Thromboangéite oblitérante : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La thromboangéite oblitérante, également appelée maladie de Buerger, est une pathologie inflammatoire rare qui touche les artères et veines de petit et moyen calibre. Cette maladie vasculaire progressive affecte principalement les extrémités, causant douleurs et complications ischémiques. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée précoce pour préserver la qualité de vie des patients.

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Thromboangéite oblitérante : Définition et Vue d'Ensemble
La thromboangéite oblitérante est une maladie inflammatoire chronique qui s'attaque aux vaisseaux sanguins de petit et moyen calibre. Contrairement à l'athérosclérose classique, cette pathologie touche aussi bien les artères que les veines, créant une inflammation particulière de la paroi vasculaire [14,15].
Cette maladie, décrite pour la première fois par Leo Buerger en 1908, se caractérise par la formation de thrombus inflammatoires qui obstruent progressivement la circulation sanguine. L'inflammation s'étend à toute la paroi du vaisseau, impliquant les trois couches : intima, média et adventice [14].
Mais ce qui rend cette pathologie particulièrement complexe, c'est son lien étroit avec le tabagisme. En effet, la quasi-totalité des patients atteints sont ou ont été fumeurs [8]. Cette association n'est pas anodine : les composants du tabac semblent jouer un rôle déterminant dans le déclenchement et la progression de la maladie.
D'ailleurs, la thromboangéite oblitérante se distingue des autres maladies vasculaires par plusieurs caractéristiques : elle touche préférentiellement les jeunes adultes, épargne généralement les gros vaisseaux, et présente une évolution par poussées inflammatoires [15,16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
La thromboangéite oblitérante demeure une pathologie rare en France, avec une prévalence estimée entre 5 et 12 cas pour 100 000 habitants selon les données récentes de Santé Publique France [1,2]. Cette prévalence varie considérablement selon les régions géographiques et les populations étudiées.
Les données épidémiologiques françaises révèlent une incidence annuelle d'environ 1 à 2 nouveaux cas pour 100 000 habitants [1]. Cependant, ces chiffres pourraient être sous-estimés en raison des difficultés diagnostiques et de la méconnaissance de cette pathologie par certains praticiens.
Au niveau mondial, la répartition géographique est particulièrement intéressante. La maladie est plus fréquente en Asie, notamment au Japon et en Corée, où la prévalence peut atteindre 16 cas pour 100 000 habitants. En Europe, les pays de l'Est présentent des taux plus élevés que l'Europe occidentale [1,2].
Concernant la répartition par âge et sexe, la thromboangéite oblitérante touche principalement les hommes jeunes, avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans. Le ratio homme/femme est d'environ 3:1 en France, mais cette proportion tend à s'équilibrer avec l'augmentation du tabagisme féminin [1,2].
Les projections épidémiologiques pour les prochaines années suggèrent une stabilisation, voire une légère diminution de l'incidence, en lien avec les politiques de lutte contre le tabagisme. Néanmoins, l'émergence de nouveaux produits du tabac pourrait modifier cette tendance [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le tabagisme représente le facteur de risque majeur et quasi-constant de la thromboangéite oblitérante. Une revue systématique récente confirme que plus de 95% des patients atteints sont ou ont été fumeurs [8]. Cette association n'est pas fortuite : les composants du tabac, notamment la nicotine et les hydrocarbures aromatiques polycycliques, exercent des effets toxiques directs sur l'endothélium vasculaire.
Mais le tabac n'agit pas seul. Les recherches récentes suggèrent une prédisposition génétique, avec une surreprésentation de certains antigènes HLA chez les patients atteints [8,15]. Cette susceptibilité génétique expliquerait pourquoi tous les fumeurs ne développent pas cette pathologie.
D'autres facteurs environnementaux semblent également jouer un rôle. L'exposition au froid, certaines infections virales ou bactériennes, et même le stress chronique pourraient déclencher ou aggraver la maladie chez des individus prédisposés [15,16].
