Aller au contenu principal

Anémie néonatale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Anémie néonatale

L'anémie néonatale touche environ 2 à 5% des nouveau-nés en France selon les dernières données du Programme national de dépistage néonatal [2]. Cette pathologie, caractérisée par un taux d'hémoglobine insuffisant chez le bébé, peut avoir des conséquences importantes sur son développement. Heureusement, les innovations diagnostiques 2024-2025 permettent aujourd'hui une prise en charge précoce et efficace [3,4]. Découvrons ensemble tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie qui inquiète légitimement les parents.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Anémie néonatale : Définition et Vue d'Ensemble

L'anémie néonatale se définit comme une diminution anormale du taux d'hémoglobine dans le sang du nouveau-né. Mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour votre bébé ?

Chez un nouveau-né à terme, on parle d'anémie lorsque le taux d'hémoglobine descend en dessous de 14 g/dL dans les premières 24 heures de vie [1,15]. Cette valeur peut paraître technique, mais elle est cruciale pour le transport de l'oxygène dans l'organisme de votre enfant.

L'hémoglobine, cette protéine rouge présente dans les globules rouges, joue un rôle vital. Elle transporte l'oxygène des poumons vers tous les organes du corps. Quand elle manque, c'est comme si votre bébé respirait à travers une paille : l'oxygénation devient insuffisante [7].

Il faut savoir que l'anémie néonatale peut survenir dès la naissance ou se développer dans les premiers jours de vie. D'ailleurs, certaines formes sont transitoires et se résolvent spontanément, tandis que d'autres nécessitent une intervention médicale rapide [16]. L'important à retenir : chaque situation est unique et mérite une évaluation personnalisée.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres récents du Programme national de dépistage néonatal révèlent des données importantes sur l'anémie néonatale en France [2]. Cette pathologie touche entre 2 et 5% des nouveau-nés français, soit environ 15 000 à 37 500 bébés chaque année.

Mais ces statistiques cachent des disparités importantes. En effet, l'incidence varie selon plusieurs facteurs : la prématurité multiplie le risque par 3, et certaines régions comme l'Outre-mer présentent des taux plus élevés en raison de la prévalence de la drépanocytose [3,8]. Les données 2024 montrent une légère augmentation de 0,3% par rapport à 2020, principalement liée à l'amélioration du dépistage.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des pays comme l'Allemagne (3,2%) et l'Italie (4,1%). Cependant, les pays nordiques affichent des taux plus faibles (1,8% en Suède) grâce à leurs programmes de supplémentation prénatale en fer [4]. À l'inverse, certains pays d'Afrique subsaharienne enregistrent des prévalences dépassant 15% [8].

L'évolution temporelle est encourageante : depuis 2015, on observe une diminution de 12% des formes sévères d'anémie néonatale en France. Cette amélioration s'explique par un meilleur suivi prénatal et l'introduction de nouvelles techniques diagnostiques [2,3]. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation autour de 2,5% grâce aux innovations thérapeutiques actuelles.

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes de l'anémie néonatale aide à mieux appréhender cette pathologie. Les origines sont multiples et peuvent être classées en trois grandes catégories [7,15].

Les pertes sanguines représentent la cause la plus fréquente. Elles peuvent survenir avant la naissance (hémorragie fœto-maternelle), pendant l'accouchement (rupture du cordon, placenta prævia) ou après la naissance (prélèvements sanguins répétés) [16]. Bon à savoir : même des prélèvements diagnostiques peuvent, s'ils sont nombreux, contribuer à l'anémie chez un prématuré.

La destruction excessive des globules rouges constitue la deuxième cause principale. L'incompatibilité ABO ou Rhésus entre la mère et l'enfant peut provoquer une hémolyse importante [10]. D'ailleurs, les formes sévères d'allo-immunisation néonatale dans le système ABO concernent environ 1 naissance sur 1000 selon les données 2024 [10].

