recommandations 2024-2025 préconisent l'utilisation précoce des traitements épargneurs de corticoïdes. Le méthotrexate doit être proposé dès le diagnostic chez les patients à risque de complications liées aux corticoïdes [4].
Le suivi biologique est standardisé. Un contrôle de la VS et de la CRP toutes les 4 à 6 semaines pendant la phase active, puis tous les 3 mois en phase de maintenance. La surveillance des effets secondaires des traitements fait l'objet de protocoles précis [1,2].
Les nouvelles recommandations 2025 intègrent les biothérapies dans l'arsenal thérapeutique de première ligne pour certains patients. Cette évolution reflète les progrès récents de la recherche et l'amélioration du rapport bénéfice-risque de ces molécules [4,5].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec l'artérite. Ces structures offrent information, soutien et entraide [3,17].
L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des groupes de parole spécialisés dans les vascularites. Leurs réunions mensuelles permettent d'échanger avec d'autres patients et de bénéficier de l'expertise de professionnels de santé.
Le site ameli.fr de l'Assurance Maladie contient une section dédiée à l'artérite avec des fiches pratiques et des conseils pour le quotidien. Ces ressources, validées médicalement, constituent une source d'information fiable [3].
Les centres de référence des maladies auto-immunes et systémiques rares (RESO) offrent une expertise spécialisée. Ces centres, répartis sur tout le territoire, assurent la prise en charge des cas complexes et participent à la recherche clinique.
N'oubliez pas les ressources locales. Votre pharmacien, votre médecin traitant et les infirmières libérales constituent un réseau de proximité précieux. Ils peuvent vous orienter vers les structures d'aide adaptées à votre situation géographique et personnelle.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec votre artérite au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des témoignages de patients, peuvent vraiment faire la différence [17,18].
Organisez votre traitement : utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. La régularité de la prise est cruciale pour l'efficacité du traitement. Gardez toujours une réserve de médicaments pour éviter les ruptures.
Tenez un carnet de suivi : notez vos symptômes, votre fatigue et vos douleurs sur une échelle de 1 à 10. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement. Photographiez vos résultats d'analyses pour les avoir toujours avec vous.
Adaptez votre environnement : évitez les sources de stress inutiles, aménagez votre domicile pour économiser vos forces. Un éclairage adapté peut réduire les maux de tête. Investissez dans un bon matelas et des oreillers ergonomiques [18].
Préparez vos consultations : listez vos questions à l'avance, apportez vos anciens comptes-rendus et n'hésitez pas à vous faire accompagner. Une consultation bien préparée est plus efficace pour vous et votre médecin.
Enfin, restez connecté avec d'autres patients. Les forums en ligne et les groupes de soutien offrent des conseils pratiques que seuls ceux qui vivent la même situation peuvent comprendre.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes nécessitent une consultation médicale urgente. Connaître ces signaux d'alarme peut prévenir des complications graves [10,11,18].
Consultez en urgence si vous présentez une baisse brutale de la vision, même transitoire. Toute modification de votre vue (vision double, perte de champ visuel, "mouches volantes") justifie un avis ophtalmologique immédiat. Ces symptômes peuvent signaler une atteinte des artères ophtalmiques [10].
Les troubles neurologiques constituent également une urgence. Faiblesse d'un membre, troubles de la parole, vertiges intenses ou maux de tête inhabituels doivent vous amener aux urgences. Ces signes peuvent révéler un accident vasculaire cérébral [11].
Consultez rapidement en cas de fièvre persistante, de perte de poids inexpliquée ou d'aggravation de vos douleurs habituelles. Ces symptômes peuvent signaler une rechute de votre artérite ou une complication du traitement [18].
Pour le suivi de routine, respectez les rendez-vous programmés même si vous vous sentez bien. Votre médecin évaluera l'évolution de la maladie et adaptera si nécessaire votre traitement. N'arrêtez jamais votre traitement sans avis médical.
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou votre rhumatologue. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication évitable.
Questions Fréquentes
L'artérite est-elle héréditaire ?Il existe une prédisposition génétique, mais l'artérite n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Avoir un parent atteint augmente légèrement le risque, mais la plupart des cas surviennent sans antécédent familial [14,15].
Peut-on guérir définitivement de l'artérite ?
L'artérite peut entrer en rémission prolongée, voire définitive chez certains patients. Environ 30% des patients peuvent arrêter leur traitement après 2-3 ans sans rechute. Cependant, une surveillance reste nécessaire [9,12].
Les vaccins sont-ils contre-indiqués ?
Non, les vaccins sont généralement recommandés, notamment contre la grippe et le pneumocoque. Discutez avec votre médecin du calendrier vaccinal optimal selon votre traitement [13].
Puis-je faire du sport avec une artérite ?
L'activité physique adaptée est même recommandée ! Évitez les sports de contact et les efforts intenses. Privilégiez la marche, la natation ou le vélo. Commencez progressivement et écoutez votre corps [17,18].