Il est important de noter que contrairement aux idées reçues, la thromboangéite oblitérante n'est pas liée aux facteurs de risque cardiovasculaires classiques comme l'hypercholestérolémie ou le diabète. Cette particularité en fait une entité distincte des autres pathologies vasculaires [14,15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de la thromboangéite oblitérante sont souvent subtils et peuvent passer inaperçus. La claudication intermittente des extrémités constitue généralement le symptôme inaugural. Contrairement à l'artériopathie classique qui touche les gros vaisseaux, cette claudication affecte les pieds, les mollets, mais aussi parfois les mains et les avant-bras [7,11].
Les douleurs de repos représentent un stade plus avancé de la maladie. Ces douleurs, particulièrement intenses la nuit, obligent souvent les patients à maintenir leurs membres pendants pour soulager la gêne. Cette position caractéristique peut d'ailleurs orienter le diagnostic [7,11].
L'évolution vers l'ischémie critique se manifeste par l'apparition d'ulcères ou de nécroses digitales. Ces lésions, souvent très douloureuses, débutent généralement aux extrémités des doigts ou des orteils [6,7]. Elles peuvent s'accompagner d'une coloration bleutée ou noirâtre des tissus.
D'autres symptômes peuvent accompagner le tableau clinique : sensation de froid aux extrémités, fourmillements, engourdissements, ou encore modifications de la couleur de la peau. Certains patients décrivent également une hypersensibilité au froid, avec des épisodes de phénomène de Raynaud [11,14].
Bon à savoir : les symptômes évoluent souvent par poussées, avec des périodes d'aggravation alternant avec des phases de stabilité relative. Cette évolution capricieuse peut retarder le diagnostic et compliquer la prise en charge [14,15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de thromboangéite oblitérante repose sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et d'imagerie. Il n'existe pas de test spécifique, ce qui rend parfois le diagnostic difficile [7,14].
L'examen clinique constitue la première étape. Le médecin recherche les signes d'ischémie périphérique : diminution ou absence des pouls distaux, modifications de la coloration cutanée, ulcères digitaux. L'interrogatoire précise les habitudes tabagiques, élément crucial pour orienter le diagnostic [7,14].
Les examens complémentaires permettent de confirmer le diagnostic et d'éliminer d'autres pathologies. L'écho-Doppler artériel objective les sténoses et occlusions vasculaires, typiquement localisées aux vaisseaux de petit et moyen calibre. L'angiographie, bien que moins utilisée aujourd'hui, peut révéler l'aspect caractéristique en "tire-bouchon" des collatérales [7,14].
Le bilan biologique vise principalement à éliminer d'autres causes d'ischémie digitale : maladies auto-immunes, troubles de la coagulation, vascularites systémiques. La recherche d'anticorps antinucléaires, d'anticorps anti-centromères, et le dosage du complément font partie du bilan standard [11,14].
Dans certains cas complexes, la biopsie artérielle peut être nécessaire. Elle révèle alors l'inflammation caractéristique de toute la paroi vasculaire, avec préservation de la limitante élastique interne, élément distinctif par rapport aux vascularites nécrosantes [14,15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
L'arrêt complet du tabac constitue la pierre angulaire du traitement de la thromboangéite oblitérante. Sans cette mesure fondamentale, aucun autre traitement ne peut être pleinement efficace. L'accompagnement par un tabacologue spécialisé est souvent nécessaire [8,15].
Les traitements médicamenteux visent à améliorer la circulation sanguine et à contrôler la douleur. Les vasodilatateurs comme l'iloprost (analogue de la prostacycline) peuvent être administrés par voie intraveineuse lors des poussées aiguës. Les inhibiteurs calciques et les dérivés nitrés complètent souvent l'arsenal thérapeutique [3,15].
Pour les douleurs neuropathiques, les anticonvulsivants (gabapentine, prégabaline) et les antidépresseurs tricycliques montrent une efficacité intéressante. La prise en charge de la douleur nécessite souvent une approche multimodale associant différentes classes thérapeutiques [10,15].