Enfin, la production insuffisante de globules rouges peut résulter d'une carence en fer, en vitamine B12 ou en acide folique [4]. Les innovations 2024-2025 ont permis de mieux comprendre l'impact du statut en fer maternel sur la santé néonatale [4]. Certaines pathologies héréditaires comme les porphyries érythrocytaires congénitales, bien que rares, peuvent également être en cause [13].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les signes d'une anémie néonatale n'est pas toujours évident pour les parents. Les symptômes peuvent être subtils au début, mais certains signaux doivent vous alerter [1,7].

La pâleur constitue le signe le plus visible. Observez attentivement la couleur des gencives, des paupières intérieures et du lit des ongles de votre bébé. Une teinte plus claire que la normale peut indiquer une anémie [1]. Mais attention : chez les nouveau-nés à peau foncée, ce signe peut être plus difficile à détecter.

Les troubles respiratoires représentent un autre indicateur important. Votre bébé peut présenter une respiration rapide (tachypnée), des difficultés à téter ou une fatigue inhabituelle pendant l'allaitement [15]. En fait, l'organisme tente de compenser le manque d'oxygène en accélérant le rythme cardiaque et respiratoire.

D'autres symptômes peuvent apparaître : une irritabilité inexpliquée, des pleurs fréquents, ou au contraire une léthargie anormale [7]. Certains bébés présentent également une jaunisse (ictère) qui persiste au-delà des premiers jours de vie, particulièrement en cas d'hémolyse [16]. L'important à retenir : si vous observez plusieurs de ces signes simultanément, n'hésitez pas à consulter rapidement votre pédiatre.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'anémie néonatale suit un protocole précis que les équipes médicales maîtrisent parfaitement [16]. Rassurez-vous, chaque étape est pensée pour le confort et la sécurité de votre bébé.

L'examen clinique constitue la première étape. Le pédiatre évalue l'état général de votre enfant, recherche les signes de pâleur et ausculte son cœur pour détecter un éventuel souffle [15]. Cette évaluation permet d'orienter rapidement les examens complémentaires nécessaires.

La numération formule sanguine (NFS) représente l'examen de référence. Un simple prélèvement sanguin, généralement effectué au talon, permet de mesurer le taux d'hémoglobine, le nombre de globules rouges et leurs caractéristiques [1,16]. Les innovations 2024-2025 ont permis de réduire les volumes prélevés tout en maintenant la fiabilité des résultats [4].

Selon les résultats, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. Le test de Kleihauer-Betke, par exemple, permet de détecter une hémorragie fœto-maternelle [11]. Pour les suspicions d'incompatibilité sanguine, le test de Coombs direct recherche la présence d'anticorps sur les globules rouges du bébé [10]. D'ailleurs, le diagnostic rapide de la drépanocytose bénéficie aujourd'hui de nouvelles technologies qui permettent un résultat en moins de 30 minutes [3].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'anémie néonatale dépend entièrement de sa cause et de sa gravité. Heureusement, les options thérapeutiques se sont considérablement enrichies ces dernières années [7,15].

Pour les anémies légères à modérées, la supplémentation en fer constitue souvent le traitement de première intention. Les préparations adaptées aux nouveau-nés permettent de corriger progressivement le déficit [4]. Mais attention : le dosage doit être précisément calculé selon le poids de votre bébé et surveillé régulièrement.

Dans les cas plus sévères, la transfusion sanguine peut s'avérer nécessaire. Cette intervention, bien que impressionnante pour les parents, est parfaitement maîtrisée par les équipes de néonatologie [16]. Les produits sanguins utilisés sont rigoureusement testés et adaptés aux nouveau-nés. En fait, une transfusion peut littéralement sauver la vie d'un bébé en détresse respiratoire.

Les innovations 2024-2025 ont introduit de nouvelles approches thérapeutiques. Les variants d'hémoglobine peuvent désormais être ciblés par des médicaments stabilisants spécifiques [5]. Pour les troubles héréditaires de l'érythropoïèse, des thérapies géniques prometteuses sont en cours d'évaluation [6]. Concrètement, ces avancées ouvrent de nouveaux espoirs pour les formes les plus complexes d'anémie néonatale.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'anémie néonatale grâce à plusieurs innovations majeures [3,4,5,6]. Ces avancées transforment littéralement le pronostic de nombreux nouveau-nés.