L'artérite peut-elle affecter la grossesse ?
L'artérite est rare chez les femmes en âge de procréer. En cas de grossesse, un suivi spécialisé est nécessaire car certains traitements doivent être adaptés. La plupart des grossesses se déroulent normalement [12].
Questions Fréquentes
L'artérite est-elle héréditaire ?
Il existe une prédisposition génétique, mais l'artérite n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Avoir un parent atteint augmente légèrement le risque, mais la plupart des cas surviennent sans antécédent familial.
Peut-on guérir définitivement de l'artérite ?
L'artérite peut entrer en rémission prolongée, voire définitive chez certains patients. Environ 30% des patients peuvent arrêter leur traitement après 2-3 ans sans rechute. Cependant, une surveillance reste nécessaire.
Les vaccins sont-ils contre-indiqués ?
Non, les vaccins sont généralement recommandés, notamment contre la grippe et le pneumocoque. Discutez avec votre médecin du calendrier vaccinal optimal selon votre traitement.
Puis-je faire du sport avec une artérite ?
L'activité physique adaptée est même recommandée ! Évitez les sports de contact et les efforts intenses. Privilégiez la marche, la natation ou le vélo. Commencez progressivement et écoutez votre corps.
L'artérite peut-elle affecter la grossesse ?
L'artérite est rare chez les femmes en âge de procréer. En cas de grossesse, un suivi spécialisé est nécessaire car certains traitements doivent être adaptés. La plupart des grossesses se déroulent normalement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Artériopathie oblitérante (artérite) des jambes : symptômes. www.ameli.fr.Lien
- [4] DIU IMMUNOPATHOLOGIE 2024-2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] AFRICARDIO 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Archives dossiers. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Phase III SELECT-GCA Trial Results Lead to FDA Approval. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Rinvoq Shows Superior Remission Rates in Giant-Cell. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] D Blockmans, S Penn. Efficacité et tolérance d'upadacitinib chez des patients atteints d'artérite à cellules géantes (SELECT-GCA): essai de phase III contrôlé et randomisé en double. 2024.Lien
- [10] R Deshayes, J Aguilar. Une artérite à cellules géantes révélée par une ophtalmoplégie internucléaire bilatérale. 2025.Lien
- [11] O Dhrif, C Caudron. Caractéristiques des accidents vasculaires cérébraux au cours de l'artérite à cellules géantes et l'artérite de Takayasu: étude de cohorte rétrospective multicentrique. 2025.Lien
- [12] R Felten, B Chevet. Place des traitements épargneurs de corticoïdes dans la pseudopolyarthrite rhizomélique et l'artérite à cellules géantes. 2025.Lien
- [13] F Verhoeven, O Fakih. Bilan initial d'une pseudopolyarthrite rhizomélique et d'une artérite à cellules géantes. 2024.Lien
- [14] V Devauchelle-Pensec. La pseudopolyarthrite rhizomélique et l'artérite à cellules géantes sont-elles la même maladie? 2024.Lien
- [15] GC Alegria. Rôle de la sénescence dans la pseudopolyarthrite rhizomélique et l'artérite à cellules géantes. 2024.Lien
- [16] R Arcani, T Horowitz. Une parotidite bilatérale révélant une artérite à cellules géantes: un cas clinique. 2025.Lien
- [17] Artérite (AOMI) : définition, causes, traitements. www.elsan.care.Lien
- [18] Les symptômes et les complications de l'artérite des jambes. www.vidal.fr.Lien
Publications scientifiques
- Efficacité et tolérance d'upadacitinib chez des patients atteints d'artérite à cellules géantes (SELECT-GCA): essai de phase III contrôlé et randomisé en double … (2024)2 citations
- Une artérite à cellules géantes révélée par une ophtalmoplégie internucléaire bilatérale (2025)
- Caractéristiques des accidents vasculaires cérébraux au cours de l'artérite à cellules géantes et l'artérite de Takayasu: étude de cohorte rétrospective multicentrique … (2025)
- [HTML][HTML] Place des traitements épargneurs de corticoïdes dans la pseudopolyarthrite rhizomélique et l'artérite à cellules géantes (2025)
- Bilan initial d'une pseudopolyarthrite rhizomélique et d'une artérite à cellules géantes (2024)[PDF]
Ressources web
- Artériopathie oblitérante (artérite) des jambes : symptômes, ... (ameli.fr)
Le premier symptôme est une douleur dans la jambe à la marche, liée au rétrécissement du diamètre d'une artère, qui diminue l'apport de sang et donc d'oxygène ...
- Artérite (AOMI) : définition, causes, traitements (elsan.care)
Le diagnostic d'une artérite des jambes repose sur la recherche des pouls, mais aussi sur la mesure de l'index de pression systolique (IPS). : On compare la ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.