Les techniques de revascularisation chirurgicale restent limitées en raison de l'atteinte des petits vaisseaux. Cependant, dans certains cas sélectionnés, des pontages ou des angioplasties peuvent être envisagés. La sympathectomie, qui consiste à sectionner les nerfs sympathiques, peut apporter un soulagement dans les formes réfractaires [9,15].
Concrètement, la prise en charge doit être individualisée selon le stade de la maladie, l'intensité des symptômes et la réponse aux traitements précédents. Une approche multidisciplinaire impliquant angiologue, chirurgien vasculaire, et spécialiste de la douleur optimise les résultats [15,16].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients atteints de thromboangéite oblitérante. Une revue systématique publiée en 2024 fait le point sur les options thérapeutiques émergentes, soulignant l'intérêt croissant pour les approches régénératives [3].
La thérapie cellulaire représente l'une des innovations les plus prometteuses. Les cellules souches mésenchymateuses, administrées par voie intramusculaire, montrent des résultats encourageants dans la stimulation de l'angiogenèse et l'amélioration de la perfusion tissulaire. Les premiers essais cliniques rapportent une amélioration significative de la cicatrisation des ulcères [5].
Le développement du Seltoplasmid, un plasmide thérapeutique, constitue une autre avancée majeure. Cette innovation 2024-2025 a démontré sa capacité à promouvoir la cicatrisation des ulcères par rapport au placebo, ouvrant la voie à une nouvelle classe thérapeutique [4].
Les techniques de stimulation médullaire connaissent également des développements intéressants. Les nouveaux protocoles de stimulation, basés sur une meilleure compréhension des mécanismes neurophysiologiques, permettent un contrôle plus efficace de la douleur chronique [10].
Enfin, les recherches sur les facteurs de croissance et les thérapies géniques progressent rapidement. Plusieurs molécules sont actuellement en phase d'essais cliniques, avec des résultats préliminaires encourageants sur la revascularisation et la cicatrisation [3,4,5].
Vivre au Quotidien avec Thromboangéite oblitérante
Vivre avec une thromboangéite oblitérante nécessite des adaptations importantes du mode de vie. La gestion de la douleur chronique constitue souvent le défi principal pour les patients. L'apprentissage de techniques de relaxation, de respiration, et parfois de méditation peut considérablement améliorer la qualité de vie [10,15].
L'adaptation du domicile devient parfois nécessaire. Maintenir une température ambiante suffisante, éviter l'exposition au froid, et protéger les extrémités sont des mesures essentielles. Certains patients investissent dans des systèmes de chauffage localisé ou des vêtements chauffants [15,16].
L'activité physique, bien qu'adaptée, reste bénéfique. La marche régulière, dans les limites de la tolérance, stimule la circulation collatérale. Les exercices de mobilisation des extrémités, réalisés plusieurs fois par jour, aident à maintenir la souplesse articulaire [15].
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette maladie chronique peut générer anxiété, dépression, et sentiment d'isolement. L'accompagnement par un psychologue spécialisé dans les maladies chroniques apporte souvent un soulagement significatif [15,16].
Bon à savoir : de nombreux patients développent des stratégies personnelles efficaces. L'échange d'expériences avec d'autres patients, via des associations ou des forums spécialisés, constitue une ressource précieuse pour apprendre à mieux vivre avec la maladie [16].
Les Complications Possibles
Les complications de la thromboangéite oblitérante sont principalement liées à l'ischémie progressive des tissus. L'ischémie critique chronique représente l'évolution la plus redoutée, pouvant conduire à des nécroses étendues et à l'amputation [6,7].
Les ulcères digitaux constituent la complication la plus fréquente. Ces lésions, souvent très douloureuses, cicatrisent difficilement en raison de la mauvaise vascularisation locale. Leur surinfection peut compliquer le tableau et nécessiter une antibiothérapie prolongée [6,11].
L'amputation, bien que redoutée, concerne heureusement une minorité de patients. Les statistiques récentes montrent que moins de 10% des patients nécessitent une amputation majeure, grâce aux progrès thérapeutiques et à une prise en charge précoce [6,7].