Le diagnostic rapide de la drépanocytose représente l'une des innovations les plus prometteuses [3]. Cette nouvelle technologie permet d'obtenir un résultat fiable en moins de 30 minutes, contre plusieurs jours auparavant. Pour les parents, cela signifie une prise en charge immédiate et une réduction considérable de l'anxiété liée à l'attente des résultats.

Les recherches sur le statut en fer néonatal ont également révolutionné notre compréhension de cette pathologie [4]. Les études 2024 démontrent l'impact crucial du fer maternel sur la santé du nouveau-né dès la naissance. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles stratégies préventives pendant la grossesse.

Mais c'est dans le domaine des thérapies ciblées que les progrès sont les plus spectaculaires. Les variants d'hémoglobine peuvent désormais être stabilisés par des médicaments spécifiques [5]. Parallèlement, les troubles héréditaires de l'érythropoïèse bénéficient de nouvelles approches thérapeutiques qui ciblent directement les mécanismes moléculaires défaillants [6]. D'ailleurs, ces innovations permettent d'envisager des traitements personnalisés selon le profil génétique de chaque enfant.

Vivre au Quotidien avec Anémie néonatale

Accompagner un bébé atteint d'anémie néonatale demande des adaptations particulières, mais rassurez-vous : avec les bons conseils, la vie quotidienne peut se dérouler sereinement [7,15].

L'allaitement nécessite parfois des ajustements. Votre bébé peut se fatiguer plus rapidement pendant les tétées, il est donc important de proposer des repas plus fréquents mais plus courts [15]. Si vous allaitez, votre médecin pourra vous prescrire une supplémentation en fer pour enrichir votre lait maternel. Pour les bébés nourris au biberon, des laits enrichis en fer sont disponibles.

La surveillance à domicile devient cruciale. Observez quotidiennement la couleur des gencives et des paupières de votre enfant [1]. Notez également son comportement : un bébé anémique peut être plus irritable ou au contraire plus apathique que la normale. Bon à savoir : tenir un petit carnet de bord peut aider votre pédiatre à ajuster le traitement.

Les sorties et activités doivent être adaptées selon l'état de votre bébé. Évitez les environnements trop stimulants qui pourraient le fatiguer davantage [7]. En revanche, les promenades en poussette dans un environnement calme sont bénéfiques pour son bien-être général. L'important à retenir : chaque enfant évolue à son rythme, et ce qui compte c'est de respecter ses besoins spécifiques.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des anémies néonatales évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [7,8,15].

L'insuffisance cardiaque représente la complication la plus redoutée. Quand l'anémie est sévère, le cœur du bébé doit travailler plus fort pour compenser le manque d'oxygène [15]. Cela peut conduire à un épuisement cardiaque, particulièrement chez les prématurés dont le système cardiovasculaire est encore immature. Heureusement, cette complication reste rare grâce au dépistage précoce.

Les troubles du développement neurologique constituent une autre préoccupation majeure. Un manque prolongé d'oxygénation cérébrale peut affecter le développement cognitif de l'enfant [8]. C'est pourquoi les équipes médicales surveillent étroitement les paramètres neurologiques et n'hésitent pas à intervenir rapidement si nécessaire.

Dans certains cas, l'anémie peut révéler ou aggraver d'autres pathologies. Les données de mortalité néonatale montrent que l'anémie sévère peut compliquer la prise en charge d'autres affections [8]. Cependant, il faut savoir que les protocoles actuels permettent de prévenir la plupart de ces complications grâce à une surveillance rapprochée et des interventions précoces [16]. L'essentiel est de maintenir une communication étroite avec l'équipe soignante.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'anémie néonatale s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [2,3,7]. Dans la grande majorité des cas, l'évolution est favorable.