D'autres complications peuvent survenir : thrombophlébites superficielles récidivantes, particulièrement chez les patients qui continuent à fumer, ou encore complications liées aux traitements eux-mêmes [11,14].
Il est rassurant de noter que le pronostic vital n'est généralement pas engagé dans la thromboangéite oblitérante, contrairement à d'autres pathologies vasculaires. La maladie reste localisée aux extrémités et n'affecte pas les organes vitaux [14,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la thromboangéite oblitérante dépend essentiellement de l'arrêt complet du tabac. Les patients qui parviennent à cesser définitivement de fumer présentent une évolution généralement favorable, avec stabilisation voire amélioration des symptômes [8,15].
Les données récentes montrent que l'arrêt du tabac permet d'éviter l'amputation dans plus de 90% des cas. À l'inverse, la poursuite du tabagisme expose à un risque d'aggression progressive avec complications ischémiques majeures [8,15].
L'évolution de la maladie se fait typiquement par poussées. Certains patients connaissent des périodes de rémission prolongée, parfois de plusieurs années, alternant avec des phases d'activité inflammatoire. Cette évolution capricieuse rend le pronostic individuel difficile à établir [14,15].
Les facteurs pronostiques favorables incluent : l'arrêt précoce du tabac, l'âge jeune au diagnostic, l'absence d'ulcères au moment du diagnostic, et une bonne observance thérapeutique. À l'inverse, la poursuite du tabagisme, l'âge avancé, et la présence de lésions ischémiques sévères assombrissent le pronostic [6,8,15].
Heureusement, les innovations thérapeutiques récentes permettent d'envisager une amélioration du pronostic à moyen terme. Les thérapies cellulaires et les nouveaux traitements en développement offrent des perspectives encourageantes [3,4,5].
Peut-on Prévenir Thromboangéite oblitérante ?
La prévention de la thromboangéite oblitérante repose essentiellement sur la lutte contre le tabagisme. Étant donné le lien quasi-constant entre cette pathologie et la consommation de tabac, éviter de fumer ou arrêter précocement constitue la mesure préventive la plus efficace [8,15].
Pour les personnes ayant des antécédents familiaux ou une prédisposition génétique suspectée, la vigilance est de mise. Bien qu'il n'existe pas de test génétique de routine, certains marqueurs HLA semblent associés à un risque accru [8,15].
La prévention secondaire, chez les patients déjà diagnostiqués, vise à éviter les facteurs déclenchants des poussées. L'exposition au froid, le stress, certaines infections peuvent aggraver la maladie. Une hygiène de vie adaptée contribue à espacer les épisodes inflammatoires [15,16].
Les campagnes de sensibilisation auprès des jeunes fumeurs prennent une importance particulière. Informer sur les risques spécifiques de cette pathologie, souvent méconnue, peut inciter à l'arrêt précoce du tabac [8,16].
D'ailleurs, les professionnels de santé ont un rôle crucial dans cette prévention. Le dépistage précoce des signes d'ischémie digitale chez les jeunes fumeurs permet une prise en charge rapide et améliore le pronostic [15,16].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS) et Santé Publique France, ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge de la thromboangéite oblitérante. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, s'appuient sur les données épidémiologiques nationales récentes [1,2].
La HAS recommande une approche diagnostique structurée, avec un algorithme décisionnel précis pour différencier cette pathologie des autres causes d'ischémie digitale. L'accent est mis sur l'importance de l'interrogatoire tabagique et de l'examen clinique minutieux [1,2].
Concernant la prise en charge thérapeutique, les recommandations insistent sur la nécessité d'une approche multidisciplinaire. L'arrêt du tabac, accompagné par des professionnels spécialisés, constitue la priorité absolue selon ces guidelines [1,2].
Les autorités de santé encouragent également la recherche clinique dans ce domaine. Le soutien aux essais thérapeutiques innovants, notamment dans le domaine de la thérapie cellulaire, fait partie des priorités nationales de recherche médicale [1,2].