Pour les anémies légères à modérées, le pronostic est excellent. Plus de 95% des nouveau-nés récupèrent complètement sans séquelles [7]. Le traitement par supplémentation en fer permet généralement une normalisation des paramètres sanguins en quelques semaines. Ces enfants grandissent ensuite normalement sans limitation particulière.

Les anémies sévères nécessitent une prise en charge plus intensive, mais les résultats restent encourageants. Les innovations 2024-2025 ont permis de réduire significativement les complications [3,4]. Même les cas les plus complexes bénéficient aujourd'hui de thérapies ciblées qui améliorent considérablement le pronostic à long terme [5,6].

Il faut cependant distinguer les anémies transitoires des formes chroniques. Les premières, souvent liées à des carences ou des pertes sanguines, guérissent définitivement [16]. Les secondes, d'origine génétique, nécessitent un suivi à vie mais permettent une qualité de vie normale dans la plupart des cas [13]. D'ailleurs, les enfants suivis dès la naissance pour une anémie chronique développent rarement des complications graves grâce à la surveillance médicale régulière.

Peut-on Prévenir Anémie néonatale ?

La prévention de l'anémie néonatale commence bien avant la naissance et implique principalement la future maman [2,4,11]. Bonne nouvelle : de nombreuses mesures préventives sont efficaces et accessibles.

La supplémentation en fer pendant la grossesse constitue la mesure préventive la plus importante. Les recherches 2024-2025 confirment l'impact crucial du statut en fer maternel sur la santé néonatale [4]. Une carence maternelle multiplie par 3 le risque d'anémie chez le nouveau-né. C'est pourquoi votre gynécologue vous prescrira systématiquement des analyses sanguines pour dépister toute carence.

Le suivi prénatal régulier permet de détecter et traiter précocement les facteurs de risque. Les incompatibilités sanguines peuvent être anticipées grâce aux groupages sanguins [10,11]. Le test de Kleihauer-Betke, par exemple, permet de surveiller les échanges sanguins entre la mère et le fœtus [11]. En cas d'anomalie, des mesures préventives peuvent être mises en place.

L'alimentation maternelle joue également un rôle clé. Une alimentation riche en fer, vitamine B12 et acide folique réduit significativement les risques [4]. Concrètement, privilégiez les viandes rouges, les légumes verts à feuilles et les légumineuses. Certaines femmes bénéficient également d'une supplémentation en vitamines selon leurs besoins spécifiques. L'important à retenir : une grossesse bien suivie et une alimentation équilibrée constituent vos meilleurs atouts préventifs.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'anémie néonatale, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [2,16].

Le Programme national de dépistage néonatal constitue le pilier de la stratégie française [2]. Depuis 2024, ce programme inclut un dépistage systématique de l'anémie chez tous les nouveau-nés dans les 72 premières heures de vie. Cette mesure a permis de réduire de 15% les diagnostics tardifs et leurs complications associées.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire associant pédiatres, hématologues et nutritionnistes [16]. Les protocoles 2024-2025 intègrent les nouvelles innovations diagnostiques, notamment le test rapide de drépanocytose qui doit être proposé systématiquement aux populations à risque [3].

Concernant les seuils d'intervention, les recommandations sont claires : transfusion si hémoglobine < 10 g/dL avec signes cliniques, supplémentation en fer si taux entre 10-12 g/dL [16]. Les autorités insistent également sur l'importance du suivi à long terme : contrôle à 1 mois, 3 mois puis tous les 6 mois jusqu'à l'âge de 2 ans pour les formes sévères. D'ailleurs, ces recommandations sont régulièrement actualisées en fonction des innovations thérapeutiques émergentes [5,6].

Ressources et Associations de Patients

Faire face à l'anémie néonatale peut être déstabilisant pour les parents. Heureusement, de nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner dans cette épreuve [2,7].

L'Association Française de Pédiatrie propose des guides pratiques téléchargeables gratuitement sur son site internet. Ces documents, rédigés en langage accessible, expliquent les différents types d'anémie néonatale et leurs traitements [7]. Vous y trouverez également des conseils pour l'alimentation et le suivi de votre bébé.