Enfin, les recommandations soulignent l'importance de la formation des professionnels de santé. Cette pathologie rare nécessite une expertise spécialisée que tous les praticiens ne possèdent pas nécessairement [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de thromboangéite oblitérante. L'Association Française des Maladies Vasculaires Rares propose des informations spécialisées et met en relation les patients [15,16].
Les centres de référence des maladies vasculaires rares, labellisés par le ministère de la Santé, offrent une expertise spécialisée. Ces centres, répartis sur le territoire national, assurent le diagnostic, la prise en charge et le suivi des patients [15,16].
Les plateformes d'information en ligne, comme le site maladies-vasculaires-rares.fr, fournissent des ressources actualisées et fiables. Ces outils permettent aux patients et à leurs proches de mieux comprendre la pathologie [15,16].
Les groupes de parole et les forums spécialisés constituent des ressources précieuses pour l'échange d'expériences. Ces espaces permettent de partager les difficultés quotidiennes et les stratégies d'adaptation [16].
Concrètement, ces ressources offrent un soutien complémentaire à la prise en charge médicale. Elles contribuent à rompre l'isolement souvent ressenti par les patients atteints de cette pathologie rare [15,16].
Nos Conseils Pratiques
Pour mieux vivre avec une thromboangéite oblitérante, quelques conseils pratiques peuvent faire la différence au quotidien. Tout d'abord, protégez vos extrémités du froid : portez des gants et des chaussettes chaudes, évitez les changements brusques de température [15,16].
Inspectez régulièrement vos pieds et vos mains. Recherchez les signes de blessure, de rougeur ou de changement de couleur. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications et d'adapter le traitement [15,16].
Maintenez une activité physique adaptée. La marche, même limitée, stimule la circulation collatérale. Respectez vos limites mais ne tombez pas dans la sédentarité complète [15].
Gérez votre stress efficacement. Les techniques de relaxation, la méditation, ou simplement des activités plaisantes peuvent réduire l'intensité des poussées inflammatoires [10,15].
Enfin, n'hésitez pas à communiquer avec votre équipe médicale. Signalez tout changement dans vos symptômes, toute difficulté avec les traitements. Une prise en charge optimale nécessite une collaboration étroite entre patient et soignants [15,16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. L'apparition de douleurs de repos aux extrémités, particulièrement nocturnes, nécessite un avis spécialisé [7,11].
La survenue d'ulcères digitaux ou de zones de nécrose constitue une urgence relative. Ces lésions peuvent s'aggraver rapidement et nécessitent une prise en charge spécialisée [6,7].
Tout changement brutal dans l'intensité ou la localisation des douleurs doit être signalé. De même, l'apparition de nouveaux symptômes comme des fourmillements, une perte de sensibilité, ou des modifications de la couleur cutanée [11,14].
Pour les patients déjà diagnostiqués, une aggravation des symptômes malgré le traitement justifie une réévaluation médicale. Il peut être nécessaire d'adapter la thérapeutique ou d'envisager de nouvelles options [14,15].
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou votre spécialiste. Cette pathologie nécessite un suivi régulier et une adaptation constante de la prise en charge [15,16].
Questions Fréquentes
La thromboangéite oblitérante est-elle héréditaire ?Bien qu'il existe une prédisposition génétique probable, la maladie n'est pas héréditaire au sens strict. Le tabagisme reste le facteur déclenchant principal [8,15].
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Il n'existe pas de guérison définitive, mais l'arrêt complet du tabac permet une stabilisation voire une amélioration des symptômes dans la majorité des cas [8,15].
Les nouveaux produits du tabac (cigarette électronique, tabac chauffé) sont-ils moins dangereux ?
Aucun produit contenant de la nicotine n'est sûr pour les patients atteints de thromboangéite oblitérante. L'arrêt complet de tous les produits du tabac est nécessaire [8].
Combien de temps faut-il pour voir une amélioration après l'arrêt du tabac ?
Les premiers bénéfices peuvent apparaître dès quelques semaines, mais l'amélioration maximale peut prendre plusieurs mois à plusieurs années [8,15].
Cette maladie peut-elle toucher d'autres organes ?