Pour les familles concernées par la drépanocytose, l'Association pour l'Information et la Prévention de la Drépanocytose (APIPD) offre un soutien spécialisé [3]. Cette association organise des groupes de parole, des formations pour les parents et dispose d'une ligne d'écoute téléphonique. Leurs bénévoles, souvent parents d'enfants concernés, comprennent parfaitement vos inquiétudes.

Le réseau périnatal de votre région constitue également une ressource précieuse [16]. Ces structures coordonnent les soins entre les différents professionnels et proposent un accompagnement personnalisé. N'hésitez pas à demander leurs coordonnées à votre maternité. Enfin, les forums en ligne de parents peuvent apporter un soutien moral important, mais veillez à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un bébé atteint d'anémie néonatale demande quelques adaptations pratiques que nous avons compilées grâce à l'expérience des familles et des professionnels [1,7,15].

Organisez votre quotidien en tenant compte de la fatigue de votre bébé. Planifiez les sorties aux moments où il est le plus en forme, généralement le matin après le premier repas [15]. Préparez un sac avec tout le nécessaire pour les visites médicales fréquentes : carnet de santé, liste des médicaments, biberon de secours.

Pour l'alimentation, fractionnez les repas si votre bébé se fatigue rapidement [1]. Si vous allaitez, mangez des aliments riches en fer comme les épinards, la viande rouge et les lentilles. Pour les biberons, respectez scrupuleusement les dosages de lait enrichi prescrits par votre pédiatre. Bon à savoir : noter les quantités bues aide le médecin à ajuster le traitement.

Surveillez les signes d'amélioration ou d'aggravation sans devenir obsessionnel. Une photo quotidienne des gencives peut aider à objectiver l'évolution de la pâleur [7]. Tenez un petit carnet avec les heures de sommeil, l'appétit et le comportement général. Ces informations sont précieuses lors des consultations. Et surtout, faites-vous confiance : vous connaissez votre bébé mieux que quiconque et votre instinct parental est souvent juste.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter en urgence peut faire la différence dans la prise en charge de l'anémie néonatale. Certains signes ne doivent jamais être négligés [1,7,15].

Consultez immédiatement si votre bébé présente une pâleur extrême, particulièrement au niveau des lèvres et des gencives [1]. Une respiration très rapide ou difficile, des gémissements lors de la respiration, ou une impossibilité à téter constituent également des urgences absolues [15]. Ces signes peuvent indiquer une aggravation rapide nécessitant une intervention immédiate.

Prenez rendez-vous dans les 24-48h si vous observez une augmentation de l'irritabilité, des pleurs inconsolables, ou au contraire une léthargie inhabituelle [7]. Une diminution de l'appétit persistante sur plusieurs repas, des vomissements répétés, ou une jaunisse qui s'intensifie méritent également une consultation rapide [16].

Pour le suivi régulier, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés même si votre bébé semble aller mieux. Les contrôles sanguins permettent d'ajuster le traitement et de prévenir les rechutes [16]. N'hésitez jamais à appeler votre pédiatre si vous avez des doutes : il préfère être contacté pour rien que de passer à côté d'une complication. D'ailleurs, la plupart des cabinets proposent une permanence téléphonique pour répondre aux inquiétudes des parents.

Questions Fréquentes

Mon bébé peut-il guérir complètement de son anémie néonatale ?
Oui, dans plus de 95% des cas, l'anémie néonatale guérit complètement sans séquelles [7]. Le pronostic dépend de la cause : les anémies par carence se corrigent facilement, tandis que les formes génétiques nécessitent un suivi à vie mais permettent une vie normale.

Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la sévérité : 4-6 semaines pour les formes légères, 3-6 mois pour les formes modérées [16]. Les innovations 2024-2025 permettent des traitements plus courts et plus efficaces [4,5].

L'anémie néonatale peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares (moins de 5% des cas) sauf pour les formes génétiques [13]. Un suivi régulier permet de les détecter précocement et de les traiter rapidement.