La thromboangéite oblitérante reste généralement localisée aux extrémités. L'atteinte d'autres organes est exceptionnelle [14,15].
Questions Fréquentes
La thromboangéite oblitérante est-elle héréditaire ?
Bien qu'il existe une prédisposition génétique probable, la maladie n'est pas héréditaire au sens strict. Le tabagisme reste le facteur déclenchant principal.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Il n'existe pas de guérison définitive, mais l'arrêt complet du tabac permet une stabilisation voire une amélioration des symptômes dans la majorité des cas.
Les nouveaux produits du tabac sont-ils moins dangereux ?
Aucun produit contenant de la nicotine n'est sûr pour les patients atteints de thromboangéite oblitérante. L'arrêt complet de tous les produits du tabac est nécessaire.
Combien de temps pour voir une amélioration après l'arrêt du tabac ?
Les premiers bénéfices peuvent apparaître dès quelques semaines, mais l'amélioration maximale peut prendre plusieurs mois à plusieurs années.
Cette maladie peut-elle toucher d'autres organes ?
La thromboangéite oblitérante reste généralement localisée aux extrémités. L'atteinte d'autres organes est exceptionnelle.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Supplément. Le Système national des données de .... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Treatment Options for Buerger Disease: A Systematic .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Seltoplasmid promotes ulcer healing versus placebo for .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] 8.01.55 Stem Cell Therapy for Peripheral Arterial Disease. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] F Fatnassi, S Toujani. Stratégies thérapeutiques et pronostic des nécroses digitales: expérience d'un service de médecine interne. 2025.Lien
- [7] MA Lavoie, A Milot - CMAJ. Homme de 58 ans présentant une ischémie digitale subaiguë aux 4 membres. 2024.Lien
- [8] P Cordon, A Gentil. Rôle du tabac et de ses composants dans la maladie de Buerger: revue systématique de la littérature. 2022.Lien
- [9] Y Fares, JM Baste. Intérêt de la sympathectomie thoracique dans la prise en charge des ischémies digitales réfractaires. 2024.Lien
- [10] A Lacaton, Y Bohren. Stimulation médullaire: hypothèses sur les mécanismes mis en jeu. 2024.Lien
- [11] M Delrue, V Dufrost - La Presse Médicale Formation. [CITATION][C] Acrosyndromes vasculaires. 2025.Lien
- [14] Thromboangéite oblitérante - Troubles cardiovasculaires. www.msdmanuals.com.Lien
- [15] Maladie de Buerger. www.maladies-vasculaires-rares.fr.Lien
- [16] Maladie de Buerger. www.elsan.care.Lien
Publications scientifiques
- Stratégies thérapeutiques et pronostic des nécroses digitales: expérience d'un service de médecine interne (2025)
- Homme de 58 ans présentant une ischémie digitale subaiguë aux 4 membres (2024)1 citations[PDF]
- Rôle du tabac et de ses composants dans la maladie de Buerger: revue systématique de la littérature (2022)
- Intérêt de la sympathectomie thoracique dans la prise en charge des ischémies digitales réfractaires (2024)
- Stimulation médullaire: hypothèses sur les mécanismes mis en jeu (2024)
Ressources web
- Thromboangéite oblitérante - Troubles cardiovasculaires (msdmanuals.com)
La symptomatologie comprend la claudication, des ulcères non cicatrisants des pieds, des douleurs de repos, voire une gangrène. Le diagnostic repose sur les ...
- Maladie de Buerger (maladies-vasculaires-rares.fr)
26 août 2021 — Aussi appelé "thromboangéite oblitérante", la maladie de Buerger est une pathologie rare et sévère caractérisée par une oblitération ...
- Maladie de Buerger (elsan.care)
Les premiers symptômes de la maladie incluent des douleurs aux extrémités, des engourdissements et des ulcères cutanés. Ces signes sont dus à une inflammation ...
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Maladie systémique rare caractérisée par une atteinte vasculaire occlusive inflammatoire, non nécrosante et non athérosclérotique avec thrombose et ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.