Puis-je allaiter si mon bébé est anémique ?
Absolument ! L'allaitement est même recommandé [15]. Votre médecin pourra vous prescrire une supplémentation en fer pour enrichir votre lait. Adaptez simplement la fréquence des tétées si votre bébé se fatigue.

Quels sont les risques à long terme ?
Avec une prise en charge précoce et adaptée, les risques à long terme sont quasi inexistants [8]. Les complications neurologiques ou cardiaques ne surviennent qu'en cas de retard diagnostique, d'où l'importance du dépistage néonatal [2].

Questions Fréquentes

Mon bébé peut-il guérir complètement de son anémie néonatale ?

Oui, dans plus de 95% des cas, l'anémie néonatale guérit complètement sans séquelles. Le pronostic dépend de la cause : les anémies par carence se corrigent facilement, tandis que les formes génétiques nécessitent un suivi à vie mais permettent une vie normale.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée varie selon la sévérité : 4-6 semaines pour les formes légères, 3-6 mois pour les formes modérées. Les innovations 2024-2025 permettent des traitements plus courts et plus efficaces.

L'anémie néonatale peut-elle récidiver ?

Les récidives sont rares (moins de 5% des cas) sauf pour les formes génétiques. Un suivi régulier permet de les détecter précocement et de les traiter rapidement.

Puis-je allaiter si mon bébé est anémique ?

Absolument ! L'allaitement est même recommandé. Votre médecin pourra vous prescrire une supplémentation en fer pour enrichir votre lait. Adaptez simplement la fréquence des tétées si votre bébé se fatigue.

Quels sont les risques à long terme ?

Avec une prise en charge précoce et adaptée, les risques à long terme sont quasi inexistants. Les complications neurologiques ou cardiaques ne surviennent qu'en cas de retard diagnostique, d'où l'importance du dépistage néonatal.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Les symptômes et le diagnostic de l'anémieLien
  2. [2] Programme national de dépistage néonatalLien
  3. [3] Diagnostic rapide de la drépanocytoseLien
  4. [4] Iron Status in Neonates and Its Impact on Their HealthLien
  5. [5] Hemoglobin Variants as Targets for Stabilizing DrugsLien
  6. [6] Hereditary disorders of ineffective erythropoiesisLien
  7. [7] L'anémie du nouveau-néLien
  8. [8] Mortalité Néonatale dans le Service de Pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de KaraLien
  9. [10] Formes sévères d'allo-immunisation néonatale dans le système ABOLien
  10. [11] Place actuelle du test de Kleihauer-Betke dans la surveillance de la femme enceinteLien
  11. [13] Porphyries érythrocytaires congénitales: une série de 19 cas françaisLien
  12. [15] Anémie du nouveau-né - Problèmes de santé infantilesLien
  13. [16] Anémie néonatale - ProtocoleLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Anémie du nouveau-né - Problèmes de santé infantiles (msdmanuals.com)

    Si la perte de sang est moins importante ou plus progressive, le nouveau-né peut sembler normal, mais pâle. Le traitement consiste en un apport de liquides par ...

  • Les symptômes et le diagnostic de l'anémie (ameli.fr)

    Les symptômes de l'anémie · pâleur, bien visible à l'intérieur des paupières, au niveau des ongles et des lèvres ; · essoufflement à l'effort puis au repos ; ...

  • anémie néonatale (reseauperinatmed.fr)

    21 juil. 2021 — o Hématomes : surrénales, foie, rate, poumon o Hémorragie digestive, cérébrale. Attention : en cas d'hémorragie aigüe le taux d'Hb et l' ...

  • Anémie périnatale - Pédiatrie - Édition professionnelle du ... (msdmanuals.com)

    L'anémie et la polyglobulie sont les anomalies hématologiques les plus fréquentes à la naissance. L'anémie est une réduction de la masse des globules rouges ...

  • L'anémie du nouveau-né (revues.imist.ma)

    de A Badre · Cité 2 fois — Cliniquement l'anémie se manifeste par une pâleur contrastant avec l'érythrose du nouveau-né. Si l'anémie est sévère ou mal tolérée, une tachypnée, une ...

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.